Paul

Coucou, nouvel os.
La fin peut vous spoiler un peu mais rien de gros, vous inquiétez pas.

Bonne lecture.

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– Alors comment il s'appelle ce joli bébé ? Demanda l'infirmière qui tenait dans ses bras un nouveau-né d'à peine quelques minutes.

Le petit était assez calme, bien sûr il pleurait et criait un peu mais les infirmière avaient déjà vu et entendu pire.

La question était adressée à une femme d'une trentaine d'année aux cheveux noirs qui était très belle malgré l'épuisement du à l'accouchement.

Elle regarda son mari qui était à côté d'elle et à ce moment ils se mirent enfin d'accord sur le prénom de leur fils.

Elle murmura d'une voix fatiguée mais heureuse :

– Paul.

– Paul, Paul Blofis, fit à son tour son mari.

– Quel joli prénom, dit l'infirmière, vous voulez le lavez monsieur Blofis ?

Le nouveau papa peu rassuré finit par accepter en voyant que son épouse l'encourageait d'un regard.

Avant de partir l'infirmière se tourna
vers la nouvelle maman :

– Je suis certaine que ce bébé fera de grandes découvertes.

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Un petit garçon de deux ans courait dans la maison en hurlant :

– Naaaaan, pas monstre, pas monstre !!!

Derrière lui ses parents le suivaient en rigolant, depuis que leur petit garçon savait marcher et parler il ne faisait que ça, leur petit Paul était une petite bombe d'énergie et de bonne humeur, il riait et souriait tout le temps et même s'il était encore très jeune il adorait aider les autres à la crèche.

Il était leur bouffée d'amour.

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Paul rentrait en primaire, il allait apprendre à lire et commencer les devoirs, contrairement a ses camarades qui ne voulaient pas quitter leurs parents, lui, était très heureux, il était toujours de bonne
humeur.

Leur petit garçon allait aider ses futurs amis, il ne les connaissait pas puisqu'ils venaient de déménager mais déjà il était très apprécié.

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– Alors mon chéri tu veux faire quoi comme activité cette année ? Regarde il y a du foot, du basket, ho des majorettes !

– Nan je veux pas faire ça, j'aime pas trop.

– Allons voir s'il y a autre chose alors.

Son fils avait 8 ans, il était excellent à l'école, le chouchou des professeurs et les élèves l'adorait, sauf quand il s'agissait de jouer avec eux.

Le petit garçon préférait lire une bande dessinée ou rêver plutôt que de jouer au ballon, sa maman le forçait à jouer avec eux mais il n'aimait pas ça.

– Maman, c'est quoi thé-a-tre ?

– Ou as-tu vu ça mon chéri ?

– Là-bas, le petit garçon montra du doigt une table où il y avait peu de monde.

– Allons voir si tu veux.

Il s'approchèrent du stand, la dame qui le tenait sembla surprise de les voir arriver.

– Bonjour, bienvenue. Je suis professeure de théâtre. Petit bonhomme tu voudrais faire du
théâtre ?

– C'est quoi le théâtre ?

La dame eu un grand sourire et lui expliqua ce qu'était le théâtre, enchanté le petit garçon voulu en
faire.

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– Maman, papa, je vais mourir.

– Mais non mon chéri, ce n'est que la rentrée au collège et puis tu connais déjà plusieurs personnes.

– Mais et si on était pas dans la même classe ou que quelque chose se passe et que...

– Eh, du calme Paul, tout va bien se passer, le rassura son père.

Le jeune collégien déglutit difficilement avant de hocher la tête et de rentrer dans l'établissement.

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– Salut !

– Salut Sam !

– Qu'est-ce que tu fais ?

– Je lis.

– Tu lis quoi cette fois ?

– Roméo et Juliette.

– Sérieux mec, bouge un peu quoi, t'as quatorze ans ! Va voir des filles, sort le soir, ait une ville sociale quoi !

– J'aime pas ça.

Sam avait beau être le meilleur ami de Paul ce n'était pas pour autant qu'il faisait les choses comme lui, les deux jeunes hommes étaient vraiment différents. Sam était plutôt le « bad boy » de la classe tandis que lui était « l'intello », pourtant ils étaient meilleurs amis.

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– Paaaaaauuuuuuuul !!!

– Quoi Sam !

– Maintenant tu es en deuxième année de lycée.

– Je le sais.

– Donc, continua son ami comme s'il n'avait pas été interrompu, tu vas me bouger tes fesses, lever les yeux de ton bouquin et de tes fiches de théâtre et me faire le plaisir d'inviter une fille au cinéma. Tu as deux semaines ! Je te préviens, t'as intérêt à le faire sinon tu vas le regretter !

– Ça va, j'ai pas une vie sociale si nulle que ça.

– Ha oui t'es sûr ? Site moi trois personnes en dehors de tes clubs théâtre et lectures et moi qui sont tes amis, donne moi au moins le nom d'une personne avec qui t'es sorti et deux noms de crush qui remontent pas à la primaire. Mec, t'es toujours de bonne humeur et à vouloir aider les gens mais un jour ça va se retourner contre toi.

Paul fronça les sourcils comme pour essayer de trouver des noms que son cerveau ne connaissait pas, il finit par soupirer :

– Très bien, je te suis.

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– Paul, je veux bien t'avoir dit d'améliorer ta tenue, mais tu vois je ne pensais pas à ÇA!

Sam regarda son meilleur ami, il était habillé d'une tenue de légionnaire romain, la panoplie complète.

– Sam, je t'avais prévenu, c'est un costume pour la pièce de théâtre qu'on fait, une représentation de la guerre de Troie et le deuxième spectacle c'est Roméo et Juliette, le
costume est dans mon sac.

– Mais quand même, tu es venu en cours déguisé en ROMAIN !

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– Alors Paul tu t'es décidé ?

– Études prof. Antiquité pour l'instant et littérature.

– Très bien, tu envoies tes lettres pour les universités ?

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– Maman ! Papa !

– Oui chéri ?

– Je suis reçu dans l'université que je voulais !

– C'est génial ! Il faut qu'on fête ça !

Leur petit garçon avait grandi trop vite.
Ils le voyaient encore courir dans la maison en couche pour ne pas prendre de bain. Ils le voyaient lors de son premier spectacle de théâtre, ils le revoyaient dans toutes les étapes de sa vie qu'ils avaient pu partager ensemble. Les bons comme les mauvais. La joie de leur fils et son désir d'aider était toujours là, tous les jours. Alors quand un soir ils l'avaient vu rentrer, les yeux remplis de larmes et visiblement en colère ils avaient su que quelque chose de grave s'était produit.

Effectivement il s'était disputé avec son meilleur ami, Sam. Il était obligatoire que ça finisse par arriver à un moment ou un autre. Sam avait changé, l'adolescence n'y était pas pour rien. Il sortait avec une fille du nom de Katie Bobofit et cette dernière lui avait posé un ultimatum, elle ou son ami.

Ils connaissaient la réponse.

Leur petit Paul n'avait plus vraiment le moral ces derniers temps alors cette bonne nouvelle était l'occasion idéale pour que leur bébé retrouve son sourire.

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Paul Blofis, jeune étudiant pour enseigner l'Antiquité venait d'apprendre qu'il avait son diplôme. Il
avait d’abord été stupéfait avant de laisser un grand sourire orner son visage.

Dès qu'il fut près il monta dans sa voiture et partit chez ses parents pour leur annoncer la nouvelle de vive voix.

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Malgré sa « rupture » d'amitié avec son ami Sam Tanaka, Paul continuait de prendre de ses nouvelles grâce aux réseaux sociaux. C'est ainsi qu'il sut qu'il s'était marié avec Katie et qu'ils
avaient eu une fille appelée Nancy. Il apprit également leur divorce et la remise en couple de son ancien ami avec une fille belle comme Aphrodite et de la naissance de sa fille, Drew.

Sa vie à lui était plutôt « plate » par contre. Il adorait son métier et ses élèves, il était fait pour être enseignant mais il vivait seul, lui qui était pourtant d'un ordinaire joyeux et aimer aider les autres avait une vie assez triste. Il passait donc ton son temps à l'université où il enseignait, au moins il y avait du monde.

Après quelques années il en eu assez et décida de devenir professeur de littérature et d'anglais mais dans un lycée.

Il commença donc des cours du soir.

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Pendant longtemps Paul assista aux cours du soir. Il aurait pu rester moins de temps mais il voulait
vraiment être parfait. Il fit bien de continuer puisque sinon il n'aurait pas rencontré Sally.

Sally était une femme de son âge, elle était magnifique en plus d'être joyeuse et gentille, rien ne pouvait lui faire abandonner sa bonne humeur, il peu comme lui quand il était plus jeune.

Un soir, les locaux qu'ils utilisaient pour faire cours durent fermer à cause d'une inondation. Paul
pouvait se passer d'un cours un soir, c'était sa seule occupation, il n'avait rien d'autre à faire mais Sally tenait absolument à avoir tous ses cours et à s'améliorer et comme Paul était maintenant professeur de littérature elle lui demanda s'il pouvait venir chez elle pour lui expliquer.

La soirée se passa très bien, Paul appris que Sally avait un fils, Percy qui avait 13 ans, il était dans un camps de vacances pendant deux mois. Elle adorait son fils.

Pendant quasiment toutes les vacances ils allèrent soit chez l'un soit chez l'autre, toujours pour les
cours et apprirent à se connaître un peu mieux, Sally avait eu son fils avec un homme qui avait disparu en mer et qui avait été retrouvé l'an passé, elle avait aussi divorcé l'année dernière et c'était également cette année là que Percy avait rencontré son meilleur ami et était allé dans sa colonie de vacances. Paul avait un peu l'impression que la vie de Sally avait basculée l'année précédente.

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Paul avait enfin trouvé le courage d'embrasser Sally. Celle-ci avait été surprise mais elle lui avait rendu son baiser avec le sourire aux lèvres.

Aujourd'hui il allait rencontrer Percy, il revenait tout juste de son camps de vacances d'été alors qu'ils étaient plein hiver et Sally avait invité Paul pour le goûter.

En arrivant il sentit une délicieuse odeur de cookies et immédiatement l'inquiétude qu'il avait au sujet de sa rencontre avec Percy s'évanouit, à croire que les cookies pouvaient tout guérir.

Sally l'accueilli avec son éternel sourire et un baiser.

– Salut, je suis contente que tu sois là, Percy est sorti, il lui manquait quelque chose et il est aller l'acheter, ça va ?

– Bonjour Sally, ça va, merci. Que veux Percy ?

Sally eu un petit rire.

– Tu verras.

Elle reparti dans la cuisine laissant Paul s'installer sur la petite table de la même pièce.

Environ dix minutes plus tard la porte claqua, des chaussures enlevées sans délicatesses furent jetées au sol et une vois s'éleva:

– Maman, ils en avaient plein, de toutes les nuances possible, du coup j'ai tout pris.

Sally grimaça légèrement et Paul se demandait de quoi pouvait parler Percy.

Le jeune homme apparu alors à l'entrée de la cuisine, deux gros sacs à la main plus un sac à dos remplis sur les épaules, en le voyant il fronça les sourcils.

– Ah, Paul, tu es déjà arrivé.

– Oui Percy, répondit Sally. Que m'as tu ramené ?

– Heu...

Percy souleva les sacs, pris son sac à dos en renversa le contenu des trois sur la table.

Quand Paul reconnu ce que c'était il se demanda ce que comptait faire Percy.

– Mon chéri, tu sais que l'on va en avoir pour dix ans la ?

– Ah bon, j'en ramènerai à la colo, je ferai goûter le coca bleu à Grover.

Des centaines de petites boites contenant chacune un ou plusieurs flacons de colorant alimentaire bleu s'étalaient sur la table. Percy devait aimer cette couleur.

Justement le jeune homme se tournait vers lui.

– Et toi Paul, t'as déjà goûté le coca bleu ?

Devinant qu'il s'agissait d'une question importante pour se faire accepter du jeune homme Paul
répondit franchement :

– Heu non Percy, mais je veux bien goûter.

Un grand sourire fleurit sur les lèvres du garçon.

– Parfait, donc on boit tous du coca bleu et vive les cookies de maman.

Le reste de la journée se passa très bien et Paul su que Percy l'appréciait, c'était important pour lui.

Les cookies de Sally étaient les meilleurs qu'il ai mangé de toute sa vie et le coca bleu n'était pas mauvais.

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Sally était inquiète et Paul faisait du mieux qu'il pouvait pour la rassurer mais ne savait pas vraiment comment faire, Percy avait mis le feu au collège et s'était enfui.

Sally refusait de lui dire pourquoi elle savait son fils innocent et où il était.

– Sally, je peux pas aider Percy si je ne sais pas où il est.

– Mais moi non plus je ne sais pas. Quand je l'appelle ou Annabeth il ne me répond pas.

Percy n'avait pas de téléphone et il ne savait pas qui était Annabeth mais il ne dit rien, se contentant d'essayer de rassurer Sally. Depuis le message laissé par Percy il y avait plus de deux semaines ils n'avaient plus aucune nouvelle.

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– Percy, tu es rentré !

Paul se leva pour aller voir Sally et eu la bonne surprise de voir Percy.

Il ne semblait pas au maximum de sa forme mais il prit sa mère et Paul dans ses bras pour leur faire un câlin tellement fort que Paul manqua d'air.

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Paul avait la bénédiction de Percy pour épouser Sally et il avait aussi rencontré le père du jeune homme et savait désormais que Sally ne l'aimait plus, même s'il n'était pas rassuré entièrement pour autant.

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Ce que Percy venait de dire à Paul l'avait complètement bouleversé, tout ce qu'il savait ou croyait savoir avait été remis en question et il ne savait plus vraiment quoi croire ou pas.

Il savait que sa fiancée et son futur beau fils le regardaient encore, comme pour s'assurer qu'il n'allait pas devenir fou sous le poids des révélations mais il ne voulait pas leur répondre, pas encore, il avait besoin d'un peu de temps pour tout assimiler.

Depuis qu'il sortait avec Sally il avait retrouvé le sourire éternel qui avait disparu avec la coupure avec Sam. C'était donc la première fois depuis deux ans qu'il nageait dans la confusion, sourire ou pas ?

Il décida qu'il avait besoin d'aire, s'excusa auprès de Sally et Percy et il partit.

Tout le reste de la journée il marche dans New-York, passa devant l'Empire State Building, apparemment l'Olympe, se souvint de la visite de Poséidon quelques mois auparavant, le fait que Percy n'allait pas bien depuis l'été, à sa colonie de vacances, il réfléchit en temps que personne, que petit ami, que beau-père et que professeur sur l'Antiquité.

Finalement il en vint à la conclusion que ce n'était pas parce que Percy ou même Sally n'étaient pas comme les autres qu'il allait les laisser tomber juste pour ça, il se traita d'idiot pour être parti et rentra dans le petit appartement des Jackson.

Sally avait préparé des cookies, beaucoup de cookies, il devait y avoir peut-être deux cent ans cookies plus ceux qui cuisaient et ceux que Sally préparait. Quand elle le vit elle eu un petit sourire bizarre :

– J'avais besoin de m'occuper.

Paul attrapa un cookie, bleu évidemment (ils utilisaient toujours les paquets que Percy avait ramené), le mangea et dit :

– Je suis désolé, mais c'est pas facile à croire.

– Je sais. Percy est partit racheter du colorant bleu, c'est ce qu'il fait quand il se sent pas très bien.

Percy rentra une heure plus tard avec encore plus de boites que la première fois que Paul l'avait vu.

– Je savais que tu reviendrais.

– Je suis désolé Percy.

– T’inquiète, je sais que c'est pas facile.

– Je vous aime vraiment tu sais ?

Les yeux de Percy brillèrent.

– J'ai rencontré Aphrodite l'année dernière, c'est pas ma déesse préférée mais si elle vous permet d’être heureux alors je vais peut- être l'apprécier un peu plus.

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Paul n'en revenait pas, il avait tué un monstre alors qu'il ne le voyait même pas.

Par contre il voyait Percy et celui-ci se battait de toute ses forces, même s'il était invulnérable, Paul ne pouvait se retenir d'avoir peur pour son beau-fils.

Quand Percy lui hurla de mettre sa mère à l’abri il n'hésita pas une seconde et entraîna Sally avec lui pour l'emmener en sécurité.

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Cela faisait à peine un mois et demi que les cours avaient repris et Percy séchait déjà, Paul ne l'avait pas vu de toute la journée et si le demi-dieux était toujours à la colonie il l'aurait prévenu ou sa mère quand même.

Finalement Percy ne séchait peut-être pas les cours.

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Huit mois, huit mois qu'ils n'avaient pas de nouvelles de Percy, huit mois que les courriers du lycée s'accumulaient, huit mois qu'Annabeth cherchait sans relâche Percy, huit mois que la petite amie du
jeune homme et la mère de celui-ci pleuraient et six mois qu' Annabeth était certaine que c'était la faute de la déesse Héra.

Au milieu de la nuit le téléphone sonna, personne ne l'entendit et c'était bien dommage. Mais
heureusement que les répondeurs existaient.

Au matin les époux se levèrent et furent surpris de voir la petite lumière verte qui indiquait un
message vocale, qui avait pu les appeler en pleine nuit ?

Quand ils lancèrent le haut parleur et que la voix de Percy en sortit, Sally en pleura de soulagement, son fils allait bien, il avait l'air en assez bonne forme et sa voix était toujours aussi peu sérieuse, le jeune homme semblai en pleine forme.

Sally appela Annabeth et elles écoutèrent la voix de Percy pendant de longues minutes, comme pour
s'assurer que ce n'était pas faux.

Paul était rassuré lui aussi.

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Je vais être papa. Paul se répétait cette phrase en boucle dans sa tête depuis deux jours, Percy devait se dire « Je vais être grand frère » et Sally semblait illuminer l'appartement depuis qu'elle savait.

Malgré leurs angoisses les deux futurs parents se préparèrent à accueillir le bébé, leur bébé.

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Un soir quand Paul rentra il su que quelque chose s'était passé, Sally était sur le canapé et fixait une assiette remplie de cookies.

Le bébé allait bien mais aucune nouvelle de Percy.

Le jeune homme réapparu deux heures plus tard avec un énorme rhume et deux policiers.

– Votre fils a eu un accident, annonça le premier policier.

– Ne le laissait plus conduire avec un rhume pareille, dit le second policier.

– Désolé Paul, Tchoum, mais ta voiture est presque morte, Tchoum, elle roule mais bon, c'est pas Tchoum, trop ça quoi...

– Oulah mais Percy, dans quel état tu t'es mis ? Fit Sally en attirant son fils contre elle.

Paul remercia les deux policiers et rentra dans l'appartement.

Percy essayait d'expliquer ce qu'il se passait mais visiblement il devait avoir de la fièvre puisque tout se qu'ils disait n'avait aucun sens.

– … Et puis Apollon, boum et Tchoum, Meg paf et petits gros tas, pas sympa, et puis on est sorti de l'autoraute, Tchoum, la voiture paf et après il y avait des esprits maladie, Tchoum, et
les policiers, puis me souviens pas et Tchoum, Paul t'as pas, Tchoum, mangé les cookies hein ?

Percy le regarda avec des yeux adorables et comme un enfant de trois ans qui comprend pas qu'on puisse lui prendre ses gâteaux.

– Heu, non Percy je n'ai pas mangé tes cookies.

– Tchoum, parfait.

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Paul faisait sauter Estelle, quatre mois, sur ses genoux quand la sonnerie retentit.

Sally alla ouvrir et visiblement elle connaissait les trois adolescents qui se tenaient au milieu de l'encadrement de la porte.

Paul appris qu'il s'agissait d' Apollon et Meg sa maîtresse et d'une gauloise que le dieux venait de rencontrer.

Le professeur appris à connaître le dieu pendant la soirée et il fut surpris de voir à quel point Apollon avait changé. Percy lui avait déjà parlé de lui et il aimait bien le nouveau dieu qu'il pouvait voir.

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Un jour Paul repensa à quelque chose que lui avait dit sa mère il y avait longtemps :

« Le jour de ta naissance l'infirmière ne nous a pas dit comme pour tous les bébés « Il accomplira de grandes choses » mais elle nous a dit « Je suis certaine qu'il fera de grandes découvertes » souviens toi de ça mon chéri ».

Effectivement Paul avait fait beaucoup de découvertes, autant sur lui même que sur le monde qui l'entoure.

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3330 mots, bon week-end.
17/11/2020

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