Mensonge et verite


Sirius Black venait de rentrer d'une mission de plusieurs mois.
A son retour dans son appartement, il avait trouvé une lettre de sa compagne.
- Je t'aime, mais je ne supporte plus tes absences,  je te quitte.

Il soupira. Il était presque sûr que cela arriverait. De plus en plus souvent, ils se disputaient lorsqu'il rentrait, Harrassé la mine assombrie par les horreurs qu'il avait vécu, elle lui reprochait de ne pas être là, même  lorsqu'il rentrait.
Il restait des heures assis dans un fauteuil, un verre de whisky à la main,  à ruminer de sombres pensées, l'esprit tourmenté par des corps, mutilés brûles vif, ou meurtris.

Comment pouvait elle comprendre, qu'il avait du mal à se déconnecter des ces horreurs, qu'il n'avait pas envie d'entendre parler des derniers potins, ou de ses occupations diverses.
Il avait juste envie de silence, et de la serrer contre lui, envie de lui faire l'amour, pour se prouver qu'il était en vie, et qu'il était encore capable d'éprouver du plaisir, qu'il n'était pas devenu une machine à tuer, froide  et
Indifférente, à l'image des montres qu'il traquait.

Ainsi, elle était partie. Il n'arrivait pas à ressentir de la peine, tout juste du soulagement. Pourtant, ils avaient vécu trois ans ensemble.
Mais la passion des débuts, s'était étiole, usé par le quotidien de cette guerre sans fin, et de son lot de drames.

Il se servit un autre whisky, et tomba sur une photo de ses enfants et sourit. Il avait hâte de les revoir. Et pour être honnête il voulait voir leur mère.
Meredith Lestrange, la mère de ses enfants, son amie d'enfance, dont il était séparé depuis cinq ans.
Son ami James  Potter, lui avait dit qu'elle n'avait pas l'air d'aller  bien, et il avait hâte de voir à quel point et dans quelle mesure il pouvait l'aider.

Elle avait traverse beaucoup d'épreuves. Ses deux frères Rodolphus et Rabastan ainsi que l'epouse de Rodolphus Bellatrix,  cherchaient à la tuer et ne reculaient devant aucune manoeuvre pour ça.
Ils étaient la cause de leur rupture.
Ils l'avaient enlevé, six  ans auparavant. Et l'avaient torturée, avant de la déposer agonisante, devant l'étang ou ils jouaient, enfants.

C'est là qu'il l'avait retrouvée. Après trois mois de comas, alors que tous, pensaient qu'elle n'en sortirait pas, elle s'était rétablie, physiquement. du moins, parce qu'elle n'avait plus jamais été là même après ça.
Leo, leur petit garçon, avait tout juste un an, et leur fille Cassandra treize ans.
En dépit de toute l'attention, et l'amour qu'il ressentait pour elle, elle avait rompu, mettant fin à leur mariage, lui brisant le coeur. Mais il n'avait jamais cessé de l'aimer.

Il avait refait sa vie, et l'avait observe de loin, mais il n'aimait pas,ce qu'elle était devenue. Il avait bien sûr remarqué qu'elle s'enfonçait lentement dans la dépression, mais il pensait alors, que l'amour de ses enfants, l'en sortirait. Er puis, il y avait ses amis, Regulus Black, son propre frère, était très proche d'elle, et bien d'autres d' autres, ils veilleraient sur elle.

Cependant la guerre ne l'avait pas épargnée. Voldemort et ses mangemorts, semaient la terreur et la mort. Et les Lestrange en était Dew plus fidèles partisans.
Méredith était une lelligomens. Elle lisait dans les pensées et prévoyait des événements dramatiques, avant qu'ils ne se produisent.
C'était assurément très pratique pour l'Ordre du Phoenix. Cette organisation indépendante, qui luttait contre Voldemort, dont il faisait parti. Méredith avait sauvé plus d'une vie. Mais ce don précieux était aussi une malediction qui la minait lentement.

Elle rencontra  quelqu'un, un Américain. Sirius ne l'avait rencontre qu'une fois. Mais il avait tout de suite compris s'il ne serait pas à la hauteur
Rapidement pris à parti par les Lestrange, il avait commis un grave erreur, en posant un ultimatum à Méredith soit elle l'accompagnait aux États Unis, loin de la guerre, soit, ils rompaient. Hors La jolie brune détestait les ultimatum, et elle n'etait pas assez amoureuse de lui pour céder, il était reparti seul.

Cet intermaide avait plonge Méredith dans la solitude et elle avait peu à peu sombré dans l'alcool.
A cette même époque sombre, le deuil avait frappé Regulus. Sa jeune épouse, Fleur, qui lui avait donné deux enfants, Antares et Jade.la jeune ne moldue s'était attire les foudres des mangemorts, en épousant un sorcier de sang pur, qui avait été l'un des leurs, avant de se rendre compte de son erreur de les trahir.
Afin de le punir. Ils avaient tendu une embuscade à la jeune femme, et l'avaient assassiné.

Regulus adorait sa femme, et sa mort le plongea dans un océan de douleur.
Il s'était beaucoup rapproché de Méredith. Enfants, tous trois étaient inséparables, et puis, il y avait eu Poudlard, et ils avaient emprunté des voix différentes.
Méredith n'avait adressé aucun reproche à Regulus, lorsqu'il avait quitté les mangemorts. Compréhensive, elle s'était contentée d'être là, une amie, une confidente, une présence rassurante et amicale.

Cela avait aussi été le cas, après la mort de Fleur. Regulus avait de l aide à Méredith de s'installer chez lui. Afin de l'aider avec les enfants. Elle avait accepté. Et même s'il n'y avait que de l'amitié entre eux, cette cohabitation, semblait être une bonne idée.
Mais, Regulus avait besoin de plus que  la présence réconfortante de la jeune femme. Il trouva,du réconfort au fond d'un verre de,whisky. Parfois, Méredith l'accompagnait

Ce fut le cas, ce soir là.
L'alcool, combiné au chagrin, et à la solitude,  les  avaient  unis, pour une nuit.
Le lendemain, ils l'avaient amèrement regrette, ils avaient beau s'adorer, ils n'étaient pas amoureux l'un de l'autre.

Cette brève union, aurait pu être oublié, aussi vite qu'elle s'était produite, mais le destin en avait voulu autrement. Et Méredith s'était retrouvée enceinte.

Le premier choc passé, elle avait décidé d'avorter, mais Regulus s'y était opposé, et lui avait assuré qu'il aimerait cet enfant autant que ceux qu'il avait eu avec Fleur.
Bien que sachant qu'il n'en n'était rien, elle avait accepté.
Si la grossesse, puis l'accouchement c'était bien passé, confronté à la réalité, Regulus avait réalisé qu'il ne pouvait pas accepter ce bébé.
Et lorsque Méredith était rentré de la l altérité avec l'enfant, il lui avait dit sèchement qu'il était preferable qu'elle retourne  chez elle.
Elle n'avait pas dit un mot, pas un reproche n'avait franchi ses lèvres.
Elle avait prit ses enfants, rassemblés ses affaires, et elle était partie, le laissant seul, affalé dans un fauteuil, un verre de whisky à la main.
Il n'avait pas posé les yeux sur le bébé, qui n'avait pas encore de nom, et elle avait disparu par la cheminée.

Comment avaient ils su ou  la trouver ?
Elle  l'ignorait.
Elle n'était chez elle que depuis quelques heures, lorsqu'ils avaient attaqués.
Sirius ignorait les circonstances  exactes de l'attaque, il savait seulement que Greyback, le loup garou, qui aimait tue les enfants, même en dehors des nuits  de pleine lune, avait arrache le bébé des bras de Méredith, et l'avait égorgé sous les yeux de sa  mère.

Bellatrix Lestrange et une bande de mangemorts avaient fait irruption.
Méredith avait réussi à faire passer Leo et Aria par la cheminée. Mais elle n'avait pas pu sauver son bebe.
Elle en avait été anéantie. Et c'était réfugiée de plus belle dans l'alcool.
Et par une nuit pluvieuse,  alors qu'elle déambulait dans les rues de Londres, ivre, ils l'avaient attaqué.
Incapable de se défendre, ni même décidée à le faire, elle avait attendu le maléfice mortel, qui devait mettre fin à sa souffrance, mais Regulus s' était interposé, et le maléfice avait failli le tuer.

A partir de là, elle avait cesse de boire, et semblait décidée à se reprendre en main.
Mais les Lestrange étaient décidés à la tuer. Usant de stratège, ils avaient enlevé ses enfants, l'obligeant à se rendre, ce qu'elle avait fait.
Regulus avait sauvé les enfants, mais Méredith avait été captive. Se livrant à un exercice complexe. Difficile et délicat, elle avait réussi à entrer en contact avec Regulus, en pénétrant dans,son esprit. Et lui avait révèlé la position de son lieu de captivité.

Mais il était arrivé trop tard pour empêcher Dolohov de la violer.
Sirius venait de l'apprendre et il était furieux.
S'il tenait ce monstre, en ce moment, il le tuerait de ses mains.
Et comme  les mauvaises  nouvelles allaient par pair, il avait appris que Méredith avait trouvé un moyen  d'etoufer son don..Hors le seul moyen existant était si dangereux qu'il lui semblait  impossible qu'elle l'utilise.
Mais il lui semblait impossible, qu'elle sombre dans l'alcool et la dépression.
Elle etait si forte. Il ne la reconnaissait plus dans cette femme fragile, en souffrance.
Il devait l'aider. D'une manière ou d'une autre.

Il se rendit chez elle, et après quelques minutes, il comprit qu'elle était sous Belladone.
Hors, cette plante entrait dans la composition d'une drogue, le Blue Dream. Consommée pure, la Belladone, était un poison mortel, à. Forte dose. Même si Méredith en consommait peu à la fois, elle le  faisait depuis suffisement longtemps pour en subir les premiers effets nocifs.

- Mèry !
- Fiche moi la paix..

Il l'observait, elle était toujours aussi belle, mais elle était nerveuse, irascible.
- Non ! Putain regarde toi. Tu trembles, tu tiens à peine debout.
Elle lui tournait le dos, et tentait de lui cacher ses larmes.
- je vais bien ! C'est toi qui me tape sur les nerfs.

Il n'eut pas le temps de lui répondre, Regulus, furieux, fit irruption dans le salon.
- Fiche lui la paix,Sirius. Vis ta vie. Et laisse la vivre la sienne.
- Ne te mêle pas de ça  Reg..

Regulus s'approcha de Méredith. Et la serra contre lui.
Elle se blottit contre lui et enfouit da tête contre son.epaule.
Sirius,soupira.
- Va t'en Sirius, gronda Regulus. elle n'a vraiment pas besoin que tu viennes lui adresser des reproches.
- Ce n'est pas ce que je fais.
- Si ! T'es jamais là, et quand tu es là, c'est pour t'en prendre à elle.

Sirius soupira
- Parle lui de la Belladone, Mery.
Regulus fronça les sourcils.
- De la quoi?
- La Belladone. Reg, répondit  Sirius, en ignorant le regard supliant de Meredith..C'est une plante hautement  toxique.
- Seulement si on l'utilise en trop grande quantité. Répliqua Méredith.
- Peu importe,  si on l'utilise régulièrement, c'est un poison qui te détruit lentement.
Regulus se tourna vers.Méredith, inquiet.
- Mèry...C'est faux, n'est ce pas ?
Elle tourna vers lui un regard qui était un aveu
- Je n'en ai pris qu'hier, j'étais épuisée. J'avais juste besoin de dormir un peu.

Il lui jeta un regard inquiet, puis se tourna vers Sirius.
- Tu vois, c'est pas si grave.

Sirius soupira.
- Une fois ? Vraiment ? Quand Greyback a attaqué comment se fait il que tu ne l'ai pas vu venir ?
- que. Quoi ?
Regulus Blemit..
- Dis lui Mèry. Dis lui ou je le fais.

Les larmes roulaient à présent sur les joues de Méredith.
Elle détourna la tête.
- Je...
- Le bébé ? Murmura t'il. Tu n'as pas vu l'attaque parce que tu étais sous Belladone. ? C'est ça ? C'est ta faute s'il est mort ?

Méredith était effondrée. Confrontée à sa faiblesse, elle n'était plus en mesure de protester.
- Je...Non..C'est Greyback, le coupable. Lui et Bella..

Et puis la colère l'envahit. Elle se tourna vers Regulus, les yeux flamboyant de reproches..
- Et puis, tu dois être plutôt soulagé, non ? Ce bébé. Tu n'en voulais plus,de toute façon.
Regulus accusa le choc.
- Quoi ? Mais non ! Tu ne crois quand même pas que je voulais qu'il meurt !
- Elle n'a pas dit ça, Reg. Coupa Sirius.
- Non, en effet. Mais, au fond ça t'arrange bien qu'il le soit.
- Comment peux tu dire ça ? Je C'est moi, qui t'ai dis de le garder. Tu voulais, avorter
- Et j'aurais du le faire. Avoue que tu es soulagé qu'il ne soit plus la !  Que la preuve de ta trahison envers Fleur ait disparu
- NON !
- Ah oui ? Vraiment ? Parce que quand je suis arrivée de la  maternité, toute seule, avec lui, tu m'as dit de partir de chez toi. Tu ne l'a même pas regardé, ni même pris dans tes bras. On ne lui a même pas donné de nom.

- J'étais perdu ! Tu comprends ? Fleur...Elle me manque tellement. Et oui, c'est vrai. J'ai honte. Et je me sens coupable.
Et quand le bébé est né, j'ai réalisé que cet enfant me rappellerait toute ma vie, que j'ai trahi la femme que j'aime, la mère de mes enfants. Alors oui. C'est vrai, je me suis conduit comme un con égoïste. Mais jamais je n'ai voulu sa mort.

- Donc en fin de compte, tu es soulagé ! Conclut elle.
- Non ! Non, je ne le suis pas, Mery. Absolument pas. 
- Hum, intervint Sirius. On sort du sujet, la, bravo Mèry, tu as presque réussi à détourner la conversation. M ais je doute que tu sous aussi conciliant, Reg, quand  tu sauras que le jour où Fleur est décédée, Méredith était déjà sous Belladone.

Regulus devint livide.
- C'est pas vrai ? Hein, Mery  ? Tu n'as pas fait ça ? Et puis ça fait plus d'un an. Tu consommes de la Belladone depuis plus d'un an ?

Elle détourna la tête, pour ne plus voir leurs regards accusateurs.
- Je ne pouvais pas prévoir que Fleur serait attaquée. Je... Il y a eu cet orphelinat. Tous ces enfants,.. j'ai prévenu l'Ordre, mais ils sont arrivés trop tard. Et Greyback..C'était la pleine lune, et lui et ses loups, se sont jetés sur les enfants qui tentaient d'échapper aux flammes. C'était horrible. Un véritable carnage. Vous ne pouvez pas me  reprocher de ne plus vouloir voir ce genre de choses.

Regulus soupira. Et la prit dans ses bras.
Elle passa ses bras autour de la taille du sorcier, et posa sa tête contre son épaule, des larmes silencieuses roulaient sur joues.
- Je suis désolé que tu ais à vivre tout ça, Mery. Je comprends que tu veuilles  décrocher
- Bon sang ! Gronda Sirius. Arrête de la materner. Elle n'a pas besoin d'être dorlotée, mais secouer.
- Ça suffit Sirius. Fiche lui la paix.
- Non Reg, parce que si je le fais, elle sera morte d'ici trois mois.
- Quoi ? Mais non.

Comme pour lui donner raison, les jambes de Méredith fléchirent et elle fut prise de vertige.
Regulus referma ses bras sur elle et la soutint, tandis qu'elle perdait connaissance.
- Merde ! Sirius.
- pose la  sur le canapé. Répliqua ce dernier.
Regulus s'exécuta, et se tourna vers son frère.
- Elle ne va pas mourir. Hein ?
il soupira.
- J'espere qu'il n'est pas trop tard.
- Tu...tu n'as l'air très consterné, .constata Regulus avec amertume.
Ce fut comme si un serpent l'avait mordu.
Il se retourna  et fit face à son frère, ses yeux flamboyaient de colère.
- comment peux tu dire ça ! Tu sais ce qu'elle représente pour moi.
_ Non, Sirius, je ne sais pas. Je ne sais plus. Vous êtes séparés  depuis six ans, et chaque fois que vous vous voyez, c'est pour vous disputer, alors non, je ne sais pas ce que tu ressens pour elle.
- Je n'ai jamais cessé de l'aimer Reg..
Comment j'aurais pu ? Elle a toujours fait partie de ma vie.
- Elle a beaucoup changé, tu sais,,ce plus celle qi'on a connu.
- Je sais. Mais elle peut le redevenir.
- Je vois pas comment. On dirait qu'elle fait tout ce qu'elle peu pour se détruire. Ils ont réussi à la briser.
Sirius soupira
- Il s'est passé quelque chose, lorsqu'ils l'ont enlevée, la première fois. Quelque chose de grave, mais elle refuse de me dire quoi.
- Dolohov ? Demanda Regulus.
- Non, je crois que c'est plus grave.
- plus grave qu'un Viol ?
- Oui. Mais tant qu'elle gardera le silence, je ne peux rien faire.
- Qu'est ce que tu compte faire ?

Sirius soupira.
- D'abord, lui administrer  un antidote pour la Belladone.
- OK, dis moi comment je peux t'aider.
Sirius lui donna une liste d'ingredients, et tandis qu'il transplanait dans l'allée des embrumes afin de se les procurer, Sirius se pencha sur la jeune femme.
- Allez Mèry, tiens le coup, accroche toi. On va pas te laisser tomber. Tu nous connais, il n'y a pas plus obstiné que les Black. A part toi, peut être.

Il dégagea une mèche de ses cheveux
qui lui barrait le visage, et la garda quelques secondes entre ses doigts.
- Je t'aime. Lui murmura t'il.

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