Mes chers enfants,
Je vous écris cette dernière lettre, ces dernières lignes, ces derniers mots pour que vous vous souvenz de moi, non comme un héro ou un libérateur mais comme un père, un véritable citoyen Français !
Vous ne comprendrez pas tout, vous êtes tellement jeunes, vous contraitrez la vérité plus tard.
Je vis mes dernières instants, moments à l'heure où je vous parle. Lorsque que vous recevrez cette lettre je ne serai plus là, dans ce monde tyrannique. Certes, j'ai commis une faute, celle de ne pas croire en un fou, Hitler !
Mes enfants, Charles, Jean et Louise, ne faites pas la même erreur que moi, perdre, se laisser vaincre et dominer par l'ennemie. Vous avez beaucoup de temps avant de laisser l'âme, ne la gâcher pas car elle est précieuse, celle que le commun des mortels nomme la vie !
Des fois, elle nous apporte du malheur ! Faites ce que disent les Allemands, de toute façon, ils sont condamnés, eux aussi à perdre ! Eux qui devront respect à notre nation, qui nous ont humiliés, eux qui vont perdre !
Mes chers enfants, la résistance menée par ce brave homme, De Gaulle, va nous venger ! Ces résistants font des actes de sabotages, tout comme moi. Tandis que la Gestapo réprimande en faisant des actes de barbarie !
Surtout, ne pleurez pas, dans la vie, il y a d'autres choses faites pour cela ! Pensez plutôt à un acte de courage de solidarité que d'une défaite écrasante !
Mon heure approche, j'attends dans ma petite cellule, peu éclairée, insalubre accompagnée de bruit de gouttes d'eau. J'attends tout en guettant l'arrivée du surveillant, signifiant la mort. !
Je vais mourir que pour vous retrouverez vos libertés, mourir pour libérer la France, une FRance enchainée ! Mourir, pour cette France, peuplée de femmes, d'enfants, d'hommes qui veulent du bien, je vais mourir pour ma conviction personnelle, pour mon idée d'une France plus juste !
Certes je vais mourir, mais je resterai près de vous, dans les moments de joie comme de tristesse,de peur et d'amour !
Prenez bien soin de votre mère, je vous aime, et je vous embrasse fort !
Dans la vie faites régner le bien, et non le mal comme le font certains. Je ne vous demande pas d'entrer dans la résistance mais de respecter les lois et d'éviter les conflits et de ne pas en créer !
Paul DUVAL,
votre père adoré
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