Par-delà les montagnes

Hey !

Encore un grand jour aujourd'hui. Et oui, c'est encore l'anniversaire d'une de mes potterhead préférée, d'une de mes meilleures amies Wattpad. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de _Emrai_ , aussi connu sous le nom Marie et le surnom Mariette (ou Mar 😂)!

Marie, je te souhaite le meilleure des anniversaires. Pour fêter cela, je ferai bien un truc en rapport avec les maths (expertes 😂) mais comme je ne fais pas cette option (et que je ne la ferais sûrement pas), j'ai préféré faire un truc sur la montagne.

Donc en hommage à nos appels visios pendant tes remontées de montagnes, j'en ai fait une moi aussi.

(Cet écrit à été fait sous la forme d'un défis, j'ai dû caser la phrase "Il est une chose d'irréfutable, d'universel et d'humain : devant une montagne, on se sent petit. Ça l'est, ça l'était et ça le restera." Qui m'a été donnée par Lina)

Bonne lecture Marie, et encore un joyeux anniversaire ❤️


Il y était presque. Plus que quelques mètres et il atteindrait la crête. Ensuite, il aurait encore la montagne à monter, mais cette crête était déjà une victoire.

Cela faisait trois heures qu'il marchait sur le sentier escarpé et louvoyant pour atteindre le sommet de la montagne. Il devait réussir. Pour sa femme, pour sa fille, pour son fils. Pour sa famille qui vivait sans le sou depuis trop longtemps. Il devait réussir, ce pari pouvait le sauver.

La veille, un habitant du village l'avait provoqué. Il avait insulté son métier, guide en montagne, et lui avait craché à la tête l'inutilité de cette voie. Le peu de touriste confirmait ses dire, mais l'honneur de l'homme était à l'épreuve. Il avait parié qu'il monterait cette montagne et qu'il en reviendrait en un jour. Cette montagne réputée la plus dangereuse. Son honneur et son courage était à l'épreuve. S'il gagnait, l'homme de la veille devait le payer. Il devait y arriver.

La crête ! Enfin. Il fit une pause une minute pour se reposer et observer le paysage. Dans deux heures il serait en haut, il mangerait puis redescendrai pour récupérer son argent.

Le soleil était haut dans le ciel et baignait le village en contrebas de sa lumière. Ce qu'il avait monté était impressionnant. Et ce qui lui restait l'était tout autant. Il se tourna vers le sommet pour le juger avant d'y grimper. Il est une chose d'irreéfutable, d'universel et d'humain : devant une montagne, on se sent petit. Ça l'est, ça l'était et ça le restera. Pourtant, le randonneur devait le faire.

Il commença à marcher, déterminé à atteindre le ciel bleu qui semblait transpercé par la montagne. Les oiseaux chantaient, les buissons étaient secoués par le passage d'animaux, le vent faisait danser les branches des arbres, et l'homme montait. Il montait. Sans relâche. Ses chevilles pourtant protégées étaient griffées par les ronces qui envahissaient le chemin à cause de son manque d'entretiens.

Son sac à dos lui pesait sur le dos, mais il se forçait à continuer. Il se disait toutes les cinq minutes : "Une fois en haut, tu pourras manger et il s'allègera". Mais le sommet ne semblait pas s'approcher. L'homme avait l'impression de faire du sur place. Les cailloux ajoutés à la raideur de la piste le faisait glisser et descendre un ou deux mètres à chaque fois que son pieds ne se posait pas au bon endroit. Il transpirait à grosse coûte et avait même finis par enlever son tee-shirt pour se le nouer autour de la tête comme un chapeau tant le soleil tapait.

Au bout de deux nouvelles heures, il n'avait parcouru que la moitié du chemin. La pente était de plus en plus raide, et le randonneur rigola en s'imaginant la descendre sur une luge. Ça irait beaucoup plus vite ! Mais il n'en avait pas, et de toute façon, la glisse était plus faire pour l'hiver que l'été.

Il continua. Un pied devant l'autre. Il était fatigué plus qu'il ne l'avait jamais été, ses jambes étaient lourdes et lui semblait deux poids mort qu'il devait bouger difficilement pour avancer. Ses bras pendaient le long de son corps et il aurait bien pû les enlever qu'il n'aurait pas senti la différence. Même que la force appliqué sur ces deux membres disparaîtrait et le soulagerait. Mais il en aurait besoin pour la descente, pour se rattraper s'il chutait. Donc il ne se les couperait pas.

L'homme rigola en pensant au cheminement de ses pensées. S'il y avait quelqu'un ou quelque chose là-haut il le prendrait surement pour un fou à escalader une montagne et à rire tout seul tous les deux pas.

Un pas après l'autre il parvint au sommet.

Lorsque le bout du sentier apparue à cinq mètres devant lui, l'homme éclata de rire et de mit à courir. Jamais il n'aurait cru avoir la force de le faire mais il y arrivait. L'idée de se reposer et de manger l'aidait à franchir ces derniers mètres. Même la glissade qui le fit reculer encore de deux mètres à cause de sa précipitation ne calma pas ses ardeurs. Il y arrivait.

Le ciel était bleu. Le soleil d'été brillait dans un fond coloré que nul nuage ne venait perturber. L'homme était allongé au sol, dans l'herbe haute, et malgré les cailloux qui lui piquait le dos, il ne bougeait pas. Au contraire, il souriait. Il y était arrivé. Il se releva doucement, sorti de son sac une nappe et son pique-nique puis installa son appareil photo sur un trépied. Après avoir enclenché le retardateur, il s'assied sur le drap à carreaux rouge et blanc et sourit. Le "clic" retentissant que fit l'appareil lui annonça que le cliché était pris. Sans cela, l'homme de la veille n'a le croirait jamais. Il prit d'autre photo – pour son plaisir cette fois-ci, tout le monde ne pouvait se vanter d'être monté aussi haut – et commença à manger. Il lui faudra des forces pour la descente.

Descente qu'il commença juste après avoir finis de manger. Il devait se dépêcher s'il voulait arriver à temps. Surtout que malgré ce que l'on pouvait penser, la descente était tout aussi compliqué, voir plus, que la montée. En effet, un pied de travers, et on glissait et manquait de se tordre le cou. Ça lui était déjà arrivé et il s'était juste cassé une ou deux côtes, mais il n'avait pas envie de réessayer. Surtout que vue le degré de la pente il n'équoperait pas que de côtes cassés, mais peut-être de la mort.

C'est pourquoi il allait doucement. Il pouvait le faire, si il survivait, si il arrivait assez vite, sa femme et ses enfants vivraient mieux, peut-être même heureux, si seulement le bonheur existait sur cette pauvre terre.

Plus que dix mètres. Il voyait le sol. Il voyait sa femme. Il voyait même son ami qui vivait à l'autre bout du pays, son ami rencontré sur internet et qu'il n'avait jamais vu. Il était venu. Sa femme avait dû le prévenir, et il était venu le soutenir. Il courut pour les rejoindre.

Il avait réussi. Il se tenait fièrement devant l'homme de la veille et exibait la photo prise au sommet. Il récupéra son argent et s'en alla.

Lorsqu'il revient chez lui, il trouva en plus de sa famille et de son ami, des journalistes de la chaîne locale venus pour conter son exploit. Il passerait à la télé. Son quart d'heure de gloire était amplement mérité après la journée qu'il venait de passé. Et une réorientation professionnelle aussi, il ne savait pas s'il réussirait à gravir une montagne une deuxième fois !

Voilà !

J'espère que vous avez bien aimé, que tu as bien aimé Marie.

Je trouve que cet homme a un très bon ami, tu ne trouve pas. Il a l'air super sympa, intelligent, génial quoi 😂

Bref, encore joyeux anniversaire Mariette, tu es aussi une des plus belle rencontre 2020 que j'ai faite,

Camomille (ton amie à toi 😂)

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