Une commande pour lounalea ! J'espère qu'elle te plaira ^^
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~~

- Une nouvelle élève ? Répété-je à Kaname qui vient de nous l'annoncer.

- Oui, Hanabusa, une nouvelle élève et j'espère que vous l'accueillerez à bras ouverts. Tu peux entrer.

Une jeune fille aux (L/Ch) cheveux (C/Ch) entre dans la salle, un sac (C/P) sur une épaule et les mains dans les poches. Elle parcourt du regard la pièce en observant chaque élève, la mine sévère et renfrogné.

- Elle s'appelle (T/N) (T/P), elle sera notre nouvelle camarade de classe.

La jeune fille acquiesce sans aucune conviction puis part s'asseoir au fond de la classe. Je l'ai regardé passé : elle n'est pas si belle que ça mais n'est pas laide non plus... Seulement, quelque chose est différent de nous tous en elle.

- Elle n'a pas l'air commode... Je ne pense pas qu'elle se liera d'amitié facilement...

- Mais si ! Tu vas voir, Akatsuki. Elle tombera sous mon charme ! M'écrié-je, sûr de moi.

Le cours est passé, la pause arrive enfin. Aucun élève ne daigne à bouger pour elle faire la connaissance de cette charmante demoiselle... Je m'approche d'elle puis m'appui sur son bureau, la surplombant de ma hauteur. Or, elle ne bouge pas d'un pouce et continue son dessin dans un coin de sa feuille.

- Bonjour, (T/P), c'est ça ?

Je la vois arrêter net son mouvement. Elle se tourne vivement vers moi, ses yeux (C/Y) plissés de mépris.

- Il me veut quoi, le canarie ?

Je mets un petit temps avant de remarquer comment elle m'a surnommé. Assez drôle comme nom... Je lui adresse le plus magnifique de mes sourires qui fait fondre toutes les filles.

- On n'en est déjà au stade des surnoms ? Je crois qu'on a atteint le summum de l'affection !

- Et toi t'as atteint le summum de la stupidité... Soupire-t-elle, presque exaspéré.

- C'est qu'elle mordrait la tigresse ! Tu es marrante comme fille !

Elle grogne de mécontentement puis se détourne de moi, les mains tremblantes. (T/P) reprend son dessin là où elle l'avait laissé. Je vois Akatsuki me faire signe du coin de l'œil de revenir mais je ne veux pas, moi. Je regarde alors par dessus son épaule, intrigué.

- Que dessines-tu ?

- Ça te regarde ? Me craches-t-elle, en se tournant vers moi et me regardant dans les yeux. La jeune fille cache son dessin avec sa main.

- Bien sûr, tu es mon ami !

- On est pas ami, j'en ai pas besoin.

- On est ami ! Je le suis avec tout le monde et donc avec toi aussi.

- Mais que t'es lourd ! Retourne faire le Dom Juan avec les autres cannes du coin, canarie... Dit-elle en soupirant une énième fois, se détournant soudainement de moi.

Je la regarde une dernière fois. Il me semble avoir aperçu un seul œil devenir rouge l'autre a gardé sa couleur (C/Y). Étrange... Serait-elle une sang-mêlé ? Ensuite, je retourne à ma place, la mine déconfite.

- Je te l'avais dit, Hanabusa. Elle n'a pas l'air-... Commence Akatsuki avant que je le coupe.

- C'est pour ça que je veux lui parler ! Elle est inaccessible contrairement à toutes ses filles qui me sautent dans les bras... J'aime ça...

Nos cours se terminent enfin pour aujourd'hui. Tout le monde se lève et s'apprête pour sortir. Notre nouvelle charmante camarade de classe prend tous son temps afin de sortir seule en dernière. Et si je l'attendais près de la porte ? Super idée !

- Tu viens, Hanabusa ? Demande Akatsuki.

- Non, je vais attendre quelqu'un. Ne m'attends pas, donc.

- Tu vas attendre la nouvelle ? Tu risque de te faire fracasser mais bon, c'est ton choix !

Mon ami roux passe devant moi, je le suis puis m'arrête devant la porte de la salle, le dos adossé au mur, à droite de la porte. Les pas de la jeune fille s'approchent avant qu'ils ne s'arrêtent. Elle soupire à fendre l'âme avant de dire :

- Canarie... T'es chiant, tu peux pas me laisser tranquille ?!

Je sors de mon lieu d'attente pour me placer devant elle. Je souris joyeusement devant son air dépité.

- Je n'ai pas envie de te laisser tranquille ! Alors, non, je ne te laisserai pas.

- Que t'es lourd... Je suis sûre que ce mot a été inventé pour toi.

- Haha ! Que tu es drôle (T/P) !

- Petit 1 : Ce n'était pas une blague. Petit 2 : Qui t'as autorisé à m'appeler par mon prénom ?

- Mais (T/P), comment je dois t'appeler alors ? Chérie ? Bébé ? Beauté ?

- Appelle moi personne.

- T'appeler personne ?

Je la vois sourire nasquoisement avant qu'elle ne s'avance vers moi. J'ai un mouvement de recul de surprise. Elle attrape mon col puis m'approche d'elle au point où son nez touche le mien. Mon cœur battrais à tout allure si il m'était encore utile. Je n'ai pas l'habitude de me sentir comme ça... Que m'arrive-t-il ?

- Ouais parce que c'est ce qu'il va te rester à partir de maintenant : personne. Salut !

(T/P) s'écarte soudainement me laissant pantois derrière elle. Qu'est-ce qu'il vient de m'arriver, au juste ? Je reprends mes esprits et commence à la rattraper mais je m'arrête net devant un téléphone à terre. Je le récupère puis l'écran s'allume pour laisser apparaître un message. Mon regard est immédiatement attiré par la notification lumineuse qui s'affiche. Pris de curiosité, je balaye l'écran qui se déverrouille immédiatement. Je clique sur la notification du message puis commence à lire.

De Papa :
Désolé ma puce de t'avoir envoyé là-bas mais ta réputation ici est très mauvaise... Si tu voyais ton compte Facebook... Pardonne moi, ma puce.

Ce message n'est pas le seul que "Papa" ai envoyé. Plusieurs messages au dessus ont été reçus mais le propriétaire du mobile n'a pas prit la peine de répondre à tous les messages. Or, ma curiosité décuple quand je constate dans un message qu'il s'agit du téléphone de (T/P). Je recommence ma lecture des derniers messages reçus. Je sais que c'est mal mais elle ne me dira rien et ça a l'air grave. Je préfère me rassurer en lisant cette conversation.

Hier à 20:23
Ma puce ? S'il te plaît, réponds...

Hier à 20:25
(T/P), je sais que tu es réveillée... Kaien me l'a dit. Ma puce, réponds à mes appels s'il te plaît !

Hier à 20:35
Écoute (T/P), je peux comprendre que ce garçon comptait pour toi et que sa trahison t'a profondément touché mais ce n'est pas une raison pour te renfermer... Tu dois vivre malgré tout !

Hier à 20:36
De toute façon, je ne peux pas mourir. "Grâce" à ta nature vampirique.

Hier à 20:39
Et puis, comment tu peux comprendre ? Le garçon dont je suis _pardon_ J'ÉTAIS éperdument amoureuse m'a TRAHIS !! Et pas seulement en me trompant mais en me poignardant dans le dos ! Je lui ai fait confiance, je lui ai avouée ma nature : « Tu sais (T/P), même si tu es une vampire, je t'aime quand même. ». Ce sont ses mots exactes et qu'est-ce qui ce passe quand je rentre en classe ?

Hier à 20:40
Des insultes inscritent sur ma table. Puis ditent dans la rue. Et le fameux : « Moi ? En couple avec toi ? Tu rigole ! Comment je pourrais aimer un monstre... ». Mon mec, le gars "populaire" à monté tout le monde contre moi.

Hier à 20:41
Alors, comment peux-tu comprendre, Papa ?

Hier à 20:41
(T/P) ! Non, je ne peux pas comprendre c'est vrai mais, je t'en pris mon cœur : prends soin de toi.

Hier à 20:43
(T/P) ?

Hier à 20:46
C'est ironique de la part de l'homme qui m'envoie chez le frère de ma mère parce qu'il n'arrive pas à prendre soin de moi.

Hier à 20:47
Non, ma puce... Tu sais très bien que je n'avais pas le choix. Ta réputation se détériore de minutes en minutes. Et crois moi que j'ai des envies de meurtres à cette instant. Mais, je me retiens : ça n'aurait pas plus à ta mère.

Hier à 20:48
Tu flippe des morts, maintenant ? T'es devenu un petit chat sans défense Papa, très virile.

Hier à 20:48
Ne dis pas des choses pareils ! Même si elle est décédée, je l'aime et la respecte toujours. Elle m'a donné la plus belle, géniale et talentueuse fille dont je puissiais rêver...

Hier à 20:49
(T/P) ?

Tous les messages sont assez similaires ensuite. Je comprends maintenant l'attitude de (T/P)... Elle a été trahie par l'homme qu'elle aimait et a certainement peur que cela se reproduise. Mes pensées sont coupées par une main qui attrape violemment le téléphone. Je lève les yeux pour voir deux perles (C/Y) m'observer. Ses orbes sont noires de colère, je comprends alors que je vais passer un sale quart d'heure...

- En plus d'être relativement chiant, tu m'espionnes ?!

- C'est pas que je t'espionnais, c'est que-...

- C'était pas une question ! Qu'est-ce que tu sais ? Jusqu'où tu as lu ?

Sa voix criarde à laissé place à un ton intéressé et nerveux.

- ... J'ai tout lu...

Je la vois se passer la main dans ses cheveux puis devant son visage. Elle tourne les talons puis part précipitamment. Je la suis de près souhaitant en parler avec elle dans l'espoir qu'elle accepte de devenir mon amie... C'est mon but.

Elle tourne dans les couloirs tentant de me semer sans repérer où elle va. Jusqu'à ce qu'elle arrive dans un cul-de-sac.

- (T/P)-..

- Tais-toi !

Elle se tourne subitement, les yeux remplis de dégoûts, de tristesses et de haines. Mais surtout, son regard est devenu vairon : l'une de ses prunelles est (C/Y), l'autre est rouge sang. Je vois aussi des canines pointues passer au dessus de sa lèvre inférieure.

- Tu vas faire comme lui ?! Mener tout le monde à me haïr ?! Vas y, alors ! Mais, arrête de me coller aux basques !

- Je n'ai jamais dit que-..

- Tu lui ressemble. Tu lui ressemble tellement que ça m'débecte ! Les gens comme toi et lui, tellement sociable, populaire et adulé, je vous haie. Vous ne faites jamais attention aux sentiments des autres et vous les blessez pour votre propre plaisir !

Je la fixe complètement choqué. Elle a raison et cette vérité me bouleverse. J'en perds mes mots et reste silencieux, mon regard toujours sur le sien. Ses yeux apprivoisent les miens : la tristesse à fait son chemin jusque ses rétines. Je remarque, pour la première fois, la beauté ensorcelante de ses yeux, de son visage comme si le voile qui m'empêchait de voir clairement s'était levé.

- Alors ? Tu dis plus rien ?!

- ... Je...ne sais juste pas quoi dire... Tu as raison. Je m'étais donné pour but de te séduire, de te faire craquer pour mon propre plaisir.

Ma franchise l'étonne. Ses yeux vairons s'écarquillent de surprise, sa bouche s'entrouvre et laisse passer sa respiration saccadée.

- Ouais, (T/P). Tu viens de m'ouvrir les yeux : je suis un monstre. Je séduis mais ne m'engage pas. Puis je les laisse, ne me souciant, pas le moins du monde, de leurs sentiments. C'est ton histoire qui m'a ouvert l'esprit, qui m'a fait réaliser les mauvaises actions que je commets. Je te demande pardon d'avoir voulu te faire revivre quelque chose de similaire...

Je m'approche lentement d'elle, elle ne recule pas. Ses magnifiques prunelles me fixent mais sont désormais dénué de colère : elles sont remplie de surprises. Je passe ma main sur sa joue, me voulant rassurant. Je lui souris tendrement, les larmes lui montent aux yeux.

- Mais j'ai changé d'avis. Je ne veux plus faire de toi une de mes groupies pour crâner devant les gars, je veux juste t'aider. Je ne dirais rien aux autres, je n'y gagnerais rien et tu ne mérite pas de revivre ça. Enfin, j'arrêterais de te suivre partout, tu feras ce que tu veux avec moi. Je ne te jugerais plus, tu peux te laisser aller si tu veux...

Ses yeux brilliant m'observent, me redécouvrent, m'analysent. Une sensation étrange m'étreint le cœur, une sensation que je n'arrive pas à expliquer. Une envie irrépressible de la mordre, de la faire mienne sur le champ survient quand mon nez se niche dans ses cheveux (C/Ch) soyeux : je sens son odeur d'humaine. Mes yeux doivent être rouges maintenant mais je me retiens avec le peu "d'humanité" qu'il me reste. Les larmes débordent de ses orbes (C/Y) et rouge, j'essaie de la consoler en la prenant dans mes bras. Une fois ses pleures passés, elle soupire et s'écarte de moi.

- M-Merci...

- De rien. Et si on repartait de zéro ?

- Je suis d'accord... Alors... Je suis (T/P) (T/N), ravie de te rencontrer. Dit-elle avec le plus beau des sourires aux lèvres, les yeux rouges à cause de ses larmes.

- Hanabusa Aido, ravi de faire ta connaissance !

Ensuite, nous rigolons tous les deux du ridicule de la situation. Nous faisons connaissance tout le reste de la nuit avant de rejoindre nos dortoirs pour nous reposer un peu. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que (T/P) ne restera pas qu'une simple amie... Elle est beaucoup trop envoûtante pour ça.