We were like brother
Cet petit OS traînait dans mon ordinateur et ça faisait un moment que je voulais le poster et le partager avec vous. Voici donc une petite conversation nocturne entre Sirius et Remus durant le tome 5, la veille de la rentrée scolaire. Il a été écrit il y a plusieurs années maintenant, d'où peut-être le décalage dans l'écriture par rapport au dernier bonus ^^ J'espère que vous aimerez !
Il était tard. Sûrement trop tard pour être encore éveillé à cette heure alors que la journée de demain s'annonçait chargée mais Remus n'avait aucune envie d'aller dormir. Il était assis dans la cuisine du Square Grimmaurd à moitié plongée dans la pénombre. Les autres étaient montés se coucher il y a plus de deux heures. Il faut dire que Molly n'avait pas non plus laissé le choix aux enfants dont la rentrée était demain. Ron avait grommelé qu'il n'avait plus six ans tandis qu'Harry s'était contenté d'hausser les épaules et avait agité la main vers Remus pour lui souhaiter une bonne nuit.
La maison allait être horriblement silencieusement après leur départ. En deux semaines, Remus s'était plutôt habitué aux rires des adolescents et aux explosions qui provenaient de la chambre des jumeaux Weasley. Le quotidien de l'Ordre avait l'air un peu moins monotone avec eux tous.
Lentement, il fit tourner son verre de whisky pur feu entre ses doigts et le liquide ambré sembla onduler à la lueur des flammes de la cheminée. « Tes yeux sont de la même couleur » lui avait dit James un jour. Ou plutôt une nuit. Oui ça devait être ça, se rappela-t-il, une nuit où ils avaient tous un peu trop bu. Quand James était saoul, il avait tendance à sortir ce genre de phrase, ce qui le faisait sourire avec indulgence. Aujourd'hui c'était plus avec nostalgie.
Remus soupira. Qu'est-ce qu'il faisait là, à boire tout seul à une heure du matin ?
- T'as l'air pathétique, lança une voix grave.
- Merci Sirius, toujours réconfortant...
- A ton service.
Il y eut un raclement de chaise puis Sirius se laissa tomber en face de lui. Remus releva la tête. Son ami avait meilleure mine de jour en jour même si son visage restait émacié et pâle. Les années, et surtout Azkaban, l'avaient marqué plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Douze ans, songea-t-il. Il n'imaginait pas ce que ça avait dû être...
- Alors ? Dit Sirius en se servant un verre. Qu'est-ce que tu fais ?
- Je bois...
- Hum, je peux voir ça. Je voulais dire : pourquoi ?
- Je ne sais pas... est-ce que j'ai besoin d'une raison ?
Sirius eut un rictus désabusé.
- Tu marques un point.
- Ça faisait longtemps... souffla-t-il avant de préciser en voyant Sirius hausser un sourcil. Je veux dire, qu'on ne s'était pas retrouvé juste tous les deux à boire.
- On n'en avait pas tellement l'occasion non plus...rétorqua-t-il.
- On devrait le faire plus souvent...On devrait boire plus souvent !
Cette fois, Sirius éclata de rire.
- Même si j'aime beaucoup ton idée, Lunard, je pense que tu n'as plus l'esprit très clair. Ce n'est pas digne d'un ancien préfet ou d'un ancien professeur respectable.
- Ah justement ! « Ancien », répéta-t-il. Donc je n'ai plus d'obligation. Passe-moi cette bouteille.
Il tendit la main et Sirius la lui remit avec résignation. Lui-même ne savait pas très bien d'où lui venait cette soudaine envie de boire mais il préférait ça plutôt que de rentrer chez lui.
- Comment va Harry ? Demanda brusquement Sirius. Je vous ai vu parler pendant le dîner.
- Bien, il est content de retourner à Poudlard même s'il s'inquiète pour toi.
- Pour moi ?
- Oui et tu le saurais si tu ne jouais pas à l'ermite depuis deux jours.
- Je ne...
- Patmol, tu as passé plus de temps avec Buck enfermé à l'étage qu'avec nous tous. Je sais que tu n'as pas le moral avec le départ des enfants mais Harry s'inquiète pour toi.
Sirius soupira et avala le fond de son verre d'une traite.
- On peut dire que je ne suis pas le parrain de l'année...
- J'ai toujours dit à James et Lily qu'ils auraient dû me prendre moi pour le job !
- Tu es en train de vider une bouteille de whisky tout autant que moi, rétorqua Sirius.
- Ouais mais Harry ne sera jamais au courant !
- Et après c'est moi le pire entre nous deux...
Ils rirent ensemble, même si leur rire sonnait étrangement dans la petite cuisine lugubre. Dans le silence qui suivit, il pouvait presque entendre Kreattur marmonner depuis sa chambre sous la vieille chaudière et les ronflements d'Arthur à l'étage.
- Tu crois que ça ira ? Demanda Sirius brusquement. Pour Harry je veux dire ? Ça ne va pas être facile pour lui de retourner à Poudlard après les évènements de l'année dernière...
- Honnêtement, je pense qu'il va avoir besoin de Ron et Hermione mais qu'il ira bien. Enfin j'espère. Parfois j'aimerais pouvoir y retourner, tu sais.
- Tu y es resté un an en tant que prof.
- C'est vrai... C'était étrange d'être à nouveau dans le château, je veux dire pas en tant qu'élève... Ça m'avait manqué, la Grande Salle, Pré-au-Lard, les salles de classe même ! Peeves a paru ravi de me revoir, la première heure du moins, après il a appris que j'étais le nouveau professeur et il s'est retourné contre moi.
- J'imagine, dit Sirius.
- Tu te souviens quand il nous avait aidé pour une blague un jour ?
- Evidemment, notre exploit le plus glorieux !
- Ouais... dit Remus, nostalgique. Ça me manque...
Le regard de Sirius sembla se perdre dans le vide une seconde.
- James me manque, murmura-t-il d'une voix atone.
Remus se figea. Il ne savait pas s'il était même supposé avoir entendu ou si Sirius avait conscience d'avoir parlé tout haut. Il ne savait pas quoi répondre non plus ni si son ami attendait réellement une réponse de sa part. Ce qu'il savait, en revanche, c'est que sur sa relation avec Sirius planait irrémédiablement le souvenir de James entre eux. C'en était presque angoissant parfois et sa gorge se noua de culpabilité.
En voyant Sirius ainsi, les yeux hantés par James, toujours James, il se demanda comment il avait pu le soupçonner d'être le traître il y a vingt ans. Ses propres mots, un soir de noël 1981 alors qu'il pleurait dans les bras d'Anaïs Dalen lui revinrent à l'esprit : « Ça n'a aucun sens ». Et il aurait dû le savoir, le voir. Evidemment que ça n'avait aucun sens parce que Sirius n'aurait jamais pu trahir Lily et James. C'était peut-être facile de dire ça après toutes ces années, après tout ce qu'ils avaient vécu, mais c'était la vérité.
- Je suis tellement désolé, lâcha-t-il sans pouvoir s'en empêcher. Merlin, Sirius, je suis tellement désolé !
- Quoi ?
Son ami, qui n'avait pas suivi ses pensées, le dévisagea une seconde.
- De ne pas t'avoir cru à l'époque... J'aurai dû savoir que tu n'étais pas...enfin que tu n'avais pas pu... Pourquoi je n'ai pas pensé à Peter ?
- Parce que ce sal rat savait cacher son jeu et qu'on était trop focalisé sur nos problèmes pour voir que quelque chose clochait. S'accuser l'un l'autre était la solution de facilité. Un loup-garou et un Black... On était les suspects parfaits !
- Tu crois ?
- Hum... On se parlait à peine entre les missions de l'Ordre, les nuits blanches, je passais des journées entières avec Alexia à l'hôpital ou à Godric's Hollow pour m'occuper d'Harry. Ce n'est pas étonnant qu'on ait fini par se croire coupable, tout le monde était paranoïaque.
- Maugrey répétait « vigilance constante » au moins dix fois par jour, dit Remus en souriant.
- Ce n'était pas drôle ! Il me réveillait chaque matin en hurlant dans le couloir !
- Tu le méritais ; ne crois pas qu'il ait jamais oublié la fois où tu es parti en mission sous couverture avec Marlène en moto volante !
- Ce n'était pas si grave...
- Sirius, le but d'une mission sous couverture c'est d'être discret, répliqua-t-il, les yeux au ciel. Comment voulais-tu être discret en fonçant sur ses mangemorts avec une moto ?
Pour toute réponse, Sirius vida son verre. Un bref sourire s'était dessiné sur ses lèvres avant que la mélancolie ne revienne sur ses traits, comme souvent. Ces derniers mois, depuis le retour de Voldemort, les moments plus légers semblaient se faire rares et personne – à part peut-être Fred et George – n'avait vraiment le cœur à rire.
- James arrivait à nous faire rire, dit Remus après une pause, même les pires jours.
- James aurait pu faire rire un détraqueur s'il l'avait voulu, approuva Sirius, amusé.
Dans sa tête jouait l'image d'un James qui éclairait de rire, figé dans ses vingt et un ans pour toujours.
- Tu crois qu'il approuverait ? Tout ça ? Le deuxième Ordre, les décisions de Dumbledore, ce qu'on fait...ce qu'on fait pour Harry ?
- Comment ça ? Dit Remus.
- Je veux dire, regarde tout ce qu'il lui est arrivé ces dernières années... James comptait sur moi, enfin sur nous plutôt, pour veiller sur son fils. Et j'ai l'impression qu'aucun de nous, pas même Dumbledore, n'est capable d'empêcher ce qui va arriver.
- Sirius, si tu commences à penser comme ça tu...
- Comment je devrais penser, Lunard ? Coupa-t-il. Je n'ai pas vu ce gamin pendant douze ans ! Et quand enfin je le revois, il a déjà affronté plus d'épreuves que la moitié des membres de l'Ordre. Tu parles d'une réussite !
- Harry est plus fort qu'il en a l'air...
- Je le sais, il est comme James, dit Sirius d'un ton fier avant que son regard ne se voile une fois plus, comme s'il n'était plus vraiment dans le moment présent. Il lui ressemble tellement. A part les yeux évidemment, mais tu vois ce que je veux dire.... La première fois que je l'ai vraiment vu, dans la cabane hurlante, il faisait sombre et...je te jure que pendant une seconde j'ai cru que...que...
Remus n'eut pas besoin qu'il termine sa phrase. Il comprenait. Oh bien sûr qu'il comprenait. Le jour où il avait rencontré Harry, lors de ce fameux voyage il y a deux ans à bord du Poudlard Express, son cœur s'était arrêté une seconde quand il avait vu ce jeune garçon à lunettes, maigre et au corps noueux, les cheveux noirs en bataille. Il avait eu l'impression de regarder au travers d'un long tunnel qui lui projetait un souvenir vieux de vingt ans, le souvenir d'un garçon qui se tenait de la même façon, un sourire rieur aux lèvres. Un souvenir en chassant un autre, il avait revu ce même garçon, un peu plus âgé, se tenir face à un détraquer sans trembler, comme celui qui s'encadrait en ce moment dans l'embrasure de la porte du compartiment, déterminé et stupidement téméraire.
- Ça fait mal parfois... reprit Sirius, les yeux baissés sur son verre de whisky. Il lui ressemble tellement que ça fait mal, non ?
- Oui...mais il suffit de lui parler ou de le regarder agir pour voir Lily.
- Ah Lily... Elle aussi elle en aurait des choses à dire sur tout ce qui se passe, tu crois pas ?
Remus laissa échapper un petit rire.
- Elle enroulerait Harry dans du papier-bulle et le mettrait dans un coffre-fort à Gringotts pour le protéger. Et puis elle irait mettre une gifle à Voldemort pour faire bonne mesure.
- Elle était douée pour gifler les gens, reconnut Sirius. James le premier. Mais sa plus belle performance reste celle qu'elle a filé à Gideon.
- Il l'avait mérité.
- Totalement ! Sa tête était magistrale.
Remus renversa sa tête en arrière, fatigué, et se passa une main sur le visage. Merlin il était trop vieux pour veiller aussi tard, surtout en buvant plus que raisonnablement. Il n'avait jamais aimé le goût de l'alcool, trop prononcé, sans doute à cause de ses sens renforcés de lycanthrope. Il s'était petit à petit habitué à la brûlure dans sa gorge et au fond de son ventre, juste pour ne pas être exclut et faire comme les autres, même s'il avait une meilleure descente que Sirius. Azkaban avait dû lui avoir fait perdre l'habitude car il continuait à fixer son verre, le premier, sans le boire.
- Est-ce que tu es heureux Patmol ? Demanda-t-il tout d'un coup.
- Quoi ?
- Est-ce que tu es heureux ? Sincèrement ?
- Remus, tu es censé être l'intelligent entre nous deux, répliqua-t-il incrédule. Je viens de passer plus de dix ans dans une cellule gardée par des détraqueurs et une fois libre me voilà enfermé à nouveau dans ma maison d'enfance qui me rappelle chaque minute à quel point j'ai détesté habiter ici. A ton avis ?
- Mais... On est ensemble, non ? Il y a Harry, Tonks, tous les autres...
- Oui, on est ensemble. Mais sans James et l'autre traître. On n'est plus les Maraudeurs, plus depuis longtemps. Harry va repartir pour Poudlard demain et je ne pourrais pas communiquer avec lui librement parce que je suis toujours le sorcier le plus recherché du pays. Quant à Tonks, disons seulement que moi je ne suis pas amoureux d'elle donc la voir tous les jours me fait moins plaisir qu'à toi.
Remus sentit ses joues s'enflammer.
- Je... je ne suis pas... Tonks est... enfin... balbutia-t-il.
- Oh je t'en prie, pas avec moi. Même une momie pourrait voir que tu aimes ma cousine.
- Les momie sont aveugles, objecta Remus de sa plus belle voix de professeur.
- Précisément !
Il fit mine d'ignorer le regard insistant de Sirius tandis que le visage en forme de cœur de Tonks s'imposait à son esprit. Il ne pouvait pas le nier, il avait passé pas mal de temps avec la jeune femme dernièrement. Maugrey les avait assignés ensemble à plusieurs missions, lui seul savait pourquoi, et Remus avait découvert la personnalité rayonnante (et maladroite) de Nymphadora. C'était rafraîchissant en cette période où tout le monde courait partout et s'inquiétait à cause du retour de Voldemort cet été. Par bien des aspects, elle lui rappelait James parfois, dans sa façon de prendre les choses à la légère pour le détendre sans pour autant baisser sa garde ou sa joie de vivre communicative.
- Tu es en train de penser à elle, pas vrai ? Dit Sirius. Arrête, c'est perturbant. C'est ma cousine, par Merlin.
- Je ne pensais pas à elle, mentit-il. Elle est trop jeune pour moi de toute façon...
- Va lui dire ça à elle. Tonks peut être têtue quand elle veut quelque chose.
- Sirius, je me souviens encore d'elle à quatre ans qui te mettait des paillettes dans les cheveux.
- Une fois. C'était une fois ! Protesta Sirius, l'air traumatisé.
Remus éclata de rire. Oui, décidément, ça faisait bien trop longtemps qu'il n'avait passé de soirée avec son meilleur ami juste comme ça, à rire ou évoquer leurs souvenirs. Ah il avait l'impression d'être vieux maintenant.
- On devrait aller se coucher, on doit partir tôt demain pour arriver à l'heure à la gare.
- Molly dramatise. On n'a pas besoin de partir avec trois heures d'avance !
- Il y a six enfants à coordonner, plus toute une escorte pour Harry. Si on ne part pas en avance, on est fichu. Et Sirius, calme-toi avec Molly. Elle s'inquiète pour Harry tout autant que toi.
- Je suis son parrain, objecta-t-il, buté. C'est moi qui doit prendre les décisions le concernant.
- Tu sais très bien que c'est plus compliqué que ça. Les Weasley se sont occupés de lui depuis ses onze ans, Molly le considère presque comme son huitième enfant, tu ne peux pas lui reprocher de se soucier de...
- Mais je suis là maintenant, coupa Sirius sans le regarder en face. Merci de me rappeler que je n'ai pas été là pour Harry pendant douze ans, mais je peux le faire maintenant.
Remus s'abstint de lui faire remarquer qu'il avait lui-même évoqué son emprisonnement et les années perdues avec son filleul il n'y a même pas dix minutes.
- Tu es recherché par les Aurors, le Ministère, et par tout le pays par Merlin ! Personne ne te demande...
- James me l'a demandé.
C'eut le mérite de laisser Remus sans voix une seconde. Il vit l'émotion pure qui traversa le visage de Sirius alors qu'il remplissait à nouveau son verre, la main tremblante.
- James m'a demandé de veiller sur son fils et je lui ai fait la promesse que je le ferais jusqu'à ma mort. Alors ne me dis pas de mettre en retrait ou quoique ce soit d'autre, Lunard. Molly peut prétendre ce qu'elle veut, je suis le parrain d'Harry, et je ne compte pas l'abandonner parce que Dumbledore m'a dit de faire profil bas et de rester cloitrer ici.
La rancœur à l'idée d'être enfermé au Square Grimmaud était perceptible dans la voix de Sirius, mais Remus entendit aussi et surtout sa conviction inébranlable. Il savait que Sirius ne reculerait devant rien pour tenir sa promesse. Il n'avait pas pu sauver James mais Merlin soit damné s'il ne donnait pas tout pour sauver Harry.
Il savait aussi qu'il ne le faisait pas uniquement pour James. Harry était un enfant, enfin un adolescent maintenant se corrigea-t-il mentalement, terriblement attachant. Pendant sa troisième année, Remus avait appris à le connaître lors de leur session pour lui apprendre le sortilège du patronus, il s'était attaché à ce gamin qui avait connu tant d'épreuve et restait si généreux malgré tout. Pourtant, il y avait toujours eu entre eux cette barrière d'élève et de professeur. Il n'y avait qu'à voir comment Harry continuait à l'appeler « professeur Lupin » la plupart du temps.
Le lien entre Harry et Sirius était différent, plus profond. Harry ne connaissait Sirius que depuis un an et demi, mais il était devenu la personne qui se rapprochait le plus d'une famille pour lui. Si lui-même, Dumbledore ou encore Mr Weasley étaient tous des sortes de figures paternelles pour Harry, il aimait Sirius et avait confiance en lui différemment. Tout comme James il y a si longtemps.
Soudain, Remus eut moins peur pour l'avenir. Leur combat serait dur, et il n'était pas assez naïf pour prétendre que tout le monde en sortirait indemne, mais Harry ne pouvait pas être mieux entouré pour affronter ce qui l'attendait. Ron et Hermione seraient à ses côtés, tout comme l'Ordre et les Weasley, tout comme lui-même, et plus que tout Sirius serait là pour le défendre. James aurait été fier d'eux, pensa-t-il, il aurait été fier de leur drôle de famille recomposée et dysfonctionnelle. Il regarda Sirius et vit qu'il comprenait également, qu'il songeait à la même chose.
Il leva son verre et Sirius l'imita.
- A l'Ordre, dit-il. A la paix. Aux Maraudeurs.
- A James. A Lily. A Harry.
Parce qu'ils étaientplus que des amis, ils étaient comme des frères.
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