LES BLACK VS LES LESTRANGE


Sirius ajoute du bois dans le feu et jette un regard un peu inquiet à sa compagne.
Meredith est assise à la table de bois.
Le reflet des flammes dansent sur son visage, aux traits las. Elle regarde le feu, qui crépite, l'air ailleurs.
Depuis qu'ils, ont fui Londres, elle ne parle presque plus.  Elle se contente de répondre brièvement à ses, questions.

Il n'y a que lorsqu'elle se penche sur leur enfant, qu'elle retrouve un peu de joie de vivre.
Le petit Leo a à peine plus d'un an. Et au lieu de crapahuter dans la maison que Sirius a acheter pour eux,  à Godric 's Hollow. Il trotte dans cette maison, qui n'est  guère plus qu'une cabane, perdue au milieu de la forêt de Dean.
Le confort y est  sommaire, mais au moins Sont  ils à l'abris.

La nuit vient  de tomber. Ils ont  mangé, et Léo gazouille  assis dans son petit lit à barreau, qui sert  également de parc.

- Mery ?
Elle ne répond pas, il soupire. Il a  l'impression de marcher sur des  œufs, chaque fois qu'il s'adresse  à elle.
Cela fait  un mois, qu'ils sont là, et ils ignorent combien de temps, ils devront  rester cacher. L'un comme l'autre, détestent cela.
Ils rêvent de trouver leurs ennemis
et de les tuer avant qu'ils ne le fassent. Mais, comme leurs amis,  James, et Lily Potter, qui ont  dû se cacher à leur tour, après la naissance de leur fils Harry, que Voldemort lui même, désire  tuer, ils doivent  protéger leur enfant.

-  Mery... Insiste Sirius.
Il pose sa main sur son épaule, et elle tressaille. Il la retire aussitôt.
- Mery, on ne peut pas continuer comme ça.
- On a de la visite. Dit elle.
- Quoi ? Qui ?
- Reg.

Sirius se sent aussitôt soulagé.
Son frère Régulus, qu'il a sauvé d'une mort certaine quelques mois auparavant, est  le seul qui connaisse  leur cachette.

James et Lily Potter, Sirius et Méredith, ainsi que Remus Lupin, étaient à la recherche des Horcruxes, et dans une caverne ils avaient trouvé Régulus.
Il se débattait contre des inferis, dans les eaux profondes d'un lac sombre.
Il venait de tenter de détruire un Horcruxe, et était prêt à sacrifier sa vie.

Sirius l'avait caché, protégé, contre les membres de l'ordre, qui devaient ignorer qu'il avait changer de camp, tant que Voldemort était en vie, seuls, Maugrey et Dumbledore, étaient au courant.

On frappe à la porte, Sirius ouvre et sourit à son frère, ils se donnent une brève accolade
-  Quel  bon vent t' amène ? Demande Sirius.
- Voldemort est mort.
Meredith se lève.
- Tu es sûr ?
- Oui, Mery, c'est fini..
- James, Lily ? Demande Sirius
- Ils vont bien. Ils vont tous bien.

Sirius serre son frère contre lui, toute L'angoisse qui le  rongeait vient  de disparaître, il paraît  plus, jeune,  tout à tout, presque juvénile.
- "C'est fini ! Tu Entends Mery, c'est terminé, on va pouvoir rentrer chez nous.

Comme elle ne répond pas, il fronce les sourcils.
- Mery ? Tu as entendu ?
- Ce n'est pas  fini. Dit elle d'une voix blanche.
- Comment ça ? Reg vient de dire...
- Les Lestrange, ils, nous ont trouvés, ils arrivent.
- Quoi ? S'exclame Sirius, mais tu es sûre ?
Elle lui adresse un regard éloquent.
-  Il faut pas, rester ici. Mery, prend Leo, et sauve toi. Reg et moi, on va les retenir.

- Trop tard. Dit elle. Ils ont jeté un sort anti transplanage. On est bloqué ici.
- Alors court ! Droit devant toi, jusqu'à ce que tu sortes de la limite. Dépêche toi, on te couvre.

Elle  prend  Leo, et le couvre de son manteau. Puis, elle sort par la fenêtre de derrière, et se met  à courrir.
Dans le même temps, Sirius et Régulus se positionnent de chaque côté de la  porte.
- Prêt Reg ?
Régulus soupire.
- C'est quand tu veux, mon frère.

Ils ouvrent la porte d'un coup de baguette, et projetent un feu nourris de Maléfices, auxquels répond aussitôt ceux de Rabastan et Rodolphus.
- Tu as, vu Bella ? Demanda Sirius.
- Non.
- Ou est elle ?
Mais il n'a pas le temps d'en dire plus, la cabane s'enflamme, et ils doivent  sortir.

- Enfin ! S'exclame Rabastan. Je te tiens, sale traitre.
- REGULUS ? Gronde Rodolphus. Je te croyais mort.
- Bein non, tu vois.
- Tu t'es rangé du côté de ton frère ? Toi aussi  Tu n'es qu'un sale traitre.!
- Si tu le dis ! Dit alors Régulus en haussant les épaules.
- Puisque tu y tiens, lance encore Rodolphus, tu partageras son sort.

Deux duels s'engagent alors. Rabastan contre Sirius, et Rodolphus contre Régulus.

Meredith a couru aussi vite qu'elle l'a  pu, mais elle n'a pas été assez rapide.
Un maléfice la frappe dans le dos, et elle s'étale  de tout son long sur l'herbe mouillée.
Leo lui échappe des mains, et se pose debout  dans l'herbe, sain et sauf.
Meredith se libére du sort d'entrave et se relève d'un bond.

En face d'elle, Bellatrix Lestrange lui fait face.
- Tu ne croyais quand même pas, que tu allais réussir à t'enfuir ?
Meredith se place  devant son fils.
- C'est fini Bella. Vous avez perdu. Voldemort est mort.
- C'EST FAUX ! Personne ne peut vaincre le seigneur des tenebres.
- Et pourtant, ils l'ont fait. Dumbledore l'a tué.
-TU MENS ! Tu essaies de gagner du temp. ENDOLORIS.
Le terrible maléfice rebondit sur le bouclier que Meredith a déployé.
- Tu as, perdu Bella. Rends toi
- "JAMAIS ! AVADA KEDAVRA.

De nouveaux le sort rebondit.
Meredith riposte, mais ce n'est  pas, facile de se battre avec Leo à ses côtés.
- JE VAIS, TE DÉCOUPER EN MORCEAUX ! MAIS ÀVANT, JE VAIS TUER CE FILS DE TRAITRE, JE VAIS LE FAIRE SOUFFRIR.

Elle tente d'envoyer un sortilège sur le bébé, mais, Meredith se baisse et le protège  derrière le bouclier.
- Tu ne pourras pas toujours le protéger.

Elle n'a pas tort.
Meredith met  toute la puissance qu'elle posséde dans un maléfice d'assommoir.
Il heurte le bouclier de Bellatrix, mais sa puissance est  telle, qu'elle la  projeté  sûrement sur le sol boueux.
Meredith se tourne alors vers son fils, et dirige sa baguette vers lui.
Elle le fait léviter  loin, dans la forêt. Et lui jette un sort d'entrave.

À présent, elle est  prête à se battre.
Bellatrix se releve, furieuse.
- Bien joué, mais ça ne le sauvera pas. Je le trouverais.
- Il faudra me passer sur le corps.
Elles reprennent  leurs affrontements.

Bellatrix est  très puissante. Chacun de ses  sortilèges de magie noire, affaiblissent, un peu plus Meredith,
Celle ci riposte, avec la même détermination.
Des pleurs d'enfant resonnent dans la nuit.
- Tu l'entends ? On dirait bien que bébé Black veut sa maman. Il est tout seul, dans le noir. Il a peur.

Meredith ne répond pas. Elle doit  rester concentrée, mais les pleurs de son enfant lui brise le cœur.
Elle frappe, avec les, mêmes armes que Bellatrix . C'est  un combat à mort. Tous l es coups sont  permis.
- Alors ? Tu ne vas pas le chercher ? Serais, tu une mauvaise mère ?

Un sort de découpe entaille  l'épaule gauche de Meredith.
Elle pousse un cri de douleur.
Bellatrix éclate d'un rire de dément.

Elles se battent depuis plus d'une demi heure, à présent, et les Maléfices fusent, toujours, parfois agrémentés d'insultes. Leo a cessé de pleurer, et elle ignore  si elle doit s'en réjouir, ou le redouter.

Toutes deux sont  mal en point, leurs corps tumefies, leurs vêtements déchirés, maculés témoignent de la violence du combat.
Elles  boîtent, Meredith ne peut plus se servir de son bras gauche, et une large plaie est ouverte sur sa poitrine, de sa jambe droite une déchirure profonde suinte un liquide qui n'est pas du sang, et la, brule comme de l'acide.
Mais, elle ne sent pas  la douleur.
Elle continue le combat, inlassablement

Bellatrix est tout aussi mal en point, et comme son adversaire, elle n'écoute pas sa souffrance.
L'un de ses  sortilège, atteint Meredith à la hanche, qui met  un genoux à terre.
Bellatrix éclate d'un nouveau  rire de démente.

Meredith en profite pour lui renvoyer un maléfice qui met  le feu à sa robe de sorcière.
Pendant qu'elle l'éteint, Meredith lui jette un Stuner Corpus, un sort d'assommoir, qui projette  Bellatrix dans l'herbe, une fois de plus.

Depuis une demi heure, Sirius lutte contre Rabastan.
Sirius le connaît bien, mais, c'est la première fois qu'il l'affronte.
Rabastan est un adversaire coriace, froid, et déterminé. Ses gestes sont précis, et efficaces.
Mais, Sirius l'est tout autant. Ils sont à bout de force, blessés mais toujours aussi redoutables. Ils ne disent pas un mot. Leurs regards pleins de haine parlent pour eux.
Sirius, n'a pas oublié ce que Rabastan lui a fait subir, durant les quelques semaines qu'il a passé au Manoir Lestrange, l'été de ses quinze ans. . Les humiliations, les coups, et l'horreur de l'apprentissage de la magie noire.

Et c'est précisement de cette magie noire, dont il se sert à présent contre celui qui lui a tout appris, en torturant sa propre sœur.
Les sortilèges pleuvent, et si la plupart se heurtent aux boucliers, quelques un touchent leur cible.
Et c'est le cas du" stricte discussurus"lance par Sirius.
Un maléfice d'étranglement, qui frappe Rabastan, qui s'effondre dans l'herbe qui n'est plus qu'un champ de boue. Et porte ses mains à sa gorge.
Sa baguette gît près, de lui.

Le souffle court, à genoux, Sirius se relève et s'approche en boitant  de son adversaire.
Le visage écarlate, les yeux révulsés, Rabastan s'étrangle lentement.
Penché au dessus, de lui, Sirius hésite. Une partie de lui, désire le laisser mourir, mais une autre partie, préfère l' épargner.
Au moment de faire son choix, un maléfice le frappe de plein fouet.

Rodolphus a vu son frère à terre, et Sirius penché au dessus, de lui.
Il jette un sortilege de magie noire, au sorcier.
Sirius s'effondre sans un cri, près de Rabastan.
- SIRIUS ! Hurle Régulus.

- Je vais te tuer !
- Il n'est pas, mort. Le rassure Rodolphus, pas encore du moins. Mais, toi, tu le seras, très vite.
Régulus ne répond pas.

Des lueurs, rouges dansent devant ses yeux. Son corps, est meurtri, une large entaille lui barre la joue. Et son ventre est déchiré, son bras droit pend, inerte et il tient sa baguette de la main gauche.
Rodolphus n'est guère mieux. Son oeil. Droit est fermé, une déchirure profonde handicape sa jambe gauche, une plaie est ouverte sur sa tempe droite.
Tous deux tiennent à peine debout.
Rodolphus envoie un terrible sort de magie noire, que Régulus ne parvient à dévier qu'en partie.
Il est aussitôt pris de spasmes, violents.
De la bave sort de sa bouche.

Rodolphus se rue comme il peut sur son frère, inconscient, mais, vivant.
Alors Rodolphus lève le sort antitransplanage, et rejoint son épouse.

Les deux femmes se battent toujours.
Mais de la forêt, des pleurs de bébé résonnent. Un sourire mauvais étire les lèvres de Rodolphus. Il transplane, et trouve l'enfant

Meredith parvient dans un effort surhumain à neutraliser. Bellatrix.
Haletante, du sang coulant de son  visage, elle se penche sur la mangemort, clouée au sol par un sortilège d'entrave.
- Tu.. Ne... Fera... Plus.. Jamais.. De mal... À ma FAMILLE.. Dit elle.
Avada..
- Lâche ta baguette. Si tu ne veux pas que je le tue.
Meredith relève la tête, et fixe d'un regard meurtrier  Rodolphus, qui tient  Leo dans ses bras.
Meredith lâche sa baguette.
- Écarte toi de ma femme, sale traitresse.

Sirius revient à lui, et cherche sa baguette. Il la  trouve, et se tourne vers Rabastan, toujours inconscient.
Il l'attache solidement  et se précipite sur Régulus.
- Attends, lui dit il, je connais ce sort. Ça va aller ne t'en fait pas.
Un horrible hurlement lui parvient alors.
- Mery.
Sirius hésite. Sa femme, ou son frère.

- Spell curans ! Spalmodie t'il.
Les spasmes se calment, enfin, Régulus, revient à lui.
- Ça va ?  demande Sirius.
Régulus hoche la tête.
- "Et toi ?
- Ça va, je crois..

Un autre hurlement retentit, et Sirius aide son frère à se relever.
Lorsqu'ils arrivent, la scène qu'ils ont devant leurs, yeux les tétanisent d'horreur.

Debout, Rodolphus tient Leo dans ses bras. Le bébé se débat et pleure. Tandis que recroquevillé sur le sol boueux, Meredith subit des Doloris lancé par Bellatrix, qui en profite pour  la frappe violemment à coups de bottes.
Sirius fait mine de se précipiter mais Régulus le retient
- Pas comme  ça. Lui dit il. Donne moi le temps de les contourner.
Régulus transplane et Sirius s'avance
- Laisse la tranquille Bella. Et toi, Rodolphus lâche mon fils. Éloignez vous d'eux.

Bellatrix éclate de rire.
D'un coup de baguette, elle fait léviter le corps de Meredith..
- Tu la veux viens la chercher.
Sirius fait mine d'approcher.
- Ah ah ! S'exclame Rodolphus, si tu approches, tu peux dire adieu à ton fils.
- Lâche le Rod.
- Ou sinon ?
Sirius soupire.
Au même moment, Rodolphus sent une baguette s'enfoncer dans son dos.
- Fais ce qu'il te dit. Relâche le petit, et lâche ta baguette.
Rodolphus obéit,
Régulus attrape la main de Leo, et le fait passer  derrière Rodolphus.
- Espece  de lache ! Tu prends les gens en traitre, par derrière ? Ça ne te suffit pas de nous trahir ?
- Et toi, tu crois que ce n'est pas lâche de s'en prendre à un enfant ?

- Lâche Meredith, Bella, ou Reg tue Rody.
- Ne  les, écoute pas. Ils ne le feront pas. Tue lá ! Tue la traitresse. 
Régulus jette alors à Rodolphus un maléfice qui l'assomme. Et lorsqu'il s'effondre, il pointe sa baguette sur lui.
- Oh si je vais le faire Bella
- Comment oses tu ? Après tout ce que j'ai fait pour toi ?
Pour toute réponse, Régulus accentue la pression sur la poitrine de Rodolphus.

- Tu la veux ? Prends la.
Et d'un coup de baguette, elle expédie le corps de Meredith sur Sirius.
Puis, elle se retourne face à Regulus
- "AVADA KED..
Mais il a été plus rapide.
Son maléfice stupefixe Bellatrix, qui s'écroule à plat ventre dans la boue..
Sirius, attrape le corps de Meredith, et tombe avec elle dans la boue.
- Sirius, ça va ? Demande Régulus.
Sirius soupire, dégage le visage ensanglanté de Meredith.
- Oui, ça va aller.

Il la  serre contre lui. Régulus arrive alors avec Leo, et lui tend l'enfant, tandis, que Meredith reprend conscience.
Elle se redresse vivement et pousse un cri de douleur.
- Doucement. Tu as sûrement des cotes cassées.
Elle attrappe son fils.
- C'est fini ? Demande t'elle ?
- Oui, répond Sirius. Cette fois, c'est fini.
Elle se laisse aller contre lui. Le bébé serré contre elle.
Sirius se tourne vers, son frère, qui s'est laissé tomber près eux.
- Merci Reg. Je n'aurais jamais, assez de toute ma vie pour te remercier.
- Je n'ai pas besoin de remerciement, Sirius, tu es mon frère, et Leo, c'est mon neveu. Je n'ai fait que mon devoir envers ma famille. Par contre, j'aurais, besoin d'un bon avocamage

Sirius lui sourit.
- "J'aurais, bien mieux que ça, lui dit il. J'aurais Dumbledore.
Régulus lui rend son sourire.
- Alors il est temps d'appeler de  l'aide.
Sirius lève sa baguette.
- EXPECTO PATRONUM !

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