Version 1 :

Alors qu'il se redressait sur ses jambes fines, le soleil étendait ses rayons obliques rouge-orangé sur le sable. Son ombre s'étendit à l'infini sur la plage dorée, et il l'observa qui grandissait à la même vitesse que ses mouvements, aussi vite que lui s'étirait vers le haut, jusqu'à assombrir l'eau marine sur quelques mètres.
Il se pencha, et effleura le sable du bout des doigts.
Poignée après poignée, geste après geste, il assembla son œuvre. Chaque grain semblait figer le temps un peu plus.
Lorsqu'il ne resta du soleil qu'une écharpe automnale sur l'horizon, il avait fini.
Là se dressait un bonhomme de sable.

Version 2 :

Alors qu'il se redressait sur ses jambes fines, le soleil étendait ses rayons obliques rouge-orangé sur le sable.
Il se pencha, et effleura le sable du bout des doigts.
Poignée après poignée, geste après geste, il assembla son œuvre. Chaque grain semblait figer le temps un peu plus.
Lorsqu'il ne resta du soleil qu'une écharpe automnale sur l'horizon, il avait fini.
Là se dressait un bonhomme de sable.

Puis il regarda les vagues qui montaient toujours plus.
Elles atteignirent bientôt la statue qui s'enflammait sous les rayons, et le sable s'égrena sous l'effet de l'eau.
Pendant ce temps, lui regardait ce sable s'enfuir doucement, problèmes métaphoriques.

Version 3 :

Il effleura le sable du bout des doigts.
Poignée après poignée, il assembla son œuvre. Chaque grain semblait figer le temps toujours un peu plus.
Lorsqu'il ne resta du soleil qu'une écharpe automnale sur l'horizon, il avait fini.
Là se dressait un bonhomme de sable.

Les vagues s'approchaient, menace silencieuse et azurée. Elles atteignirent bientôt la sculpture enflammée par les rayons du soleil qui déclinait. Le sable s'écoula sous l'effet de l'eau.
Pendant ce temps, lui observait le phénomène.
Chaque poignée de sable était un tourment, chaque grain en était un composant.
Il les regarde s'égrener silencieusement.

La prochaine fois, il fera un bonhomme de neige.