MEREDITH VS RODOLOHUS
Je dédicace cet OS Rodolphus_Lestrange
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La nuit vient de tomber, et la pluie s'est enfin calmée.
Cachée par un sortilège de désillusion,
Meredith Lestrange surveille la maison une famille de sorcier, dont le père a un poste important au ministere.
Elle vient de remplacer Fabian Prewett, et s'apprête à passer une longue nuit blanche. Elle pense à Sirius, parti en mission en France depuis deux jours. Elle n'aime pas être séparé de lui. Elle n'a pas eu de vision, ni de mauvais pressentiment aussi n'est elle pas trop angoissée, malgré tout, l'inquiétude demeure.
C'est alors, qu'elle le voit. Bien avant qu'il n'arrive. Une ombre, dans la nuit noire, la lune est cachée par les nuages sombres, ce qui le dissimule
en partie seulement, car la silhouette bouge rapidement. Il est seul.
Meredith fronce les sourcils. Le mangemort encapuchonné, avance furtivement. Ca ne leur ressemble pas d'agir seul.
Effectivement, quelques minutes plus tard, deux autres silhouettes apparaissent.
Je me disais bien
Elle attend que le premier soit passé, Son allure, sa façon de se mouvoir, lui est vaguement familière, mais elle a connu tellement de ces mangemorts, qu'elle serait bien incapable de dire qui il est.
Il disparaît au coin de la rue. Il doit sûrement contourner la maison, pour en tester les défenses.
Les deux autres arrivent. Ils sont moins furtifs que le premier.
Ils ne sont que trois, elle devrait pouvoir les neutraliser.
Elle lance un sortilège, le formule en silence, dans sa tête.
"STONER CORPUS"
L'un des hommes s'effondre, assommé. Ce maléfice, c'est sa marque, son sortilège préféré.
Cependant, le second est sur ses gardes, à présent. Il s'abrite derrière un bouclier, et utilise sa baguette, pour lancer des, étincelles rouges dans le ciel.
Le premier mangemort apparaît aussitôt.
- Que se passe t'il ?
Meredith connaît cette voix.
- On est attaqué.
- Par qui ?
- Sûrement ces enfoirés de l'Ordre. Des Aurors n'attaqueraient pas en traîtres.
- Ou sont ils ?
- Je ne sais pas.
Ils ne sont que deux, peut être vont ils renoncer, prendre leur camarade et transplaner.
Mais ce n'est pas le cas.
"très bien, les gars, comme vous voulez"
Elle retire le sortilège de désillusion, et sort à découvert.
- Bonsoir messieurs, drôle de nuit pour une ballade, un peu humide, non ?
- LESTRANGE ! gronde une voix, qu'elle reconnaît à présent." Rosier"
- La traîtresse ! Gronde le premier mangemort.
- Rody ? Quelle surprise. Ton frère n'est pas avec toi ?
- Je n'ai pas besoin de lui pour te tuer sale petite garce.
- Ce n'est pas une façon de parler à sa sœur Rodolphus.
- TU N'ES PAS MA SŒUR ! TU N'ES PLUS UNE LESTRANGE DEPUIS QUE TU NOUS AS TRAHI. TU AS TUE NOTRE PÈRE !
- Oui, répond t'elle calmement, et je regrette de ne pas vous avoir tué vous aussi.
- Je risque d'être plus, difficile à tuer qu'un vieil homme.
- C'est ce qu'on verra.
Rosier est le premier à attaquer. Il bloque ses pensées, mais elle a vu l'attaque avant qu'elle ne se produise.
Un SERPENTUM MORS ATRA, Son maléfice favori. Elle le bloque sans difficulté.
Rodolphus et Rosier, tirent alors des Maléfices ensemble.
Celui de Rosier heurte son bouclier, mais celui de Rodolphus est si puissant, qu'il parvient à l'atteindre à l'épaule.
Elle pousse un cri de douleur, tandis qu'un liquide chaud, gluant et épaix coule d'une petite plaie. La blessure n'est pas profonde, mais elle est gênante.
Meredith transplane.
Elle se met à l'abris au coin d'un mur.
Le temps de refermer la plaie.
- Ou te cache tu, petite souris ? Tu as peur ? Clame Rodolphus.
Meredith soupire.
Et se montre à découvert de nouveau.
- Tu aimerais bien.
- peu importe. Je vais pouvoir en finir
Il a à peine fini sa phrase que Rosier passe à l'attaque.
Dans une vision, elle voit l'action, quelques minutes avant qu'elle ne se déroule. Elle ne connaît pas ce sortilège, sûrement de la magie noire, mais il est complexe, et pour l'exécuter, il doit renoncer à son bouclier.
Au moment où il le lance, elle se jette sur le bitume, se retourne sur le dos et tire. Son maléfice atteint Rosier en pleine poitrine, il s'effondre.
- Qu'est ce que tu lui as fait ignoble garce ?
- Il fait juste un petit somme. Et maintenant, nous sommes seuls, alors, que vas tu faire ? T'enfuir ?
- N'y compte pas. Affirme Rodolphus, calme, mais déterminé.
- Bon, on n'est plus que tous les deux dans ce cas.
- Oui, et tu sais comment ça c'est terminé, la dernière fois que nous nous sommes affrontés.
- J'avais onze ans, Rody. Et je venais de découvrir que ton frère et toi aviez assassiné ma mère.
Meredith n'a pas oublié, ce qui s'est passé ce jour là. C'était après l'enterrement de sa mère. Elle avait lu les, pensées de Rodolphus et obtenu la preuve de ce qu'elle soupçonnait déjà. Ses frères avaient empoisonné lentement sa mère.
Folle de rage, elle s'était ruée sur Rodolphus.
Mais elle était si jeune. Si inexpérimenté. Il avait joué le jeu, pour s'amuser. Fait semblant de se laisser provoquer en duel. Ils avaient lentement tourné l'un autour de l'autre, la provoquant, sans cesse se riant de sa douleur et sa colère, puis lorsqu'il en avait eu assez de jouer, il lui avait jeté un DOLORIS. et tandis qu'elle était recroquevillée en position fœtale, hors d'haleine, en larmes, il lui avait murmuré.
- Tu as de la chance que père ne veuilles pas qu'on te tue, toi aussi. Mais, il ne sera pas toujours là, et alors, je te jure que je te tuerais.
Un sourire mauvais étire les lèvres de Rodolphus.
- Oui, cette pauvre Isabelle. Elle n'avait aucune chance. Elle croyait qu'elle pouvait remplacer notre mère. Qu'elle idiote.
- Pauvre Rody, tu avais quel âge, quand ton père a assassiné ta mère ?
Six ans, c'est ca ?
- C'ÉTAIT UN ACCIDENT ! IL N'A JAMAIS VOULU LA TUER.
- QUOI ? Non mais je rêve ! Tu ne crois pas vraiment à ça ! Il l'a tué. Je l'ai lu dans ses pensées. J'ai vu toute la scène. Elle voulait partir, s'enfuir avec toi et ton frère. Elle savait quel genre de monstre il était. Et elle redoutait que ses, fils ne deviennent comme lui. Alors il l'a tué.
-TU MENS ! Ivre de rage, il la bombarde de maléfices, auxquels elle répond implacablement.
Ils tournent l'un autour de l'autre, mais aveuglé par la colère, les gestes de Rodolphus sont plus brouillons.
Il la couvre d'injures, se déconcentre, elle n'a aucun mal à parer ses coups. Mais cependant ne parvient pas à l'atteindre non plus.
Et puis, il commet une imprudence, un maléfice cuisant, l'atteint au mollet. Il tombe sur un genou.
Avec un sourire de triomphe. Elle s'approche de lui, mais il lui envoie un sortilège qui la propulse plusieurs, mètres en arrière. Elle se redresse aussitôt, mais il a disparu.
Tandis elle le cherche. Elle entend un crack sonore, derrière elle, et a juste le temps de déployer un bouclier. Un maléfice la percute, et rebondit.
- Tu n'es qu'un lâche, Rody, tu attaques par derrière.
- À la guerre, tous les coups sont permis.
Et le combat reprend. Il bloque son esprit, et pour éviter qu'elle puisse anticiper, il change de tactique à la dernière seconde.
Une heure plus tard, ils sont épuisés, et en sang. Une balaffre barre la joue de Meredith, son bras droit pend, inerte, elle a perdue une baguette, et une plaie est béante, sur son flanc.
Rodolphus n'est pas en meilleure forme. Il boîte de la jambe gauche. Son œil droit est fermé, une balaffre barre sa joue droite, et son épaule gauche est démise.
Ils sont à bout de force, mais refuse de céder.
Soudain, il trébuche. Meredith en profite pour lui lancer un sortilège d'assomoir, mais elle manque de puissance, et au lieu de l'assommer, elle le projette à son tour quelques, mètres plus loin. Juste avant, il a le temps de lui envoyer un sort de découpe, qui lui entaille la cuisse jusqu'à l'os.
Elle pousse un cri de douleur, et tombe sur le postérieur. Elle se relève avec difficulté et marche en traînant la jambe jusqu'à lui. Elle se penche, et applique sa baguette sur sa gorge.
- On dirait bien que tu as perdu, cette fois. Toi qui aime tant les cachots, tu devrais te sentir comme chez toi, à Azkaban, grand frère.
Il lui crache à la figure.
- Tu n'es pas ma sœur. Tu as perdu le droit d'être une Lestrange.
- TANT MIEUX ! JE N'AI JAMAIS DÉSIRE L'ÊTRE. JE VOUS HAIS ! TOI, ET TON ORDURE DE FRÈRE.
Elle s'apprête à lui jeter un sort de saussissonage, mais au même moment, plusieurs crack sonores retentissent.
Des mangemorts apparaissent. Ils sont cinq.
- On se retrouvera. Murmure t'elle à Rodolphus, avant de transplaner.
De retour au QG, elle informe Maugrey des événements. Lorsqu'il envoie un groupe sur place, ils ont disparu.
Dans l'infirmerie où Marion Duprés, la médicomage s'affaire pour la, soigner, elle repense à son enfance, à ses frères, qui l'ont haïe depuis sa naissance. Quel gachi.
La porte s'ouvre, et un large sourire vient chasser les mauvaises pensées
- Sirius !
- Toi, dit il, tu ferais n'importe quoi pour échapper aux corvées.
Il a l'air épuisé, et L'angoisse se lit sur son visage mais il est indemne.
Il prend son visage tumefié en coupe. Et l'embrasse en douceur.
- Je viens d'arriver. Bon sang Mery. Pourquoi tu n'as pas appelé du secours ?
- je l'avais. Je les tenais. Rosier, Rodolphus, et Mulciber.
- Ils auraient pu te tuer.
- Mais je les tenais.
- On finira bien par les avoir Mery. Mais je ne veux plus que tu prennes autant de risque. Je ne veux pas te perdre.
Ils s'embrassent et elle s'abandonne contre son épaule, épuisée, mais heureuse de le retrouver sain et sauf.
"on se retrouvera Rody. Et cette fois, je ne te laisserais pas t'enfuir."
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