On démarre avec un classique.
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Point de vue Dabi
- Je te l'ai dis que c'était une mauvaise idée mais tu m'écoutes jamais !
<< Pourquoi t'es parti aussi ?! hurle Shigaraki au téléphone. Tu nous as foutu dans la merde Dabi ! >>
- Tu rigoles ou quoi, je vais pas risquer ma peau pour des conneries.
<< Je veux rien savoir ! Bon demain tu te pointes au bar, et pas de retard comme ce matin pigé ? >>
- Ouais ouais... C'est toi le Boss...
Je raccroche en marchant jusqu'à mon immeuble. Il me soûle ce Shigaraki avec ses idées tordues... Je vais commencer à croire qu'il cherche à nous foutre à l'abattoir. Il réfléchit pas quand il a All Might dans la tête. Total notre plan a dérapé et je trouve quand même normal de sauver ma tête avant tout non ?
Quel con...
Je suis tellement énervé que j'en fais des bouffées de chaleur, alors j'enlève ma veste avant de me glisser entre les portes de mon ascenseur qui allait se refermer, puis je me cale au fond de la cabine en soupirant, la tête vers le plafond. J'ai envie d'une clope... Je sors alors mon paquet à moitié vide et coince une cigarette entre mes dents pour la tirer hors de la boite.
<< Quel étage ? >>
J'ouvre les yeux vers cette voix qui m'a paru presque inaudible, avant de voir comme une hallucination. Une femme se tient devant les boutons des étages et me regarde sans crainte, bien qu'un peu timide visiblement. Elle n'a pas peur de moi, sérieux ?
Je la détaille du regard. De taille moyenne, généreuse en formes, tout juste ce qu'il faut, là où il faut. Tiens, j'avais pas fais gaffe mais je suis enfermé dans cet ascenseur avec une demi-humaine. Charmante demi-humaine...
- Septième.
Hmm, finalement cette journée n'est pas complètement pourrie. J'esquisse un rictus en la regardant appuyer sur le bouton sept. Moi je rêve d'appuyer sur le bouton rouge qui est censé bloquer ce maudit ascenseur, histoire de rester encore peu dedans en si charmante compagnie. En plus il y a pas de caméras ici.
Mes nerfs se sont calmés et voilà maintenant que je fantasme sur une personne que je connais même pas. Enfin bon, ça en vaut la peine. Plus je la regarde, plus elle me plait.
Elle vit dans cet immeuble aussi ? Vu ses fringues assez chic, ça m'étonnerai. Encore mieux, c'est une gosse de bourge. Exactement le genre de femme à faire sa prude en public mais c'est souvent les plus affamées. Elle doit sentir mon regard posé sur elle, puisque je vois ses petits coups d'oeil en ma direction.
Elle rougit, comme c'est mignon... Exactement mon type.
Je regarde le compteur d'étage qui est au troisième, puis revient sur cette "hallucination" pourtant bien réelle. Ca existe les anges à notre époque ? Peu importe, j'en ai un justement devant moi.
Putain j'avais jamais remarqué à quel point il faisait chaud ici...
Ce que je rêve maintenant de savoir quel est son parfum... Et que ce putain d'ascenseur se bloque avant la fin. Ola, Dabi calme tes ardeurs ou tu vas la faire fuir.
Je tressaille en la voyant laisser glisser un peu son manteau et dénouer son écharpe en soupirant chaudement. On a chaud milady...? C'est ma propre chaleur qui l'étouffe. Mais tant mieux, j'ai devant moi une magnifique vue sur son dos nu, comme elle porte visiblement un top bretelles noir, dévoilant ses omoplates blanches et sa nuque fine qui donne envie de croquer dedans. Un top bretelles qui lui bombe parfaitement la poitrine au passage.
Tu peux pas m'en montrer plus Cutie...?
Point de vue Riku
Je ne pensais pas qu'il ferait aussi chaud dans cet ascenseur... En plus, avec cet homme qui me regarde juste derrière moi, ça me stresse. Je le vois ranger sa cigarette dans sa boite, sans me quitter des yeux. Par respect pour moi, il ne fume pas ? On dirait pas comme ça, mais il est plutôt galant en fin de compte.
L'ascenseur s'arrête enfin au septième étage et les portes s'ouvrent à cet inconnu qui me passe à côté en m'adressant un sourire charmeur. Nos épaules se sont frôlés au même instant et j'ai ressenti comme un léger courant électrique me parcourir des pieds à la tête.
Pourquoi d'un seul coup j'ai une envie irrésistible de le rattraper...?
Mais les portes se referment et la cabine monte encore plus haut, jusqu'à mon étage. Je me recule vers le fond de l'ascenseur en reprenant mon souffle que je n'avais pourtant pas coupé. Et l'air de la pièce s'est refroidie suite à la disparition de cet inconnu mystérieux.
J'ai malgré tout encore chaud... C'est sûrement le stress...
Ses yeux turquoise, je les revois encore posés sur moi. J'avais l'impression qu'il me déshabillait avec ce simple regard, qu'il me touchait, et j'ai eu la sensation de sentir son souffle chaud dans mon cou. J'hallucine, Riku tu ne le connais pas et si ça se trouve tu ne le reverras jamais !
Et puis s'intéresserait à une fille qui passe son temps à jouer au jeux vidéos, enfermée dans son appartement toujours plongé dans le noir ?
C'est loin d'être aussi sensuel que ce que cet homme dégageait...
J'ai bien senti quelque chose de "sauvage", si intense et chaud, si... libre.
Toute ma vie j'ai été élevée de sorte à obéir aux règles et respecter les codes de la société, de la politesse, de tout ce que le monde nous impose. Mais dans cet ascenseur, cet homme a brisé ces chaines un court instant, sans aucune parole ni aucun contact.
Seulement par le regard...
Et au même moment, j'ai voulu... lâcher prise...
Riku, tu divagues ! Tu ne le connais même pas !
Mais pourquoi je me suis retenue...?
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Point de vue Dabi
Le lendemain soir, même scénario dans l'espoir de retrouver le petit chat que j'ai égaré en chemin. Je me demande comment elle sera habillée aujourd'hui. Toujours aussi sexy ? Bof, des fringues je m'en fous c'est ce qu'il y a en dessous qui m'intéresse--
Mais en fait pourquoi je suis attiré par CETTE femme en particulier ?
Même avec les autres c'était pas aussi fort. C'est même pire qu'une simple envie de la posséder tout entière. Peut être qu'au final je suis plutôt attiré par les femmes qui sentent la pureté. Si innocente... Mais maintenant je me pose la question.
Suis je attiré par l'envie de goûter un peu à cette pureté, ou plutôt par l'envie de la souiller ?
Ouh non, pas ça du tout... La souiller, moi ? C'est fort possible, mais seulement si c'est de son plein gré je dirais. En tout cas, j'ai bien senti en cette minette qu'elle ne faisait pas partie de mon monde. On dit que ça se sent quand une personne possède une aura lumineuse.
Bah je veux bien le croire.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et verdict, personne dedans. Dommage... Je rentre dans la cabine, dépité. Moi qui me faisais une joie de revoir son joli minois... J'appuie sur le bouton de mon étage et les portes commencent à se fermer.
<< Attendez ! >>
Je relève la tête vers sa voix que j'arrive maintenant à reconnaitre. Les portes allaient presque se refermer son bras qu'elle passe entre elles, et j'en profite pour la tirer vers moi pour la laisser rentrer avec moi. Et enfin les portes se ferment pour nous couper du monde.
Et enfin seuls...
Elle reprend son souffle après je pense un grand marathon et lève la tête vers moi, alors qu'elle est collé à moi et m'a plaqué contre le mur du fond. Pour une fois que c'est pas l'inverse... Je sens l'ascenseur commencer à monter et le silence devient pénible ici.
- Ca va ?
<< Heu... rougit-elle en s'éloignant. Oui, désolée pour le plaquage... >>
- Oh j'ai connu pire.
Se faire plaquer par une femme au fond d'un ascenseur, franchement est-ce la pire des situations ?
Mais ce qui est moins drôle, c'est qu'une violente secousse manque de nous faire perdre l'équilibre et Cutie s'accroche à moi par réflexe. Les lumières grésillent et l'ascenseur grince de partout.
- Merde...
<< C'est pas bon... panique-t-elle. >>
- ... Moi je dirais le contraire.
Elle me regarde à nouveau en réalisant ce que je viens de dire avant de planter ses ongles dans mes épaules suite à une secousse plus violente et la cabine commence à chuter. Non mais sérieux c'est comme ça qu'on est censé crever ?! C'est quoi ce karma de mer--?!
Point de vue Riku
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. J'ai pris son visage entre mes mains et écrase maintenant mes lèvres sur les siennes. Quitte à mourir dans cette chute, j'aurais au moins voulu connaitre le goût de ses lèvres brûlantes. Mon coeur s'accélère alors que ce baiser devient plus ardent et je sens une de ses mains glisser derrière ma nuque pour m'empêcher de rompre cet échange enivrant. Son bras entoure ma taille et mes mains quittent ses joues pour venir caresser sa nuque, où mes doigts se perdent dans ses mèche sombres. La sensation de sa langue dansant avec la mienne entre nos lèvres fait monter le volcan au fond de nos poitrines, j'en laisse échapper quelques soupirs chauds de désir.
Contre toute attente, c'est moi qui ai pris l'initiative de l'embrasser...
Je n'ai jamais eu ce genre d'audace autrefois, et il a fallu que je lâche prise avec un inconnu aux yeux d'un bleu lagon si pur. Il a brisé mes chaines d'une telle facilité, et pour rien au monde je n'ai envie de regretter ce moment si intense. Pouvoir être maitre de ses choix, de ses envies...
Quel bonheur...
Je vais peut être mourir dans les bras d'un inconnu après un baiser fougueux, soit. Je ne regrette plus rien à cet instant. Je me sens libre...
Mais l'ascenseur ralentit avant de stopper net sa chute et les lumières se rallument. C'était sans doute une défaillance, un câble défectueux. Puis avant qu'on ne reprenne notre montée, mon libérateur écrase son poing sur le bouton de blocage et me ramène contre lui en m'offrant un nouvel échange ardent auquel je réponds volontiers, laissant ma bonne conscience de côté pour une fois.
Je me fiche de qui il peut bien être, s'il me manipule ou non, d'où peuvent provenir ses marques, s'il a déjà quelqu'un dans sa vie ou non, des choses à régler d'urgence ce soir... J'en ai envie. Avec lui.
Il me plaque contre le mur en interposant sa main au niveau de mes reins pour m'éviter un choc de la colonne vertébrale contre la barre de sécurité, alors que j'ouvre un par un, lentement, chaque bouton de sa chemise beaucoup trop encombrante, mordillant sa lèvre inférieure. Il fait glisser mon manteau le long de mes bras et une fois sa chemise bien ouverte, je passe fébrilement mes mains sur ce corps délicieux à toucher.
<< T'as de l'audace Cutie... ronronne-t-il, collé à moi. T'as pas peur de moi...? >>
- Je devrais...?
Il ne répond pas et se contente se plonger son regard profond dans le mien, son sourire en coin disparaissant lentement. Je pense qu'il a trouvé sa réponse tout seul. S'il pense que j'ai peur de ses marques, ce n'est pas le cas. Pour moi, ça ne fait pas de lui un monstre hideux. Je trouve plutôt que ça rajoute à son charme.
Mais ce qui fait le tout, ce sont ses yeux et ce qu'ils reflètent...
Je ne suis pas du genre à me poser plus de questions, comme le feraient bien des personnes dans ce genre de situation. À quoi bon réfléchir quand le désir est insoutenable ? J'en ai envie, lui aussi, quoi de plus ?
Je prends simplement goût à cette liberté qu'il m'offre ce soir...
Je ferme les yeux en savourant ce nouveau baiser beaucoup plus doux que les premiers. Un baiser beaucoup plus patient et attentif aux nouvelles saveurs, alors que mes doigts glissent sur sa clavicule, puis redescendent sur chacun de ses muscles raffermis. Il passe ensuite sa jambe entre les miennes afin de pouvoir glisser ses mains sous mes cuisses et me hisser sur la barre. Je le laisse défaire les lacets de mon corset et embrasser ma chair. Je soupire en lui passant mes doigts dans ses cheveux alors qu'il descend lentement jusqu'à ma poitrine, et ses mains toujours sous mes jambes viennent remonter ma longue jupe et enfin caresser chaudement la peau de mes cuisses. Je frémis au contact de ses mains brûlantes à cet endroit, puis gémis quand il me donne un petit coup de dent dans le cou.
<< Je vais éviter de t'abimer Cutie... chuchote-t-il en léchant la morsure. >>
Puis il sursaute en laissant échapper un gémissement de surprise ma foi très plaisant à entendre quand j'ai encore cette audace à glisser mes mains dans les poches arrières de son jean pour malaxer ses fesses, le tirant un peu contre moi où je peux sentir son excitation à travers les tissus.
Seigneur, sa voix est...
Point de vue Dabi
Putain je m'y attendais pas...! Et ça me plait.
Je la laisse descendre de son perchoir et la retourne face au mur, légèrement penchée en avant en posant ses mains sur la barre. J'ai bien envie de jouer avec elle... Mais pas trop, j'aimerais pas la vexer. J'attrape sa queue touffue et caresse à rebrousse poil jusqu'à la colonne vertébrale, ce qui lui provoque un long frisson pour finir par lui faire sortir un merveilleux bruit tellement satisfaisant. Je recommence en regardant ses réactions et la débarrasse de sa lingerie un peu encombrante en m'approchant de son oreille.
- T'aimes ça...?
<< Oui... gémit-elle. >>
Je souris en laissant glisser mes doigts sur sa fente déjà humide, ce qui la fait sursauter. En fait toutes ses réactions sont mignonnes. Je continue de caresser cette fleur si délicate au touché, jusqu'à laisser pénétrer un doigt en son antre, histoire de voir à quel point elle est sensible.
J'ai comme l'impression qu'elle est fragile, j'ose pas être brusque comme je le fais d'habitude avec les autres plans. Plus je la touche, plus je crois qu'elle est aussi fragile que du verre...
Normalement c'est elle qui devrait avoir peur de moi, moi j'ai peur de la casser plus qu'autre chose. Et peut être lui faire mal.
Si fragile...
Mais je me dirais vraiment inhumain de la laisser comme ça... Pauvre Cutie, 'faut y remédier.
Elle me supplie du regard et je ne peux que lui obéir, cette nana m'hypnotise. Son souffle chaud résonne dans la cabine quand je lui donne ce qu'elle attend depuis le début. Je contracte la mâchoire en fourrant ma tête dans sa nuque en sentant ses murs se resserrer un peu, merde je sais pas si je vais arriver à me contenir...
Ouais, on baise dans un ascenseur. On en est là. Hé, qui n'a jamais été tenté, hm ?
Je démarre un rythme lent pour connaitre encore un peu mieux ses réactions, et donne des coups brutes sans prévenir de temps en temps. Je l'entends succomber ça fait plaisir.
Très plaisir...
- Shh... Just relax, Cutie...
<< C'est chaud... >>
Elle se contracte d'un coup à cause d'un spasme mais ce coup ci c'est moi qui gémis. Traitresse... J'agrippe ses hanches et accélère la cadence dans l'attente de l'entendre presque hurler d'extase. J'exige de l'entendre prendre son putain de pied ! Sauf qu'elle baisse la tête en retenant ses bruits. Je me colle alors à son dos et passe ma main sous son menton pour lui faire garder la tête haute.
- C'est pas une honte d'exprimer son plaisir... Laisse moi t'entendre Cutie...
Elle me mordille les doigts en libérant de plus en plus sa voix, jusqu'à rentrer en extase quasi complète. Je me fais plus sec en me sentant venir, étouffant mes propres bruits dans son cou.
<< J'en peux plus~! >>
Je m'arrête et me détends en me redressant un peu. C'est fou comme elle est mignonne comme ça. Et merde, je crois que je l'ai cassé ! Je la rattrape alors qu'elle tient plus debout. Bon ok c'est quand même drôle.
- Ca va aller ?
<< Oui oui, rougit-elle. Je... Je ne l'ai jamais fais dans... un contexte pareil... >>
Tss... Donc si je comprends bien, y'en a d'autres qui sont passés avant moi hein ? Non pas qu'ELLE n'a pas le droit, mais de savoir que d'autres l'ont touché ça me donne envie de les buter.
C'est chelou pour moi de dire ça, mais je veux qu'elle m'appartienne.
...
Ou peut être l'inverse...
Je réappuie sur le bouton rouge une fois changés, pour le reste, ni vu ni connu, personne n'en saura rien.
<< Je ne l'ai même jamais fais... >>
... Pardon ?
- Tu peux répé-- Hé !
J'y crois pas, elle se barre en courant juste après m'annoncer ça, non mais je rêve ! Je la poursuis dans le couloir, à l'étage où l'ascenseur s'est arrêté, mais c'est qu'elle court vite la minette ! Je perds vite sa trace dans un tournant.
- Fait chier...!
Je me tape la tête en regardant autour de moi, j'y crois pas... Je me suis tapé une vierge !
Et j'ai même pas pensé à lui demander son nom, moi qui comptais au moins la revoir...
Fin
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Ouais bon je savais pas trop comment clôturer autrement.
Et puis, si jamais je fais une histoire avec, il faut bien une intrigue.
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