La petite vie banale de Blanche

Blanche m'appartient.

Alors qu'Ink marchait dans un AU en pleine création, observant, cherchant le moindre petit détail... la moindre petite trace de couleur. Le protecteur des Au's se sentait mal ici. Tout était blanc, pas vide, mais sans éclat... il lui vint même une terrible idée : « pourvue que cette AU ce fasse effacé, il est raté. »

Mais bon, ce devoir lui imposait de voir quand même ce qui pouvait être sauvé. Même si, à ses pupilles, ça ne valait pas la peine de se provoquer une crise d'angoisse, il faisait son job...

Et puis, un petit bruit, comme un pleure. Il avança vers la soute du son...

« -Rien ? Comme c'est étonnant... » soupira-t-il, amusé.

Alors qu'il continua sa route, il trébucha sur quelque chose avant de tomber. Des pleures...

« -Merde... » dit il, plus du tout amusé.

« -Que ? » et puis, il se tourna vers ce qui l'avait fait tomber.

Un nourrisson... tout blanc, il avait été blesser par la chute de l'adulte sur lui, de la magie blanche en coulait.

« -Et ben... aussi banale et médiocre que le reste de l'univers... »

Il s'approcha, souleva le petit squelette... et vit que c'était une petite squelette.

Une petite nullité raté...

« -Bon... » elle ne buguait pas, était bien vivante et, vue la chute qu'Ink avait fait, et qu'elle y avait survécue, elle était résistante.

« -Dommage... Error ne va pas vouloir t'effacer... »

Que faire alors de cette petite ?

Oh ! Et puis zut ! Si le destructeur ne voulait pas en débarrasser le monde, ça allait devenir son problème à lui ! Ink se téléporta, sans même regarder un peu mieux l'enfant ou la soigner. Il l'abandonna sur le perron de son opposé...

Personne n'était à la maison à ce moment. Le destructeur était partie avec ses deux fils pour leurs apprendre à utiliser la magie. Ils ne rentrèrent que quatre jours plus tard. Quatre longues journées et autant de nuit passé à même le sol du Void noir et froid.

« -PaPA ! VieNS Voir ! » Gradient l'avait trouvé, inconsciente.

Elle n'était plus forte, toute faible, affamée... frêle... et sa blessure n'était visiblement que la partie émergé de l'iceberg.

« -pJ ! VienS La portER. On Va ALLer ChEZ ScI. »
Aussitôt, l'ainé des enfant prit la petite et se téléporta avec son père. Un seul regard et le docteur comprit. Une hémorragie... elle avait les pupilles fixe.

« -Ou l'avez vous trouvé ?

-Devant chez nous.

-oN SaiT paS dePUIS quAND elle Y EST. » répondirent les deux enfants pendant que leurs père essayait de contacter Ink.

Lui savait bien que son opposé était le seul à pouvoir entrer ici et aussi le seul qui ferait ça...

Il voulait quoi ?

Qu'Error efface un bébé ? Ou peut être espérait-il que le destructeur ne la voit pas et qu'elle finissent en poussière ? Bien sur... tout pour l'accuser du pire. Enfin... maintenant elle était entre de bonnes mains, Sci allait s'en occuper et...

« -MAiS d'où VIEnt-EllE ? » demanda son fils.

« -Je... Je VaiS menEr l'enQUEtE.

-Ses parents doivent être inquiet.

-OUi... » comment dire la vérité à un enfant ?

Surtout une si triste et dure vérité...

Si Ink l'avait laissé dans le Void, c'est parce qu'elle n'avait pas de parents, que personne ne l'a cherchait et ne se souciait d'elle. Mais... peut être y avait-il une chance pour qu'elle soit l'exception à la règle ? Alors, une fois que l'enfant était stable et après s'être assuré que Sci allait veiller sur la petite, Error partit avec ses fils...

Laissant le docteur seul avez la petite fille... il l'examinait pour être bien sur que tout allait bien, profitant aussi pour mieux la regarder.

Elle n'avait pas de cheveux magique, ses pupilles, ses os et sa magie était blanche... elle n'avait rien d'extraordinaire, rien de fameux, elle n'était... que blanche.

« -Blanche... ça te plairait ? » sourit il en allongeant la petite dans un berceau d'hôpital.

« -Ne t'en fait pas, quand tu iras mieux, on te trouvera une gentille famille... »

La petite fille dormait encore, une si lourde opération pour un

e si petite squelette... le docteur avait estimé son âge à un mois.

Trois ans plus tard, Blanche était assise, seule, dans un jardin complètement recouvert de neige. Le froid était traversant, le vent soufflant au point de soulever la poudreuse qui tombait encore comme une pluie d'argent. L'enfant avait une pelle à la main, prête à l'utiliser... mais elle regardait autour d'elle. Profitant de cette blancheur, encore plus intense que la sienne. D'autres enfants arrivèrent, tous plus âgée qu'elle, des humains pour la plus part, suivit d'une Toriel, celle d'Undertale.

« -Prêt les enfants ?

-Oui ! » répondirent-ils tous en coeur...

Tous sauf Blanche.

Comme tout les gens, quand il neige, les enfants se réunissaient dans la cour pour faire une course. Ceux qui déneigerait le plus vite. Le gagnant recevait une jolie médaille en chocolat. Deuxième année que Blanche jouait, elle ne gagnait jamais...

De l'orphelinat, elle était la plus jeune... mais aussi la plus faible. La plus fragile. Elle ne gagnait jamais rien... jamais. Mais bon, ce genre de compétition était amusante et madame Toriel était si gentille... elle n'obligeait jamais mais encourageait. En plus, après, pour ce réchauffer, elle préparait un bon chocolat chaud et des tartes pour tout le monde.

La petite squelette ne servait à rien... vraiment. Elle n'était pas bonne à l'école, pas mauvaise, mais pas bonne. Elle n'arrivait pas à faire le ménage alors que les autres pensionnaires faisait deux fois plus qu'elle à son âge...

Si madame Toriel n'était pas aussi gentille, cela aurait fait longtemps que Blanche aurait été mit à la porte. Alors elle ne protestait pas et essayait... toujours. On ne se gênait pas pour rappeler comme elle est inutile... les autres enfants adoraient la dévaloriser. Lui rappeler encore et toujours son inutilité...

Alors, quand la course partit, elle était derrière. Déjà, pour ne pas être bousculé et, en plus, elle n'arrivait pas. La pelle, à peine remplit de neige, ne bougea pas d'un millimètre. Impossible de la faire avancer, impossible de la soulever...

Elle l'a laissa tomber...

« -Oh... rentre Blanche, va te mettre au chaud. »

La petite fille les regarda... sans un mot... avan de se tourner vers la reine des monstres.

« -Je... peux faire quelque chose ?

-Et bien... ranger ta chambre ?

-Oui madame... » et elle partit...

Quelques heures plus tard, tout le monde mangeait et buvait son chocolat et sa tarte... tout le monde sauf elle... les autres enfants disaient qu'elle boudait...

Alors que personne n'était venue la chercher.

Toute son enfance fut... comme ça. Elle était toujours seule, dans la petite chambre de l'orphelinat. Pourquoi ? Parce que personne ne voulait dormir avec elle, personne ne voulait lui parler, personne ne voulait la chercher... personne ne voulait qu'elle soit la. Toute son enfance fut comme ça... toujours seule. Et puis, quand elle eut seize ans, toujours élève moyenne... et une question se posa alors.

« -Que vais-je faire ?

-Tu... n'es pas manuelle... et tu... n'es pas faite pour de longues études.

-A... alors quoi ?

-Tu... sais bien écrire non ?

-Ecrire ?

-Taper à l'ordinateur ? Et... tu es très organisée... peut être secrétaire ? Ou assistante ? Quelque chose comme ça ? » proposa avec toute la douceur qui caractérisait la directrice de l'orphelinat.

« -Ca te plairait comme métier ? »

La jeune fille ne dit rien...

Toriel crut qu'elle réfléchissait...

En réalité, elle se résignait juste. Jamais Blanche n'avait penser que sa vie changera en grandissant. Jamais elle n'avait penser avoir un avenir... encore moins être utile. La, au moins, elle pouvait l'être.

Alors elle sourit à Toriel... elle ne souriait jamais vraiment... toujours un faux sourire que ce n'était pas son expression vide.

« -Ca à l'air super. »

Et voila...

A vingt trois ans, elle n'était plus à l'orphelinat, elle était seule dans un petit studio, travaillant huit heure par jour... à taper toute la journée ce qu'on lui dictait... à servir des cafés... et à être mal payer.

Une squelette... elle avait tout les défauts.

Sa vie était pareil du début à la fin.

De sa naissance à sa mort...

Elle n'avait que du blanc... pas du vide, non, quelque chose de fade, de terne...

Quelque chose qu'il aurait mieux fallut être vide...

Et de seul...

Heureusement pour elle, se ne fut pas très long.

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