Illusion

La vidéo ci-dessus est celle qui a inspiré cet os. 

Ai-je vraiment besoin de préciser que cet os n'a aucun sens et est un peu parti dans du grand n'importe quoi mais que je l'aime bien quand même ?

PS: c'est du Harry Potter pour une fois XD.

Oups, je viens de me rendre compte que j'avais pas corrigé, je le fais le plus vite possible.
----------------------------------------------------------

Harry a disparu. Harry Potter est parti.

Ce sont les pensées qui tournaient en boucle dans l'esprit de tous les sorciers de Grande-Bretagne. Leur héros, le sauveur de leur monde avait tout simplement quitté son bureau passablement très énervé et il n'était pas revenu. Il n'avait pas donné d'explications. Rien.

Sur le coup tout le monde crut qu'il avait été enlevé ou autre. Mais non. Pas de demande de rançon, pas de nouvelles, encore une fois rien.

Après la bataille de Poudlard le jeune homme s'était vu offrir des milliers d'emploi. Sauf qu'il avait décidé de le mériter son travail. Au début il fut auror et durant son temps libre il faisait autre chose en secret, sans le dire à personne, après tout il avait le droit de vivre sa vie. Pendant deux ans. Pendant deux la gazette reçut des textes, des petites histoires, des nouvelles qu'ils publièrent et qui eurent un succès monstre, personne n'en connaissait l'auteur mais peu importe. Puis on lui avait offert le poste de chef de la gazette, personne n'en voulait. Harry avait accepté, les textes avaient continué.

Puis, un jour, quelques jours après la disparition de Harry il y eut, au lieu d'un nouvelle histoire, une lettre. Dans cette lettre l'auteur se dévoilait, l'auteur disait juste quitter ce monde. Enfin des nouvelles. Des nouvelles sans explication réelle. Elle se résumait à une chose: Harry Potter partait et n'avait en aucun cas l'intention de revenir.

Pendant un mois ils le cherchèrent partout mais rien jusqu'au jour où Drago Malefoy s'échappa d'Azkaban. Enfin il était à l'infirmerie bien amoché et dans le coma quand quelqu'un réussit à l'en sortir. Officiellement un individu dangereux avait aidé un autre individu dangereux à s'échapper de prison. Officieusement Harry Potter avait sauvé Drago Malefoy.

***

France, un an plus tard, ville confidentielle pour des raisons de sécurité.

- MALEFOY !

- QUOI POTTER ?!

Et c'était reparti, avec eux deux c'était disputes sur disputes. Les voisins n'en pouvaient plus. Ils n'en pouvaient plus parce qu'ils ne se rendaient pas compte de l'évidence.

« Mais qu'ils s'embrassent et se jettent sur un lit bon sang ! » pensa Mme Caroline Dupont en les observant par la fenêtre.

- Chéri, tu ne trouves pas qu'ils sont désespérants toi ?

- Hum, marmonna son mari dans son journal.

« Quel beau cliché il fait celui-là » pensa son épouse en roulant des yeux.

Quelques minutes plus tard deux portes claquèrent, des objets se brisèrent et la dispute fut terminée. Un quart d'heure après Harry sortit, rageux avec un sac à la main. Il revint une heure plus tard avec une baguette, une boite contenant certainement un gâteau et quelques autres bricoles. Puis Mme Dupont ne put en dire plus sur cette journée, juste qu'il n'y eut plus de dispute.

Le soir en se couchant elle repensa à leur arrivée à ces deux là, comme à peu près tous les soirs d'ailleurs.

Un an plus tôt environ ils avaient emménagé dans la maison à côté de la leur. A l'intérieur toute la décoration était à refaire ainsi que beaucoup d'autres choses qui avaient découragés nombre de personnes mais pas eux, enfin pas Harry.

Lui il s'était juste planté devant et avait ri comme un gamin joyeux. Il était juste heureux. Il avait retroussé ses manches et avait commencer à tout virer. Quant à son compagnon il avait marmonné, protesté, râlé, mais rien ne l'avait empêché de se lancer à son tour.

Durant un mois ils avaient campé dans le jardin, refusant toute hospitalité de la part de leurs voisins malgré la lueur de supplication dans le regard du blond, et ils avaient continué leurs rénovations, cette fois ils acceptèrent le coup de main des voisins.

La maison et le jardin se trouvèrent être une magnifique propriété et leurs habitants une nouvelle source de commérage. Parce que dans ce coin perdu et calme les nouvelles croustillantes se faisaient rares. Ainsi ils furent épiés, observés, analysés et l'évidence était tombée : ils étaient deux imbéciles amoureux l'un de l'autre mais trop bêtes pour s'en rendre compte.

Sauf que Caroline avait remarqué autre chose. Elle entendait et voyait assez bien les deux garçons pour se rendre compte d'éléments qui avaient échappés à ses voisines.

C'est ainsi que le lendemain elle se rendit chez eux et sonna. Ce fut Harry qui lui ouvrit avec l'air de sortir du lit, ses cheveux étaient tout emmêlés, il était en débardeur et caleçon avec une tasse de thé à la main et les yeux vitreux, à moitié endormi.

- Bonjour Mme Dupont, dit-il chaleureusement, entrez.

Elle regarda sa montre, il était neuf heures, apparemment ils ne travaillaient vraiment pas.

- Euh, désolé, je vais enfiler un truc et je reviens, installez vous.

Elle s'installa sur une petite table et regarda autour d'elle.

Tout ici était chaleureux et aspirait à la bonne humeur, il y avait de petits objets fantaisistes sur certains meubles, des coussins multicolores, des rideaux qu'elle pouvait qualifier de « cool» et tellement d'autre. Cependant elle ne put s'empêcher de remarquer que la moitié de la maison était rangée et pas l'autre mais surtout que ça manquait cruellement d'objets personnels. Pas une photo, pas un objet pouvant dire quoi que ce soit sur leur passé. Elle devait se contenter de savoir qu'ils étaient anglais. Maigre consolation.

Elle fut coupée de ses pensées par Harry qui hurlait à l'étage.

- MALEFOY ! BOUGE TOI ET VIENS SALUER NOTRE INVITEE !

- LA FERME POTTER ! répliqua une autre voix, celle de Drago Malefoy.

Harry descendit deux minutes plus tard avec un sweat et un jogging.

- C'est pas la grande classe mais c'est toujours mieux que rien, dit-il avec son accent anglais, je suis désolé Drago n'a absolument pas l'intention de se lever. Enfin il veut surtout m'énerver mais ce n'est pas grave. Vous voulez un thé ou un café ?

- Volontiers, répondit-elle déconcertée par ce brusque changement de sujet.

En buvant son thé elle lui expliqua qu'elle voulait les inviter à diner un de ces soir. Après tout ils étaient installés depuis un certains temps désormais et ils n'avaient jamais réellement fait connaissance.

Harry accepta avec des étoiles dans les yeux, ce qui la fit sourire encore plus, puis elle prit congé et laissa Harry réveiller Drago avec un seau d'eau gelée.

Cinq minutes plus tard elle entendit : "SPLASH", de grands rires et Drago qui menaça de tuer son colocataire. Ça changeait.

- MOI AUSSI JE T'AIME DRAGO ! hurla Harry.

Pour toute réponse le blond grogna et s'enferma dans la salle de bain.

Le vendredi soir les garçons se présentèrent devant la maison des Dupont. La maîtresse leur ouvrit avec un grand sourire.

Ils étaient en polo et en jean et Drago avait visiblement forcé Harry à se coiffer mais ça n'allait pas durer longtemps.

Elle les fit entrer et les laissa s'installer dans le salon pendant que son mari leur servait à boire et qu'elle ramenait des mignardises.

Harry avait un grand sourire et les yeux pétillants comme à son habitude et Drago levait les yeux au ciel dès qu'il le voyait.

- Alors jeunes hommes qu'est ce qui vous a pris de vous installer dans notre coin paumé ? demanda mr Dupont.

- Ah, moi j'en sais rien, répondit Drago, c'est lui qui a choisi.

Harry leva les yeux au ciel.

- Ça va hein, disons simplement qu'on cherchait un coin au calme et sympa et ici c'est génial.

Flattés du compliment sur leur ville les époux sourirent.

- Et bien alors, vous vous connaissez d'où ?

Aussitôt leurs visages s'assombrirent, comme si leur passé était douloureux pour eux mais qu'en même temps il définissait qui ils étaient aujourd'hui et Caroline crut avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas mais ils répondirent tout de même.

-De l'école, répondit Drago avec un sourire crispé, déjà là-bas on ne s'entendait pas.

-Et encore il minimise, disons que quand nous nous croisions en général personne ne restait dans le même couloir que nous, les yeux de Harry brillaient à l'évocation de ces souvenirs, il était clair que leur lutte incessante à l'école lui manquait.

- Et ben dis donc, vous avez du avoir une scolarité mouvementée alors, rit Caroline, qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous vivez ensemble?

Quand elle posa cette question elle put voir qu'ils semblaient un peu gênés, Harry prit un petit four et Drago but une gorgée avant de répondre:

- C'est lui, il m'a kidnappé.

Les Dupont rigolèrent et la conversation continua sur des conversations plus légères et la soirée se finit tranquillement et dans la bonne humeur.

- Ils sont sympa nos voisins, dit Harry une fois de retour dans leur maison.

Le blond leva les yeux au ciel et dit avec un sourire en coin:

- Evidemment qu'ils sont sympa nos voisins.

Le brun pouffa et ils montèrent se coucher.

Cette réponse n'avait de sens que pour eux deux, comme un secret connu d'eux seuls.

*******

Plusieurs années plus tard, France, lieu confidentiel pour des raisons de sécurité.

Dans le quartier où habitaient Drago Malefoy et Harry Potter les choses changeaient. Tout avait commencé le jour où les deux jeunes hommes avaient décidé d'acheter la maison voisine à celle de Mr et Mme Dupont, ces derniers avaient alors vu, en l'espace que quelques années seulement, leur quotidien changer.

Il était désormais rythmé des disputes des deux garçons mais aussi de nombreux déménagements et ce n'était pas pour leur déplaire. Toutes les personnes qui partaient ils ne les aimaient pas de toute façon. Et après trente ans à voir tous les jours les mêmes personnes changer de têtes faisait toujours du bien.

Leur petit village avait "reprit des couleurs", il était plus joyeux, plus solidaire et ses habitants plus soudés que jamais.

********

Plus de dix ans après la disparition de Harry Potter et Drago Malefoy, France, lieu confidentiel pour des raisons de sécurité, un dimanche.

Caroline préparait une tarte aux pommes, enfin c'était son excuse pour pouvoir observer ses voisins. Il fallait dire qu'une fois n'est pas coutume ils étaient de nouveau les sujets de tous les potins de leur petit village.

Après plus de dix ans avec eux il aurait été possible de croire que ça ne serait plus d'actualité mais avec eux il y avait tellement de rebondissements. Mais enfin ils avaient eu ce qu'ils voulaient.

Désormais leur quotidien était ponctué de disputes sauf qu'il n'y avait plus qu'une seule porte qui claquait et en général c'était suivi de bruits de baisers.

Et toujours Caroline avait remarqué autre chose. Au début elle avait mis ça sur le compte de leur âge, du fait qu'ils étaient allés à l'internat, de leur inexpérience puis au fur et à mesure elle s'était rendue compte que ce n'était pas possible.

Les deux jeunes hommes avaient du mal avec tout. Mais absolument tout. Préparer à manger c'était Harry parce que Drago ne savait pas ce qu'était une poêle ( Caroline le savait, elle avait essayé de cuisiner avec lui une fois) donc le blond évitait au maximum la cuisine, le nettoyage était également inconnu à ses yeux, sauf que c'était lui qui rangeait tout et qu'est-ce qu'il était maniaque... Les courses semblaient être très difficiles, apparemment ils ne connaissaient pas la moitié des ingrédients qu'ils trouvaient ( enfin plutôt les trois-quarts dont la moitié étaient Français) et puis s'habiller. Tous les habitants avaient été obligés de les trainer dans des magasins de vêtements pour qu'ils s'achètent autre chose que des joggings ou des costumes trois pièces. Et puis ils ne travaillaient pas. D'où sortait tout cet argent? elle savait que cela ne la concernait pas mais elle était très curieuse.

Elle posa son couteau et releva la tête. Quelque chose avait changé. Avec un froncement de sourcil elle s'approcha de sa fenêtre.

Le ciel, bleu cinq minutes plus tôt, avait viré au gris, une drôle de tension régnait dans l'air et il y avait également autre chose qu'elle n'arrivait pas à définir. Visiblement tous ses voisins avaient également remarqué la même chose qu'elle puisque tous le monde s'approchait des fenêtres. Sauf Harry et Drago toujours affalés dans un transat en train de lire et de se plaindre que l'autre allait trop vite et que du coup lui n'avait pas le temps de lire.

Plusieurs voitures noires arrivèrent, du genre qui ne font pas rigoler. De nombreuses personnes en sortirent, elles par contre elles étaient drôlement habillées. Tous en robe, une ample robe noire, verte ou encore violette, il y en avait de toutes couleurs confondues mais les trois quart en avaient une noire. Ils étaient plutôt effrayants et n'avaient pas l'air de rigoler. Tous se placèrent en arc de cercle devant la maison des deux garçons puis deux personnes sortirent de la voiture du milieu, surement les plus importants.

Une femme, les cheveux bruns coupés au carré, un air sévère sur le visage, de légères rides, signe qu'elle devait beaucoup travailler et les yeux pétillants d'intelligence mais aussi froids, elle portait la "robe" qui semblait la plus luxueuse.

A ses cotés il y avait un homme grand, des cheveux roux qu'il avait essayé de coiffer et des yeux bleus. Comme la femme il avait un air sévère, se demandant sans doute ce qu'il faisait là un dimanche ou pourquoi ce n'était pas déjà terminé.

La femme porta à sa gorge un morceau de bois et sur le coup Caroline crut qu'elle allait se trancher la gorge mais rien, elle le rebaissa et elle prit la parole sauf que sa voix semblait amplifiée par mille micros.

- Harry James Potter et Drago Lucius Malefoy, vous êtes en état d'arrestation. Nous vous demandons de vous rendre de votre plein grés et de ne pas aggraver votre cas.

Les deux hommes sursautèrent dans leur transat. Ils connaissaient cette voix. Ils l'avaient entendue de nombreuses années à l'école. Les voisins aussi sursautèrent et hallucinèrent, qu'est-ce que c'était encore que cette magouille ?

Aucune émotion ne traversa leurs visages si ce n'est, peut-être, de la lassitude et du mécontentement d'avoir été dérangés.

Main dans la main ils arrivèrent devant les autres.

- Hermione, Ron, qu'elle surprise! s'exclama Drago, je croyais que vous n'étiez pas invité, de plus vous êtes vraiment en avance là, ce n'est que dans quelques mois la fête.

La femme, Hermione, s'avança d'un pas.

- Drago Malefoy, par les pouvoirs que me confère mon statut de ministre de la magie je vous arrête pour fautes graves, siffla-t-elle d'une voix glaciale.

- Ministre Hermione ?! bravo, applaudit faussement Harry, je savais que tu atteindrais des sommets.

Imperturbable elle continua:

- Harry Potter par les pouvoirs que me confère mon statut de ministre de la magie je vous arrête pour fautes graves.

C'est tout ce qu'elle semblait savoir dire. Elle ressemblait à un de ses robots dans les films.

- C'est bizarre n'est-ce pas Drago ? dit le brun en se tournant vers le blond, aux dernières nouvelles j'étais un héros. Que c'est-il passé Hermione entre temps?

Elle l'ignora royalement et ce fut l'homme qui prit la parole, comme si elle ne voulait s'abaisser à leur niveau.

- Harry Potter, commença Ron, vous êtes accusé de multiples chefs d'accusation dont: vol, enlèvement, association de malfaiteur, meurtrier et grave trahison envers le monde magique.

Les voisins, qui avaient tout entendu, ne comprenaient plus rien. Ce qui pourtant était sûr pour eux c'était que Harry et Drago étaient deux jeunes hommes adorables qui n'avaient jamais eu le moindre geste de violence envers qui que ce soit.

Harry vacilla légèrement et Drago le soutint en serrant encore plus sa main.

- Meurtrier ?! s'exclama-t-il d'une voix froide et dénuée d'émotion, VOUS m'avez forcé à tuer un homme ! J'en est été malade, pendant des années et personne n'a rien vu !

- Alors tu as sombré dans les ténèbres, déclara Hermione, tu as libéré un mangemort notoire et vous vous êtes enfuis ici pour préparer votre vengeance.

Drago hoqueta et Harry secoua la tête.

- Mais vous délirez! c'est tout le contraire. Je vis désormais. Je n'en pouvais plus de vivre dans ce monde qui se croit au dessus des autres. De ce monde cruel qui est pire que les accusations qu'il porte sur les autres.

- Notre monde EST le meilleur Harry Potter, le coupa Ron.

- Ah bon ? Vraiment ? Parce que maintenir l'esclavage c'est bien ?

- Considérer les autres créatures comme des moins que rien c'est bien ? Continua Drago.

- Considérer les gens par des préjugés, renchérit Harry.

- Stigmatiser les enfants dès leur plus jeune âge en les enfermant dans des cases, c'est bien ? finit le blond.

Ils enchainèrent les accusations ou bien était-ce des constatations ?

- Vous vivez à travers un idéaux sans voir la réalité des choses et le pire c'est que pour voir cette réalité il faut avoir vécu le pire et voila ce qui se passe après : on est considéré comme un criminel. Alors Ron, Hermione ainsi que tous les autres je vous pris de nous laisser tranquilles mon fiancé et moi.

- Ton fiancé ?! s'exclamèrent les deux adultes en face d'eux, perdant ainsi leur masque de froideur.

Mais ils ne furent pas les seuls, à côté d'eux toutes les autres personnes semblèrent surprises, effrayés ou encore dégoutées. Quant aux voisins ils sourirent,  fiers même s'ils ne comprenaient rien 

- C'est un mangemort, protesta inutilement Ron.

Drago remonta ses deux manches, exposant ses bras libres de toute marque.

- Vos accusations sont infondées, dit simplement le blond, tout comme toutes les autres d'ailleurs.

Caroline ne comprenait plus rien, mais alors plus rien du tout.

- Ou sont vos baguettes ? demanda la ministre qui essayait tant bien que mal de revenir sur un sujet qu'elle pourrait contrôler. Peine perdue.

- Détruites répondirent les deux garçons du tac au tac, ne se préoccupant pas du brusque changement de sujet.

- Ce n'est pas possible, vous devez forcément utiliser la magie !

- Cela fait plus de dix ans que nous faisons tout comme des moldus et on s'en sort très bien, dit Drago.

Alors que la ministre et son époux étaient complètement décontenancés, une idée traversa l'esprit de Harry qui fronça les sourcils.

- Comment nous avez-vous retrouvés ?

Hermione eut un léger sourire. Enfin un sujet qu'elle maitrisait.

- Cela fait presque quinze ans que vous êtes les criminels les plus recherchés du monde magique mais également des services secrets du monde moldu. Disons que quand on a cherché partout et qu'il y a une zone dont on a toujours été repoussés on comprend vite pourquoi et votre maison et le centre de cette « bulle de protection » qui d'ailleurs est de la pure magie noire, rajoutant des éléments à vos chefs d'accusation.

- Toujours aussi brillante Granger, sauf qu'il t'a fallut presque quinze ans pour le trouver et que tu n'as toujours rien compris.

Elle perdit son sourire.

- Et bien expliquez moi, dit-elle en écartant les bras, je suis toute ouïe.

Harry désigna le ciel du doigt.

- Cette bulle de protection est le dernier sort, le dernier acte de liberté de Narcissa Malefoy. Avant d'être assassinée par vos aurors elle à voulu nous protéger, son fils et moi. Cette bulle absorbe notre magie, faisant en sorte qu'elle n'explose pas ... commença Harry.

- Elle permet également que des personnes mal intentionnées ne puissent pas rentrer, enfin jusqu'à aujourd'hui mais aux dernières nouvelles vous n'étiez pas si mauvais, elle permet de réguler notre voisinage. Il n'y a ici que des personnes qui s'entendent entre elles et avec qui nous nous entendons. Elle nous cache au reste du monde et nous permet tellement d'autres choses, dont parler français entre autre.

C'est logique, pensa Caroline, le voisinage n'avait jamais été aussi agréable que depuis qu'ils étaient arrivés. Perdue dans ses pensées elle ne vit pas ni n'entendit ce qu'ils se dirent mais quand elle reporta sur attention sur eux son sang se glaça.

- Harry Potter et Drago Malefoy vous êtes en état d'arrestation avec résistance, aurors embarquez-les!

- Il en est hors de question ! s'écria une voix alors que quatre personnes s'approchaient des deux fiancés.

C'est Caroline qui avait parlé, suivie de son mari, de son voisin, de sa voisine et de tous les habitants de leur petit village.

Tous se retrouvèrent dans la rue. Ils ne laisseraient pas embarquer leurs amis alors qu'ils ne savaient même pas qui ils étaient et sans chef d'accusation valides.

Les personnes en robe ricanèrent, Harry et Drago leur sourirent, fiers d'eux.

- Qu'on les oubliette ! ordonna le rouquin. Et les aurors obéirent.

Sauf qu'ils n'allèrent pas loin. La bulle avait eu le temps d'aspirer leur magie, le sort « sonorus » de la ministre avait pu fonctionner mais désormais il était trop tard.

- Harry et Drago sont deux jeunes hommes adorables qui sont loin des sornettes que vous pouvez raconter ! s'exclama un des habitants.

-Je suis policier, s'écria un autre, et vos accusations sont infondées et n'ont aucun sens et aucune véracité! C'est vous qui devriez être arrêtés !

Galvanisés par le courage de leurs voisins les deux jeunes hommes se libérèrent et s'approchèrent d'eux main dans la main.

- Vous allez quitter immédiatement la France et notre village. Quand vous passerez la bulle vous aurez l'impression d'avoir fouillé cet endroit et de n'avoir rien trouvé et vous continuerez vos recherches. Votre monde n'est plus le notre. De notre côté nous allons tout leur raconter. Ils méritent de savoir, dirent-ils en désignant tous leurs voisins, leurs amis, leur famille à côté d'eux.

Sans défense, pris au dépourvu, démunis et poussés par une force étrange tous les sorciers s'en allèrent, ils avaient les yeux dans le vide et l'air hagard.

Une fois partis Harry et Drago soufflèrent de concert, toujours les mains liées et les voisins se tournèrent d'un seul bloc vers eux.

Tout ça c'était bien mais maintenant ils voulaient des explications.

Alors ils leur racontèrent tout. Leur dévoilèrent leurs vies. Leurs secrets. Leurs souffrances. Leurs peines. Leurs joies. Tout.

Peut-être que le dôme aida, peut-être la magie les avait-elle déjà aidés, il n'empêche que tous les crurent. Du plus jeune au plus vieux. Et puis après tout Harry et Drago l'avaient dit : ils n'avaient autour d'eux que des personnes de confiance.

Ils ne leur représentèrent pas ce monde comme on le raconte au enfants nés-moldus. Ils leur décrivirent ce monde tel qu'ils l'avaient vu, tel qu'il devrait être décrit avec son côté sombre, sa lumière et ses illusions.

Harry et Drago se marièrent. Harry et Drago eurent des enfants. Harry reprit l'écriture. Drago publia le premier livre de son mari dans leur librairie, leur nouveau travail. Ce livre eut un succès énorme. Ce livre racontait l'histoire de Harry Potter et pourquoi pas celle de Drago Malefoy avec? L'histoire de Harry et Drago Malefoy-Potter, Potter-Malefoy ? A voir.

-----------------------------------------

20\21/08/2021

3381 mots.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top