Coma Depasse
AVADA KEDAVRA !
Une lueur verte jaillit de la baguette de Rodolphus Lestrange, et atteint la jeune femme assise par terre, en pleine poitrine.
Une fraction de seconde, et le regard de Méredith Lestrange accroche celui de son assassin, qui détourne les yeux. Tandis qu'elle s'affaisse t'elle une poupée de chiffon, sur le carrelage glacé du hall d'entrée du manoir Lestrange,
Cet endroit qui la vu naître, vient aussi de la voir mourir.
Un hurlement déchire l'aube naissante. Mais elle ne l'entend pas.
Ses yeux se,sont voilés, et leur lumière s'est éteinte.
Elle ne voit pas Rabastan Lestrange attraper son frère et l'entraîner dehors pour transplaner, loin de la fureur de la fille de Méredith. La fury
Cassandra Black.
L'homme qui est penché sur le corps inerte n'a pas la force de les poursuivre.
Il serre contre lui, cette femme qu'il aime depuis toujours, et il n'arrive pas à croire, qu'il ne reverra plus jamais son sourire, n'entendra plus sa voix.
Sirius Black est dévasté. C'est lui qui a hurlé, et à présent, il pleure.
Un homme entre alors, et sa haute silhouette cache un instant la lumière blafarde de ce matin d'hiver.
Il observe l'homme a genoux,et son coeur manque un battement.
Il refuse d'admettre ce qui pourtant lui crève les yeux, ce serait beaucoup trop dur à affronter.
- Sirius ?
Il a du mal à reconnaître sa voix, nouée par l'émotion.
Sirius ne se retourne pas.
- Ils l'ont tué, Reg. Ils ont tué Mèry.
Regulus Black se fige, tandis que les mots teintés de douleur et de haine, s'insinue lentement dans le cerveau de Régulus.
Il chancelle, et s'adosse à la porte.
Il ne peut pas y croire. ça ne peut pas être vrai.
Pourtant, ça ne fait aucun doute.
Les sanglot de Sirius déchirent le silence glacé du vieux Manoir.
Et ce nouveau drame ramène Regulus un an en arrière, lorsque lui même était penché sur le corps sans vie de Fleur, son épouse, la mère de ses enfants. Encore aujourd'hui, son souvenir le poursuit jour et nuit.
A l'époque, il avait cru sombrer dans la folie, tant la douleur était grande et dévastatrice.
Il commençait tout juste à se relever, et voilà que Mèry, sa soeur de coeur, sa complice, partait à son tour. Le souffle lui manque tout à coup, une impression de vide, emplit son coeur qui bat sourdement dans ses tympans. Il a envie de hurler, de s'enfuir, loin de cet endroit maudit, qui sent la mort, loin de l'homme à genoux, qui se balance d'avant en arrière, en sanglottant.
Mais il ne peut pas. Il doit veiller sur son frère.
Il ferme les yeux un bref instant, pour tenter de reprendre contenance. Le visage souriant de Méredith lui apparait clairement.
- Je t'aime petit frère
Sa voix, chaude, douce, vibrante de vie, et d'amour lui revient avec une telle acuité qu'il a l'impression de l'entendre dans cette pièce.
Il ouvre les yeux, et la réalité lui saute au visage. Ce n'est pas un mauvais rêve, la femme étendue sans vie sur le sol, est son amie d'enfance, et l'homme qui la berce en pleurant, est son frère.
Regulus se force à bouger. Il a une sensation d'irréalité qui le gène terriblement
- Sirius...
Aucune réponse
- Sirius il faut y aller, on ne peut pas rester là. Il vont revenir.
- Qu'ils viennent. Je saurais les recevoir.
- Ils ne reviendront pas seuls.
- M'en fiche.
Regulus soupire, mais n'a pas le temps d'en dire d'avantage.
Cassandra, sa nièce, la fille aînée de Sirius et Méredith entre en trombe.
- Oncle Reg ? Ou est maman ?
Regulus lui jeta un regard qui ne laisse,aucun doute à la jeune femme.
Elle secoua lentement la tête, de gauche à droite en signe de dénégation.
- Non ! Je.. Non.
Regulus l'attire à lui, et la serre dans ses bras.
Elle enfouit sa tête contre son épaule.
- Je suis tellement désolé ma chérie. Lui murmure t'il.
- Oh, Cassy ! Murmure Velia, la fury qui cohabite dans l'esprit de la jeune sorcière.
Cassandra redressa la tête.
- Velia ?
- Oui ?
- Toi, tu peux la sauver, tu peux la ramener.
- Non, Cassy, je ne peux pas ressusciter les morts.
- Mais.. Tu l'as déjà fait. Tu as sauvé mon père.
- Oui, mais...C'était exceptionnel.
A ce moment là, trois boules lumineuses apparurent, visibles de Velia, seulement.
- Tu peux la sauver. Dirent elles.
- Les gardiennes de la magie, murmura Velia. Mais comment ?
-Écoute ton coeur.
- Je croyais que je pouvais pas le faire une nouvelle fois ?
- Tu le peux. Il suffit que tu le veuilles vraiment. Écoute ton coeur. Seul un amour véritable, peut accomplir un miracle.
Velia sortit alors du corps,de Cassandra, et la silhouette de flammes se dirigea vers l'homme agenouillé.
Lorsqu'elle avait ressuscité Sirius, quelque années plutôt avec l'aide des gardiennes, le remord, et l'amour qu'elle portait au sorcier, lui avait permis de le ramener du royaume des morts. Mais il en allait autrement de Méredith.
En effet cette dernière voyait la fury comme un être malfaisant qui pourrait détruire le monde un jour.
Et bien que Velia ait mainte fois prouvé qu'elle était du bon côté, elle n' avait jamais,tissé de lien, avec la mère de Cassandra.
Méredith avait sans doute été trop souvent confronté à la puissance de la fury, lors de la petite enfance de sa fille, pour lui faire confiance.
Aussi, Velia doutait de pouvoir la ramener.
Elle se sentait responsable de la mort de Sirius. Elle l'avait asphyxie accidentellement en se battant contre une autre fury, Donovan, le fils de Rabastan et Bellatrix Lestrange, elle avait ressenti une peine immense, pour la première fois de sa vie.
Et cette douleur, associée au remord, lui avait permis de le ramener.
Mais elle doutait de pouvoir en faire autant, avec Méredith.
Cependant, elle ressentit avec une telle force la douleur de Sirius, Cassandra et Regulus, que les larmes lui vinrent aussitôt.
La silhouette auréolée de flammes s'agenouilla près du corps sans vie de Méredith, et sous les yeux ébahis de Sirius Régulus et Cassandra, elle devint translucide, et prit l'apparence d'une jeune femme d'une pureté cristalline, ressemblant à s'y méprendre à Cassandra.
Sirius, stupéfait, déposa avec douceur, la tête de Méredith sur le sol glacé
Velia posa une main sur le coeur de de la sorcière défunte, et une autre sur son front.
Elle versa des larmes de cristal, qui fondirent tels des flocon de neige, au contact de la sorcière.
Regulus s'était approché, et tous attendait un miracle. Mais rien bêche produisit.
- J'ai échoué,,murmura,Velia.
Sa voix n'était plus qu'un souffle. Épuisée, par l'effort surhumain qu'elle venait d'accomplir.
- Recommence ! Gronda Cassandra.
- Je ne peux pas, je ne suis pas assez puissante.
- Alors faisons le ensemble.
- C'est impossible Cassy. Je n'ai plus de force, je vais dormir maintenant, afin de me régénérer.
- Mais...demanda Cassandra..Et maman ?
- Je suis,désolée....
Sirius passa un bras autour des épaules de sa fille et elle posa sa tête contre son épaule.
Regulus se détourna pour cacher les larmes qui coulaient à présent sur ses joues.
- Cassy...murmura Velia, écoute son coeur...Il bat.
- Quoi ?
- le coeur de ta mère...Il bat. Elle est en vie.
Cassandra posa,sa main sur celle de son père.
- Écoute. Lui dit elle.
Elle prit la main du sorcier et la posa sur la poitrine de Méredith..
L'ouïe développée d'animagus de Sirius, lui permit de capter les battements sourds du coeur de la,sorcière.
Il retira sa main, et croisa, le regard enthousiaste de Cassandra.
- Elle est en vie ! Murmura Sirius. Tu l'as sauvé Velia. Tu as réussi.
Regulus se tourna vers eux
- Quoi ?
Sirius planta son regard dans celui de son frère.
- Elle est en vie Reg.
- Mais...comment...
- Velia l'a ramené.
- Alors pourquoi est ce qu'elle ne se réveille pas ? Demanda Regulus
- Je n'en sais rien. Il faut l'emmener à Sainte Mangouste.
- Non, ce n'est pas assez sécurisé. Lui rappela Regulus.
- Bon, dans ce cas, il ne reste plus que Aymerick
Regulus grimaça. Il n'aimait pas le vieil Hermite, qui pourtant lui avait sauvé la vie. L'homme était grincheux et antipathique, mais il veillait sur Méredith, à sa façon. Et il s'y connaissait en en guérison..
- D'accord. Admit Regulus. Mais c'est lui qui se déplace.
- Dans ce cas, on ramène Méredith chez elle.
Sirius prit la jeune femme inconsciente dans ses bras, et ils sortirent dans le petit matin frileux.
La neige recouvrait le paysage.
Ils transplanèrent. Regulus dut aider Cassandra. Velia, profondément endormie, ne pouvait la transporter et la jeune femme, n'avait jamais transplane seule.
En temps normal, Sirius lui aurait sûrement fait remarquer qu'elle aurait du apprendre par elle même. Au lieu de toujours compter sur Velia. Mais il n'avait pas le coeur aux remontrances.
Edenn et Ethan attendaient leur arrivée avec une impatience mélée d'inquiétude. C'est parce que Rodolphus avait pris Edennn en otage, que Méredith s'était rendue à ses frères, et elle se sentait terriblement coupable.
Un bruit terrible de chute et de bris de pierre, résonna soudain, les faisant sursauter. Ethan brandit aussitôt sa baguette. Et Edenn fit mine de conduire les enfants au sous sol.
Elle n'en eut pas le temps. La porte d'entrée s'ouvrit brutalement, livrant le passage à Sirius qui entra, et devant le corps inerte de Méredith, le coeur d' Edenn manqua un battement son regard croisa celui de Régulus.
- Elle n'est pzs morte, Edenn elle est juste dans le coma. La jeune femme n'était pzs sûre d'être rassurée pour autant.
Sans un mot, Sirius monta z l'étage et déposa la jeune femme dans son lit. Il n à déshabilla, la lava, et lui enfila une chemise de nuit. Puis il fit appel à Aymerick.
Le vieux sorcier arriva en grognant, comme à son habitude.
Il l'examina et soupira profondément.
- Elle est en coma dépasssé.
- Stade 4 ? Demanda Eden ?
Aymerick hocha la tête.
- Et ? Demanda Regulus. Avec agacement.
- Et on ne sait pas quand, ni même si elle se réveillera.
- Qu'est ce qu'on fait, alors ? Demanda encore Regulus.
- On attend et on espère.
- Quoi, c'est tout ? C'était bien la peine de vous déplacer pour nous dire ça.
Aymerick beaucoup répondit pas.
- Je passerais la voir de temps en temps, prévenez moi, s'il y a du nouveau
- On vous enverra son avis de décès. Grommela Regulus.
Aymerick agita sa baguette au dessus du corps de la sorcière, et marmonna une incantation.
- Voilà dit il. Elle n'aura ni besoin de boire ni de se nourrir tant qu'elle sera dans le coma.
Et il quitta la maison.
- Pffff, quel charlatan. Je me demande bien pourquoi elle a autant confiance en lui. Marmonna Regulus
Sirius ne répondit pas. Il avait déjà vécu ça, et il s'apretait à revivre le même cauchemar.
Leo entra alors dans la chambre de sa mère. Le regard du petit garçon était grave.
- Elle va mourir maman ? Demanda t'il.
Sirius fronça les sourcils.
- Bien sur que non voyons. Elle va juste dormir très longtemps.
- Mais...Elle va se réveiller, Hein?
Sirius soupira, et se baissa pour se mettre à la hauteur de son fils. Aria les observait avec anxiété.
- Oui, mais pas,avant très longtemps.
Leo fronça les sourcils.
- Tu mens. Tu dis ça pour qu'on ai pas de peine, Aria et moi, mais tu crois qu'elle se réveillera pas, et qu'elle va dormir pour toujours.
Sirius fronça. Les sourcils.
- Bien sur que non, voyons. Leo ta maman est juste épuisée. Il faut qu'elle se repose
- C'est pas vrai ! Je l'ai entendu dans ta tête. Je sais que tu mens.
Interloqué, Sirius observa son fils avec gravité
- Leo. Tu entends ce que je pense ?
L'enfant baissa la tête.
- Maman dit que c'est pas bien d'écouter dans,la tête des gens. Murmura t'il, avant de redresser la tête, dans un geste de defi. Mais je le fait pas exprès !
Un sourire bref étira les lèvres, de Sirius.
- C'est pas grâve mon chéri. Écoute. On ne sait pas si maman ça se réveiller. Mais on va veiller sur elle, en attendant, D'accord?
Leo soupira, puis,,il s'approcha de sa mère et posa ses mains de chaque côté de ses tempes
Il entra alors dans l'esprit de Méredith et sourit.
- Elle va bien. Dit il. C'est beau,,l'endroit où elle est.
Sirius,lui adressa un regard surpris.
- Leo, tu as vu ta mère ? Tu lui as parlé ? Elle t'a entendu ?
- Non, je l'ai juste vu. Je sais,qu'elle va bien.
Sirius hocha la tête.
- D'accord, c'est bien mon chéri. Allez, va jouer mon grand. Anta tu veux bien emmener Aria et Leo et jouer avec eux, S'il te plaît ?
Antares, le fils de Régulus avait le même âge que Leo et Aria, et les,trois cousins s'entendaient bien. Même si Leo et Aria se chamaillaient souvent.
- Venez, leur dit il.
Et il les entraîna jusque dans la chambre de Leo.
Sirius s'installa dans un fauteuil, près du lit.
Regulus amorça un geste de réconfort, et renonça. Sirius s'apprêtait à vivre un long calvaire, et il n'y avait aucun geste, aucun mot, qui puisse le réconforter.
Rodolphus, son épouse Bellatrix, et son frère, Rabastan Lestrange, s'etaient réfugiés en France, dans l'un de leur vieux Manoir famillial.
Bellatrix avait débouché une bouteille de champagne, et fêtait leur victoire, en trinquant avec Rabastan.
- On l'a eu cette petite garce ! Dit elle.
- Ouais, renchérit Rabastan. Elle n'etait pas immortelle en fin de compte.
- Qu'est ce que tu as Rod ? Demanda Bella, devant le peu d'enthousiasme de son époux.
- Rien, ce doit être de la fatigue.
Mais Rodolphus ne parvenait pas à se réjouir de la mort de sa demi-soeur, qu'il haïssait pourtant depuis toujours.
Le dernier regard de Méredith, le hantait.
Il avait tue tellement de gens, des hommes, des femmes, des enfants, des sorciers, commis tellement d'atrocités, il n'en avait jamais éprouvé le moindre remord.
Pourtant, cette fois, quelque chose le mettait mal à l'aise, sans,s'il puisse savoir de quoi il retournait. A moins qu'il ne veuille, tout simplement, pzs le savoir.
Il avait été surpris par l'attitude de Méredith. Pas,de pleurs, de cri, de supliques. Elle s'etait montrée digne, et fière, jusqu'à la fin, plantant son regard dans le sien. Il n'y avait aucun signe de peur, ou de résignation. Aucun reproche, dans les yeux bruns, si semblable aux siens.
Elle avait accepté son destin avec une dignité qui avait impressionné Rodolphus. Elle avait du cran, il devait bien l'admettre. Bien des sorciers,,pourtant aguerris,,s'etaient jeté à ses pieds, le supliant de les épargner, mais pas elle. Non, elle m'avait regarde droit dans dans les yeux, sans même frémir.
Il se servit un Whisky, s'affala dans un fauteuil et commença à se souler, pour chasser les,grands yeux bruns,,frangés de longs cils noirs.
- Tu devrais parle à ton frère, Reg. Dit Edenn, alors que Regulus se servait un whisky. Ça fait deux semaines qu'il n'est pas sorti de la chambre. Il mange à peine, il va tomber malade, s'il continue et il n'aidera pas Méredith dans ce cas.
Regulus soupira.
- Il ne m'écoutera pas.
- Mais,tu peux au moins essayer
- Très bien j'y vais.
Regulus,monta à l'étage,,d'un pas lourd, conscient que sa demarche ne servirait à rien. Sirius était dévasté par le chagrin, il n'ecouterait personne.
Méredith avait entendu l'incantation mortelle, vu la lueur verte la frapper.
Elle savait qu'elle était morte.
Mais cet endroit lui était familier.
C'était le même paysage féerique qu'elle avait imaginé dans le cocon de son esprit. Cet abri calme, et reposant, dans lequel elle se refugiait, pour échapper à la souffrance que lui infligeant ses frères.
Était elle au paradis ?
C'était un écrin de,verdure, au bord d'un lac scintillant au soleil. Une cascade s'y déversait.
Si cet endroit était conforme à sa création, il y avait un cottage, dans une prairie fleurie.
Effectivelent elle y était.
Elle fronça les,sourcils.
Deux enfants jouaient devant la maison. Leo et Aria, ne pouvait pas être là. Un instant elle redouta qu'ils ne soient morts, eux aussi. Mais elle se raisonna aussitôt. Non, ils étaient bien vivant. Alors ? Pourquoi..
Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir d'avantage. Un enfant qu'elle ne connaissait pas se jeta dans ses jambes. Il était peine plus âgé que Leo, et ressemblait à s'y méprendre à Sirius.
- Maman
Et Méredith sut qu'il bec certitude qu'il s'agissait de l'enfant qu'elle avait perdu, celui qui n'avait pas eu la chance de venir au monde. Elle l'avait souvent vu en rêve, imagine à cet âge là, elle lui avait même donné un nom. Aries.
Elle le serra dans ses bras. Et une larme perla à ses yeux.
Cassandra et Ethan apparurent alors, dans le jardin embaumé du parfum des roses. ce dernier tenait le petit Aiden dans ses bras. Elle leur sourit à travers ses larmes. C'était presque parfait.
Sur le seuil, Sirius.apoarut alors. Il tenait un bébé dans ses bras. Il pleurait er s'agitait.
- Mèry, je crois que ton fils te réclame.
Et le coeur de Méredith fit un bond dans sa poitrine. Car cet enfant était celui que Greyback avait tué. Le fils qye Regulus et elle avait conçu par une nuit que la solitude et le chagrin les avaient poussé, à force d'alcool, à une brève union qu'ils avaient aussitôt regretter.
Il n'avait pas de nom. Mais elle aurait tour le temps de lui en trouver un, maintenant.
Elle prit le bébé dans ses bras, et il cessa aussitôt de pleurer.
Sirius passa un bras autour de ses épaules.
- Je t'aime mon amour lui'murmura t'il.
Élle lui sourit, pisaxsawtetexdabs le creux se son épaule.
- Moi aussi. Répondit elle. Pour toujours et à jamais.
Ils s'installèrent sur un banc en bois blanc. Il passa un bras autour de ses épaules. Elle se blottit contre lui, le bébé endormit dans ses bras. Et elle contempla ses enfants.
Leo, Aria et Aries tournoyaient sur leurs balais, Cassandra et Ethan, assis sur un plaid, dans l'herbe, à l'ombre d'un hêtre, jouaient avec Aiden.
Maintenant c'était parfait. Elle pouvait passer l'eternite ainsi. Dabs cette irréalite au temps suspendu. Loin de la souffrance, de la guerre, du chagrin et de la solitude.
Quatre mois, qu'elle était dans le comas. Et rien n'avait pu l'en sortir. Aymerick leur avait dit qu'elle nec reviendrait probablement plus.
La vie avait repris son cours.
Regulus était reparti chez lui avec ses enfants. Cassandra et Ethan veillaient sur Leo et Aria, ainsi que sur Méredith.
Et Sirius allait et venait au hasard des missions que lui confiait l'ordre.
Mais chaque fois qu'il rentrait, il s'installait dans le fauteuil, près d'elle, lui prenait la main, et lui parlait. Pendant des heures, jusqu'à ce s'épuisé, il finisse par s'endormir dans ce fauteuil qui lui cassait le dos.
Il était amaigri, et des cernes ombraient toujours ses yeux.
A l'abri de son cocon douillet, Méredith n'entendait ni ne voyait rien d'autre que le rire de ses enfants, et Sirius, blottit contre elle.
Pourquoi aurait élle n'ecoutait ce que l'idée de quitter ce bonheur parfait, pour retrouver une vie de douleur ?
- Maman ?
Méredith jouait avec le bébé. L'embrassait sur le ventre, lui adressait des grimaces, qui l'écrasante rire aux éclats.
- Maman !
La voix entêtante de Leo raisonnait, mais Méredith ne voulait pas l'entendre.
Son fils jouait dehors avec Aries et Aria. La voix qui la harcelle, est celle de l'autre Leo, celui de la réalité. Cette réalité qu'elle fuit avec obstination.
Elle sait depuis,quelles temps déjà, qu'elle n'est pas morte, mais endormie. Elle a commencé à entendre leurs voix. Ils lu à rappellent, lui disent combien ils l'aiment. Comment pourraient ils comprendre. Que c'est son amour pour eux, qui la retient ici.
- Maman, reviens, réveille toi. On a besoin de toi.
La voix entêtante trouble son repos, brisé le rêve. Elle réussite. Lutte de toutes ses forces.
Mais l'appel de plus en plus pressent, de plus en plus fort de son petit garçon finit par le faire imploser.
Elle bat des cils, ouvre lentement les yeux.
Et la voix de Leo brisé le silence !
- Maman ?
Un sourire triste étire les lèvres de Méredith.
- Oui, mon coeur, je suis la.
Mais Méredith retient ses larmes. Et dit adieux, une nouvelle fois aux deux enfants qu'elle ne verra pas grandir.
Un jour, ,nous serons tous réunis. Et le bébé de Régulus, aura peut être enfin un prénom.
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