Promesse
Assise dans l'herbe du jardin du Trocadéro, Marinette dessinait sa toute nouvelle création. Une robe bleu nuit, stricte, malgré les manches vaporeuses, parsemée de sequins argentés qui lui donnait l'impression d'être en présence de la nuit elle-même. Marinette avait de grands projets pour cette robe. Elle allait la présenter à un concours ! Le fameux "Concours des jeunes espoirs" de Gabriel Agreste, son styliste préféré. Marinette se concentrait profondément, elle voulait que sa robe soit parfaite, et appréciée par Gabriel Agreste lui-même !
- Bonjour Marinette !
Surprise, Marinette lâcha son crayon. Un jeune garçon avançait vers elle, ses cheveux blonds en bataille. Elle reconnut Adrien, et se mit à rougir.
- Bonjour Adrien ! Comment vas-toi ? Euh... comment vas-tu ?
- Très, bien, merci, répondit-il, sans se rendre compte du trouble qui avait étreint la jeune fille. Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il.
- Je dessine une robe pour le concours de ton père.
Adrien jeta un coup d'œil au carnet de croquis.
- Wouah ! Marinette, c'est vraiment magnifique !
- Vraiment ? Tu prouves ? Euh... tu trouves ?
- Oui, c'est vraiment une très belle création !
- Merci, Adrien. Tu veux venir à la maison, voir mes autres créations ?
- Avec plaisir ! Je vais demander la permission à mon père !
Adrien s'éloigna en direction de la voiture, où l'attendait son garde du corps. Marinette soupira. Arriverait-elle un jour à lui parler sans bafouiller ? Tikki pouffa, cachée dans le petit sac à main de Marinette. Elle répondit à sa question muette, comme si elle avait lu dans ses pensées.
- Mais oui, Marinette ! Un jour tu y arriveras !
- Merci, Tikki. Chut maintenant, Adrien arrive !
En effet, le jeune garçon arrivait, le visage radieux.
- Marinette, c'est génial ! Mon père m'a donné son autorisation !
- Vraiment ! C'est fordimable ! Euh, pardon, formidable !
Adrien sourit. Il aimait bien Marinette, cette fille toujours gentille et réconfortante. Il la suivit jusque chez elle. Sur le chemin, ils échangèrent quelques phrases sur le collège, les professeurs, et sur le Papillon, qui inquiétait tout Paris.
- Ladybug fait vraiment du bon travail, lança Adrien.
- Oui, et Chat Noir aussi, répondit-elle, incapable de masquer le rougissement de ses joues.
Ils arrivèrent enfin devant la boulangerie Dupain-Cheng. Marinette ouvrit la porte.
- Maman, papa, je vais travailler avec Adrien !
- D'accord, ma chérie ! Nous vous appellerons pour le goûter !
Marinette gravit les escaliers, suivie d'Adrien. Soudain, un doute lui traversa la tête. Les Kwamis ! Ils n'étaient pas cachés dans la Miracle Box ! Ils étaient en liberté dans la chambre ! Sans le vouloir, Marinette avait mis en danger son identité secrète ! Un frisson la parcourut.
- Marinette ? Est-ce que ça va ?
Adrien s'approcha d'elle et lui posa une main sur l'épaule.
- Oui, oui, tout va super bien ! Pourquoi ça n'irait pas ? Je vais prendre un peu d'avance, je vais te préparer... euh... une surprise !
Elle partit au galop dans les escaliers, laissant Adrien un peu perplexe. Il haussa les épaules. Après tout, il était habitué au comportement parfois un peu étrange de son amie.
Marinette déboula dans la chambre.
- Vite, vite ! Cachez-vous ! Adrien arrive !
Aussitôt, les Kwamis se ruèrent vers la cachette de la Miracle Box. Ils y entrèrent un par un. Marinette, soulagée, retrouva Adrien dans les escaliers.
- J'ai renoncé à ma surprise, expliqua-t-elle. Viens !
Quelque peu déconcerté, Adrien la suivit néanmoins. Ils arrivèrent dans la chambre de Marinette. Celle-ci commença à lui montrer toutes ses créations.
- Alors, celle-ci... ben, j'hésite un peu, en fait. Qu'est-ce que tu en penses ?
Adrien regarda la robe créée par son amie. Blanche à liserés noirs, elle était un peu stricte, mais donnait toutefois une belle impression.
- Elle est magnifique, Marinette !
Son regard fut attiré ailleurs. Cela ne dura qu'une poignée de secondes, mais il était certain d'avoir aperçu Kaalki, le Kwami de la Téléportation jeter sur lui un regard curieux. Il secoua la tête. C'était ridicule. Kaalki ne pouvait pas être là. Un mouvement à sa droite attira son attention. Cette fois, il en était sûr. Xuppu venait de se cacher derrière une machine à coudre, mais il était trop tard. Adrien l'avait vu. Et reconnu. Stupéfait, il regarda Marinette qui s'affairait au milieu de ses croquis et se mélangeait les pinceaux. Est-ce que c'était possible ? Est-ce que Marinette était en fait ...
Un tremblement vint interrompre ses pensées. Le sol tremblait. Marinette se rattrapa de justesse à son bureau. Adrien regarda à travers la fenêtre. Un nouveau super-vilain semait la panique dans Paris ! Il bredouilla une excuse.
- Bon, c'était super, Marinette, mais il faut que je file ! Mon père va s'inquiéter !
- D'accord, lança Marinette. De toutes façons, j'ai beaucoup de travail à faire !
- À demain !
- À demain, Adrien, dit-elle avec un grand sourire.
Dès qu'il fut parti, elle lança :
- Tikki, transforme-moi !
Le jeune garçon dévala les escaliers et se précipita dans une ruelle.
- Plagg, transforme-moi !
Un instant plus tard, Chat Noir était sur les toits de Paris. Il se rapprocha de la Boulangerie Dupain-Cheng et attendit. Avec surprise, il vit la trappe du toit s'ouvrir, et Ladybug en sortir. Alors, il ne s'était pas trompé ! Son amie originale et maladroite était en fait celle qu'il aimait depuis tout ce temps ! Le cœur battant la chamade, il se lança à la poursuite de sa Lady, qui courait sur les toits de Paris. Arrivés sur place, il se figea. Lui et Ladybug ne connaissait que trop bien cet akumatisé-là ! C'était Monsieur Pigeon ! Il avait été akumatisé cent-dix sept fois ! Il fallait dire que ses pigeons chéris étaient parfois un peu maltraités par les employés qui les chassaient souvent. Ce qui rendait triste Monsieur Ramier ! Ladybug remarqua Chat Noir et s'approcha de lui.
- Bonjour chaton !
- Bonjour ma Lady ! J'ai l'impression que Monsieur Pigeon n'a pas compris que je mangeais les pigeons pour mon petit déjeuner !
- T'es pas drôle, Chat Noir ! Bon, on sait où se trouve l'akuma...
- Euh... non. Où ça ?
- Très amusant, chaton. Tu sais quoi faire ! Lucky Charm !
- Cataclysme !
Encore une fois, l'affaire fut vite réglée. L'appeau détruit, l'akuma fut libéré, et Ladybug le purifia.
- Miraculous Ladybug !
Les coccinelles magiques se mirent à réparer les dégâts causés par Mr Pigeon.
- Bien joué ! Les deux super-héros se tapèrent les poings, comme à la fin de chaque mission accomplie avec brio. Ladybug se prépara à partir, mais Chat Noir la retint.
- Attends, Ladybug ! Il faut que je te parle.
Il s'éloigna vers le toit d'un immeuble. Prise de curiosité, Ladybug le suivit. Elle s'assit à ses côtés.
- Fais vite, chaton. On va bientôt se détransformer.
- Quelle importance ? murmura-t-il, les yeux perdus dans le vague.
- Euh... tout va bien, Chat Noir ?
- Dis-moi, Ladybug, comment s'appelle le garçon dont tu es amoureuse ?
Elle le regarda fixement et pouffa.
- Je ne peux pas te le dire, Chat Noir, tu le sais !
- Oui, mais là, je sais aussi que j'ai besoin de savoir. Parce que ta réponse pourrait changer toute ma vie. Et la tienne.
Elle hésita un instant puis souffla :
- Adrien. Adrien Agreste.
Chat Noir la regarda. Les masques tombèrent.
- Dé-transformation.
Ébahie, Ladybug vit apparaître le garçon qu'elle aimait. Depuis tout ce temps, elle n'avait cessé de rejeter Chat Noir, sous prétexte qu'elle en aimait un autre. Et voilà qu'aujourd'hui, son partenaire de toujours se révélait être ce garçon dont elle avait rêvé, dont elle connaissait même l'emploi du temps par coeur.
- Tu sais, Ladybug, je sais qui tu es. Je l'ai deviné. Tout à l'heure, tu m'as fait entrer dans ta chambre. Et j'ai vu des Kwamis à l'intérieur. Je t'aime... Marinette Dupain-Cheng.
Ladybug peina à balbutier :
- Dé-transformation.
Le cœur d'Adrien fit un double salto quand il vit le visage de sa partenaire. Il lui prit le visage délicatement et l'embrassa. Marinette, aux anges, lui rendit son baiser. C'était plus qu'un baiser, c'était une promesse d'amour. Pour l'éternité.
1362 mots. Je n'arrive pas à dépasser les 2000 mots. C'est EXTRÊMEMENT frustrant. Il m'a donné du mal, celui-là, j'imaginais pas que c'était aussi dur d'écrire du Ladynoir. Bon, ben retour sur le Mayumoth la prochaine fois ! Dites-moi ce que vous en avez pensé !
Renars.
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