Réconciliation [Part 2]
Le jour d'après...
Point de vue Riku
Le silence règne dans la maison et comme prévu, j'ai dormi sur le canapé. Dabi a insisté pour échanger nos places, mais je sais que je culpabiliserai de le laisser dormir dans le salon. Après tout, il sort bien plus que moi qui suis casanière. Seulement, ce matin il ne s'est pas encore levé. D'habitude il se lève toujours avant moi.
Ai-je... été trop dure avec lui...?
Oui je suis encore en colère contre lui, mais je ne veux pas qu'il pense que je le mets à la porte. Loin de là, j'aime Dabi et j'ai simplement voulu lui faire entendre raison. Et je n'aime pas vraiment restée fâchée avec lui...
Je déteste ça...
Je devrais peut être m'excuser avec un petit déjeuner au lit ?
Ce que je prépare soigneusement et dans le calme. Je sais qu'il aime le café bien chaud et sans sucre, et mine de rien on ne dirait pas comme ça, mais il aime les tartines au beurre et à la confiture. Enfin seulement si c'est préparé par moi. J'aime le voir sourire en avalant son déjeuner, et il me récompense toujours avec une petite attention mignonne.
Mais je sursaute en sentant ses mains brûlantes effleurer mes hanches, puis ses bras m'entourer et sa tête se réfugier dans mon cou. Je n'ose plus bouger, avec une tartine dans la main. Je sens de la culpabilité venant de lui, c'est bien rare.
- Dabi...?
Il reste silencieux et je sens son souffle chaud me donner les frissons dans la nuque. Son étreinte se resserre, mais... Ses mains tremblent sur mon ventre. J'ai mal de le voir comme ça...
<< Ne me laisse pas... murmure-t-il dans mon cou. S'il te plait... >>
Mon coeur se tord à sa voix emplie de peur et de supplices, ça ne lui ressemble pas. J'ai l'impression qu'il n'y a qu'à moi qu'il dévoile un tel visage. Il parle comme s'il voulait pleurer et je le crois. Cette peine que je sens en lui ne trompe pas. Et si je peux me permettre, je me félicite d'avoir réussi à lui faire tomber son masque de fer.
Mais maintenant je me rends compte que dans notre relation, ce n'est pas moi qui ai besoin de Dabi pour trouver un sens à la liberté qu'il m'a offerte. C'est lui qui a besoin de moi en tout point... Parce que je lui donne cet amour, cette attention qu'il cherchait, depuis le jour où je lui ai crié que JE le regardais. Certaines de mes amies disaient que mon homme était toxique, que ce sera sa seule vision des choses et que je n'étais qu'un jouet pour lui, que je m'embarque dans une relation basée sur la domination à sens unique, lui l'alpha et moi l'oméga...
C'est tout le contraire.
<< Je t'en prie... >>
Il a besoin de moi...
Je pose mes mains sur les siennes en entrelaçant nos doigts et me recule un peu plus contre son buste qui me réchauffe, puis me tourne vers lui en cherchant son regard.
<< Je suis désolé... >>
- De quoi ?
Je veux l'entendre de sa bouche.
<< Pour... Ce que j'ai fais. >>
- Et qu'est-ce que tu as fais ? De m'avoir menti ou de poursuivre ta vengeance à mon insu ?
<< Je dirais un peu de chaque, hausse-t-il les épaules avant de prendre mes mains et les embrasser. Mais je veux pas que tu t'en ailles... >>
Je le regarde embrasser mes phalanges comme s'il me prenait pour une reine et quand il fait ça, je n'arrive pas à lui résister. Je commence à regretter à moitié de lui faire la morale alors que j'ai toujours connu Dabi ainsi. Seulement on parle de 300 personnes mortes pour pas grand chose... C'est tout ce qui me révolte.
- Alors fais un choix. Ton père ou moi.
Au delà de mes attentes il dévore mes lèvres en emprisonnant mon visage entre ses mains, me tirant contre lui. Je gémis de sursaut alors que ce baiser est si fougueux, mais ce n'est pas pour autant que je le repousse. Au contraire chacun de ses baisers a le don de réveiller le volcan endormi au fond de moi et ma chaleur corporelle grimpe en flèche.
J'ai l'impression qu'il y a une éternité que je n'avais pas répondu à nos pulsions ardentes...
La réponse n'a pas besoin d'être plus claire que ça, je l'ai déjà. Je réponds volontiers en m'agrippant à ses larges épaules et le laisse me surélever du sol pour me déposer sur le plan de travail en prenant place entre mes genoux, sans lâcher mes lèvres. Je me recule pour respirer.
- Ici, vraiment...?
<< Si tu veux qu'on fasse des crêpes dans la chambre, sourit-il. >>
Je rougis en me laissant portée jusqu'à l'étage, mais alors qu'il pensait que j'allais le laisser faire ce qu'il voulait, je le bloque entre mes jambes pour le basculer sur le côté et le plaquer sur le matelas en maintenant ses poignets de chaque côté de sa tête. Il soupire de désir en se mordillant la lèvre et mon dieu ce qu'il peut me plaire comme ça... Je reste à califourchon sur son bassin et le débarrasse de son tee-shirt qui me gâche la vue dont je ne me lasserai jamais.
Même brûlé, il a un corps parfait...
Il coopère très vite avec moi et me laisser me délecter de mon festin que j'embrasse centimètre par centimètre, de plus en plus bas, à commencer par son cou délicieux à croquer. Il l'étire en basculant la tête en arrière et expire de profonds soupirs à chaque caresses qui ont l'air de l'électriser, faisant glisser sa main le long de ma colonne vertébrale en remontant lentement jusqu'à la ceinture de mon peignoir. Une fois mes lèvres arrivées à la hauteur de son coeur, je me redresse en laissant tomber mon vêtement sur mes cuisses, et Dabi se mord à nouveau la lèvre en se délectant à son tour du spectacle.
Comme j'avais chaud cette nuit, j'ai dormi nue. Seulement avec ma culotte noire en dentelle.
<< Tu m'avais caché ça... soupire-t-il. >>
- Tu n'y avais pas droit.
Il se redresse sur ses coudes pour venir embrasser ma clavicule.
<< Et maintenant...? >>
- Non.
Je le repousse sur les draps en posant ma main sur sa poitrine et caresse sa mâchoire en le submergeant. J'ondule légèrement mes hanches de sorte à le taquiner, et j'ai comme l'impression que la chose est déjà au garde à vous sous son jogging. Dabi fronce les sourcils en retenant ses grognements de frustration de ne pas pouvoir me toucher en retour, mais cette fois c'est moi qui vais jouer avec lui.
- Tu dois me mériter...
<< Comment Lady ? >>
- En me laissant te donner du plaisir.
<< Eh ? A-Attends-- >>
Je ne le laisse plus parler et écrase mes lèvres sur les siennes en cherchant sa langue. Baiser auquel il succombe très vite. Je m'allonge sur lui en repoussant ses maudites mains baladeuses sur mes hanches et les lui plaque à nouveau sur les draps déjà froissés. Il grogne contre mes lèvres en me sentant passer mes doigts sur sa hanche pour faire glisser son jogging un peu plus bas, puis attrape mon poignet en prenant possession de ma langue. Je repousse une nouvelle fois sa main et rompt net notre échange.
- Ne m'oblige pas à t'attacher...
<< T'oserais pas... >>
- Tu es sûr ?
<< ... >>
Il m'a complètement perverti... Il lève alors les mains en me laissant descendre toujours plus bas son foutu jogging jusqu'à pouvoir l'en débarrasser. Je me repositionne sur son bassin maintenant nu et me rallonge sur ce corps somptueux, encore meilleur qu'une bouillote. Je me surprends à ronronner en donnant des coups de langue sur chacun de ses muscles. Dabi se retient de me toucher et je vois bien que ça le démange.
Si seulement j'avais du chocolat pour rendre l'ambiance encore plus chaude...
J'ai l'eau à la bouche en imaginant son corps badigeonné d'un chemin de chocolat fondu, je n'ai juste qu'à suivre à la trace...
Je glisse ma main entre mes cuisses et attrape quelque chose d'intéressant qui fait sursauter mon homme qui retiendrait presque un cri.
<< Riku pas ça...! >>
Je presse son excitation en léchant son petit bouton rose percé et sa respiration s'accélère, crispant ses doigts sur mes genoux de chaque côté de sa taille. Plus je touche, plus son engin durcit et mon envie grandit. C'est tellement jouissif de l'entendre s'exprimer... Je comprends maintenant la satisfaction qu'il ressent quand il me donne le même plaisir. Il maintient ma tête contre sa poitrine en agitant légèrement le bassin et ne tarde pas à lâcher des petits gémissements, se contracter à causes des spasmes.
Mais au moment où j'allais descendre encore plus bas, il attrape mon poignet et me roule sur le côté en donnant un violent coup de bassin contre ma lingerie comme pour me calmer. Je gémis sans quitter son regard devenu plus sombre et sauvage, tout comme son baiser qui fait tout exploser au fond de moi. Le volcan est déjà entré en éruption. Sa main se perd dans mes cheveux alors qu'il approfondit notre échange, allant chercher ma langue avidement, en se frottant lentement contre moi.
Et je crois que j'ai réveillé la bête sauvage...
Il rompt sensuellement en me regardant déjà succomber à son regard lumineux turquoise. Je peine à reprendre mon souffle, j'ai si chaud... Puis il s'abaisse à la hauteur de ma poitrine en donnant un long coup de langue entre mes seins à m'en donner la chair de poule. Je jette ma tête en arrière en soupirant longuement et tire sa tignasse noire de jais. Il embrasse ma chair en remontant ses lèvres sur le sein de son choix avant de sucer le sommet comme un nouveau né réclamant le lait de sa mère. Un courant électrique me parcourt l'échine et mes bruits sortent tous seuls.
Je le sens descendre jusqu'à ma taille, embrassant autour de mon nombril, avant de coincer la dentelle de ma lingerie entre ses dents et la faire glisser le long de mes jambes. J'agrippe le drap fin en me tortillant pour l'aider à m'en débarrasser. Il emmène ça comme on enlèverait la jarretière de la mariée...
Après l'avoir retiré, il se redresse en me regardant droit dans les yeux, gardant la dentelle entre ses dents, les lèvres légèrement étirées par un sourire en coin.
Là, j'ai compris que j'allais bientôt perdre l'usage de mes jambes...
<< Alors comme ça on aime le noir...? ronronne-t-il en lâchant ma lingerie sur le côté. >>
Je rougis en le voyant revenir me submerger, puis sursaute en sentant ses doigts titiller mon intimité. Je me crispe en bloquant son poignet entre mes cuisses, mais ses doigts se font plus avides alors que ses canines effleurent la chair de mon cou. J'ai quelques hoquets de surprise en sentant un de ses doigts toucher ma boule de nerf et je soulève mon bassin afin de le coller au sien. C'est un supplice...
Mais il continue sa torture en vengeance de ce que je lui ai infligé plus tôt, mais de me sentir me frotter contre lui l'excitait encore plus. Mes soupirs sont de plus en plus bruyants et ma main vient accompagner la sienne.
<< Tu es à moi Baby... souffle-t-il en dévorant mes lèvres. >>
Il plaque ensuite ma main baladeuse à côté de ma tête, me laissant agripper son épaule de l'autre, avant de se fondre sauvagement dans l'attente d'entendre ma voix résonner dans cette chambre en désordre. Son autre main empoigne ma fesse alors que la cadence commence sur la même lancée. Je plante mes ongles dans son épaule en jetant la tête en arrière, sous le regard prédateur de mon homme qui prend visiblement un malin plaisir à me regarder succomber dans ses bras. Il accélère légèrement en s'enfonçant toujours profondément, retenant ses grognements en se mordant la lèvre. Plus j'essayais de me taire, plus il intensifiait ses coups.
<< Laisse moi t'entendre... lâche-t-il entre deux soupirs. >>
- Encore...!
<< Plus fort... >>
Il donne un léger coup brusque sans me lâcher du regard.
- Encore Bébé~!
<< Good Girl... >>
Il réfugie sa tête dans mon cou quand la cadence ralentit mais reste modérée, étouffant de longs râles d'extase au même rythme. Ma voix se fait plus aigüe et mon envie d'entendre son nom résonner dans toute la maison prend le dessus. Il appuie un peu plus son bassin contre le mien en criant presque mon nom dans mon cou. Je lui réponds en criant son nom à ne plus m'en lasser. Il me répond en retour en m'appelant de plus en plus vite, de plus en plus fort, et je le suis dans cet extase qui dure assez longtemps, à mon grand étonnement. Mais sur le moment présent, je n'ai plus la notion du temps qui s'écoule...
Puis tout à coup Dabi relève sa tête en criant, les cheveux plaqués sur ses yeux à cause de la sueur :
<< J't'aime ! >>
Aussitôt j'attrape son visage en dévorant passionnément ses lèvres, les yeux larmoyants. Il cale ensuite son front contre le mien en serrant les dents, donnant un dernier coup sec, puis je sens sa semence me brûler de l'intérieur, mais la chaleur s'estompe aussi vite qu'elle est venue. Je vois des étoiles... On reprend notre souffle doucement, puis il écroule sa tête sur mon épaule en restant sur moi, à bout de forces. Je caresse ses omoplates et ses cheveux en embrassant sa tempe, puis nous couvre sous la couette. Son corps est encore chaud et l'intérieur se réchauffe très vite.
C'est agréable...
<< J'ai pas envie de me lever. >>
- Alors ne te lève pas, riai-je. J'ai l'impression d'avoir un enfant sur moi. Un grand enfant.
<< Gnah gnah gnah... >>
Il est trop chou quand il fait son grognon... Mais mon sourire disparait en pensant qu'il va peut être repartir, maintenant qu'il a eu ce qu'il voulait. Shigaraki a très certainement besoin de lui. Je commence à penser que quoi que je dise, quoi que je fasse, Dabi ne m'écoutera pas et continuera de le suivre. Mais le jour où la police réussit à le coincer, est-ce que Shigaraki risquerait sa propre vie pour le sauver ?
Je déteste cet homme... Lui et tous ses plans...
<< Tu as raison. >>
- Nyu ?
<< Je dois faire un choix... On oublie jamais d'où on vient mais... >>
Il caresse mon sein comme une douce pêche, à bout de doigts, la tête toujours reposée sur ma clavicule.
<< Moi qui pensais avoir vu mon avenir être réduit à néant par mon père... Tu m'as prouvé le contraire. >>
Il esquisse un sourire ironique.
<< Après tout, nous deux, c'est comme le Yin et les Yang. >>
- Et j'aime beaucoup cette comparaison...
Il lève enfin la tête en croisant mon regard caresse ma joue. Je lui souris tendrement en blottissant ma joue dans sa paume.
- Alors qu'as tu choisi...?
<< ... Toi. >>
- Hum ?
<< Si tu me reprends pas quand je vais trop loin, qui le fera ? Si tu n'es pas là pour me forcer à voir les choses autrement, qui le fera ? Pour la première fois je ressens l'espoir... C'est toi qui me sauves Riku. >>
Mon coeur palpite en buvant ses paroles et je sens le sien cogner dans sa poitrine.
<< Tu es sage. Jusqu'à tes paroles, ta vision du monde qui oublie de se remettre en question, ta façon de me regarder... Tu es unique Bébé. Ne change jamais. Ne suis pas mon chemin. Je préfère mieux te garder loin de la folie des humains, que de ne plus retrouver la pureté dans tes yeux. >>
- ... C'est réellement toi qui parles, Dabi...?
<< Tu m'as dis de te montrer cet autre moi, sourit-il. Pour toi je ferais n'importe quoi... >>
Je me rue sur ses lèvres qu'il me donne volontiers, heureuse d'enfin entendre ces mots.
- Mais... Tu comptes retourner voir Shigaraki je me trompe ?
<< Nan. Pas aujourd'hui. Flemme. >>
- Dabi...
<< Je veux bien essayer pour toi. Ca te va ? Mais je pense pas y arriver seul... >>
- Je serai là.
Je ronronne en calant ma joue contre la sienne et on passe le reste de la matinée au lit avec un bon petit déjeuner. Au diable Shigaraki, cette fois tu n'auras pas mon homme !
FIN
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Désolé c'est long, mais faut bien un contexte.
J'ai déjà dis que j'aimais ma Riku d'amour ?
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