Vie De Classe
Salut, cet os n'a aucun sens mais je l'adore alors bonne lecture !
*Avant le début des cours.*
Jason méritait son surnom de Superman. Depuis que la Brume avait disparu il aidait souvent les secouristes mortels dans les missions en hauteur.
Les cours commençaient dans une demi-heure, il avait donc le temps d'aider les pompiers avec un agent d'entretien des vitres d'un grand building suspendu au dessus du vide par le pied au niveau de quarante troisième étage.
Les missions comme celles-ci étaient délicates, et bien que ce n'était pas la première fois que les pompiers New-yorkais devaient effectuer ce genre d'opérations, les risques étaient toujours énormes.
Jason partit donc les aider, les secouristes et le monsieur chargé de l'entretien des vitres lui en furent
très reconnaissant même si son arrivée leur avait provoqué une belle frayeur puisqu'il était arrivé par la voie des aires et qu'ils ne s'y attendaient pas du tout.
Percy avait toujours aidé le peuple marin, cela lui avait parfois causé quelques petits problèmes, comme avec l' Ophiotauros ou Bessie pour les intimes, mais comme son cousin, Jason, depuis que la Brume avait disparu il aidait les mortels et comme ils avaient, en mer la fâcheuse habitude de toujours se mettre en danger, il avait souvent du travail.
Ce matin la Arc-en-ciel était venu le voir pour lui demander d'aider une famille coincée en mer depuis la veille et dont la radio ne fonctionnait plus.
Percy avait soupiré et était parti l'aider. Mais évidemment les choses ne se passèrent pas comme prévu.
Il arriva au lycée peu après Jason qui paraissait très fatigué.
En le voyant, Annabeth leva un sourcil.
– Une explosion de moteur, répondit Percy à sa question silencieuse.
Percy était tout noir, son armure, qui d'ordinaire brillait, était pleine de crasse et son visage était tellement sale qu'il était quasiment impossible de distinguer la limite entre ses cheveux noirs et son front.
– Va te décrasser un peu Cervelle d'Algues et retrouve nous en cours.
Dix minutes plus tard Percy était devant la salle de classe avec Annabeth et Jason et il était légèrement moins noir.
Leur professeure de mathématiques les fit entrer, elle ne fit aucune remarque à Percy, et leur exposa le programme de l'heure.
– Donc vous aurez deux problèmes : le premier mettra en scène une personne coincée en haut d'une tour et le deuxième un problème en mer avec un bateau en panne. Bon courage.
– Oh nan, pitié ! S'exclamèrent deux voix à l'unisson.
*Le midi *
– Allons manger ! S'écria joyeusement Piper qui mourrait de faim.
Les sept étaient scolarisés dans la même école et le directeur de celle-ci commençait presque à regretter cette décision, à eux sept ils multipliaient les bêtises et les problèmes, sauf qu'ils
multipliaient également les missions de sauvetage et les bonnes actions envers l'école.
Ce midi Percy n'était pas avec eux puisqu'il avait déjà mangé et qu'il avait une intervention sur les monstres auprès des élèves sur les heures de table.
Tous les six allèrent donc à la cantine.
Ils se firent de nouveaux crier dessus par les cuisiniers pour la bataille de nourriture de la veille.
Léo, Jason et Percy en étaient la principale cause, mais aujourd'hui le fils de Poséidon n'était pas là donc ils ne furent que deux à avoir droit à un nouveau savon.
Ils prirent leur repas sous l'œil noir des filles et de Franck avant de se diriger vers leur table habituelle.
– C'est froid, se plaignit Piper, j'ai faim mais c'est froid.
Léo lui fit un clin d'œil, prit l'assiette de la fille d' Aphrodite, les bouts de ses doigts s'embrasèrent, faisant deux petites flammèches.
Il entreprit de réchauffer les assiettes de tous ses amis sauf que comme on dit : il n'y a pas de fumée sans feu.
Et l'alarme incendie se déclencha.
L'alarme stridente fusa et les élèves lancèrent un regard meurtrier à Léo, ce dernier eut la décence de paraître honteux.
A peine une minute plus tard Percy surgit en hurlant :
– Faut arrêter l'incendie !
Il leva les bras et les canalisations explosèrent, libérant des centaines de litres d'eau qui inondèrent toute la cafeteria.
C'est ainsi que le réfectoire fut inondée pour la troisième fois depuis le début de l'année scolaire qui commençait à peine.
*en sortie scolaire*
– Monsieur, pourquoi on va à l'accrobranche déjà ? Se plaignit une fille de la classe de Percy et Annabeth.
Pour changer des musés et autres sorties et consciant que les élèves avaient besoin de se défouler les
professeurs avaient organisé une sortie a l'accrobranche, sauf que ça ne plaisait visiblement pas à tout le monde.
– Pour se dépenser et je suis sûr que vous aller adorer, répondit le professeur, aller allez chercher votre baudrier et équipez vous, je veux voir tout le monde ici dans dix minutes.
La jeune fille s'en alla en grommelant et fut aussitôt remplacée par deux autres adolescents, déjà équipés, un badge sur leur tee-shirt orange et un grand sourire aux lèvres.
– Percy, Annabeth, soupira le professeur, vous grimperez devant, tachez de ne pas aller trop vite. Dit-il d'un ton las.
– On fera de notre mieux professeur, répondit le brun.
– Espérons. Et il partit aider un groupe d'élèves qui s'étaitt emmêlé avec leur équipement.
Un quart d'heure plus tard ils étaient en bas du premier parcours ; il s'appelait : le grand poussin.
Un employé du parc leur expliqua que c'était le plus facile pour les grands, qu'il était haut de 7 mètres maximum et durait 15 minutes en moyenne.
Les deux demi-dieux partirent devant, suivis par les élèves les plus motivés.
Ils n'allèrent pas très vite et finirent le parcours en moins de dix minutes, sauf pour ceux de derrière qui en mirent vingt.
Ils enchaînèrent les parcours, le couple devant à chaque fois et à force d'enchaîner; finirent par épuiser même les plus motivés.
Pendant que les autres faisaient une pause, Percy et Annabeth continuèrent les parcours, les
enchaînant avec une telle rapidité que le professeur ne savait même plus où ils se trouvaient.
Ils ne tardèrent pas à finir les plus compliqués sous les yeux éberlués de leurs camarades, cela semblait si
facile en les voyant !
Quand ils descendirent enfin ils avaient l'air à peine fatigués. Ils burent un peu et s'assirent deux minutes.
Quelques instant plus tard le jeune homme du parc qui accompagnait la classe depuis le début s'approcha d'eux.
– Eh, les demi-dieux, lança-t-il, j'ai vu que vous étiez doués, ça vous dit une sorte de course ?
Les deux adolescents se regardèrent et acquiescèrent d'un signe de tête, le jeune homme avait l'air tellement sûr de lui que d'être battu ne pouvait lui faire que du bien.
Intrigués, ses collègues suivirent ainsi que toute la classe.
– Parcours noir trois plus, le plus compliqué de tout l'état et parmi les cinq du pays.
– Pas mal, commenta Annabeth.
– Bref, normalement il faut 30 minutes en moyenne pour le faire pour les moyens pratiquant, le personnel du parc met environ 20 minutes, je détiens le record avec 19 min et 36 secondes, il est compliqué, vous êtes certains de vouloir le faire ?
Percy et Annabeth le regardèrent avec un sourire en coin assez provocateur.
– Commence, lança Annabeth, on essaiera de faire mieux.
– Comme vous voulez.
Le jeune homme, Dylan, s 'élança sur le parcours, malgré la hauteur et les obstacles compliqués il avançait vite et ses collègues n'arrêtaient de commenter tout se qu'il faisait, trouvant ses mouvements parfait.
Il finit le parcours en 19min et 20 secondes, battant son propre record.
Les demi-dieux levèrent les yeux au ciel et Percy se prépara à monter à son tour.
– Essaie de faire mieux, lui lança Dylan juste avant qu'il monte.
Percy eu un sourire que seul sa petite amie vit et marmonna « Tu peux compter sur moi » et il se lança.
Il franchissait les obstacles avec une telle facilité que s'en était presque ironique. Bien que la hauteur ne soit pas son domaine et il se débrouillait super bien.
Quand il posa pied à terre il avait réussi un chrono de 14 min et 27 secondes.
Son adversaire en fut bouche-bée.
– Je... c'est pas possible, finit-il par lâcher.
– Annabeth, à ton tour, fit galamment Percy.
La jeune fille alla tout aussi vite et à la fin elle avait réussi à faire 14 min et 33 secondes.
Percy ne se fut pas prier pour se réjouir d'avoir « réussi à faire moins que son Puits De Sagesse ».
Ils gagnèrent un passe annuel pour tout les deux dans le parc et eurent le droit à un Dylan déconfit, répétant des « C'est pas possible » en boucle.
Dans le car le couple s'installa cote à cote et malgré l'impression qu'ils ne semblaient pas le moins du monde fatigues ils s'écroulèrent dix minutes après leur départ, chacun dans les bras de l'autre.
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02/12/2020
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