Obikaka : Attirance tangible
Résumé :
Obito vit une vie qu'on appellerait "pleine" pour un jeune homme de son âge. Du haut de ses vingt-cinq ans, il a un emploi stable dans lequel tout le monde fait son éloge, des amis soutenants, et une femme magnifique qui lui a donnée une enfant adorable. Marié à Rin depuis plusieurs années déjà, sa vie de couple est aussi épanouie que sa vie de travailleur.
Oui mais Obito aime les hommes. Et Kakashi aime à lui rappeler.
Date :
Décembre 2022
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Toi, Rin ou rien :
- "Pensez à rendre vos dossiers avant de partir en week-end, la case sera close définitivement dans la nuit de dimanche à lundi."
Un long et pénible "bip" sonore termina le message vocale. Obito ne manqua pas de grogner lorsqu'il crû perdre le peu de tympan qu'il lui restait après la semaine interminable qu'il venait de finir. C'est vrai qu'un simple "Merci de votre travail et bon week-end" aurait arraché la langue de Konan, la si douce et gentille secrétaire de leur section. Levant les yeux au ciel en maudissant une fois de plus cette maudite femme, le jeune travailleur entra dans sa résidence. La voiture sombre roula jusqu'au numéro douze de ce nouveau quartier en périphérie de centre-ville. Après une manœuvre exécutée assez habilement il faut le dire, Obito sortit enfin du véhicule.
D'un coup de pied moins habile mais tout aussi efficace, il ferma sa portière et traversa la courte allée qui menait à l'entrée. Malgré ses bras plein de sacs remplis de dossiers en tout genre, l'Uchiwa s'autorisa un rapide coup d'oeil à sa maison. Dans une semaine à peine, Noël battera son plein. La maison avait été décorée en conséquence avec de nombreuses guirlandes lumineuses qui brillaient tout au long du toit. Rin était toujours surexcitée à cette période de l'année et elle ne raterait pour rien au monde l'occasion de décorer au maximum leur petit cocon. Et Obito adorait ça, peut-être autant qu'il adorait Noël en lui-même bien qu'il fasse croire le contraire à qui veut l'entendre.
Un sourire rayonnant pris d'assaut son visage alors qu'il ouvrait la porte d'entrée. Ce serait la première année qu'ils passeraient en famille à trois pour Noël. Nériko allait avoir six mois tout pile le lendemain. Obito avait déjà tout prévu pour dorloter plus encore sa petite fille chérie. Et quoi que puisses en dire ses amis, oui, il assumait complètement d'être gaga de sa petite biche.
Le sourire aux lèvres, il entra dans sa maison. La chaleur le frappa immédiatement quand il passa l'entrée. Ce n'était pas une année particulièrement froide mais le temps était suffisamment humide pour apprécier rentrer au chaud. Obito délogea rapidement ses chaussures et posa ses sacs juste à temps pour voir le visage de Rin dépasser de la cuisine. Blottie tout contre elle se tenait là deuxième femme de sa vie, ses grands yeux sombres plongés dans les siens. A sa vue, Nériko commença à s'agiter dans les bras de sa mère et de petits grognements aiguës quittèrent sa bouche quand elle ne parvint pas à se dégager. Obito accouru immédiatement pour donner de l'attention paternel à son petit bou de chou qui agitait désespérément ses bras potelés dans sa direction.
- "Ma bichette, sourit l'Uchiwa en l'attrapant pour l'embrasser sur ses grosses joues toutes roses, tu as été sage avec maman ?"
Nériko se contenta de sourire et laissa même échapper un petit rire qui dévoila toute sa bouche encore dénuée de dents. Rin paraissait toujours aussi émue par ce doux spectacle et se laissa volontiers attirée à son tour dans un grand câlin collectif. Obito lui caressa tendrement le dos d'une main tandis qu'il bercait sa fille chérie de l'autre.
- "Le dîner est bientôt prêt, je vais aller mettre la table avec la petite, va prendre ta douche."
L'Uchiwa embrassa le front de son amour et lui sourit doucement.
- "Fait attention à ne pas t'épuiser, je fais vite promis."
Obito déposa un léger baiser sur les lèvres douces de sa femme en lui redonnant Nériko qui se retint de grogner de nouveau. Le jeune papa se pressa de ranger ses affaires dans son bureau puis de passer récupérer des affaires dans sa chambre. Une fois son pyjama en main, il fonça sous la douche pour être prêt à passer à table. En ressortant de la salle de bain, l'Uchiwa était propre, et tout sourire.
Il rejoignit la salle à manger où l'attendait déjà Rin et sa fille chérie. Le plat chaud de curry préparé avec amour par sa femme sentait divinement bon, et honnêtement faisait plus envie que la bouillie de carotte de Nériko. Obito attrapa la cuillère que tenait Rin pour la laisser respirer et prendre le relais. Le jeune père se chargea d'amener la cuillère en plastique jusque dans la petite bouche du bébé. Même si elle en mettait la moitié à côté et dans son bavoirs, la petite fille riait aux éclats devant les idioties de son père qui imitait le fameux avion pour la nourrir.
- "Tu n'es pas possible, rigola Rin en finissant de les servir, un vrai enfant !"
Obito termina de racler la petite barquette de purée orange mais sourit de bon gré.
- "Mais c'est comme ça que tu m'aimes."
Rin leva les yeux au ciel devant les fossettes bien dessiner de son mari. Le reste du dîner se passa tranquillement dans cette atmosphère douce et chaleureuse que la petite famille aimait tant. La femme s'occupa ensuite de la vaisselle pendant qu'Obito couchait Nériko. Et puis comme tout bons jeunes parents, le couple partit se coucher à vingt-deux heures, épuisés.
Obito avait enroulé ses bras autour de son amour de petite femme qu'il gratifia d'un tendre baiser sur le front avant de s'endormir.
Le lendemain avait été une journée tout ce qu'il y a de mieux. Ils s'étaient réveillés vers huit heures, bébé oblige, et avaient profiter d'un long moment au lit tous ensemble pendant que Nériko buvait au sein de sa mère. Une fois le petit bout d'amour calé, ils s'étaient levé pour prendre leur petit déjeuner puis s'étaient posés ensemble devant la télé. Là, ils avaient regardés tous ensemble un film de Noël assez décalé qui firent rire les adultes. Et comme le rire est contagieux, Nériko avait rit à son tour de voir ses parents le faire.
Obito était celui qui s'était dévoué pour préparer le déjeuner et tous ensemble ils mangèrent. A table, ils se mirent d'accord sur le lieu où ils aimeraient aller en début d'après-midi, là où il ferait le moins froid pour petite Nériko. Sur un gazouillis enjoué de bébé, ils décidèrent d'aller au parc. Il était assez écarté du centre commerciale et la famille devrait même trouver des places pour se garer, si ce n'était pas beau ça.
Après avoir fait la vaisselle et chargé la poussette dans la voiture, ils prirent la route. Nériko s'énerva un temps contre le gros manteau qui l'empêchait de bouger comme elle voulait, puis elle se calma en observant le paysage défiler depuis son siège automobile. Ses grands yeux sombres étaient braqués sur l'extérieur et ça fit sourire les deux parents qui l'observaient depuis le rétroviseur intérieur.
La sortie au parc avait été magique. Malgré le froid mordant, et l'impatience de Nériko sur la fin, ils avaient pu se promener une petite heure entre les derniers arbres en feuilles et le chant des oiseaux. Emmitouflés comme ils l'étaient, ils auraient pu se promener encore un peu mais bébé commençait à s'énerver alors ils rentrèrent se mettre au chaud chez eux. Obito sortit à ce moment là un petit cadeau de derrière son dos pendant que Nériko avait entreprit de servir de serpillière sur le sol en rampant sur le sol. En voyant l'emballage brillant, la petite fille tendit ses mains pour essayer à tout prix de l'attraper. Son papa, farceur sur les bords, la fit s'impatienter en faisant mine de lui donner puis en le reprenant au dernier moment. Si Nériko rigola au début, elle s'impatienta rapidement et pleura même un grand coup quand Obito ne s'arrêta pas à temps.
Rin réprimanda son mari qui s'excusa auprès de ses deux amours, gêné de s'être laissé emporté. Alors il laissa les petites mains de bébé arracher le papier cadeau et révéler ainsi une superbe petite voiture violette. Nériko gazouilla immédiatement en secouant le jouet dans tous les sens, heureuse. Obito avait repérer la voiture lorsqu'il avait fait les courses la dernière fois et il avait été forcé de craquer. Leur petit ange avait développé une passion folle pour les véhicules depuis qu'elle avait vu un extrait du film Cars. Le jeune papa avait été obligé de lui trouver le jouet de ses rêves.
Le reste de la journée passa rapidement. Les deux parents avaient couché Nériko pour une sieste un peu tardive mais obligée par le temps dehors. Bébé dormit jusqu'à quatre heures, pile à l'heure pour le goûter. Ensuite elle s'amusa pendant plusieurs heures avec sa belle voiture jusqu'à l'heure du dîner.
Après avoir mangé, ce fut Rin qui alla coucher la petite et Obito qui s'occupa de la vaisselle. Les parents essayèrent de regarder un film en amoureux mais la fatigue l'emporta et Rin s'endormit au plein milieu. L'Uchiwa sourit en sentant la tête brune se poser un peu durement sur son épaule. Il embrassa le haut de sa tête et l'enroula dans son plaid avant de la porter jusqu'à leur lit. Là, il déposa Rin et la regarda grogner un peu avant de se rendormir profondément.
Obito retourna éteindre les lumières dans le salon pour aller se coucher à son tour quand son téléphone vibra. Curieux de qui pouvait le contacter à cette heure, le jeune papa le déverrouilla et découvrit un mail joint d'une photo. S'il ne reconnaissait pas le mail en question, nul doute qu'il reconnaîtrait cette tête blanche entre mille.
Un jurons bien garni quitta ses lèvres sans que ses yeux puissent se détourner de l'image. Ses iris allaient de l'heure affichée sur son téléphone, à l'heure de la capture de cette photo, puis au contenue de l'image en question. Il sentait déjà une veine pulser contre ses tempes. Jurant de nouveau, Obito attrapa une feuille et un stylo caché dans un armoire près de la table à manger. Il y indiqua qu'il partait chercher quelque chose au travail qu'il avait oublié et qu'il reviendrait avant le matin. L'Uchiwa troqua son pyjama ample pour un jean et une chemise qui traînaient sur la tour de linge dans le salon par chance. Puis il enfila à la va vite ses chaussures, attrapa ses clefs et son manteau et partit dans la nuit sombre.
Arrivé dans sa voiture Obito installa son téléphone dans le bras mécanique prévu à cet effet. Il démarra le moteur en même temps que d'entrer une adresse bien précise dans le GPS. Une maudite adresse qui avait terminé le mail qu'il venait de recevoir, et une qu'il ne connaissait pas. Un rire mauvais traversa ses lèvres quand il repensa à la photo en pièce jointe.
Kakashi, complètement nu, pris en photo visiblement sans qu'il ne le sache étant donné que la prise de vue ciblait son cul rempli de bites. La touffe argentée semblait trop occupée à se laisser bouffer la gueule et baiser pour remarquer qu'on le prenait en flagrant déli. Quoique, connaissant le personnage ce n'était pas comme si ça le gênerait ni comme s'il faisait quelque chose de mal à proprement parler. Contrairement à lui, Kakashi était célibataire et n'avait que lui et son taff à gérer.
Grogant d'avantage, Obito serra plus fort son volant alors qu'il s'engageait dans une rue assez loin du centre ville. Il ne s'était jamais attardé par ici, ce n'était ni la maison de Genma ni le petit appart de Hayate qui étaient les habitués de ce genre de situation. Et autant dire que ce n'était pas non plus chez Kakashi, jamais il ne baisait chez lui, il fallait toujours qu'il aille dégueulasser les draps d'un autre pour s'éviter le ménage après. Ça ne pouvait dire qu'une chose ; son connard d'ami avait trouvé une autre bite à sa joyeuse collection.
Obito trouva une place libre devant un immeuble assez pourri. Les normes d'hygiène ne devait pas être respectées, pas avec ces énormes pile de détritus qui s'entassaient un peu partout. Le jeune père choisi de les ignorer et de grimper les marches du bâtiment pour rejoindre le deuxième étage. Il chercha ensuite le numéro deux cents deux qu'il dénicha rapidement, animé par le froid mordant du dehors et par une certaine colère.
Ne prenant même pas la peine de sonner, ni même de toquer, Obito ouvrit la porte brune et entra dans le petit appartement. Immédiatement une odeur de drogues et d'alcool lui aggressa les narines alors qu'il se tenait directement dans ce qui devait être le salon.
Pour l'accueillir, trois gars dont deux connus le regardaient sans bouger d'un pouce depuis les deux canapés défoncés qui se faisaient face.
- "Ho, t'arrives après la fête man, c'est dommage."
Obito adressa un regard noir au mec qui venait de parler, un mégots qui n'en était pas vraiment un entre ses lèvres. Même pas vêtu convenablement de son pantalon encore à moitié ouvert, c'était assez simple de deviner qu'il avait participer à la séance que lui avait ratée. Hayate et Genma étaient assis sur le second canapé en face du premier, l'air aussi déchirés que l'autre qu'Obito ne connaissait pas.
La porte visible depuis le salon/salle à manger, juste derrière le petit bout de cuisine, s'ouvrit à la volée révélant une personne que l'Uchiwa connaissait trop bien.
- "Tiens, lâcha Kakashi en remarquant avec surprise Obito, qu'est-ce que tu fais là toi ?"
Les cheveux encore trempés malgré la serviette qui couvrait sa tête, l'Hatake s'était rhabillé en entier, lui. Du moins il avait un pantalon fermé et son habituel débardeur qui lui remontait jusqu'au cou. Les sourcils d'Obito se rapporchèrent encore plus quand ses yeux croisèrent plusieurs marques rosées ou violettes sur la peau nacrée. En quelques enjambées, il traversa le salon d'une démarche enragée et attrapa l'un des poignets de Kakashi pour le tirer derrière lui sans même un regard.
- "La chambre et la dernière à gauche ! cria une voix depuis le salon qu'Obito associait à celle de Genma."
L'Uchiwa ouvrit la dite chambre et balança Kakashi sur le lit deux places qui occupait à lui seule toute la place dans la pièce. Les draps étaient complètement défaits et un joli tas de mouchoirs et de capotes décorait le sol et la petite table de nuit.
- "Qu'est-ce que tu veux ?"
Obito faillit lâcher à nouveau un juron bien garni devant la mine blasée de Kakashi. Ce dernier n'en avait visiblement rien à faire de se retrouver dans une chambre dans laquelle il venait de se faire baiser avec son meilleur ami. Même si ce n'était qu'une apparence qu'il se donnait, sa foutue nonchalance avait le don de foutre en rogne Obito. Et l'argenté le savait parfaitement, il le faisait dans ce seul but.
- "J'ai reçu un mail, lâcha simplement le jeune père en croisant les bras sur sa poirine.
- Ho, comprit Kakashi en finissant de frotter ses cheveux mouillés, j'avais pas remarqué qu'ils avaient fait une photo, fini-t-il en faisant lentement remonter son regard sombre jusqu'au sien.
- J'avais remarqué, tu avais l'air trop occupé à te faire enculer pour remarquer quoi que ce soit d'autre.
- Tout de suite les grands mots, sourit Kakashi pour le plus grand drame du peu de patience qu'il restait à son ami, disons juste que j'avais la tête ailleurs.
- La bouche surtout, elle avait l'air occupée, sourit à son tour Obito mais sans aucun humour.
- J'ai sucé personne ce soir, fit semblant de s'indigner son vis-à-vis décidément insupportable."
Obito n'y tient plus et lâcha un juron en s'adossant au mur derrière lui et en fermant ses yeux. Ce con lui donnait déjà une migraine au bout de trois répliques, c'était trop.
- "Donc tu as reçu un mail et maintenant te voici, c'est quoi la suite des évènements ?"
L'Uchiwa lança un regard sombre dans la direction de Kakashi. Ce dernier avait perdu son sourire et s'affairait à remettre la couverture abandonnée par terre sur le lit. A quatre pattes sur le matelas, l'argenté n'avait aucune idée de combien il était attirant. Obito savait d'expérience que son ami faisait beaucoup de choses sans savoir le magnétisme qu'il dégageait en le faisant. Il ne faisait que remettre le lit en ordre, en pestant particulièrement vulgairement en plus, mais c'était captivant, pour ne pas dire autre chose.
Kakashi se rassis lourdement sur le matelas une fois sa tâche accomplie. Obito fut rejeté violemment de sa transe et ça refait surgir sa colère passer.
- "Ça va continuer jusque quand toute cette histoire ?
- De quoi ? contra l'argenté sur un ton aussi dur que celui de son vis-à-vis. Que je baises comme je l'entends ou que tu reçoives des mails. Dans les deux cas je suis navré de t'apprendre que soit ça ne te regarde pas, soit je n'y peux rien. Ce n'est pas moi qui t'envoie des photos.
- Mais tu peux dire à tes petits camarades de chambre d'arrêter de le faire. J'ai une femme et une petite fille Kakashi putain ! Je veux pas qu'elles tombent sur ce genre de chose !"
Obito cracha pratiquement ses derniers mots, la veine sur son front palpitant de plus belle. Il était en colère, mais comme à chaque fois que c'était le cas, la réponse de Kakashi ne fit qu'empirer le tout. De son regard le plus sombre que l'Uchiwa lui connaissait, son ami lui répondit dans un sourire méchant.
- "En parlant d'elle, est-ce que Rin sait pour tout ça ?"
Obito se renfrogna immédiatement, sa colère et son assurance volant en éclats ensemble et très loin.
- "Tu me demandes quand est-ce que tout ça va s'arrêter mais quand est-ce que tu comptes avouer à Rin que tu aimes les hommes ? Quoique, c'est trop tard maintenant. Tu as une fille, comme tu l'as si bien dis."
Kakashi s'apprêtait à se relever pour quitter la pièce, retrouvant son attitude blasée habituelle quand une main attrapa son poignet à la volée. Sans douceur, le jeune homme fut rallongé sur le lit et bloqué par un autre corps sur le sien. Son ventre était pressé contre le matelas et ses poignets liés par une poigne dur dans son dos. Le souffle d'Obito s'abattit comme une douce promesse sur le coin de sa mâchoire.
- "Bâtard."
Kakashi hoqueta en sentant le lobe de son oreille se faire mordiller puis lécher langoureusement. Obito ne lui laissa pas le temps de trouver quoi répliquer avant que sa main libre ne baisse son pantalon. L'argenté sentit un instant l'air frais contre la peau nue de ses fesses avant de sentir le tissus rugueux d'un jean tendu par une dureté humide. Un petit rire quitta les lèvres de Kakashi et son regard attrapa celui d'Obito dans son expression typique du "Tu vois ? J'avais raison.".
L'Uchiwa décida de ne pas relever la pique de son con d'ami et préféra se concentrer sur la tâche d'ouvrir son propre pantalon. Il lâcha les poignets de Kakashi pour y arriver plus rapidement, mais les rattrapa quelques instants après pour les maintenir ensemble au dessus des cheveux argentés. Obito plaqua ses hanches contre le cul foutretement parfait de Kakashi et apprécia le frisson qui remonta le long du dos de l'argenté. Le jeune père passa sa langue sur ses lèvres, satisfait de la vu qu'il avait et de sa position de force.
Doucement mais déjà durement, Obito fit glisser sa bite entre les fesses de son ami qui frissonna de nouveau. Il pouvait entendre son souffle crispé, en attente contre le matelas. Ses poignets s'agitaient dans sa poigne à chaque fois que son gland manquait de s'enfoncer en lui. L'Uchiwa adorait ça.
- "Tu as intérêt à apprécier ma queue après avoir oser prendre celles de ces merdeux. chuchota-t-il tout contre son oreille."
Obito se déplaça juste assez pour cracher dans sa main et s'en servir de lubrifiant sur sa bite avant de revenir se plaquer tout contre l'argenté. Sans prévenir il planta ses dents dans le haut de son dos et au même moment, il rentra complètement dans le cul de Kakashi. Ce dernier releva automatiquement la tête au dessus de ses épaules dans un long souffle tremblant. Ses yeux étaient plissés et ils croisèrent un instant ceux bestiales de son tendre ami. Un sourire amusé pris d'assaut ses lèvres encore enflées du précédent rapport qu'il avait eu, le tout pour énerver encore un peu plus l'Uchiwa.
Obito sourit méchamment à son tour, heureux d'avoir exactement de quoi lui fermer sa gueule. Il donna un violent coup de bassin qui atteignit à n'en pas douter la prostate déjà abusée de l'argenté. Un gémissement étouffé quitta immédiatement ses lèvres et Kakashi dû fermer les yeux pour se concentrer sur la tâche de ne pas crier. L'Uchiwa se sentait obligé de foutre en l'air la résistance fatiguée de son ami et donna de nouveau le premier d'une longue série de va et vient. A chaque coups qui atteignait sa tâche douce, Kakashi devait se retenir un peu plus fort de gémir. La chaleur montait bien trop vite et la poigne d'Obito finit même par devenir glissante à cause de la sueur. Sachant que son ami ne bougerais pas de toute façon, l'Uchiwa le lâcha et en profita pour se redresser à genoux en l'entraînant avec lui.
Un gémissement faible mais grave réussis à franchir les lèvres mordues de Kakashi au moment où la bite d'Obito s'enfonça plus loin en lui. Agenouillé sur l'Uchiwa l'argenté avait laissé sa tête tomber sur son épaule le temps que son connard d'ami ne plante ses dents dans son cou. Les coups de reins devinrent plus forts encore, la bite du père frappant partout à la fois dans ce cul magiquement serré après tant d'abus ce soir là.
Obito savait que Kakashi adorait ça ; le sexe torride où le temps de respirer n'existait même plus. Où les coups de bassin s'enchaînaient jusqu'à la jouissance et où il n'avait même plus la capacité de réfléchir à autre chose qu'à ce morceau de chair qui entrait et sortait de lui.
- "Putain, haleta Kakashi en sentant une nouvelle décharge de plaisir remonter de son cul à son cerveau."
Ses mains s'étaient accrochées désespérément aux cuisses d'Obito mais changèrent vite de place pour attraper son visage par derrière. Ses lèvres claquèrent violemment contre celles de son ami si bien que leurs dents se touchèrent dans le baiser. C'était aussi dur que leur baise et c'était tout simplement parfait. La sueur collait leurs cheveux sur leur front et faisait glisser la main d'Obito qui s'était enroulé autour du ventre tonique pour le garder contre lui. Leurs yeux s'ouvrirent un instant pour admirer le reflet de leur plaisir dans leurs iris, puis se refermèrent pour profiter des sensations.
Kakashi était venu branler sa bite délaissée qui fuyait déjà. Tout son corps était hypersensible et son cerveau ne travaillait déjà plus que sur le putains de bâton qui lui défonçait le cul sans repis. Son dos se courba légèrement pour que le gland en lui frappe à tous les coups sa prostate et fasse vibrer son corps de plaisir. Et en réponse, l'argenté prenait bien soin de serrer son cul au maximum qui a en juger par les jurons bien sentit d'Obito, devait lui faire plaisir aussi.
Kakashi quitta les lèvres d'Obito dans un râle grave en sentant son ventre se contracter. Sa tête tomba légèrement en avant et ses paupières se serrèrent plus fort encore. Ses halements menaçaient de faire plus de bruit que le claquement du lit contre le mur, ou de leurs hanches quand elles se rencontraient.
La main d'Obito sur son ventre remonta jusqu'à son cou qu'elle empoigna et serra légèrement. Sa respiration fut momentanément coupée, juste le temps de sentir la putain de semance de son ami se déverser dans son cul. Kakashi jura quand l'autre main de l'Uchiwa choisi ce moment pour claquer ses fesses et faire vibrer le sexe en lui contre sa prostate. Sa propre main accéléra les mouvements sur sa bite tendue alors que la tête humide d'Obito se posait sur son épaule et que son souffle brûlant chauffait sa peau.
Une autre main que la sienne vint recouvrir sa prise sur sa bite et Kakashi laissa l'Uchiwa accélérer le rythme de la masturbation. Obito n'avait toujours pas retrouvé son souffle quand son ami éjacula dans leurs mains.
L'argenté se laissa ensuite tomber sur le matelas décidément dégueulasse pour tenter de calmer les decharges de plaisir qui continuait de monter en lui malgré la jouissance. Un sourire fatigué mais fier décorait ses traits alors que son regard croisait celui d'Obito resté à quatre pattes au dessus de lui.
Même s'ils ne dirent rien, chacun savait ce que l'autre en pensait. L'Uchiwa se redressa rapidement et remis en place ses vêtements alors qu'une mine en colère se peignait sur ses traits. La cause de tout ça n'était autre que le putain d'homme allongé maintenant sur le dos qui le regardait faire avec un insupportable faciès de vainqueur. Obito sortit avant de l'étranger et retraversa le mini appartement jusqu'à la porte d'entrée qu'il fit claquer. Il espérait avoir réveiller les trois défoncés dans le salon, ce serait tout ce qu'ils mériteraient.
Et ce fut bien sa seule consolation alors qu'il rentrait chez lui, son connard de corps tremblant encore de plaisir.
Joyeux Noël ! Voilà le cadeau de mère Pseupseu rien que pour vous, un One Shot de 4000 mots tout frais. J'espère qu'il vous a plu ;)
Cette année il n'y aura pas d'autres surprises malheureusement pour Noël, faute de temps principalement mais je tenais tout de même à vous offrir quelque chose. Ça me tenais à cœur de publier une nouvelle hisroire pour mes chers moutons des tropiques ;)
J'espère que tout va bien pour vous, Noël ou non, et que ça continuera ainsi pour la nouvelle année qui arrive. Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire ce One Shot et ces petits mots que je vous adresse et sur ce, je vous dis à bientôt j'espère pour de nouvelles aventures ;)
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