La relation compliqué d'un dieu fauché et de son porte-monnaie (Genshin Impact)

Après l'os sur Liyue j'ai eu envie de revenir sur Zhongli et Tartaglia, je vais prendre du retard sur les autres OS T^T (j'en ai que 4 de prêt et 5 que j'ai commencé en ayant envie de changer d'os à à peine 100 mots -)

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Lorsque les mains de Tartaglia lâchèrent enfin le dos de Zhongli, celui-ci put se rhabiller tranquillement. L'exécuteur se laissa tomber sur le lit et posa son menton sur sa main, le regardant faire. Il soupira en secouant la tête, un léger sourire sur le visage.

- Pourquoi tu te presses ? Tu as peur que quelqu'un nous voit ? demanda-il.

L'archon répondit négativement.

- Non, mais je ne voudrais pas te faire rater ton bâteau. affirma-t'il.

Il se retourna vers un miroir pour correctement remettre ses vêtements.

- Oh, tu es sûr que c'est ça qui t'inquiètes ? J'ai plutôt l'impression que c'est de savoir que tu traînes - et pas que traîner d'ailleurs - avec un Fatui qui te stresse. répondit l'autre en riant doucement.

Il se glissa dans son dos et posa sa tête sur son épaule afin de refermer les boutons de la veste de son amant.
Celui-ci fixa dans le reflet de la glace ses mains le faire, frissonnant à son contact.

- Pourquoi ça me stresserait ? On ne fait que se fréquenter, de temps en temps.
- Fricoter avec quelqu'un pendant plus de trois mois, j'appelle pas ça "se fréquenter de temps en temps". avança Childe en embrassant sa nuque avant de s'éloigner.

Le Souverain de la roche réfléchit un instant, refusant d'admettre son tort.

- Peut-être bien.

Il s'assit sur le lit, réajustant son col.

- Dis donc, tu dois vraiment être stressé que je rate mon bâteau pour t'habiller aussi vite.
- Ta famille t'attend, je ne veux pas que tu ne fêtes pas Noël avec eux parce que...
- Parce qu'on aurait fait l'amour trop longtemps.

Sur cette phrase, celui à l'oeil divin hydro rit fort. Contrairement à lui, Morax pinça les lèvres.

- Ce n'est pas ce que j'allais dire. J'allais dire "parce que nous aurions trop traîné".
- Ça revient au-même non ?

Rex Lapis soupira avant de hocher la tête. Bien qu'il aimait le côté jeune que Childe lui apportait, c'était parfois au prix de scènes dans le genre.
Il ne savait même pas ce qu'il souhaitait réellement, et avait préféré ne pas s'engager. Il espèrait toujours pouvoir l'omettre de sa vie, un beau jour. Trouver une source de vitalité autre, qui ne le quitterait jamais.
Mais il le savait, ces nombreux sentiments intenses étaient provoqué par la vie elle-même des humains.

Et le seul véritable avenir de ceux-ci était de mourir un beau jour.
Tandis que le sien était d'observer une à une ces âmes tourmentées s'envoler et ne jamais revenir le voir, tel était son quotidien.

Il posa sa tête penseuse contre le torse du deuxième, qui lui jetta un regard malicieux et attendri.

- Pourquoi tu ne viendrais pas à Snezhnaya* avec moi ? Tu rencontrerais ma famille, je te les présenterais. Mes frères et soeurs seraient impressionnés de voir un monsieur si vieux à leur table. Je plaisante. ajouta-t'il en voyant le regard sévère de Zhongli.
- Je préfère rester ici...

Le fatui s'indigna.

- Pourquoi ? C'est pas si mal là-bas ! Tu découvrirais le vrai froid, notre verglas et...
- Ce ne sont pas des points vraiment attirants.

Ajax réfléchit une seconde.

- La neige ! On a de la neige, tout le monde aime la neige non ?
- Pas moi. C'est froid et pourtant ça brûle sur la peau. Ça n'a aucune logique.
- Ce que tu es barbant. Je plaisante encore, ne me fixes pas comme ça. Alors tu ne viendras vraiment pas ?

Le brun refusa. Non seulement il ne voulait pas montrer son attachement pour Childe en l'accompagnant, et il n'avait franchement pas envie de se voir présenté à sa famille. Comment Tartaglia l'appellerait-il ? Associé, ami ? Petit-copain...? Aucun de ces noms ne lui semblaient appropriés et il ne voulait pas en hériter d'un.

- Non... Je ferais mieux de continuer à veiller sur Liyue, la vigilance des gardes se relâchent pendant les périodes de fêtes.

Le plus jeune executeur soupira.

- Tu en fais bien trop pour cette ville, tu devrais te reposer parfois.

Zhongli haussa les épaules. Tartaglia passa une main lente dans sa queue de cheval avant de la défaire et d'étaler ses cheveux.

- Ils sont vraiment longs... Ça me fait penser à un truc... tu as déjà fêté Noël ?

Le puissant dieu ne vit pas le rapport entre la fête et sa coiffure.

- Quelques fois, mais rarement.

Il faisait rarement quelque chose de supplémentaire à le souhaiter à Hu tao, ou Xiao.
Le porte-monnaie sur pieds se leva et fouilla dans la poche de sa veste qui traînait par terre depuis prêt d'une demi-heure.
Il tendit au brun un sac à bijou noir.
Celui-ci ne comprit pas de quoi il s'agissait, alors il ouvrit la boîte qui se trouvait à l'intérieur sans réfléchir.
Il réalisa que c'était un cadeau pour lui lorsqu'il vit une large broche noir accompagné d'un collier en bronze.

À cet instant, il ne sut quoi dire. Il resta à fixer son bien et se fit la réflexion qu'il n'avait autant aimé un objet depuis longtemps.
Il releva la tête et réfléchit à ses mots. Alors que Tartaglia le fixait en souriant, attendant une réaction, il dit :

- Je n'ai rien à t'offrir moi. Je ne pensais pas que...
- Ta présence est amplement suffisante.

Il refit la coiffure habituel de Zhongli et accrocha la broche à la base de la queue de cheval.
Celui-ci regarda le rendu dans le miroir, pensif. Il ne savait vraiment pas quelle était cette relation étrange qu'il maintenait avec cette espèce de méchant de contes de fée.

Ils décidèrent de partir en direction du port.
Lorsque le bâteau fut sur le point de partir, et qu'il vit Childe se tourner vers le pont, il ne put s'empêcher de sentir son coeur se serrer.
Alors qu'il s'apprêtait à tendre la main pour attraper son bras, Tartaglia se retourna face à lui avec un grand sourire. Cette vision lui semblait être la plus belle existante.

- On se voit quand je reviens.

Puis il avança sur le bâteau.
Il lui fit signe depuis celui-ci. Il continua de lui dire au revoir de sa main jusqu'à ce qu'il ne vit plus la ville de Liyue avec précision.

Zhongli soupira, et retira le collier de son cou, pour le fixer.
Il serra le poing. Il avait hâte de le voir rentrer.
Peut-être leur relation serait-elle plus clair à ce moment-là.

- Zhongli-san !

Il se retourna et vit le voyageur, il sourit.

Il attendrait Childe patiemment.

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*Impossible à écrire, à chaque fois je dois vérifier sur Google.

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