True love

Vous savez, les années passent rapidement quand ont prend le temps d'y penser deux petites minutes. J'ai l'impression que nous sommes encore au début de celle-ci, au mois de janvier 2019, quand tout les problèmes semblaient si mineure et à la fois qu'il prenait toute la place. Je ne sais pas pourquoi, mais regarder cette eau glacée me déchire le cœur. Je suis rester ici, à Magnolia après le désastre, je ne voulais pas partir. Comment aurais-je pu partir alors qu'à mes yeux toute ma vie était ici? 

Le cauchemar a commencer au début de juillet, quand Léa est tombé malade. Vous vous demandez sans doute qui est Léa, laissez moi vous expliquez. 

Il y a de ça quatre ans, j'ai épousé un agent de police, Natsu Dragnir. Nous vivions le plus parfait de bonheur, nous étions comme des adolescents qui se rencontre pour la première fois, et puis il y a trois ans j'étais tombé enceinte d'une magnifique petite fille. Elle fut nommé Léa Dragnir, elle avait mes yeux, mais les cheveux si unique de son père. Son énergie était débordante, elle était la joie de vivre incarné dans un petit corps fragile. Sauf qu'au début de l'année, j'ai sentit qu'on m'arrachait le cœur, sans pitié, sans considération. Ma fille avait une leucémie avancée, une leucémie qui la tuerai si elle n'avait pas une greffe. 

Je vous le jure, je n'ai jamais autant prier de toute ma vie. Comment peut-on annoncer à des parent, que leur petite fille de 2 ans est sur le point de mourir? Et qu'en plus ils ne sont pas compatible pour la sauver? Je passais mes journées à son chevet à l'hôpital, alors que je retournais dans notre maison dormir dans se lit complètement vide. Natsu s'est renfermé sur son travail. Il passe sa peine et sa douleur dans les heures supplémentaires et les arrestations les plus dangereuses ou violentes. Ses collègues s'inquiètent pour lui, je le sais parce que Erza est venu me voir pour me demander comment ça se passait. Que répondre? Je me sens seule, abandonner et dans le néant. Natsu est invisible alors que j'aurai besoin qu'il me dise que tout va bien aller, qu'elle va être sauver, qu'on doit seulement y croire du plus profond de notre cœur. Mais je sais que même lui n'y croit pas, nous savons tout les deux que la situation est désespérer et que nous allons devoir affronter la pire des douleurs, celle de la mort d'un enfant, d'une partie de notre âme. 

Les jours étaient comptés, la greffe n'était plus une option. Léa était trop faible maintenant, mais elle gardait son jolie sourire. Son père à enfin compris qu'il devait arrêter de travailler quand Grey la frapper et lui crier dessus que s'il n'allait pas à l'hôpital, il ne reverrait jamais sa fille vivante. Alors nous sommes là tout les trois. Natsu à la tête basse, mais il s'efforce de sourire et je lui en suis reconnaissant, elle voulait le voir son père, elle l'aime tellement. Je la serre doucement dans mes bras en lui chantant des chansons. Je veux qu'elle parte en douceur, je ne veux plus qu'elle souffre, pas mon petit ange. 

- Maman... Papa... Je vous aime...

- On t'aime aussi énormément ma puce, souffla Natsu. 

Elle nous fit un doux sourire en fermant les yeux, je la serre un peu plus fort, je ne veux pas qu'elle parte maintenant , c'est égoïste, mais je l'aime tellement ma fille, plus que tout au monde. Je sens les larmes glissée sur mes joues sans être capable de m'arrêter, elle est morte, je le sais, je le sens. Natsu se lève et sous la peine, il frappe dans le mur avant de s'en aller. 

Les jours ont passer, Natsu m'ignore, il m'évite tout le temps. Il est en train de tuer notre couple. Au funéraille, il est arrivé en retard et en plus de ça il est arrivé saoul. Je l'aime toujours, mais il n'arrive pas a comprendre que cette peine on peut la vivre à deux et non seul chacun de notre côté. 

Les mois ses sont écouler, Noël est à nos portes, mais j'ai toujours le cœur en miette. Natsu a fini par tomber en arrêt maladie, étant arriver au travail saoul mort. Grey me l'avait ramener avec un sourire désoler avant de repartir pour le poste. Natsu était invivable. Il criait après un oui ou un non, il frappait dans les murs et j'ai au moins dû racheter quatre fois de la vaisselle tellement qu'il la casse rapidement. Et moi, je me contente de passer derrière lui, de nettoyer et de faire comme si tout allait bien. J'ai décidé de décorer pour Noël, la fête que Léa préférait. Mais quand Natsu est rentré, il est tombé dans une colère noire. Il a saccagé le sapin, il a arracher les guirlandes en hurlant que Noël n'aurait plus jamais sa place dans cette maison. 

Encore une fois, j'ai gardé mon calme, même si j'avais le cœur brisé. Je veux ravoir mon Natsu, celui qui prenait soins de sa famille et qui nous aimait, pas cet homme qui n'est que l'ombre de lui même. Et se soir là, le 24 décembre, je me sentais craquer plus que d'habitude. J'ai ramassé la pagaille au salon, avant d'aller dans la salle de bain. J'ai verrouillé la porte à clé. J'en ai marre de battre seule. J'en ai marre de ne pas pouvoir faire mon deuil parce que mon mari n'y arrive pas. Je veux seulement que ça s'arrête pour l'instant...  

Je ne sais pas ce que j'ai prit, je sais que j'ai vidé plusieurs flacons qui appartenait à Natsu pour sa dépression. J'en ai juste assez d'être là à subir sa colère. J'ouvre légèrement les yeux et je la fois, elle. Ses bouclettes roses entourent son visage d'ange qui me sourit doucement. 

- Léa... 

Elle hoche doucement la tête en venant se blottir dans mes bras, je me sens engourdit. Je veux revoir son visage, je veux que ma fille soit encore parmi nous. 

- Maman... Je trouve ça triste de te voir comme ça avec papa... Je veux pas que vous pleuriez pour moi... Vous étiez beau ensemble maman... Je vous trouvais parfait moi.

Je ne sais pas quoi lui dire, comment ne pas pleurer la mort de son unique enfant, surtout quand on perd son mari en même temps? Je ne peux pas vivre seule dans un monde gris de chagrin et de désespoir. J'ai besoin de ses bras fort et de ses idées stupides, mais qui me font rire malgré mon indignation. J'ai tellement besoin de lui. 

- Je vais tout réparer maman... Ne t'inquiète pas...

Et elle se sépare de moi pour aller vers la porte de la salle de bain, qu'elle arrive à déverrouiller et à ouvrir. J'entend juste son petit hurlement d'enfant, ce cri à du attirer Natsu parce qu'alors qu'elle s'évapore avec un doux sourire, je le vois apparaitre. Je vois la peur dans ses yeux verts, alors qu'il se précipite vers moi. Il me serre enfin dans ses bras, il me protège enfin de la douleur qui se cache dans mon cœur.

- Non... Mon amour... Reste avec moi... 

Et je sens le brouillard, s'emparer de moi, s'emparer de chaque millimètre de mon corps comme une tornade. Je me sens engourdis et j'entends rien, comme si tout avait cesser d'exister autour de moi, comme si je me retrouvais enfin dans un endroit calme, sans tourment, sans problème, sans amour certes, mais n'est-ce pas l'amour qui nous cause le plus de problème? Parce que c'est ce qui nous brise le cœur le plus fort, qui nous l'arrache sans nous demander pardon et qui le garde prisonnier alors qu'on n'est plus qu'une carapace vide. Peut-être que je resterai ici éternellement , mais au moins, j'aurai revu son visage d'ange une dernière fois. J'aurai revu ma petite Léa souriante avant de la rejoindre dans l'au-delà. 

La première chose qui m'est revenu est l'ouïe. Le bip bip agaçant qui m'arrache les tympans à chaque seconde. Je ne sais pas de quoi il s'agit, mais il m'agace vraiment déjà. Et puis, j'entend des murmures faibles autour de moi, comme si les voix étaient loin ou alors qu'elles chuchotaient. Mais il y avait aussi des pleurs. Je les reconnaitrais entre milles. Ces pleurs à lui, qui me brise le cœur depuis six long mois. 

La deuxième chose que je ressentis fut le toucher. Je sentais que j'étais étendu dans un lit, les draps grattait et n'était pas léger. j'avais l'impression qu'il m'étouffait. Et il y avait cette main chaude qui serrait la mienne comme si sa vie en dépendait. Et il y avait ses larmes qui glissait sur mon bras doucement, comme une caresse dans cet étau de tristesse. 

La troisième chose qui me revenu fut le mouvement. Je me sentais mal dans ma position, comme si j'étais coucher de la même manière depuis des heures sans avoir bouger ne serait-ce que le petit doigt. Et j'avais cruellement mal aux fesses et au dos. Alors j'ai remué mes doigts, mais j'avais l'impression que mon corps s'était prit un camion tellement chaque mouvement me faisait mal. Mais la pression sur ma main s'accentua et je sentis des pas s'approcher de moi.  

- Lucy? Lucy m'entends-tu?

Alors là. Maintenant, il me criait dans les oreilles cet imbécile qui me sert de mari? Le quatrième sens qui me revenu fut la parole. Mes premiers mots furent un vrai gâchis, même moi je ne compris pas ce que j'ai voulu dire, mais ensuite je m'entendis grogner. Et un faible "la ferme Natsu" m'échappa. J'avais mal au crâne, pas besoin d'en rajouter en hurlant dans mes pauvres petites oreilles. J'entendis son rire franc et je crois que ça fait une éternité que je ne l'avais pas entendu. Pourquoi riait-il alors que je venais de l'envoyer promener?

Le cinquième sens à me revenir fut la vu. Je battis plusieurs fois des paupières afin de m'habituer à la lumière. Tout était blanc. Je voyais devant mon lit, Grey et Erza qui me souriaient doucement, des sourires de soulagement, comme si leur enfer était enfin terminer. Mais je ne comprenais pas pourquoi ils étaient là. Ni où j'étais. Mais je sentis de douces lèvres s'écraser avec douceur contre les miennes. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu de baiser ainsi et pourtant, je n'avais jamais oublié le goût légèrement fruité de ses lèvres. Je l'aime comme une folle. Oui vraiment. Je ne pourrais jamais me passer de lui et c'est ce qui me détruit le plus.

- Je suis tellement désoler Lucy... Tellement désoler, je ne voulais pas te faire autant de mal... J'ai été aveugler par ma tristesse, sans voir que toi aussi tu avais besoin d'une personne sur qui compter et je t'ai abandonné... Je n'ai pas été un mari exemplaire dans la dernière année... Je te promet que je vais tout faire pour changer, pour m'améliorer... On va s'en sortir ensemble, on va passer au travers ensemble... Je suis tellement désolé mon amour... 

Je le regarde et je sens les larmes glisser doucement sur mes joues. Je l'ai enfin retrouver. Natsu. Mon époux. Il est la et il est comme avant. 

- Natsu... Je t'aime tellement... 

Il me sourit doucement en m'embrassant le front. Je sais que j'ai fait une erreur en prenant ses médicaments, mais peut-être qu'au moins j'ai sauver mon mariage. Nous allons repartir sur de meilleur base notre histoire. Redevenir ce couple que nous sommes depuis huit ans et qui sait peut-être aurons nous la force d'avoir un autre enfant, d'avoir un autre cadeau du ciel, non pas pour remplacer celle que nous avons perdu, mais pour nous aider à nous reconstruire avec une famille dite parfaite. Oui, je crois que j'aimerai ça. Oui, je me vois dans le futur. Je ne suis pas suicidaire. J'étais seulement désespérer d'avoir tout perdu. Maintenant, j'ai mon Natsu. Plus rien ne pourras nous séparer. Je ne laisserai rien nous séparer maintenant. Parce que rien n'est plus fort que l'amour véritable.


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