Makomo x Sabito #2

Commande de Mei_UchihaxWeasley, j'espère que ça te plaira !

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Le feu grisant dans la maison en bois et la délicieuse odeur de soupe miso qui cuisait au-dessus, dans un gros récipient... Urokodaki Sakonji, ancien Pilier de l'Eau à la retraite, préparait à manger pour ses trois disciples qui s'entraînaient d'arrache-pieds comme toujours.

Dehors, Sabito était dans un combat amical, seul face à Makomo et Giyuu. Les deux derniers attaquaient le roux avec des sabres en bois, fonçant sur lui par toutes les directions possibles. Sabito devait se montrer rapide et agile, il n'avait pas le droit à l'erreur.

Alors que Makomo courrut rapidement et discrètement vers la cible, Sabito la remarqua qu'au dernier moment et lui fit une prise sans réfléchir. La jeune fille se retrouvait au sol, le genou droit écorché tandis que le Tomioka cessa de bouger, observant son amie au sol pour attendre de voir si elle allait bien.

S'abaissant à sa hauteur, Sabito fut pris d'une inquiétude profonde et s'en voulait d'avoir fait cela à la noire. Sa prise a été exécutée par réflexe. Faire du mal à Makomo était la dernière chose qu'il voulait faire dans sa vie, tenant trop a elle.

— Je suis tellement désolé, s'excusa le roux d'une voix remplie de terreur et l'aidant à se relever. Je ne sais pas ce qui m'a pris...

— Ce n'est pas grave, Sabito ! rassura-t-elle d'une douce voix tout en souriant tendrement.

Giyuu s'avança vers le duo et voyait que le genou de la fille saignait un peu, il fallait désinfecter cela.

— Allons à l'intérieur, proposa le Tomioka. Maître Urokodaki a de quoi la soigner.

Acquiescant, tous les trois allèrent dans la maison du vieux Pilier qui venait de terminer de faire à manger. Sabito avait porté Makomo dans ses bras et il la déposa doucement au sol près de leur Maître, lui demandant de s'occuper de sa blessure. Sans tarder, le Sakonji prit de quoi soigner Makomo qui ne semblait pas souffrir.

Elle sourit à ses deux compagnons afin de les détendre complètement. Et puis, ils passèrent tous à table pour manger en famille. Une famille, c'était ça ce qu'ils étaient malgré leur lien de sang inexistant. Ils pouvaient compter les uns sur les autres, ils s'aimaient et étaient solidaires entre eux. C'est ça être une famille.

— Après avoir mangé, ça vous dit de continuer l'entraînement ? demanda Makomo de manière déterminée et motivée.

— Tu devrais peut-être attendre que ta jambe aille mieux, répondit Sabito en dirigeant le bol de soupe vers sa bouche.

— Quand on sera Pourfendeurs, nous aurons bien pire comme blessures. Alors, ce que j'ai actuellement ce n'est rien du tout comparé à ce qui nous attend dans le futur.

Makomo était gentille si douce et adorable qui, au fond, était une vraie dure à cuire. La douleur ne lui faisait pas peur du tout, ce n'était pas ça le pire pour elle. L'Urokodaki trouvait qu'elle avait une belle manière de penser, il la voyait comme une future Pourfendeuse extrêmement douée et ambitieuse.

— Moi, commença Giyuu, je ne vois aucun inconvénient à continuer l'entraînement. On pourra changer les duos cette fois. Je propose que ça soit moi et Sabito contre Makomo.

Les amis du garçon aux yeux bleus acceptèrent la proposition et ils finirent leur repas pour se remettre au travail. Leur Maître décida de venir les regarder afin d'observer leur amélioration et également leur donner des conseils.

Les élèves prirent les sabres en bois et Makomo se mit en position de défense, attendant que les garçons l'attaquent. D'un coup, Giyuu et Sabito se jetèrent sur la petite noire qui n'eut pas de mal à esquiver. Makomo était plus rapide que ses amis mais ce n'était pas une raison pour les sous-estimer, la réflexion et la stratégie pouvaient être des armes utiles contre la rapidité de l'adversaire.

Makomo voulut mettre un coup de katana au roux sauf que, malchance, le Tomioka tenta de la repousser et rata son coup, Makomo atterissant sur Sabito. Les deux se regardaient, surpris par cette position et à la fois embarrassée par la proximité. Leurs visages rougirent et la fille se leva avant de tendre la main vers son ami. Ce dernier l'attrapa et se leva avant de s'excuser :

— Pardonne-moi encore, Makomo...

— Pourquoi t'excuses-tu ? Ce n'est de la faute à personne, seulement à la maladresse !

— Tu as raison. Continuons l'entraînement.

Le temps passa et la session d'entraînement touchait petit à petit à sa fin, les jeunes adolescents étaient fatigués et voulaient seulement se reposer. L'Urokodaki, assis sur un banc, se leva tout en leur disant agréablement :

— Ce fut de beaux combats. Ne perdez par le rythme et vous serez capables d'aller tous les trois à l'Épreuve de Sélection.

Des sourires se firent voir sur les visages exténués des trois apprentis, heureux de savoir leur mentor fier d'eux. Ce fut sur cette soirée que Sabito, Giyuu et Makomo se rendirent dans leurs chambres respectives après avoir pris un bon bain bien mérité.

Au lit, Makomo fixait le plafond, semblant réfléchir. Elle se remémorait l'entraînement de ce soir et plus particulière lorsqu'elle est tombée sur Sabito. Cette scène la faisait rougir à chaque fois qu'elle y repensait, son cœur n'en était pas indifférent.

Malgré toutes ses tentatives pour s'endormir, la fille n'y arrivait pas, ses pensées étaient hantées par ce même souvenir. Se redressant, Makomo posa les yeux sur la fenêtre et vit la lune refléter dans la chambre, c'était appaisant de la regarder.

Voulant se changer les idées, la Pourfendeuse à en devenir se leva et sortit discrètemement de la maison, ne s'éloignant pas beaucoup. Elle grimpa sur un arbre, assez haut et sans en avoir peur. Arrivée à une hauteur raisonnable, elle s'arrêta et s'assit sur une branche afin d'observer le magnifique ciel étoilé.

Enfin, elle arriva à se distraire, penser à autre chose qu'à Sabito, se sentait avec un poids en moins. Makomo pourrait passer toute la nuit ici, c'était si beau et si relaxant. Elle se perdit dans sa bulle, oubliant tout ce qui l'entourait.

— Makomo ? fit une voix familière d'une personne qui venait de grimper à sa hauteur.

— Sabito ?! dit Makomo dans un sursaut de surprise, de peur et d'embarras.

— Toi aussi tu aimes observer le ciel de la nuit ?

La fille hocha la tête pour confirmer les paroles de son ami. Ce dernier avoua faire de temps en temps la même chose, pour oublier les tourments de la dure réalité qu'était les démons. C'était l'un des seuls rares moments où le roux pouvait penser à autre chose qu'à la survie et aux pauvres gens sans défense qui étaient des proies parfaites pour les mangeurs d'hommes.

— Sabito, commença l'adolescente. T'es-tu déjà imaginé un monde sans démons ? Où on serait tous heureux, sans devoir être dans la peur constante de se faire un jour manger par eux ?

— Oui, j'y pense sans arrêt. Je m'imagine souvent un monde où je suis avec ma famille biologique, avec Maître Urokodaki ainsi que toi et Giyuu. On aurait pu être des amis qui se sont rencontrés d'une autre manière que par le biais de la guerre... Nos parents auraient pu être amis... On aurait pu s'amuser comme des personnes de notre âge sont censés réellement le faire... Tout cela sans se battre, sans perdre des proches et sans faire couler aucune goutte de sang. Je m'imagine avec vous, vous êtes ma seule source de lumière en ce bas monde rempli de violence.

Les paroles de Sabito étaient perçantes, Makomo aurait également voulue vivre dans une réalité telle que son ami la décrivait. Malheureusement, c'était impossible tant que Muzan était encore en vie. Elle baissa la tête, réfléchissant à tout ce que Sabito avait raconté, répétant chacun de ses mots dans sa tête.

— Ne baisse pas la tête, Makomo. Tu es forte ! Garde la tête haute quoi qu'il arrive, garde ton magnifique sourire et ne perds pas espoir ! Tu seras l'une des meilleures pourfendeuses et tu es même capable de devenir un Pilier ! J'ai toujours eu foi en toi, même lorsque tu venais d'arriver et que tu ne savais pas encore tenir un katana en mains. Tu as fait d'immenses progrès, je t'admire sincèrement.

— Sabito...

Prenant les mains de Makomo dans les siennes, Sabito plongea son regard rempli de détermination dans celui de la jeune fille. Il voulait qu'elle reste la pourfendeuse talentueuse qu'elle était, il ne voulait surtout pas la voir sombrer dans le désespoir et la solitude.

— Tu es la plus merveilleuse des filles, Makomo. Tu es la plus belle, la plus gentille, la plus courageuse et la plus forte ! Crois-moi. Je ne dis pas ça pour être sympa mais parce que je le pense vraiment.

— Tu le penses vraiment.... répéta-t-elle comme sous le choc.

— Makomo, je t'aime.

À cette entente, la concernée se sentit soudainement émue. Quelques larmes commençaient à perler de ses yeux et un sourire des plus chaleureux se forma sur son visage. Elle se sentait reconnaissante d'avoir Sabito et Giyuu dans sa vie, ils étaient là pour elle, pour lui redonner de la force. C'étaient au départ comme des frères pour elle sauf que ses sentiments pour le roux ont évolués.

— Moi aussi... rétorqua-t-elle d'une douce voix. Je t'aime, Sabito...

Dès que Makomo dit cela, Sabito vint lui embrasser délicatement les lèvres. C'était le baiser le plus doux que le monde n'ait vu et la jeune fille se sentait heureuse de partager ce moment avec lui. Ce moment dura de longues minutes mais, au bout d'un moment, les deux se disèrent qu'il valait mieux rentrer afin de ne pas s'attirer les foudres d'Urokodaki.

Ils descendirent alors de l'arbre et, main dans la main, rentrèrent dans la maison dans le plus grand des silences mais dans le plus doux et amoureux des silences. Sabito enlaça une dernière fois Makomo puis il la quitta pour entrer dans sa chambre, la noire rejoignant également la sienne.

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Coucou, j'espère que ça vous aura plus !

On se revoit bientôt pour le prochain chapitre !

Bye !

Chapitre suivant : Yoriichi x Fem Reader.

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