Spécial FELIMARC (adieu, monde cruel)
(Yo, les gars !
Comment ça va ?
Moi, impec, à part que je me demande si je n'ai pas envie de mourir, en ce moment... Pourquoi ? Peut-être à cause de l'histoire que vous vous apprêtez à lire ! C'est sûr que les 3/4 du Fandom de Miraculous vont vouloir ma tête (surtout les fans du Marcaniel 😭)
Mais bon, tant pis ! Ce ship me tenait à cœur car j'ai commencé à l'imaginer avec un gars incroyable ! Donc, pour ceux qui n'apprécieront pas l'histoire, tant pis pour vous ! Vous avez le droit de vous plaindre en com, je m'en fiche un peu !
⚠Attention : cet OS se base sur la continuité de la série, donc Marc = Coq Courage, Nath = Capri Kid et Félix = Argos !
Et je ne sais pas comment évoluera ce chapitre, alors ne soyez pas choqué !
Vocabulaire et propos vulgaire !
Bisous mes chatons !😘)
* * *
Il pleuvait sur Paris, ville déserte la nuit, mais situation idéale pour une bonne patrouille entre amis !
Coq Courage atterrit sur un toit avec grâce et légèreté. Il regarda autour de lui en mettant sa main en visière devant ses yeux pour se protéger de la pluie. Il cherchait ses amis qui lui avaient donné rendez-vous ici pour une patrouille.
Pdv Marc/Coq Courage :
Je les ai cherchés des yeux un long moment, jusqu'à finir complètement tremper ! J'ai quand même attendu, pensant qu'ils étaient en retard, mais plus le temps passait, plus j'en avais marre et plus j'avais froid ! Je commençais à pester contre eux...
CC : Bon sang, mais qu'est-ce qu'ils font ?
J'ai pris un risque et je me suis dé-transformé pour sortir mon téléphone. On avait rendez-vous ici à 19h et c'était...
*Téléphone*
20H12
MA :*en colère* BORDEL DE... je vais les tuer !
Sur mon téléphone, je tape le numéro de Nathaniel et le porte à mon oreille, fou de rage.
MA : Ils vont m'entendre !
*Quelque part, dans Paris*
Pdv extérieur :
Dans cette chambre d'hôtel, où raisonnaient les bruits des tendres baisers et des doux gémissements d'un couple d'amant enlacé, un téléphone vibra, émettant un faible bruit rapidement couvert par ceux des amants en pleine luxure.
*De retour sur les toits*
Pdv Marc/Coq Courage :
*Téléphone* : Bonjour. Vous êtes bien sur le répondeur de Nath... Euh, Nathaniel ! Je suis un peu occupé, merci de laisser un message je vous rappellerai quand je serai libre... enfin, quand j'aurai fini... Enfin, bref ! Au revoir !*bip*
La cinquième fois... C'était la cinquième fois que j'entendais sa maudite messagerie vocale...
MA :*énervé* Ouais, Nath, c'est encore moi ! Cette fois c'est pour te dire que dorénavant toi et Sacha vous allez vous débrouiller pour les patrouilles ! Car j'en ai marre de poireauter sous la pluie comme un abruti ! A présent, démerdez-vous !
Et je raccroche brusquement. Je crois que jamais de toute ma vie je n'ai été autant en colère contre eux ! Et encore, c'était pas le message le plus violent...
MA :*marmonne* Je les déteste...
Je me suis laissé glisser contre une cheminé jusqu'au sol, ou plutôt jusqu'au toit. J'ai caché ma tête dans mes bras, sentant la pluie tremper mes habits, me faisant greloter. J'ai pleuré et plus je sentais le froid me prendre, plus mes pleurs se faisaient entendre. La pluie a doublé en intensité et j'ai senti quelque chose tiré sur ma capuche... J'ai relevé la tête : c'était Orikko !
O :*inquiet* Marc, tu sais qu'ils ne viendront pas... autant rentrer avant que tu ne tombes malade !
Je n'ai pas répondu, trop abattu. Je me suis juste relevé, j'ai un peu tangué, surement à cause de la fatigue, et j'ai commencé à prononcer la formule de transformation, quand mon pied a glissé sur les tuiles mouillées, m'entrainant vers le vide.
J'ai poussé un cri, avant de fermer les yeux, quand j'ai senti qu'on me tenait par la taille. Mon sauveur m'a tiré en arrière et j'ai atterri dans ses bras.
J'ai essayé d'ouvrir les yeux pour le regarder, mais je n'ai pas réussi et à peine ai-je entrouvert mes paupières qu'elles se sont refermé et que j'ai sombré dans l'inconscience.
* * *
Quand j'ai rouvert les yeux, j'étais allongé sur un canapé qui sentait la bière et la cigarette. J'étais sur le dos, donc la première chose que je vis fut la lumière orange vacillante d'une vieille lampe. J'ai mis une main devant la lumière pour protéger mes yeux qui avaient du mal à s'ouvrir, avant de me rendre compte du brouhaha ambiant.
J'ai grogné en tournant la tête vers les voix que j'entendais, pour voir une table où des gens étaient assis et me regardaient en chuchotant entre eux.
J'ai mis du temps avant de réaliser les regards curieux qu'ils me lançaient, mais quand se fut fait j'ai rougi et tenté de me lever, quand j'ai senti un truc tomber de mon front et une douleur me prendre le crâne.
*Civile inconnue*: Non, Monsieur Courage ! Restez allongé, vous êtes encore faible !
*Civil inconnu*: Elle a raison, reposez-vous !
J'ai posé ma main sur mon front. Leurs voix étaient agaçantes et vraiment douloureuses pour ma tête ! Je les ai regardés sans vraiment comprendre. Mais ils disaient vrai : j'étais vraiment mal en point ! Ce n'était peut-être pas une bonne idée de rester sous la pluie sans costume...
Un autre homme s'est approché. Il avait une tenue qui ressemblait à celle d'un serveur. Il a posé un verre sur la table, devant moi, pour me faire comprendre que c'était pour moi.
Moi :*voix pâteuse* Si c'est de l'alcool, je ne bois pas !
Je passe ma main sur mon visage pour me réveiller et je sens que mon visage est brulant. J'écarte ma main et la regarde un instant avant de comprendre ce qui ne va pas :
CC :*cri, surpris* Mais... Je suis transformé ?!
? : Ça t'étonne ?
La voix venait de derrière moi. Je me retourne brusquement, accentuant au passage mon mal de crane et la panique des civils autour de moi, pour voir un homme dans un costume aux nombreuses nuances de violet. Il avait une capuche orné de plume, sa peau était teinté d'un mélange bizarre de rose et violet et ses cheveux, cachés sous sa capuche, étaient vert pâle, sans parler de ses yeux, dont le blanc était violet et l'iris était rose...
? : Tu t'étais transformé, au moment où tu as dérapé. Tu ne t'en souviens pas ?
CC :*cri, en colère* Qu'est-ce que tu fous là, Argos ?!
Ar :*sarcastiquement blasé* C'est sympa de voir comment tu remercies ton sauveur ! De rien. Je reviendrai te rattraper alors que tu perds connaissance parce que tu restes sous la pluie à chialer comme un con !
J'étais en colère ! Il m'agaçait, à me faire la morale, sur ce ton et avec cet air supérieur ! Pour qui il se prend ? Je grogne et me lève brusquement. Je vais lui montrer que je ne suis pas une poule mouillée !
Je me précipite vers lui pour lui dire mes 4 vérités, mais je trébuche dans les pieds de la table et je m'écrase de tout mon long sur le parquet de... On est où, au fait ?
Je grogne. Ses pieds mauves sont à quelques centimètres de ma tête, j'ai la rage !
Il me touche du bout du pied pour voir si je réagis et je grogne comme seule réponse.
Ar : C'est bon, Ladys and Gentlemans : il va bien ! Laissez-le quelques secondes, qu'il profite du sol froid, puis passez-lui ses médicaments !
J'entends les civils acquiescer et je soupire d'agacement, sans me redresser, profitant malgré moi du sol froid et apaisant pour ma fièvre.
Je sens qu'on me touche l'épaule, alors je tourne la tête dans la direction et je vois la civile qui est venue vers moi à mon réveil. Elle pose quelque chose sur mon front et je sens de la fraicheur et de l'humidité.
CC :(Ça fait du bien...)
Je lui souris pour la remercier et elle me le rend, toute contente et avec un peu de rouge sur les joues. Je la détaille. Je constate qu'elle a la peau vraiment très pale, malgré tout le maquillage qu'elle a. Elle a des cheveux châtains sombres et des yeux bruns sombres.
Elle était jolie, si on oubliait sa poitrine trop imposante qui me donnait envie de détourner la tête.
CC :(Allez, Marc ! T'es en héros, ce soir, tu dois rester digne !)
Je me suis fait violence pour la regarder dans les yeux, quand l'autre myrtille est venue s'accroupir près de nous.
Ar : Pretty girl, please, pourriez-vous laisser mon collègue se reposer ? La nuit s'annonce longue...
*Civile inconnue*: Oh, oui ! Vous avez raison Mister Argos !
Elle se leva et retourna à table avec ses compagnons. J'ai essayé d'estimer son âge, mais elle n'avait pas l'air beaucoup plus vieille que moi !
CC : T'es obligé d'être aussi désagréable ?
Ar : Et toi, t'es obligé de l'ouvrir ? Ta voix m'agace !
Ça me fait mal, mais je n'en avais rien à faire de ce qu'il pense de moi !
CC : T'as qu'à partir, si je t'agace !
Ar : Ce n'est pas l'envie qui me manque !*à l'intention d'un gars derrière le bar* Hey boy, une autre, please !
J'ai un peu plus relevé la tête pour voir une espèce de barman lui servir une espèce de grande tasse remplie d'un liquide doré et mousseux.
CC : Au fait, qu'est-ce que tu faisais dans le coin ? La... *chuchote* La résidence secondaire des Fathom n'est pas dans mon secteur de patrouille, alors tu ne peux pas dire que c'est à cause des émotions que je dégageais !
Il avait porté son espèce de gros mug à ses lèvres et s'apprêtait à boire, avant de l'abaisser avec un soupire. J'avais presque envie de glousser, fier de mon coup...
Ar : C'est pourtant le cas !
CC : Impossible ! A part si tu patrouillais, mais c'est...
Je m'interrompis, comprenant une chose...
Ar : Pourtant, j'étais bien en patrouille ! D'ailleurs, tu ne devais pas patrouiller avec Chat Blanc et Capri Kid, ce soir ?
Sans une seconde d'hésitation, je me suis relevé et j'y ai attrapé le col, le collant au comptoir et renversant son verre. Mon visage était à quelques centimètres du sien et j'essayais de lutter contre les vertiges qui menaçaient de m'emporter.
Il a écarquillé les yeux de surprise et de colère. J'en ai profité pour murmurer à son oreille :
CC : T'es en patrouille par ce temps, toi, le "héros" qui a le plus peur de mouiller son brushing ? Et en plus tu bois en plein service ? Laisse-moi rire, Félix !
Il a écarquillé les yeux d'avantage, avec une peur impressionnante au fond des yeux et ses mains se sont mise à trembler sur le comptoir. Je jubilais intérieurement, fier de la réaction que j'ai réussi à susciter chez lui.
Autour, les clients nous regardaient avec peur.
CC :*faiblement* Laisse-les tranquille, tu m'entends ! Je t'interdis de...
Je n'ai plus réussi à tenir et mon corps est parti en arrière, lâchant Argos. J'ai vu son regard changer l'espace d'un instant, avant de fermer les yeux, prêt à me cogner contre quelque chose et finalement perdre connaissance, mais je n'ai pas senti de choc à la tête... juste des bras dans mon dos, comme si on me rattrapait.
Inconsciemment, j'ai cherché à me rapprocher du corps de cette personne, m'attendant à rencontrer la poitrine proéminente de la jeune femme de tout à l'heure, mais je n'ai rien senti à part un cœur qui battait étonnement fort...
J'ai senti un bras passer sous mes jambes et quelqu'un me soulever du sol. On a un peu bougé et je refusais d'ouvrir les yeux. J'étais plutôt bien, comme ça...
J'ai senti quelque chose se presser contre mes lèvres... Quelque chose de froid et dur...
Ar :*avec douceur* Allez, Coq Courage ! Ouvre la bouche, il faut que tu boives ça !
C'était sa voix, je l'ai reconnu ! Hors de question que je lui obéisse !
J'ai serré les lèvres pour l'empêcher d'y faire rentrer quoi que ce soit, mais mon mal de crâne et ma fièvre essayaient de me faire changer d'avis...
J'ai finalement ouvert la bouche et il a fait glisser délicatement le liquide dans ma bouche, que j'ai avalé sans chercher à lutter...
Une fois qu'il eut vidé le contenu de son verre, j'ai pu commencer à en sentir les effets, surtout au niveau de mes maux de tête. Bon, finalement, merci Félix ! Ça m'a fait du bien !
Comme un grand frère protecteur, il a passé une serviette aux coins de ma bouche pour s'assurer que du liquide n'avait pas débordé sur mon visage. Etonnement, j'ai apprécié le geste...
Et il m'a resoulevé et on est parti je ne sais où, car la fatigue m'a fait perdre complètement connaissance et sombrer dans un sommeil de plomb !
* * *
(Le lendemain, ou le surlendemain... Impossible à savoir !)
J'avais chaud... Très chaud... TROP chaud ! Pourtant, cette chaleur était douce et agréable et ne me causait aucune migraine. Je sentais de la lumière effleurer mon visage et tenter de traverser la barrière de mes paupières. J'ai entrouvert les yeux et je me suis aussitôt fait agresser par la lumière éblouissante du matin qui passait à travers les rideaux. Mes yeux ont eu du mal à s'habituer, alors je les ai refermé, quand j'ai entendu une voix dans la pièce à côté.
J'ai tiré l'amas de couette et de polaire sur ma tête pour me cacher, en gémissant, et je me suis roulé en boule dans mon lit. Les voix se font plus forte et il me faut quelques secondes avant de comprendre qu'elles sont entrées dans la chambre.
MA :*marmonne et gémit* Mmh, maman, sors de ma chambre ! J'ai pas envie d'aller à l'école, laisse-moi dormir !
Le silence se fit trente secondes, puis des petits rires se firent entendre. J'ai sentis un poids s'ajouter sur le lit et une main se poser sur les couvertures, au niveau de ma tête.
Quand la personne a parlé, j'ai compris que ce n'était pas ma mère :
? : Je veux bien te laisser dormir, mais avant j'aimerai que tu prennes tes médicaments et que tu manges un peu ! Pour ce qui est de l'école, on va prendre ta température et on verra !
Je me suis redressé d'un coup, faisant voler les couvertures, pour découvrir un blond bien coiffé aux yeux verts, en train de me tendre un plateau avec dessus une tasse blanche fumante, un verre d'eau et des cachets.
J'ai ouvert la bouche, les joues rouge pivoine, et aucun mot ne sortait. Il avait un sourire signifiant qu'il se retenait de se moquer et mon Kwami voletait joyeusement au-dessus de nous avec le petit Dussu.
Je suis resté quelques minutes interdit, jusqu'à ce qu'il perde le sourire, visiblement lassé de la situation.
F : Bon, tu manges ou je me casse ?!
Cette simple phrase a réussi à faire passer la gêne et le choque. Bon, finalement, il n'a peut-être pas fait ça par galanterie...
J'ai pris le plateau et il n'a pas attendu une seconde de plus pour se lever et quitter la pièce, son Kwami sur ses talons. J'ai soupiré, trouvant qu'il ne faisait pas d'effort pour être agréable, puis j'ai repensé à ce qu'il s'est passé hier et je me suis dit que je ne m'étais pas non-plus montré super gentil...
Orikko est venu près de mon visage et s'y est frotté, l'air rassuré. Je l'ai caressé en souriant et j'ai pris la tasse à deux mains pour la porter à mes lèvres. A peine le liquide entra en contact avec ma langue que j'ai senti le gout épicé et parfumé des légumes et du poulet.
MA :(Il m'a fait un bouillon...)
Il choisit pile ce moment pour entrer avec un petit appareil à la main. Je l'ai reconnu de suite : c'est un thermomètre pour prendre la température et voir l'évolution de la fièvre.
J'ai reposé la tasse et je l'ai regardé faire du coins des yeux, quand j'ai vu le petit appareil afficher un écran vert. Ca veut dire quoi ? Que je n'ai plus de fièvre ?
Si moi j'étais rassuré, son visage semblait inquiet. Il hésita un long moment, puis leva sa main pour poser le dos de ses doigts contre mon front, relevant mes cheveux qui tombaient devant.
Il est resté comme ça quelques secondes, l'air toujours préoccupé, et ce qui devait arriver arriva : nos regards se croisèrent contre nos volontés. En me plongeant dans ses yeux j'ai cru déceler une autre facette de sa personnalité, qu'il cachait derrière son air froid constant... j'ai cru voir dans ses yeux un Félix inquiet, constamment sur ses gardes et qui se méfiait des gens par peur d'être blessé, mais... également autre chose qu'il ne me laissa pas le temps de voir, s'écartant trop vite.
F :*froid* Tu es encore chaud, mais visiblement pas assez pour que ce truc s'inquiète et passe à l'orange !
Il regarda le thermomètre dans son autre main comme s'il allait le tuer.
J'ai cligné des yeux, encore surpris par ce que je venais de découvrir au fond des yeux de mon hôte. C'était très perturbant, comme moment...
* * *
Après le passage du thermomètre, il m'a dit de manger puis de me reposer, que je resterai ici tant qu'il ne sera pas sûr que je ne risque rien. Il est ensuite parti, me laissant seul avec Orikko, et n'est plus revenu. J'ai fini de boire le bouillon puis j'ai pris les comprimés avec le verre d'eau et je me suis assoupi.
Je me réveille en entendant la porte s'ouvrir. Il s'agit évidemment de mon hôte blond, qui arbore un sourire qui n'annonce rien de bon. Je le regarde avec inquiétude, me doutant qu'il avait quelque chose en tête de mauvais.
MA :*suspicieux* Je peux faire quelque chose pour toi ?
F : Justement, oui ! Vois-tu, j'ai beaucoup réfléchis et j'en suis venu à la conclusion que tu me dois la vie, mais que tu n'as été qu'un ingrat jusqu'à maintenant !
MA :*faux rire moqueur* Euh, pardon ? Moi, je dois la vie à toi, Félix ?
Il parut vexé, mais chassa ma remarque d'un revers de la main.
F : En effet ! Récapitulons : Monsieur "l'Oiseau-qui-ne-vole-pas" glisse de son perchoir et tombe dans le vide, mais, bienheureusement, son bienfaiteur Argos est venu le sauver...
Il s'interrompt en me voyant lever les yeux au ciel suite au mot "bienfaiteur" et me lance un regard noir. Je lui fais signe de poursuivre, essayant de calmer un peu mon rire quand même.
F : Bref, je t'ai sauvé la vie à ce moment-là. J'aurai pu m'arrêter là et te laisser inconscient devant la maison de tes chers amis, mais non ! Je t'ai emmené dans un endroit chaud pour que tu te repose et que tu puisses être un minimum soigné ! Ca fait deux dettes ! J'aurai pu m'arrêter là, vu que tu as osé m'insulter, mais je suis resté avec toi ! Ce qui fait monter ta dette à trois, sans parler du fait que je t'ai fait prendre le médicament qu'ils ont étés sympas de te préparer, avant de te ramener ici, de t'allonger dans MON lit, de laver TES habits mouillés -sans parler du fait que tu portes actuellement MON pyjama-, de veiller sur TOI pendant deux jours -oui, ça fait deux jours que tu es ici-, de m'assurer que ta fièvre baisse et de dormir sur le canapé histoire d'être sûr de ne pas tomber malade... Et aujourd'hui encore je t'ai fait à manger ! Pour te dire que j'ai perdu le compte de tout ce que tu me dois, à force, alors...*s'interrompt* Euh... Eh, ça va ?
J'avais baissé la tête à mesure qu'il récapitulait ce qu'il avait fait pour moi et les larmes avaient fini par me monter aux yeux. Je déteste habituellement dépendre des autres et leur causer du souci... Et là, même si je n'apprécie pas beaucoup Félix, je lui dois quand même quelque chose pour s'être occupé de moi depuis que je me suis évanoui et me faire pardonner mon comportement...
J'essuie mes larmes d'un revers de la main et redresse la tête vers lui, le regard vide.
MA : D'accord... Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
Il parut au début surpris, puis reprit le sourire inquiétant qu'il avait au début. Il me prit brusquement le menton entre ses doigts, histoire de me réveiller et de me forcer à le regarder, et s'est avancé pour être parfaitement en face de moi.
F :*murmure inquiétant* Ce que je veux, mon petit Marc ? Rien de plus simple...
* * *
(2h plus tard, le soleil commence à se coucher...)
Pdv extérieur :
S :*entre en défonçant la porte et en criant* MAAAAAAAAARC ??! T'ES OU ? ON VIENT TE SAUVER !
F :*blasé* Vous pouviez sonner, ça marche bien aussi !
Sacha posa les yeux sur lui et le foudroya du regard. Elle allait se jeter sur lui pour le frapper, quand une main l'arrêta.
Na :*calme* Attend un peu, il doit d'abord répondre à nos questions ! Après, tu pourras le saccager comme tu veux !
La rouquine serra les dents, enragée, mais s'assit finalement en grognant, obéissant à son petit ami roux. Ce dernier lui sourit, puis reporta son attention sur Félix, qui buvait tranquillement son thé, plus embêté par la porte cassé que par la présence des deux roux.
Na :*autoritaire* Bon, maintenant fini de jouer...
F :*coupe* Parce qu'on avait commencé ?
Na :*reprend, en colère*... tu vas nous dire ce que tu as fait de Marc ! Il a disparut depuis l'avant-veille au soir et...
F :*coupe à nouveau, désintéressé* Et en quoi ça me concerne ?
Sacha craqua enfin et vint taper sur la table juste devant le blond. Ils se sont foudroyaient du regard un moment, quand Sacha a finalement dit :
S : On sait que tu as quelque chose à voir avec sa disparition ! Cherche pas à nier, qu'est-ce que tu lui as fait !
F :*étonnement calme* Rien, pourquoi je lui ferais quelque chose ? Et puis, qu'est-ce qui ne vous fait pas croire qu'il n'est pas simplement parti patrouiller ?
S :*sur le point de le frapper* ON PATROUILLE TOUJOURS ENSEMBLE !
Nathaniel arrêta à nouveau son poing et la fit reculer pour la calmer.
Na : Il n'y avait pas de patrouille ce soir-là et sa mère a retrouvé un papier où il avait écrit qu'il passerait la nuit chez nous, sans aucune trace de lutte dans sa chambre ou dans l'appartement ! On a remonté la trace de son Miraculous et elle nous a mené dans une rue où on nous a dit vous avoir vu ensemble sur les toits, en train de vous battre...
Félix failli s'étouffer avec ce mot et regarda les roux bizarrement.
F : Eh, vous êtes sûrs que vous ne vous trompez pas de paon ?! Moi ? Me battre ? A quoi bon, surtout contre le seul qui peut choisir le pouvoir de m'hotter le contrôle de mes Sentis ?
Les deux rouquins se sont regardés, interrogé. Ils ont alors réalisé que ça ne collait pas, en effet...
S : Mais alors... Pourquoi...
F :*coupe* On était bien ensemble l'autre soir, mais pas pour un combat ! Plus parce qu'il a failli tomber d'un toit !
Les deux accusateurs eurent l'air estomaqué.
Na : Quoi ? Mais... Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il faisait dehors ? On avait...
F :*coupe* Je ne sais pas, ce n'est pas à moi qu'il faut le demander !
S :*paniqué* Mais... Il a disparu... On ne sait pas...*s'interrompt* Attend, t'as dit que vous étiez ensemble parce qu'il tombait du toit ! Et après, qu'est-ce que vous avez fait ?
F : Il était inconscient alors je l'ai ramené à l'abri ! On s'est posé dans un bar où les gens ont acceptés de prendre soin de lui et de l'aider avec sa fièvre.
Le roux plaqua sa main sur sa bouche, horrifié.
S : Il était malade ? Tu l'as emmené où, après ça ? Où il est maintenant ?
Sa voix montait de plus en plus dans les aigue et Félix, tout en sirotant son thé avec un air détaché, pointa une porte de son doigt. Nathaniel s'y précipita et l'ouvrit en fracas.
A l'intérieur, il vit Marc à demi allongé sur un lit en train de lire avec de la musique. Il leva nonchalamment les yeux en voyant qu'on avait ouvert la porte et les écarquilla en voyant Nathaniel dans le cadre de celle-ci. Il se frotta les yeux et enleva ses écouteurs, juste avant que le rouquin ne se jette sur lui, en panique, en criant son nom. La rouquine suivit peu après et Félix passa la tête avec nonchalance pour voir tout ces intrus sur son lit en train d'étouffer un pauvre malade.
Les deux roux criaient qu'ils s'étaient inquiétés, qu'ils avaient eu peur en apprenant sa disparition et l'avaient gentiment sermonné, avant de se faire repousser par le noiraud.
MA :*en colère* Non mais, j'y crois pas ! C'est le pompon !
F :*agacé* Tu l'as dit, ils ont cassés deux portes, ces cons !
MA : Monsieur Nath et Mademoiselle Sacha se permettent de me laisser seul, pour faire je ne sais pas quoi -et je ne veux pas savoir-, un soir de patrouille et ils se permettent de venir me sermonner ! C'est quoi cette blague ? C'est vous qui n'êtes pas venues au rendez-vous ! A cause de vous, et si Félix n'avait pas été là, je serai surement encore dans la rue, Dieu sait en quel état ! Alors assumez un peu vos bêtises, au lieu de me rejeter la faute !
F : Bien parlé ! D'ailleurs, assumez aussi les dégâts et les intérêts en dédommageant le pauvre Félix !
Les deux roux se regardèrent, dans l'incompréhension, avant de tourner des yeux triste vers le noiraud.
S :*dans l'incompréhension* Mais... Marc, on ne t'a pas laissé. On avait annulé la patrouille, ce soir-là...
MA :*sarcastique* Non, j'avais pas remarqué ! Merci de m'avoir prévenu !
Il détourna la tête en grognant.
Na :*surpris* Bah... si, justement...
Marc le regarda, surpris.
Na : Je t'ai envoyé le message pour te prévenir ! Bon, OK : c'était tard et un peu à la dernière minute, mais je t'ai envoyé un message !
Marc baissa la tête, les yeux plissé, en pleine réflexion. Il avait ouvert son téléphone, le soir de l'accident, mais ne se rappelait pas le moindre message.
Il répondit à son ami, avec assurance :
MA : Tu ne m'as rien envoyé, Nath !
Na : Ah, si ! Désolé, mais je me souviens t'avoir écrit qu'on annulait la patrouille à cause du temps et qu'on la reportait au lendemain, soit hier soir ! Je suis pas fou, si je me souviens du message c'est que je l'ai écrit !
F : Mais est-ce que tu l'as envoyé ?
Tout le monde s'est tourné vers Félix, qui se penchait vers Marc pour lui passer quelque chose. Marc reconnu l'objet : c'était son téléphone ! Il le prit en lançant un regard suspicieux à Félix, ce dernier répondit par un sourire, et le déverrouilla pour accéder à ses messages. Le téléphone marchait bien, malgré le petit séjour sous a pluie et dans les habits trempé du noiraud. Marc retrouva la dernière conversation qu'il avait eu avec Nathaniel, mais ne vit aucun message récent.
Voulant croire son ami, il alla fouiller dans la corbeille, au cas où Félix y aurait touché, mais ne vit aucun message récent. Il reconnu cependant des fichiers qu'il avait lui-même supprimé, ce qui voulait dire que la corbeille n'avait pas été vidé depuis longtemps... Autrement dit, le message de Nath n'a jamais été envoyé !
Na :*à Félix, vexé* Et puis quoi encore ? Je sais ce que je fais !
MA : Apparemment non, vu que je n'ai rien reçu...
Le silence se fit brusquement dans la pièce. Après quelques secondes de stupéfaction, Félix se pencha pour regarder le dernier message envoyé.
F : Sérieux...?
Le visage de Sacha se crispa et elle se tourna vers Nathaniel, une aura menaçante l'entourant.
S : Nath, rassure-moi... Tu as envoyé le message, avant de me rejoindre ?
Le rouquin devenait de plus en plus blanc. Depuis l'annonce de Marc, il n'avait plus bougé et ses yeux s'étaient écarquillé au fur et à mesure qu'il réalisait.
Brusquement, il prit le téléphone de Marc et se mit à remonter toutes les conversations, à la recherche de son fameux message. Ne le trouvant pas, il paniqua et se saisit de son propre téléphone. Il alla maladroitement dans la conversation et s'immobilisa. Il blêmit complètement et partit en arrière, choqué au point de perdre connaissance.
Avant qu'il ne tombe, Sacha lui retira le téléphone des mains pour regarder à son tour. Mais à peine ses yeux se posèrent sur l'écran que sa main commença à se crisper sur le téléphone, brisant l'écran au passage.
Elle se tourna vers Nathaniel, l'aura beaucoup plus menaçante et meurtrière qu'à son arrivée. Nathaniel la regarda avec peur. Il n'eut pas le temps de commencer à reculer, qu'elle se jetait déjà sur lui en criant et en l'accusant d'avoir failli tuer leur meilleur ami.
Marc regarda son ami se faire ruer de coup par sa copine, alors que Félix à ses côtés regardait avec désespoir sa chambre se faire saccager par le couple en furie.
Marc se tourna vers lui avec un sourire gêné, conscient de ce qui désespérait le blond.
MA : Désolé pour ta chambre...
F : Ca te dérange si je te répond dans un mois ou deux ? Là, j'ai pas trop le courage de te dire que ce n'est rien...
Le noiraud gloussa un peu et Félix se laissa lourdement tomber sur le lit à côté de Marc, attendant qu'ils aient fini leur cirque.
Marc se décala un peu vers le mur, voulant laisser un peu de place au blond et ce dernier tourna le dos aux deux roux pour enrouler son bras autour de la taille du noiraud et poser sa tête sur son épaule, les yeux clos et avec un soupire fatigué.
MA : Ca va ? T'as l'air fatigué ?
F : Tu vas pas le croire, mais le canapé est moins confortable qu'il n'y parait...
Marc gloussa, amusé et attendri, et posa l'une des couvertures polaires qu'il avait en trop sur les épaules du blond, avant de se rallonger et de somnoler à ses côtés.
* * *
(1 heure plus tard, le soleil est couché)
Finalement, avec tout le bruit provoqué par les rouquins, Félix n'a pas pu s'endormir, alors Marc lui a proposé de partager ses écouteurs. Ils ont passés l'heure à se composer une playlist et, au bout d'une heure, Marc remarque que ses amis ont arrêtés de se battre pour se rouler une pelle.
Ne voulant pas déranger Félix qui somnolait collé à lui, il décide de ne pas leur faire de remarque. Il tente de se décaler pour installer Félix de manière à ce qu'il n'ait pas mal au dos en se redressant, mais à peine il le touche que le blond ouvre les yeux. Il les pose sur le brun et lui sourit, avant de se blottir contre son torse, tel un enfant.
Contre sa volonté, le brun a souri. Il l'a aidé à s'installer un peu mieux, quand ses amis se sont tournés vers lui. Ils se sont tous les deux inclinés, dans une démarche d'excuse.
Le brun a retiré son écouteur et le blond s'est redressé, en se frottant les yeux, contrarié.
S : Pardon, Félix, de t'avoir accusé alors que tu es notre ami...
Na : Et pardonne nous, Marc... Enfin, surtout moi... On ne voulait pas que ça se passe comme ça... Je te le jure, j'étais sûr de te l'avoir envoyé avant de... bref, tout ce qu'il t'est arrivé est entièrement ma faute !
S : De mon côté, je ne suis pas mieux... Je ne me suis pas soucié un seul instant de comment tu allais, si tu avais bien reçu le message, comment tu allais le prendre... Excuse-moi, Marc...
Le noiraud n'a pas la force de leur en vouloir. Dans un soupir, il écarte ses bras en souriant et, les larmes aux yeux, ses amis s'y précipitent pour le serrer fort contre eux.
Félix, peu fan des grandes démonstrations d'amour, s'est décalé, agacé. Il n'attendait qu'une chose : que les rouquins s'en aillent et qu'il puisse rester seul avec Marc.
MA : Ca va, j'ai survécu grâce à Félix. C'est plus auprès de lui que vous devriez vous excuser !
Ils ont grimacé, ce qui a fait rire Marc. Ils l'ont fait malgré tout et Félix put enfin afficher son petit sourire supérieur devant les rouquins, ce qui amusa encore plus Marc.
F : Bon, maintenant que tout est bien qui fini bien, on pourrait peut-être leur annoncer la bonne nouvelle, Marc ?
Les deux rouquins, s'attendant davantage à des vannes ou des remarques peu agréables, furent surpris et regardèrent Marc qui était rouge pivoine, avec une mine effrayé.
S : Marc, de quoi il parle ?
MA : Euh... Eh bien...
Félix ne laissa pas le temps au pauvre brun de parler et vint passer son bras autour de son cou.
F : Figurez-vous que cette mésaventure n'aura pas eu que du mauvais, car, grâce à votre bêtise, j'ai à nouveau trouvé l'amour en la personne de Marc ici présent !
Les deux roux semblent avoir beugué, puisqu'ils regardent à présent leur hôte avec des yeux écarquillé et l'air béat. Passé quelques secondes de surprise, Nath se tente à demander :
Na : Euh... Quoi ?
F : Marc et moi, on est en couple depuis ce matin !
Les deux rouquins furent choqués et regardèrent leur ami comme pour avoir la confirmation de ce que le blond disait était juste. Marc, gêné à mort, eut un petit rire gêné et dit, comme s'il n'y avait rien d'autre à dire :
MA : Surprise...
5401 + mot du début
* * *
(En effet, ça pour une surprise, ça en est une !
Salut les Miraculeurs ! Alors ? Comment allez-vous ? Surpris ?
Bah, je vous avez prévenu, au début, que je risquai ma vie...
PITIE, ME TUEZ PAS, JE NE SUIS QU'UNE PETITE ECRIVAINE QUI SE CONTENTE DE FAIRE DU SHIP !😭
Blague à part, il y en a vraiment qui m'ont presque menacé... 😅
Bon, soyons sérieux, j'ai imaginé ce projet avec un très bon ami et j'avais envie d'aller jusqu'au bout, donc j'accepte de me prendre des remarques sur le ship... Mais, s'il vous plait, n'insultez pas l'histoire ou l'ami qui m'a donné l'idée de cette histoire ou ça ira mal !
Bref, au-delà du ship atypique, qu'est-ce que vous en avez pensé ?
Au début, ça devait être un OS sur le thème du karaoké (oui, j'aime les karaokés et j'aime chanter) et avec des chansons en anglais, de préférence Ed Sheeran (oui, Ed Sheeran, ET ALORS ?), mais ça ne s'est pas fait parce que trop long pour un OS... Mais, en revanche, je prévois quand même de faire une histoire "Karaoké" sur le Félimarc (oui, ce ship à un nom officiel)!
Si j'ai dit que je ne m'excuserai pas pour cet OS, je m'excuserai pour une chose : le fait que ce soit un OS en deux parties et que la deuxième partie ne viendra pas de suite...
Désolé, les moments croustillants ne viendront pas de suite ! 😅
Aller, je n'ai rien de plus à dire !
J'attend vos retours avec impatience, en espérant qu'ils seront un minimum positif, et j'espère recevoir un tout petit like quand même...
Bisous mes chatons et n'oubliez pas de rêver !😘)
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