Forte étreinte (Marinette X Chat Noir)

 Je me suis réveillée ce matin avec une sensation étrange. Je venais de sortir d'un rêve qui me paraissait à la fois merveilleux et en même temps très triste, et tout ce que j'avais ressenti là-bas se répercutait indéniablement sur moi dans l'instant présent.

Je ne me souviens plus de quoi parlait ce rêve précisément, j'ai simplement quelques flashs, quelques passages et quelques phrases qui me reviennent en mémoire. Mais ce qui m'a le plus perturbée, c'est ce sentiment de solitude.

Je me sentais un peu comme si je venais de dire adieu à un ami très cher... Voir même, des amis très chers.

En passant ma main sur ma joue, je sentais une larme qui tombait lentement, une larme chaude qui témoignait de la récence de mon rêve.

C'est un peu l'esprit en vrac que je me levais, en silence.

Il fallait que je note tout ce qui c'était passé, dans les moindres détails, pour m'en souvenir, il m'avait tellement marqué... J'attrapai un crayon et mon carnet de notes et commençai mon récit.

Je me souvenais que la météo était totalement instable dans mon rêve. Un coup il faisait jour, un coup il faisait nuit, la seconde d'après il pleuvait, celle d'après il faisait grand soleil.

J'entendais aussi une voix familière me répéter : « Tu dois retrouver le Papillon Marinette ! Tu n'as plus le temps pour ça ».

C'était assez particulier comme phrase... Pourquoi me demandait-on de trouver un papillon ?

Je me souviens que je courais, très vite, à m'en péter les poumons, j'avais le sentiment que je devais retrouver quelqu'un avant de... mourir ? Oui c'est ça, je pensais que j'allais mourir, et je devais retrouver quelqu'un avant.

Un moment donné, la pluie est devenue constante, tout comme la nuit. Il faisait sombre et je ne savais pas vraiment où j'étais. Peut-être dans les rues de Paris ?

Cela ne m'empêchait pas de continuer à courir. Comme si ma vie en dépendait.

Puis d'un coup, je me suis arrêtée dans une ruelle, mes yeux avaient remarqué la présence d'une silhouette dans l'ombre. Un garçon, habillé à l'effigie d'un chat se tenait là, l'air essoufflé, me fixant.

« Marinette ! » S'était-il exclamé.

À ce moment-là, je ne saurais dire pourquoi, mon corps avait mécaniquement avancé vers lui, et j'avais répondu « Chat Noir ! ».

C'était le nom que je lui avais donné. C'était plutôt logique vu ce qu'il portait.

En repensant au moment où nos yeux se sont croisés, j'eus des frissons dans le dos. Mon corps se mit à trembler, sans que je ne comprenne pourquoi. J'avais l'impression de revivre les évènements de mon rêve.

Paniquée, essoufflée, inquiète, c'est avec ces sentiments encrés au plus profond de moi que je me suis mise à courir vers le jeune garçon. Il semblait d'ailleurs dans le même état que moi.

Il m'a prise dans ses bras, avec le peu de force qui lui restait. Il m'a serré contre lui. Tous les mots du monde ne suffiraient pas à décrire ce que j'ai alors ressenti. Peur, joie, abandon, tristesse, acceptation, mélancolie, rancœur, frustration. C'était un grand mélange instable qui tourbillonnait en moi. J'ai répondu à son étreinte avec la même intensité et la même conviction, enfouissant mon visage dans le creux de son torse et j'ai serré de toutes mes forces. Je me sentais tellement en sécurité dans ses bras, je débordais d'un amour sincère et profond pour lui. Je serrais encore, et encore, et encore. Et finalement quelques larmes se sont mises a tombées.

Des larmes de joie.

Des larmes de tristesse.

Des larmes de colère.

Des larmes de frustration.

Elles se mélangeaient à la pluie sans un bruit.

Chat Noir en versait aussi.

« C'est fini, ça commence » Avais-je fini par dire.

« Je t'aime, Marinette. Résiste. » Avait-il répondu.

Et à partir de là les choses se sont enchaînées très vite, c'est à peine si j'ai eu le temps de les assimilées.

Alors que la pénombre régnait, il y eut soudain un grand éclat de lumière qui apparut progressivement. La terre s'était mise à trembler, et nous nous sommes enlacés encore bien plus fort.

Chat Noir a commencé à hurler, à pleurer sans me lâcher. Il me collait contre lui comme s'il avait peur que je disparaisse.

« Non, je ne veux pas ! Je ne le supporterais pas ! Pas toi ! »

Je ne comprenais pas de quoi il parlait.

Il commençait à y avoir un gros bruit sourd en continu, et bientôt il recouvrit ses cris désespérés. A vrai dire, moi aussi j'avais envie d'hurler, mais j'étais comme paralysée, je voulais juste le serrer encore contre moi, profiter de sa chaleur et de sa protection.

Je le sentais s'agiter, sa tête, posée sur mon épaule, me laissait comprendre qu'il continuait de hurler.

Bientôt la lumière fut si aveuglante que je ne le voyais même plus, mais il était encore là, je le sentais contre moi et je ne voulais pas le lâcher. Je ne voulais pas le lâcher.

Je ne voulais pas...

Puis d'un coup, mes cordes vocales se sont débloquées, et j'ai hurlé d'une seule note avec tout ce qui me restait d'air dans les poumons. Un cri strident, empli de chagrin qui transperçait l'air à vive allure.

Puis soudain, plus aucun bruit, je ne voyais que du blanc tout autours de moi, je ne sentais plus Chat Noir, seulement mes larmes qui coulaient encore.

Je flottais dans un vide immense avec cette douleur insupportable dans la poitrine. Où était-il ? Pourquoi me manquait-il ? Qui était-il ?

Puis j'ai vu un papillon violet passer à côté de moi, j'ai tendu la main et il est venu se poser sur mon doigt. Il était beau, d'une couleur inhabituelle, il laissait derrière lui des traînées de magie mauves.

Quand il est entré en contact avec moi, j'ai eu un black out, et je me suis enfin réveillée de ce drôle de rêve.

Malheureusement, toutes les sensations éprouvées sont restées. J'ai comme un besoin de serrer quelqu'un contre moi, comme pour me rassurer.

Non en réalité j'ai besoin de Chat Noir. Mais qui est Chat Noir ? Qui représentait-il ?

Je fus coupée de mon fil de pensées par mon téléphone, c'était l'alarme qui me prévenait de mon retard, je m'habillai en vitesse et me dépêchai d'aller au collège.

En arrivant j'étais plutôt dans un état second, un peu dans la lune, je ne suivais pas les cours et n'écoutais pas Alya et Nino.

« Il manque quelqu'un »

C'est ce que j'avais voulu penser mais que j'avais dit à voix haute.

« Hein ? Qui ça ? » s'était étonné mon ami d'enfance.

Je secouais alors la tête et ils n'insistèrent pas.

Les sensations étranges éprouvées pendant mon rêve me donnait l'impression qu'il manquait quelqu'un, qu'il manquait Chat Noir. Mais Chat Noir n'existait pas, il n'était que le fruit de mon subconscient.

La journée terminée, je sortais du collège accompagnée de mes deux amis.

Quelqu'un était là, devant l'école et me fixait. Ses cheveux étaient d'un blond lumineux, ses yeux verts et son visage familier.

« Je t'en supplies, dis-moi que tu te rappelles de moi... » M'avait-il dit en s'avançant à mon niveau.

Je ne me souvenais pas de son nom.

Ni de qui il était pour moi.

Mais je ne pus pas m'empêcher de m'avancer vers lui et de le serrer fort contre moi. Sans dire un mot.

Il ne recula pas, me rendant mon étreinte peu conventionnelle dans de pareils conditions.

« Je ne sais pas qui tu es » Avouais-je. « Mais ne pars pas »

Et il s'était alors effondré, tandis que je le consolais en caressant délicatement le haut de sa tête.

Qui était-il ? Pourquoi l'avais-je oublié ?

Tant de questions.

Si peu de réponses.

Et pourtant tant d'amour et de tendresse dans cette simple étreinte...

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Coucou '-' ça fait un moment que j'ai pas publié, mes corrections me prennent un temps fou. 

Bref, cet Os est un peu zarbi, et je vous rassure va y avoir une suite du PDV d'Adrien pour expliquer toute cette merde.

Mais pour faire simple, cette idée m'est venue après un rêve que j'ai fait la nuit dernière durant lequel j'ai ressenti une forte émotion, et détresse semblable à Marinette dans cet OS. 

Je précise que dans mon rêve c'est VRAIMENT Chat Noir qui m'as enlacé '-' Ouais je sais c'est chelou le cerveau.

Sinon une idée de ce qui s'est passé ? 

Enfin, j'espère que ça vous a plu je reviens très vite !!

Bisou <3

Aletheia2112

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