Ce n'est pas une commande, j'espère que ça vous plaira^^

Dans le noir le plus total, dans le vide infini, dans ce qui aurait dû être un paradis... oui, c'était le exactement ça.

Ce qui aurait dû être un paradis...

La où il aurait dû vivre, entouré d'une famille... d'amour... de bonheur... et rien. Rien du tout. Il n'y avait rien pour lui. Pas de sourire, pas de joie... pas d'enfants. Il était tout seul. Il l'avait toujours été sans perdre espoir.

L'espoir de briser ce cercle infernal, le plongeant toujours plus dans la solitude la plus total. Il donnait tout ce qu'il avait de meilleur, cachant ce qu'il y avait de pire. Oublier le plus possible ses idées les plus sombres, dissimuler ses peines les plus grandes.

Oui...

Pour trouver le bonheur, il ne fallait pas être lui même. Surtout pas. Déjà qu'il n'avait presque aucune chance, il n'allait pas les détruire en montrant ce qu'il était.

En vain...

Alors il restait la, fixant ce qui aurait dû être le lieu de son rêve.

Voir gratiner ses enfants...

Voir le sourire de celui ou celle qui aurait partager sa vie...

Tout les jours...

Le bonheur...

Il n'y avait pas droit.

Jamais il n'y aurait de grande maison pour que tout les enfants ait une chambre. Jamais il n'y aurait de rires... de bruits... même pas un tout petit son. Pas de sourire... même pas de présence.
Rien.

Le vide.

Jamais...

Pourtant il faisait des efforts. Tout pour ce rêve d'enfance...

Avoir une famille, des enfants, quelqu'un à aimer et qui aimerait en retour... le bonheur. Sauf que le temps passait, apportant sa triste sagesse, celle de la vérité. Dure. Cruelle. La vérité comme il refusait de la voir... celle qu'il n'y avait aucun espoir.

Mais comment admettre cela ? C'était un drame qu'il ne pouvait admettre. il était encore si jeune... à peine un adolescent. Comment admettre qu'à l'aube de sa vie, il en sache déjà le terrible chemin solitaire ? Comment admettre que ce cauchemar que tout le monde lui promet depuis sa naissance n'est en fait que la réalité ?

Que ce soit son cadet ou son aîné, aucun ne parlait de lui... il n'était pas leur frère... si, quand ils avaient besoin d'aide. Il n'avait que ça à faire... les aider gratuitement, sans réfléchir... pour avoir un peu d'attention. Même pas d'amour, il n'en recevait jamais... il courrait après...

En vain.

Ses frères n'étaient pas mieux...

Ils lui promettaient toujours tellement en échange de précieux services que celle lui pouvait accorder. Lui seul était assez fort, assez stupide... assez seul pour se faire des ennemis juste pour une conversation quand on lui apporte enfin un peu de nourriture. C'était aussi les seuls moment où il sortait autrement que pour son « devoir ».

En fait... sa vie n'était que cela... ses devoirs et ses frères...

parfois, il trainait un peu pour revenir à ses sombres et secret réflexion... cherchant quelqu'un qui ne fuirait pas en voyant son visage. Quelqu'un en qui il aurait assez confiance pour retirer sa capuche sans que cela provoque des cris de peur... des coups.

En vain.

Il cherchait sans trouver...

Des efforts... encore et encore. Pour rien. Rien du tout. Même pas un regard un peu moins dure. Même pas un gentil mot... juste des coups. Mais jamais de défense, de contre-attaque. Rien. Pas question. Une fois, il l'avait fait. Rien de grave, il se faisait ruer de coup pour le benjamin de la fratrie...

Et son père le vit.

Il n'avait rien fait... il l'avait juste repousser par réflexe. De toute façon, il ne voyait rien. Après des coups répété sur le crâne...

Et quand il vit son petit prince, mit à terre par ce bon à rien... il lui explosa le crâne contre le sol, couvert des fragment d'un vase tomber pendant la « bagarre ».
C'est depuis ce jour que tout était noir.
Puis, il resta au sol... des cris, au loin... la voix de sa mère se rapprochait...

C'était aussi ce jour qu'elle lui adressa la parole pour la dernière fois...

« Va t'en ! Je ne veux plus jamais te voir ! »

Et il fut jeter dehors. Alors il rampa, incapable de se relever. Incapable de voir...

Juste aller tout droit.

Il n'avait que 10 ans... c'est le lendemain qu'il découvrit qu'il pouvait voir avec sa magie. Tout était noir, du moins, ce qu'il voyait avec ses pupilles meurtrie... mais avec sa magie, il pouvait voir autre chose...

C'est comme ça qu'il trouva cette vielle ruine loin de la ville... et qu'il se mit à y rêver de ce qu'il n'avait jamais connue...

Maintenant ce petit squelette avait dix-sept ans.

Parfois ses frères venaient, lui demandant des services, agitant un peu de nourritures pensant que c'était le seul moyen d'obtenir de lui tout ce qu'ils voulaient... il n'y avait rien de plus faux.

Il le faisait gratuitement, sachant très bien que la promesse n'était que très rarement tenue.

Il le faisait juste pour que le silence cesse au moins le temps d'une visite, aussi courte qu'elle soit.

Juste... qu'il voit autre chose que le noir que ses pupilles lui montraient... et que sa magie aussi s'acharnait à lui rappeler.

Oui...

« -Hey l'erreur ! Fatal emmerde encore Geno !

-Je... jE vAiS m'EN occUpER...

-Et plus vite que ça ! Sinon j'arrête de t'apporter de la bouffe ! »

Oui, il ne lui restait que l'espoir...

L'espoir fou qu'un jour ce soit le rire de ses enfants qui brisent ce silence qui le tuait à petit feu...

Il refusait d'abandonner le seul rêve qu'il osait avoir...

« -Error magne toi !

-oUi... parDOn... »

La seul chose qu'il n'avait jamais eut...

Et qu'il n'aura jamais...