Rêve
Je suis dans mon lit, je peine à m'endormir. C'est la veille au soir d'Halloween, je suis tellement excitée avant demain que je tourne et me retourne sous ma couette, j'ai chaud et une boule d'excitation se forme au creux de mon ventre. Soudain... BOUM ! Mince, ça vient de la chambre de Frédéric, mon frère.
Je me lève, enfile mes chaussons et rentre dans la chambre de Fred.
- Qu'est-ce que tu fais ?! Arrête de faire du bruit ! je chuchote.
Et c'est là que je remarque Que mon frère à fait couler du béton dans ses plus grosses peluches. Du béton, presque sec. Et il saute de son lit en hauteur, ses peluche en béton dans les bras, pour atterrir dans un grand "BOUM !". Quelle idiotie !
- Oui, oui, d'accord, je vais arrêter, bougonne Fred.
Je retourne alors dans mon lit, avec le pressentiment qu'il allait recommencer. Non, encore plus que le pressentiment. La certitude. C'est un message de mon don. Ce don, qui me fait office de sixième sens. Je sais toujours lorsque je vais réussir quelque chose, lorsque ce que j'ai demandé va être accepté. Parfois, c'est un peu énervant de savoir mes cadeaux de Noël à l'avance, alors la plupart du temps je tente de l'ignorer - et ça marche plutôt bien.
Je continue à tourner, retourner, et encore gigoté sous mes draps quand d'un coup... BOUM !
- Fred, tu es terrible, quand même ! je marmonne pour moi-même en me levant et en rentrant dans la chambre de Fred.
Cette fois, le béton a séché, et mon frère a retirer la fourrure de ses douce peluche. Ca fait presque peur, de voir le visage de ces pauvres jouets graver dans un matériau si dure.
- Frédéric, tu arrêtes, maintenant ! Vraiment !
Sans attendre de réponse, je pars me recoucher. Cette fois, je parviens presque à m'endormir. Je commence à rêver des peluches de béton, à Fred, qui saute de son lit, je l'imagine même rater son atterrissage - c'est très drôle ! Et puis, alors que je sombrais encore plus profond, dans un sommeil profond... BOUM !
"FRED ! STOP !" je pense, ignorant mon don. Je cours jusque dans sa chambre et cette fois-ci j'explose.
- Fred, si tu n'arrête pas, je préviens maman. Tu ne te rends donc pas compte que je venais enfin de m'endormir ?! Tu gênes tout le monde, personne ne veux de toi la nuit quand tu sautes avec tes peluches débiles ! Alors arrête, rend à tes peluche leur forme normale ce sera moins inquiétant.
- Mais ce n'est pas moi, cette fois ! Vraiment ! plaide Frédéric, qui se lève difficilement de son lit pour descendre me rejoindre. Ca venait d'en bas.
Nous nous postons en haut de l'escalier. Frédéric me fait signe de me poster derrière lui et il fait mine de descendre.
- Fred, Mon don me dit que ce n'est pas bon du tout, ce qu'il y a en bas. C'est dangereux...
- Mais on s'en fou, de ton don ! Ca se trouve qu'il te ment depuis le début !
- Oh ! je m'exclame, choqué.
Mon don, me mentir ?! Jamais ! Comment ose-t-il critiquer mon sixième sens ?! Moi qui lui ai toujours dit s'il allait réussir ses foutus jeux vidéos, moi qui lui ai toujours dit s'il allait réussir son contrôle, s'il allait réussir dans tout ! Bien sûr, quand je lui répondais "non", crise de nerfs. Il me criait "Ton don il te ment, j'en suis sûr ! T'es débile, je suis sûr que tu me dis non juste pour me faire enrager. Avoue que je vais réussir !!!" Et bien sûr, le lendemain, il ne réussissait pas.
- Fred, non, c'est dangereux ! je réplique en le voyant descendre les trois premières marches.
- Raison de plus pour la fermer. Aller, amène-toi !
A contre cœur, je m'avance derrière mon frère. Nous descendons les marches une à une, prenant bien soin de ne pas faire de bruit. Une fois en bas... eh bien, nous sommes sûrs que mon don ne se trompait pas. Un clown tueur se trouvait là, un sac dans les mains. Il est minuit. Nous sommes officiellement le jour d'Halloween. Ah, ah, le comble ! Enfin, ah, ah... non, pas « ah, ah » du tout, en fait !
- Joyeux Halloween, les enfants, s'exclame l'intrus.
- Euh, non, monsieur, Halloween c'est demain soir... pas maintenant... dit Fred, paniqué, mais soudain le clown nous enferma dans son sac en toile.
Durant tout le trajet, je ne dis rien. Par un petit trou dans le sac, je vois où nous allons. D'abord, nous nous dirigeons vers la forêt. Ensuite... une énorme secousse. Le clown venait de tomber - de sauter volontairement - dans un énorme trou de lapin. Mais... Nous ne sommes pas dans Alice au Pays des Merveilles, je vous rassure. Ou plutôt... je vous en inquiète, car franchement, j'aurais préféré être dans ce joli compte plutôt que dans ce cauchemar.
Le clown atterrit dans une ruelle coloré, sous terre. Il rentra dans une grotte et nous fit sortir du sac, tout droit dans un chaudron noir qui contient une substance grisâtre. Autour de nous se tiennent deux clown tueur - dont celui qui nous à amené ici -, et une sorcière. Une affreuse sorcière. Alors j'échange un regard paniqué avec Fred. Au secours, sauvez-nous de là !
- SURPRISE !!!! s'écrient alors nos kidnappeurs en soulevant leurs masques - car ils portaient des masques. JOYEUX HALLOWEEN !
A la place de la sorcière se tient ma mère. Le clown qui nous a emmené est en réalité mon père, et l'autre clown est en fait mon autre grand frère, Paul. Les traîtres ! C'était une blague !
- Vous nous avez fait peur ! s'indigne Fred.
- C'était bien le but, raille Paul. Allez, sortez de là !
Le problème, avec cette phrase, c'est qu'elle n'a aucun sens. J'ai essayé de sortir dès l'instant où je suis tombé dans le chaudron, mais c'est impossible. Je ne peux même plus bouger.
- Mince... murmure ma mère.
- Quoi ?! je m'écrie.
- Bah, j'étais sensée mettre du sirop dans votre chaudron... élude-t-elle.
- Attend... tu étais "sensée" ?! Tu ne l'as pas fait ?! Je hurle.
- Peut-être que j'ai involontairement pris le bidon de goudron, juste à côté de celui de sirop. Ce n'est pas de ma faute, c'est Fred qui a voulu en acheté et c'est Fred qui l'a rangé là !
Si un regard pouvait tuer, mon frère serait mort dès l'instant où ma mère à prononcé ces paroles.
- Ne t'en fais pas, Ecila. On va te sortir de là... pour ce midi, au moins, déclare mon père, évitant bien de mentionné qu'il est actuellement minuit.
Alors je hurle.
- FREEEEEEEEEEEEEEEEED !
1105 mots
Je vous explique : je viens de vous racontez le meilleur rêve que j'ai jamais fait. Il était génial ! Bien sûr, j'ai changé les noms de mes frère (et le mien aussi). Mais sinon c'était exactement ça.
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