La montre (5)

Pdv inconnu

Je soupire, las. Le mec sur lequel je suis tombé est si con que j'aurais presque envie de l'étrangler.

Presque.

Pourtant je n'en fais rien, trop conscient qu'il puisse me servir de bouclier humain en cas de danger. Il est si jovial, il sourit tellement, qu'on pourrait le croire heureux de se trouver ici. Trop bon, trop con.

-Tu penses qu'on peut aller par là ? Questionne-t-il d'un ton enfantin, et crédule.

Je pourrais lui dire de sauter par une fenêtre qu'il n'hésiterait pas à le faire. Quelle plaie.

-Si c'est ouvert, alors oui, je pense qu'on peut y aller, répliqué-je, sarcastique.

Boudeur, il croise les bras sur son torse. Bien que son attitude lui donne l'air d'avoir dix ans, il m'a affirmé en avoir presque dix-neuf. Contrairement à moi qui n'ai que seize ans, c'était son dernier semestre.

Je soupire encore, dépitée à l'idée de devoir me le coltiner. Je ne dis rien. Si je veux pouvoir le manipuler à ma guise, il faut qu'il croit être un précieux allié. Sans ça, il n'obéira pas à mes directives et nous nous ferons tuer en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Bien que chétif, son physique juvénile lui offre une porte de sortie à n'importe quelle situation face à un humain. Il arbore une légère moustache et un bouc, contrairement à moi, et bien qu'il aurait pu avoir l'air menaçant, ses attraits ne le rendent que plus innocent. Son charme est si tapageur que j'en suis d'abord resté sans voix - alors que je ne suis absolument pas attiré par les mecs. Il pourrait aisément manipuler son monde afin d'arriver à ses fins, pourtant, il n'en fait rien.

Avec un physique comme le sien, je pourrais faire des merveilles.

Il me prend par le bras, et m'entraîne à sa suite, dans le couloir énoncé. À peine arrivés là-bas, je sens que quelque chose cloche. L'air est lourd, et il ne me faut que quelques secondes pour remarquer les petits éclairs blanc qui crépitent sous le plafond de verre. D'instinct, je plonge au sol, alors qu'ils se rapprochent lentement de nous. Cody n'a pas le même réflexe et l'un d'eux le touche de plein fouet. Surpris, je cris, alors que le corps de mon compagnon s'élève dans les airs. Je me relève, tentant de le rattraper, surpris, alors que lui hurle, une douleur sans nom, semblant le frapper. Alors que j'attrape sa cheville, un éclair me frappe de plein fouet.

À mon tour je hurle, et me rends compte de ma connerie. J'aurais dû rester à terre.

L'électricité semble avoir prit le contrôle de mon corps, annihilant au fur et à mesure tous mes muscles. Je ne me sens plus capable de bouger quoi que ce soit.

-Viens avec moi.

Je cligne des yeux, horrifié. Devant moi se trouve une inconnue, que j'ai pourtant l'impression de déjà connaître. Elle tend une main vers moi.

C'est une jeune femme à la peau laiteuse, aux yeux d'un violet surprenant et aux cheveux gris. Sa beauté me laisse bouche bée.

-Viens, répète-t-elle.

J'acquiesce, saisissant sa main d'une douceur incomparable. Elle me tire vers elle, et je n'ai pas l'impression de marcher. En réalité, je flotte à quelques centimètres du sol qui est recouvert d'une mince couche de fumée blanche.

Pas normal.

Pourtant, je suis la belle inconnu. Presque sans aucune hésitation.

-Comment t'appelles tu ? Questionné-je.

Un clin d'oeil de sa part me répond, et elle fixe de nouveau devant elle. Je m'arrête, désireux d'une réponse.

Elle m'ignore pourtant, et me fait glisser sur le sol. Je n'arrive pas à m'arrêter, elle m'entraîne avec elle, et soudain, je panique.

Il faut que je m'arrête.

Elle tourne soudainement le visage vers moi, tandis que je lutte de toutes mes forces pour que m'échapper. Puis, sans un mot, elle me lâche le poignet. Je hurle, ayant l'impression de tomber tandis que j'entends distinctement sa voix:

-Je reviendrai plus tard.

La chute est sans fin, j'en ai bien l'impression. Durant quelques secondes, je flotte, avant de tomber lourdement au sol. Le choc coupe l'air de mes poumons et je m'étouffe, cherchant désespérément une arrivée d'air.

Quelques secondes plus tard, j'ouvre les yeux tandis que le souffle revient peu à peu. Les éclairs ont disparus.

Cody, allongé à côté de moi, est secoué de spasmes. Alarmé, je me relève, et le secoue légèrement. Il est essoufflé, et pleure légèrement. Mais au moins, il ne hurle plus. Quelques secondes plus tard, passées à le secouer, il revient peu à peu à lui et je soupire de soulagement. Continuer tout seul m'aurait bien dérangé. Je le relève, doucement.

-Merci. Je serais sans doute mort si tu ne m'avais pas secoué.

J'acquiesce, essayant de ne pas penser à toutes les éventualités. Et si je ne m'étais pas réveillé, et si j'avais suivi la femme... Oui, il vaut mieux ne pas se poser trop de questions. Bras dessus, bras dessous, nous nous remettons en chemin, sans parler.

Je me remets doucement de mes émotions et assez rapidement, nous nous lachons l'un l'autre.

Nous faisons rapidement et silencieusement notre entrée dans une pièce lumineuse, similaire à celle où j'ai rencontré Cody.

Deux adolescents se trouvent en face de nous. Une fille, et un garçon.

C'est tout d'abord lui qui attire mon attention. Frôlant les deux mètres, ce mec est si baraqué qu'il doit avoir une force incroyable. Tout son corps semble fait de muscles, et je ne peux m'empêcher de l'envier. Si nous devions tous nous affronter, nul doute qu'il serait le vainqueur.

Sa main contient un couteau similaire à ceux de Cody et de moi même. Par contre, je suis surpris de ne pas en voir l'ombre dans les mains de la fille.

Est-elle stupide au point de confier sa vie à la brute épaisse ?

Son physique n'a rien d'extraordinaire. Des cheveux châtains, un visage légèrement arrondi, une taille normale, et un corps fin. Son oeil arbore une dangereuse couleur violette, signe qu'elle n'est pas sortie indemne de son parcours. Par contre, son regard fixé sur mon compagnon brille d'une lueur particulièrement intelligente. Il faudrait être abruti pour ne pas le voir. Cette fille est rusée, à défaut d'avoir un physique hors du commun. Elle semble nous jauger, tout comme je le fais avec eux et je me fais la remarque que leur duo est mieux assorti que le nôtre. Elle est le cerveau et lui les muscles tandis que je suis le cerveau et Cody le bouffon du roi. 

Ses yeux se dirigent alors vers moi, et dès qu'elle se rend compte que je l'observe, ses sourcils se froncent. Elle me jauge, impassible, et après quelque secondes, acquiesce silencieusement d'un signe de tête. Elle a, tout comme moi, reconnu mes capacités.

Il n'y aura pas d'affrontement, nous sommes parfaitement conscients des capacités de l'autre. Je lui rends son signe avant de m'avancer vers eux. La brute lève les poings, prêt à en découdre mais s'arrête immédiatement lorsque la fille lève la main. Cody s'approche, guilleret, et prend la fille dans ses bras, tandis qu'elle se fige, les yeux écarquillés. Quel con.

Il serait si facile à tuer, un sourire, et hop, on l'a mit dans sa poche.

Lorsqu'il la relâche, elle lève un sourcil, sceptique quant aux manières de mon compagnon.

-Je m'appelle Cody ! Trop heureux de vous rencontrer.

La fille lui lance un regard consterné.

-Naëlle.

Sa réponse n'est pas sèche. Elle se contente du minimum, et ça me va parfaitement. Je sens qu'on va bien s'entendre.

-Je m'appelle Sohan. Si vous pouvez nous éviter de nous faire tuer, je suis ravi de vous rencontrer.

Il ne perd pas le nord, et c'est quelque chose que j'apprécie. Pourquoi ne m'ont ils pas mis avec l'un de ces deux là au lieu de cet abruti ?

-Oscar.

Alors que les présentation sont à peine faites, le plafond de verre se ferme, et nous nous retrouvons dans l'obscurité. Instinctivement, je ne peux m'empêcher de tourner sur moi-même, en attente du danger.

Une main saisit la mienne et Naëlle se positionne à côté de moi, le regard sérieux. Je ne peux m'empêcher de sentir l'admiration de poindre en moi. Elle m'a vu alors que personnellement je n'apercois rien. Elle murmure:

-Viens.

Et m'entraîne à sa suite.

-Et les autres ?

L'air soucieux, elle se tourne vers moi.

-Je pense qu'ils se sont trouvés aussi. Je ne sais pas pour toi, mais perso, seule ma survie compte. Je suis juste tombée sur toi en voulant fuir d'ici. Le danger peut provenir de n'importe où. J'acquiesce et m'élance à sa suite.

Alors que l'on arrive près de la porte, quelque chose résonne:

-Non !

Cette voix, je la connais. Je commence même à la connaître très bien, mais c'est impossible, comment Naëlle pourrait crier de je ne sais où alors qu'elle est à côté de moi. Celle à côté de moi s'arrête et murmure quelque chose que je ne comprends pas.

La pièce dans laquelle nous sommes tous les quatre n'est pas grande pourtant, j'ai eu l'impression que la voix de Naëlle résonnait de très loin.

Je m'éloigne de celle en face de moi, par réflexe.

-Ce sont des illusions ! Hurle la voix de Naëlle, et un coup de poing résonne juste ensuite.

Me détournant de cette illusion, je crie le prénom de Naëlle, qui ne répond rien. Je m'affole un peu, de nouveau seul, mais poursuis mon chemin pour m'éloigner de la fausse. Celle ci me rattrape, et sans réfléchir, je lui enfonce mon poing dans le nez. Ça fait foutrement mal, comme si j'avais mis mon point dans du métal, mais je ne m'attarde pas dessus. Je laisse le corps assomé de l'imitatrice et cours en direction de la voix. Je ne vois rien, mais je cours à l'aveugle.

Je croise alors Sohan qui ferme les poings, prêt à frapper le premier. Je suis certain qu'un de ses coups suffirait à me tuer.

-Je ne suis pas une illusion !

Il plisse les yeux, sceptique, et si Naëlle n'était pas intervenue en criant "ça fait tellement du bien de mettre un coup à Cody" j'aurais certainement vu trente six chandelles.

Nous rions de bon coeur et sans que l'on sache pourquoi, le plafond laisse de nouveau passer la lumière. Cody est prostré, dans un coin de la pièce, l'illusion de Sohan allongée devant lui.

Nous nous avançons vers lui, et le relevons. Les quatres corps qui se trouvaient par terre s'évanouissent en fumée et nous nous interrogeons, surpris de cette action.

-Je pense qu'on peut tous remercier Naëlle. Qui sait ce que les clones nous auraient fait si l'on avait été séparés. 

Naëlle me fixe, d'un regard perçant, et j'aurais presque l'impression qu'elle peut lire tous mes secrets. Mal à l'aise, je me gratte la main sur la nuque avant de déclarer:

-Il faut bouger. À ne pas le faire, on devient des cibles faciles.

-Au contraire, déclare la seule présence féminine. Nous connaissons ce lieu. Ça fait environ une demi heure qu'avec Sohan nous somme ici. En cas de nouvelle attaque, nous aurons l'avantage du terrain. Autant établir un camp ici, et attendre que les gens qui nous font tourner en bourrique nous fassent sortir. Il finiront par en avoir marre de poireauter. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, j'en ai plus que marre de courir partout et de me faire attaquer. En groupe, nous auront l'avantage. En plus, j'ai l'impression qu'on est des souris dans un labyrinthe que l'on s'amuse à martyriser, et j'aimerais d'autant plus arrêter d'être le jouet du système.

-Je suis d'accord, annonce l'armoire à glace.

Son plan est ingénieux. Bien plus que le mien à vrai dire. Et quelque part, j'en suis jaloux.

-Ok.

Je m'assieds par terre, les jambes tremblotantes. Les éclairs ont laissés des dommages, et je me sens plus faible qu'à l'accoutumée.

Les autres s'asseyent à côté de moi.

-Je suis vraiment trop heureux de vous rencontrer ! Oscar est vraiment pas marrant et il me manquait de la compagnie.

Naëlle et Sohan lancent le même regard désespéré à Cody avant de me lancer un regard désolé. Ils comprennent ma douleur d'avoir dû le supporter.

-Si j'avais pu ne jamais quitter ma famille et ne pas vous rencontrer, je t'assure que je n'aurais pas hésité, assure Naëlle.

Pour ma part, j'aurais hésité. Mes rapport avec mon père ne sont pas atroces, mais on n'est pas non plus en très bonne entente. Ma mère est morte en me donnant la vie et je ne l'ai jamais connue. Alors, je ne quitte que des discussions froides.

-Et bien moi, je suis content, poursuit l'abruti. Toute façon, ce n'est pas comme si quelqu'un m'attendait à la maison, marmonne-t-il, plus pour lui même. Aider la montre, c'est super !

Nous ignorons tous sa remarque.

A part contribuer à son divertissement, nous n'avons pas aidé à grand chose. Naëlle ricane, et je comprends que j'ai marmonné cette phrase. L'air appréciateur qu'elle a, montre clairement qu'elle est du même avis que moi. Cody ne m'a pas entendu, étant trop loin.

Pdv Naëlle

Un peu de compagnie fait du bien. Même si Cody est insupportable, oscar, qui est châtain aux yeux bleus, est tout à fait acceptable. Il est visiblement malin, ne montrant jamais son hostilité autrement que par des blagues à Cody, s'en faisant ainsi un allié.

Manipulateur.

C'est réellement le premier mot qui me vient à l'esprit. Si Sohan est les muscles, Oscar le cerveau et Cody le clown de service, je n'ai pour autant toujours pas de qualité attitrée.

Je soupire.

-Vous avez affronté quoi comme épreuves ?

Si Sohan a encore des doutes, ce n'est clairement plus mon cas. Nous avons tout deux affrontés les même épreuves,et il ne fait nul doute que les deux garçons aussi. Néanmoins, il préfère s'en assurer en posant la question. Nous nous sommes mutuellement interrogés, par curiosité, sur comment nous avons vaincus nos épreuves.

-Naëlle est réellement incroyable ! Elle s'est servie d'un livre comme d'une raquette de tennis.

J'écoute de nouveau la conversation, l'ayant quittée quelques secondes avant. Si Cody affiche un air cruellement stupide en me fixant avec admiration, Oscar est plus discret. Il semble réfléchir à la probabilité d'avoir pensé à ça, et dans son regard, je perçois une pointe... D'envie ? Elle disparaît bien vite, et il me sourit légèrement.

-Jeunes joueurs. Nous sursautons absolument tous devant cette même voix métallique que lorsque je suis arrivée. Il est clair que vous pensez être plus malin que ne l'est la montre. Pourtant, sans le savoir, vous avez exactement fait ce qu'il attendait de nous. Un garde va à présent venir vous chercher.

Un grésillement retentit et la voix se tait.

-Oula.

Cody résume plutôt bien la pensée générale. Si je n'avais aucun doute quant au fait qu'ils viendraient nous chercher, je n'avais pas pensé qu'ils le fassent aussi rapidement.

Un garde fait son entrée, habillé entièrement de blanc, et nous demande de le suivre. Nous nous levons tous, inquiets qu'une désobéissance puisse nous faire tuer.

Si jusqu'à présent, nous pouvions agir dans ce que nous pensions être le libre arbitre, il n'en est maintenant plus question. Si la survie était avant une priorité, elle est maintenant le seul objectif.

Le garde ouvre une porte dans le mur, et nous fait signe de le suivre. Tout d'abord, les murs sont plutôt similaires à ceux dont nous avions l'habitude, mais peu à peu, nous quittons la lumière.

L'air est humide et les murs, lorsque je les frôle, semblent presque mouillés. Je suis le mouvement, Sohan ouvrant la marche et Cody la terminant. Si je n'avais pas besoin du plus de monde possible, il est certain que j'aurais frappé cet imbécile. Oscar, qui se tient à mes côtes, marche silencieusement, les yeux dans le vide et semblant, pour Cody, du même avis que moi. Le garde, à l'avant, se retourne, vérifiant sur nous le suivons toujours, et après s'être rassuré, nous entraîne dans un couloir encore plus sombre.

-Qu'est-ce que tu en penses ? Interroge la voix chuchotante de l'adolescent à côté de moi.

Je me tourne, inquisitrice :

-De toute manière, ce n'est pas comme si on avait le choix.

Pour seule réponse, il hausse les épaules.

Le garde s'arrête devant une grande porte, et nous fait ensuite pénétrer dans un petit appartement. Nerveuse, je rigole.

-La montre vous offre cet appartement, le temps de votre séjour ici. Profitez en bien.

Puis, il disparaît, aussi rapidement qu'il n'est apparu, et lorsqu'il ferme la porte, j'entends distinctement la clé dans la serrure tourner. Nous sommes enfermés. A ne voir que l'entrée, celui-ci paraît déjà richement meublé. Les murs sont blancs et rouge, en alternance. Méfiante, je pénètre dedans, faisant face au plus époustouflant salon sur je n'ai jamais vu.

La montre est décidément spéciale.

Cody, moins méfiant que nous autre, pousse un cri de joie et se jette ensuite sur l'énorme canapé. Il rigole puis nous demande béatement de le rejoindre.

-Vous pensez que si je l'étouffe dans son sommeil, ça passe ?

De la part d'Oscar, cette remarque ne m'aurait même pas fait sourciller, pourtant, elle sort de la bouche de notre géant. Oscar esquisse un sourire moqueur, et je réplique, le sourire aux lèvres :

-Non, il faut le garder. On le sacrifiera en premier si besoin.

Les garçons ricanent de ma remarque et nous avançons ensembles. Le canapé vert sort étrangement du décor seulement constitué de noir et blanc. Le salon fait face à une cuisine ouverte. En ouvrant le frigo, je vois que celui ci est rempli de légumes. La montre ne compte pas nous faire mourir de faim. C'est déjà ça.

Après avoir fait un rapide tour de l'appartement, je peux affirmer que celui-ci détonne énormément. Si les pièces principales sont neutres, ce n'est pas le cas des quatre chambres. L'une est entièrement blanche, une deuxième est entièrement noire, la troisième est multicolore et pleine de vie, tant que ça donnerait mal aux yeux, et la quatrième, principalement de couleur pourpre et noire. Chaque chambre contient un lit deux places, une table de nuit et un bureau. Sans en faire trop, ces chambres sont accueillantes et spacieuses.

Il y a aussi deux salles deux bains, reliées par des portes à deux chambres distinctes, et placées entre les deux. La noire et poupre d'un côté, et la blanche et multicolore de l'autre.

Après avoir mutuellement fait nos tours, nous prenons tous place sur la table de la cuisine.

-Je veux la chambre multicolore, s'exclame Cody, sans grande surprise.

Nous signons tous notre accord, pas mécontents de lui laisser.

-J'aimerais la blanche, si vous ne la voulez pas bien sûr, questionne Sohan, timidement en rougissant.

Je souris et un regard envers oscar suffit à faire comprendre qu'il ne la voulait pas non plus.

-Je pense que la galanterie est morte, plaisante Oscar. Et si notre charmante demoiselle ici présente voulait cette chambre ? Ou si elle voulait la multicolore ?

Je grimace, revoyant toutes ces couleurs. La blanche m'éblouirait rapidement, j'en suis certaine.

Je rassure rapidement Sohan, qui avait pali.

-Je préférerais avoir la noire.

Oscar acquiesce.

-Ok. Je prends la pourpre.

____
Bonjour tout le monde !

J'espère que vous allez bien 😁

À bientôt !
Byzzz

Écrit le: 18-19-23/05/2021
Publié le: 8/06/2021

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