Univers : Assassination Classroom

Personnage-s : Karma Akabane

Ship : Karma x Mystère

Longueur : 1050 mots

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 Karma Akabane, élève de la 3E, était dévasté. Il venait d'apprendre que son amour n'avait plus qu'un seul jour à vivre. Et il ne lui avait annoncé qu'aujourd'hui.

 Karma avait d'abord nié cela. Mais après avoir maintes fois relu les mots écrits noirs sur blancs, ceux que les spécialistes avaient tapés après de longues recherches et tests, il avait dû se rendre à l'évidence : dans moins de vingt-quatre heures, celui qu'il aimait allait quitter ce monde.

 Le jeune homme aux cheveux rouges ne savait plus quoi faire. Devaient-il profiter des dernières heures de sa vie tous les deux, ou Karma devait-il le laisser faire ce qu'il voulait, même si ça signifiait le laisser seul ? Il était perdu, et n'osait pas lui faire part de ses questionnements.

 Il le fixa du coin de l'œil, lui et son corps fin et lisse qu'il aimait caresser du bout des doigts, lui et son odeur envoûtante... Lui, qu'il allait bientôt perdre. Karma sentit ses yeux se remplir d'eau.

- Je... Je sais pas quoi faire, et toi tu... tu vas mourir... ! finit-il par lâcher.

 Il baissa la tête, les larmes dévalant ses joues. Au bout d'une minute, il se reprit, et déclara d'une voix encore un peu cassée :

- Viens, on va aller quelque part.

 Il le tira hors de la classe et le sortit dans la cour pour retrouver Mr. Koro, confortablement allongé dans sa chaise-longue.

- M'sieur Koro !

- Oui Karma ?

- Est-ce que vous pouvez nous emmener quelque part ? Il reste moins de trente minutes avant la reprise des cours, et il faut absolument qu'on y aille.

- Mais... Tu vas y aller avec... commença le poulpe.

- Oui.

- Hmm. Bon, où est-ce qu'il faut aller ? demanda-t-il en se levant, posant sa boisson et ses journaux.

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- Merci Monsieur !

- Je reviens dans vingt-cinq minutes, pense à surveiller l'heure, Karma.

 Et la créature jaune se propulse de nouveau dans le ciel, tellement rapide qu'on croirait avoir rêvé. Karma se tourne vers le bâtiment devant lequel ils se trouvent, et sourit légèrement.

- C'est bien ton endroit préféré, non ?

 Il poussa la porte d'entrée, et se présenta à l'accueil, son porte-monnaie dans la main.

- Bonjour, je vais prendre pour une demi-heure.

- D'accord jeune homme.

 La caissière compta la somme d'argent que le roux lui avait donnée, puis arqua un sourcil.

- Vous avez dû mal compter, il y en a trop.

- Non, nous sommes deux. Il vient aussi.

 La vielle femme jeta un regard à la deuxième présence, et se frotta la yeux, l'air las.

- Vous comptez réellement payer pour lui ?

- Bien sûr, comme toutes les personnes qui viennent ici.

 Elle soupira, et lui indiqua une porte sur la droite. Karma la remercia d'un mouvement de tête, et partit pendant qu'elle marmonnait des choses à propos des jeunes d'aujourd'hui.

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 Karma poussa la dernière porte, et ils furent saisis par la température glaciale de la salle. Devant eux se trouvait une immense plaque de glace, lisse et blanche. À cette heure-ci, il n'y avait personne sur la patinoire, et ils pouvaient profiter pleinement de l'espace.

 Le jeune homme aux cheveux rouges s'engagea sur la patinoire, et tendit les mains pour attraper celui qu'il aimait. Le tenant fermement, de peur qu'il ne lui échappe et glisse, il commença lentement à patiner.

 Ils restèrent une vingtaine de minutes ainsi, avec l'impression d'être seuls au monde. Puis le téléphone de Karma sonna, l'alarme qu'il avait enregistrée venant de se déclencher. Il soupira en l'éteignant, et offrit un sourire triste à son bien-aimé.

- On va devoir y aller.

 Il rendit les patins, et ils sortirent à l'extérieur attendre le poulpe jaune, qui arriva moins d'une minute après - très ponctuel. Il les glissa dans son ample robe noire, et ils retournèrent dans le bâtiment de la classe 3E en quelques secondes.

- Terminus, tout le monde descend ! déclara Koro.

- Merci beaucoup monsieur.

- Ce n'était pas grand chose, affirma-t-il en secouant la tête, souriant comme toujours. Ah, et le cours de science commence dans une minute, que tout le monde aille à sa place !

 Les élèves obéirent sans trop protester - après tout, la science avec Koro comme professeur était vraiment intéressante.

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 Madame Pouffe étant en retard pour le dernier cours de la journée, le cours d'anglais, les élèves avaient décidés de faire le ménage en avance, et ceux pour qui ce n'était pas le tour en profitaient pour prendre une pause. Karma, qui était dans la deuxième catégorie, s'était isolé dans la cabane, pour se retrouver un peu seul avec celui qu'il aimait.

- J'ai peur, lui avoua-t-il. Je sais que tu n'as plus que quelques heures, et ça me rend dingue.

 Il n'obtint pas de réponse, et se retint de pleurer à nouveau.

- Je t'aime. Je t'aime tellement. Comment vais-je pouvoir continuer sans toi ? Comment vais-je réussir à vivre alors que tu ne seras plus là ? J'ai l'impression que c'est impossible, je n'arrive même pas à l'imaginer. Et...

- Karma, qu'est-ce que tu fiches ?

 Il se retourna vers la porte subitement, les joues rouges. Nagisa Shiota et Sōsuke Sugaya le regardaient d'un air étrange, des caisses dans les mains.

- On t'as entendu en arrivant, à qui tu téléphones ? demanda Nagisa.

- À... À personne... !

- Tu sais, si quelqu'un t'as quitté, t'as pas besoin de le cacher, on ne va pas se moquer, le rassura Sōsuke.

 Karma déglutit, ne sachant pas comment se sortir de cette situation. Il décida de jouer la carte du mensonge.

- O-ouais... Je viens de me faire larguer.

- Ah... Tu veux être un peu seul, je suppose ?

- Ce serait sympa.

 Les deux élèves déposèrent leur charge et partirent en lui faisant un salut de la main.

- Si tu as besoin d'en parler Karma, je suis là, lui dit l'androgyne en fermant la porte.

 Karma resta prostré quelques secondes, puis soupira avant de se tourner vers celui à qui il parlait. Il le prit sur ses genoux, le regarda et murmura :

- Je ne pouvais quand même pas leur dire que je parlais à mon lait fraise, non ?

- - -  F I N  - - -

Bruh, il est bien nul cet OS

En fait, c'était une sorte de défi suite à une discussion avec ma soeur : je lui avais dit que les OS où le ship était révélé à la fin existaient, et ça a fini en " - Imagine j'écris un OS ship mystère, avec Karma, mais en fait la personne avec qui il est shippé ben... c'est du lait fraise ! - Fais-le !" Et voilà le résultat (pas super bien)

Bon, c'était plus un délire bizarre qu'autre chose, il n'est pas important alors ne vous dîtes pas que tous mes OS sont comme ça ! (pourquoi j'ai l'impression de vous supplier de ne pas partir ?)