Adventus Mali

Salut, il y a quelques temps déjà j'ai lancé une nouvelle histoire. Je me suis dit que j'allais vous poster le premier chapitre, à vous de décider si vous voulez lire la suite.
Bonne lecture.

PS: je reviens bientôt avec de nouveaux os, j'ai beaucoup d'idée il faut juste que je trouve le temps de les écrire.

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Il arrive un moment où tout le monde doit déployer ses ailes. Devenir libre de ses mouvements, c'est comme cela dans la vie de chaque personne, en général ça commence à l'adolescence, on se dispute, on fugue mais on revient, toujours, parce que notre maison, notre famille on ne peut  s'en passer, c'est valable pour chacun. Même quand on pense avoir personne, il y a toujours quelqu'un, tapit dans l'ombre ou en pleine lumière mais cette personne nous aide quand même, alors c'est elle notre famille.

Mais si on explorait un coin de l'immense planète sur laquelle nous habitons nous pourrions nous demander si cette vérité fonctionne pour tout le monde.

Dans les ruines de ce qui devait avant être un magnifique château se dressait pourtant une tour, elle était intacte. C'était ce que nous pouvions voir si nous étions au pied de cette tour sinon, si nous étions, ne serait-ce que de dix mètres plus loin, nous ne verrions qu'un tas de roches et de cendres. Au milieu il y avait une marque, un tatouage, une cicatrice qui ne pourrait jamais s'en aller. Une tête de mort avec un serpent qui sortait de sa bouche, un symbole qui n'était présage que de mort et de désolation. Un peuple entier avait était exterminé par cette "organisation" comme l'appelait ceux qui subissaient aussi mais sans rien y comprendre. Les Mangemorts.

Dans cette tour se trouvait un jeune homme, il devait avoir environ 18 ans, difficile à dire puisqu'il était petit et assez maigre de plus ses cheveux en batailles avec ses lunettes qui lui donnaient un air enfantin ne facilitaient pas les chose. Mais son visage était plus mur que n'importe qui de 18 ans ne l'avait été et ne pourrait l'être. Dans ses yeux il était très clair qu'il avait vécu, trop vécu, et pourtant il y régnait parmi tous les éclats de peine, d'horreur et de souffrance, une étincelle d'espoir.

Que tout ce qu'il avait vécu ne se répète pas sur quelqu'un d'autre, c'était, ça se voyait sur son visage, tout ce qu'il voulait. Il culpabilisait déjà assez et ça se voyait, il était aussi déterminé c'était une certitude autant pour lui que pour les autres, enfin ceux qui restaient.

Avec le jeune homme se trouvait un autre homme d'un âge avancé et d'une sagesse presque visible en aura autour de lui, avec sa longue barbe qui devait autrefois être blanche et sa grande robe dans un horrible état il n'était pas très beau à voir, pourtant il était, comme le plus jeune, pleins d'espoir et de détermination de plus lui il semblait confiant et sûr de son plan même si ce n'était pas son idée.

Les deux "adultes" parlaient. Pas cette banale conversation que l'on a lorsqu'on croise quelqu'un et au vu du sérieux présent sur leurs traits cela n'aurait pas été convenable.

-Harry, tu te souviens de tout et tu as bien pris ta cape et la carte ?

- Oui, répondit le plus jeune, Oui j'ai tout. Enfin Dumbledore, ayez plus confiance en moi ! Ça fait déjà 5 fois que vous me le demandez en moins de 30 minutes! Je sais! Évidemment que je sais a quel point cette mission est importante et en arrêtant pas de me demander toujours la même chose vous êtes en train de m'angoisser!

- Excuse moi Harry, je sais que tu sais tout ça, je pense que j'avais juste besoin de me le rappeler.

- En attendant, poursuivit le brun a lunettes, ce n'est pas vous qui partez dans une mission pareille et en plus avec un binôme que vous ne connaissez pas !

- Pas besoin de monter le ton, écoute la personne avec qui tu exécuteras cette mission, tu la connais et c'est un sorcier, le quatrième dernier sorcier qui reste au Royaume-Unis.

- Le quatrième? Je ne savais même pas qu'en dehors de vous, moi et Rogue il restait un sorcier ici, je pensais que vous demanderiez à un Américain ou un Français. De plus, je le connais, toutes les personnes que je connais sont soit mortes soit avec...Eux ! Cracha-t-il.

- Je sais que quand tu vas le voir ça va te faire un choc et pour lui aussi, mais il faut que tu saches que si nous vous avions dit avant, vous auriez été en danger. Essaya de le rassurer le vieillard.

- Comme si je ne l'étais pas déjà. Marmonna Harry dans sa barbe inexistante.

-Severus et ton... compagnon d'aventure inconnu devraient arriver d'un moment à l'autre. Je ne peux savoir exactement quand, ajouta-il devant le froncement de sourcil du brun, mais ce que je sais c'est qu'il faudra vous faire confiance pour cette mission, si elle venait à échouer se serait une véritable catastrophe.

-Je sais Dumbledore et je sais aussi pourquoi on doit aller là où on va et pas ailleurs et je connais également toutes les mesures de sécurité que nous avons mises au point, tout ce que je veux c'est que la... personne avec qui j'irai les aura elle aussi bien retenues.

-Le professeur Rogue, répondit Dumbledore en appuyant bien sûr le mot "professeur", s'en est occupé et crois-moi, j'ai suivi les progrès de son élève, de plus tout comme toi il a bénéficié d'un retourneur de temps pour avoir plus de cours pratiques et non Harry tu n'avais pas le dernier il en restait deux et c'est nous qui les possédons.

Son ton quoique doux était ferme et celui qu'on appelait autrefois le ''survivant'' compris que l'ancien directeur de Poudlard considérait cette discussion comme étant close, cependant il reprit:

-Harry tu es conscient que même si vous réussissez, certaines choses ne pourront pas être changées, que certains éléments ne PEUVENT PAS être changés et que tu ne devras pas t'en vouloir d'accord ?

-Je crois, de toute façon depuis la...le... leur mort j'ai arrêté de culpabiliser, ils me manquent tous Dumbledore. Et dire que demain cela fera 1an que la bataille s'est terminé aussi vite qu'elle a commencée... Harry était sur le point d'éclater en sanglots, entre le massacre, en moins d'un an de toute la population anglaise sorcière, la mort de ses amis, de sa famille, les angoisses de l'extérieur et la peur, émotion qui ne le quittait plus depuis bien longtemps, il était toujours sur le point de craquer mais le rajout de la mission pour laquelle il travaillait depuis six mois, date du meurtre de ses deux meilleurs amis et de la famille Weasley au complet et le premier anniversaire, le lendemain, de la défaite du bien lors de la bataille de Poudlard, il n'en pouvait plus.

Voir les ruines du château, un peu plus bas et cette marque qui ne partait pas le remplissais d'une haine monumentale, qui arrivait parfois à lui faire perdre le contrôle de sa magie et dans ces moments-là il arrivait qu'une aile entière se reconstruise, sous ses yeux, mais ce n'était qu'une illusion et dès qu'Harry se calmait aussi peu soit-il, tout s'écroulait de nouveau, le laissant seul dans le seul endroit, avec la maison des Weasley qu'il avait réussi à considérer comme son, foyer, un endroit où il se sentait bien.

Alors, à cet instant il ne se retint pas et craqua, il pleurait toutes les larmes de son corps, c'était un moyen de relâcher la pression et le stress accumulé. Dumbledore ne faisait rien il savait que l'ex Survivant en avait besoin, pour se sentir mieux et décompresser, relâcher toute cette tension lui faisait énormément de bien et lui permettrait d'être plus concentré pour ce qu'il devrait accomplir à l'avenir.

Après quelques instants à se laisser aller celui qu'on appelait l'Élu se releva, reprit une grande bouffée d'air, comme s'il revivait et déclara:

-Je crois que qui que se soit, Dumbledore, je lui ferai confiance parce qu'il en va de la survie du monde magique anglais et en l'honneur de tous ceux qui sont morts, je dois le faire.

-Je suis ravi de l'apprendre Harry, répondit le vieux professeur qui avait retrouvé les paillettes dans ses yeux qui le correspondaient si bien, cela me fait plaisir de l'entendre parce que je doute que même si tu feras confiance à ton coéquipier, tu ne puisses lui accorder ton amitié aussi facilement.

- Professeur c'est vraiment quelqu'un que je n'apprécie pas, n'est-ce pas ?

- J'en ai bien peur, malheureusement Harry, j'en ai bien peur...

- Par la barbe de Merlin, je crains le pire.

- Je sens que je vais bien m'amuser. Grinça une nouvelle voix qui venait d'arriver dans un léger pop.

- Severus, dit le professeur Dumbledore, je suis content de te voir, ton protéger arrive bientôt ?

- Plaisir pas tout à fait partagé, répondit le dénommé Severus en lançant un regardtrès peu chaleureux à Harry. Oui il arrive, nous n'avons pas transplané en même temps, question de sécurité.

L'ancien professeur de potion s'en tenait toujours à l'essentiel dans ses réponses. Alors que Harry aurait rajouté trois phrases, lui il ne se contentait que d'une seule et du principal.

Alors, se faisait un schéma mental de toutes les personnes qu'il connaissait et après avoir éliminé tous ceux qui étaient morts et ceux qui seraient incapables de devoir vivre plusieurs mois aux côtés du potionniste, il dû s'avouer qu'il n'y avait pas beaucoup de candidats potentiels.

Pourtant,il ne s'attendait surement pas à la personne qu'il allait voir.

Un "pop" se fit entendre et Harry releva la tête et ses yeux tombèrent sur un jeune homme qui devait avoir son âge, qui se tenait la tête, cachant son visage, à cause du transplanage il ne devait pas aller très bien, il fallait dire que tous déplacement magiques de ce genre comportaient désormais beaucoup plus de risques, surtout chez les plus jeunes. Sa peau était pale et ses cheveux d'un blond presque blanc.

Harry fit alors le rapprochement, la crainte des deux professeurs, l'ignorance qui avait été maintenue par rapport à l'identité de son partenaire, la peau pâle et les cheveux blonds/ blancs.

Une seule personne que le brun connaissait correspondait à cette description.

-MALEFOY!!! Hurla-t-il avec toute la haine et la rancœur qu'il ressentait, c'est-à-dire énormément.

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