Quelques heures après notre dernier baiser, quelques heures après la bataille qui lui a été fatale, Robert vint me voir dans mon abri de fortune.

À son air triste, je devinai immédiatement et fondai en larmes dans les bras de son compagnon de guerre.

Tout à l'heure, avant la bataille finale, nous nous étions dit "au revoir" comme si on étais sûrs qu'il allait ressortir vivant de cette guerre. Mais ce au revoir était un adieu. Sans le savoir, le dernier baiser que nous avons échangé était en réalité le dernier de tous. Plus jamais je ne sentirai son odeur, plus jamais je ne poserai mes lèvres sur les siennes. Ses lèvres, son corps, ses baisers, sa voix, son odeur, tout ça me hantera à jamais et sera le fruit de mes pires cauchemars mais aussi de mes plus beaux rêves.

Que ça fait mal...
Que ça fait mal de perdre l'homme de sa vie a cause d'une fichue guerre!
Que ça fait mal de penser qu'on ne l'entendra plus.
Que ça faut mal de savoir que plus jamais mes lèvres rencontrerons les siennes.
Que ça fait mal de penser que tout ça, c'est à cause d'Hitler.

Si il n'y avait pas eu cette guerre, Jean et moi aurions pu vivre heureux. Nous aurions pu réaliser notre rêve, qui était d'avoir des enfants, à la campagne. Ils joueraient dans les champs pendant que leur père , lui, s'occuperait des vaches.
Mais maintenant je sais que ce rêve ne se réalisera pas. Puisque Jean est mort. Mais il est mort en héros, et c'est tout ce qui compte.

***
Coucou!!!

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J'écris beaucoup de textes d'amour tristes parce que je trouve que la tristesse est plus mon élément. J'arrive mieux à la décrire. Mais je vais essayer d'écrire des choses un peu plus joyeuses pour ne pas vous pomper le moral chaque matin avec une histoire d'amour qui finit mal...

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Plus que 8 jours!!!