|Tokyo Ghoul| Ken Kaneki x Ghoul/OC

Heeey !! Nouveau OS mais ce sera un One Shot avec un OC : Lala Akisame ! C'est une commande pour ma très chère Lala-chwan ! J'espère vraiment qu'il te plaira !! Bref, j'espère qu'il n'y aura pas trop de fautes d'orthographes ^^'
Sur ce, bonne lecture !


















Marchant joyeusement dans la cour de récréation, je laisse mon regard vagabonder sur mes chers camarades de classe. Mes yeux remarquent alors une petite forme recroquevillée dans un coin de la cour.

Je m'approche du petit garçon qui, semblant totalement absorbé par sa lecture, ne me remarque pas.

- Hey, tu vas bien ? Je te vois toujours tout seul, tu voudrais jouer avec moi ?

Le petit aux cheveux noirs sursaute et se tourne vers moi. Je lui tends la main.

- Q-Quoi..? M-Moi..?! Euh...d'accord, merci beaucoup...

Il saisit ma main, la sienne est humide mais je ne dis rien et l'aide à se lever.

- De rien ! C'est quoi ton nom ?

- Kaneki Ken... et toi..?

- Akisame Lala ! Allez, viens !

Je l'entraîne à ma suite, toute souriante et lui, le rouge aux joues.

Mes écouteurs dans mes oreilles, je marche en direction de ma maison en pensant à Ken. Il a un rencard ce soir mais, hélas, ce n'est pas moi l'heureuse élue.

Mon coeur se serre douloureusement dans ma poitrine en pensant qu'il est peut-être en couple avec cette fille, désormais. Je ne sais pas qui elle est mais je ressens une énorme colère à son égard.

Elle m'a piqué l'homme de ma vie...

La sonnerie de mon téléphone coupe ma musique et le cour de mes pensées. C'est Hide. Je décroche.

- Ouais, allô ?

- Lala ?! Ken est à l'hôpital !

J'ai l'impression que mon coeur c'est arrêté tout comme mes pas.

- Q-Quoi..? Ken a eu...un accident..?

- Oui, je l'ai appelé mais il ne répondait pas. C'est un médecin qui m'a répondu à la place. On ne peut pas aller le voir malheureusement...

- Comment ça, "On ne peut pas le voir" ?!

- Il a subit une lourde opération, il faut qu'il se repose...

- Putain... Comment il a..?

- Je n'en sais rien... J'ai juste jugé bon de t'en parler...

- Merci Hide... Je dois digéré l'information...

Je raccroche et du coin de l'oeil, je remarque deux agents du CCG qui m'observent depuis un moment. Je déglutis, depuis la mort de mon père ils ont des soupçons sur moi.

Si ils s'approchent trop près de moi, ils risquent d'avoir une mauvaise surprise...

Mon téléphone sonne de nouveau mais ce n'est pas Hide. C'est Rika. Elle est ma colocataire et la seule personne en dehors de ma famille à connaître mon secret.

Le fait que je sois une ghoul.

- Oui Rika ? Je suis sur le chemin, je suis bientôt-...

- Lala ! C'est terrible ! J-J'ai... J'ai fais une bêtise ! Mon oncle est venu à la maison en début d'après-midi et je lui ai... fait comprendre que tu ne mangeais rien et... Il en a déduit que tu étais belle et bien une ghoul...

- Mais comment il a su ?! J-Je veux dire-..

- C'est un inspecteur du CCG !

Soudain, une douleur me transperce le ventre et quelque chose coule le long de mon tronc jusque mes cuisses. Je baisse les yeux.

Un Quinque est sorti de mon ventre et mon sang coule à flot de ma blessure. Mes yeux bleues ciel se troublent, ma lèvre tremble et je lâche mon téléphone qui s'éclate au sol dans un grand fracas. Une voix sombre d'un homme dans mon dos me susurre à l'oreille :

- Allez, saloperie de démon, laisse moi voir tes ailes...

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je libère de mon dos de la fumé noir et rouge, mon Kagune semblable à des ailes et une queue de démon. Habituellement, je ne le sors que rarement, je suis toujours en compagnie de Gakuto, mon fidèle katana. Or aujourd'hui, je suis entièrement désarmé et à sa merci.

Je lance alors des milliers de petites aiguilles faite à partir de mon Kagune sur mon attaquant. Il esquive rapidement. Il a sortit son Quinque de moi non sans me provoquer des frissons de douleurs dans tout le corps.

Il me fait face, ses cheveux blonds tombant sur ses yeux bleus. Un air sauvage et enragé est présent dans son regard. Il ressemble à mon ami Rika...

- Alors, sale monstre. Ça t'apprendra à faire ami-ami avec ma nièce...

Un sourire malsain s'étend sur son visage.

- Tu vas pourrir dans la Cochlée, Démone !

C'est alors qu'un bruit attire mon attention à ma gauche. Je me tourne. Le coéquipier du blond m'attaque mais j'esquive habilement. C'est certainement un stagiaire, sa maîtrise est plus maladroite ; il ne doit certainement pas avoir l'habitude de manipuler un Quinque.

- Loupé, p'tit gars ! M'écrié-je en riant.

Le garçon grogne puis enchaîne les coups pour tenter de me toucher, en vain.

- Yamada ! Arrête de t'épuiser pour rien. Plan B !

C'est alors que les deux hommes sont postés devant moi, me regardant avec mépris et dégoût. Tout d'un coup, une pression dans mon dos me projette au sol. Une fois plaqué à terre, le poids est toujours là et une douleur insoutenable me déchire la colonne vertébrale.

Un cris muet s'échappe de mes lèvres. Une voix enfantine chantonne au dessus de moi :

- Monsieur Shinohara~ ! J'ai attrapé le petit oiseau~ !

- Juzo ! Ce n'était pas notre mission ! Désolé inspecteur, je n'arrive pas à le contenir... Déclare embarrassé le dénommé Shinohara tout en rigolant nerveusement.

- Ce n'est rien. Il nous a été d'une grande aide.

Je lutte pour rester éveillée mais je pers trop de sang, ma vision s'obscurcie et ma respiration se fait plus lente. Puis je tombe dans le tunnel sombre de l'inconscience.












Les yeux mi-clos, j'entends des bruits que je n'arrive pas à identifier. Une affreuse douleur me scie le dos.

Soudain un bruyant silence s'attaque à mes oreilles. Je me redresse difficilement en soufflant de douleur. Je sens un métal froid sur mes poignets et mes chevilles ; je suis attachée.

Une muselière m'empêche de respirer normalement. Mes yeux s'ouvrent difficilement et ce que je vois en premier est une immense vitre. La pièce est fermée et il fait très sombre. Je pense savoir où je suis.

À la Cochlée.

Je distingue vaguement trois silhouettes derrière la vitre. Cette vitre renforcée pour m'empêcher de m'échapper.

Il s'agit de l'oncle de Rika, du jeune garçon qui m'a attrapé et d'un autre homme dont je ne me souviens pas. Ils m'observent et je les regarde.

Ils avancent alors vers une porte à ma gauche et y entre. Cette porte c'est celle de ma cellule.

- Lala, pas trop mal ?

Son sourire malsain et ses yeux triomphant me dégoutent, je détourne les yeux.

- Oui~ C'est moi qui t'ai blessé~ Je suis Juzo ! Et, tu as de la chance d'être encore en vie-- Aïe !

- Un peu de modestie, mon garçon. Déclare le grand homme à ses côtés.

Ces deux là me font bien rire et je rigole de leur petite chamaillerie. Le garçon aux cheveux blancs me regarde et s'exclame.

- Monsieur Shinohara ! Ça peut rire une ghoul ?

Monsieur Shinohara soupir. L'oncle de Rika me regarde avec intérêt puis dit :

- Nous avons des choses à nous dire toi et moi... Tu as intérêt à répondre.

Son regard de malade mentale me fait froid dans le dos. Je pense alors qu'il puisse me poser des questions sur l'Antique : Touka, une très bonne amie ; Renji, un homme sérieux certe mais avec qui je m'entends bien ; et bien-sûr Monsieur Yoshimura, le patron du café... Je ne veux pas qu'ils aient de problèmes.

Mon esprit vagabonde sur mon entourage proche comme Uta avec qui je suis très fusionnel au point où l'Antique pensait que l'on sortait ensemble. En parlant d'amour, je pense à Ken : je ne veux pas que le CCG pense qu'il connaissait ma condition, il serait arrêté sinon.

Les pires scénarios commencent à fuser dans mon esprit puis je me concentre sur ce qu'il va me dire, je ne tiens pas à mourir ou à voir mon entourage mourir alors je préfère l'écouter.




Ces interrogatoires durent pendant un an et encore maintenant. Les séances de tortures suivant mes moments de rébellions ne me font plus peur : je me suis endurcie.

Les jours semblent durer des années et cette année a duré des siècles.

C'est alors que je remarque le silence sur mon étage. Pas un seul bruit, juste ma respiration calme. Je sens que quelque chose va se produire mais je ne sais pas quoi...

Soudain des sons de pas courant dans le couloir m'alerte. Je vois alors un des gardes de la prison passer à toute vitesse devant ma cellule, Quinque à la main. Je le pers de vue deux secondes avant de le revoir être projeté en arrière,  un énorme trous à la place du ventre.

Mes yeux s'écarquillent et l'odeur du sang me titille les narines. Mon ventre gargouille, cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu de bon repas...

Une ghoul aux cheveux blancs arrive alors devant ma cellule et brise la porte de celle-ci. Je le regarde, choqué. Comment a-t-il pu entrer dans la Cochlée ? Ou bien sortir de sa cellule si c'est le cas ?

Il s'approche de moi. Son aura n'est pas agressive mais son allure, elle, est dominatrice. Mes yeux sont accrochés aux siens, il me dit quelque chose. Je l'ai déjà vue quelque part mais où ?

C'est son odeur qui me marque le plus. Une odeur de café. Elle n'est pas pesante mais agréable. J'aime beaucoup cette odeur, elle me rassure comme Ken me rassurait.

Ken...

Le jeune homme me libère donc de ses liens qui me maintenaient prisonnière. Je me redresse en frottant mes poignets endoloris. Les yeux du jeune homme sont rivés sur moi. Je suppose que si il m'a sortie d'ici, c'est pour me demander de le rejoindre dans cette bataille contre les Colombes.

- Écoute, je ne sais pas qui tu es mais...je ne te rejoindrai sous aucun prétexte. J'ai des amis à aller revoir et quelqu'un qui compte pour moi à protéger...

Le garçon continu de m'observer ne semblant pas du tout perturbé par mon refus. Je sors mon Kagune pour me protéger de l'inconnu.

- Donc...merci de m'avoir sorti de là mais je ne te suivrais pas. À plus !

Je commence à partir quand sa voix rompt le silence de la pièce.

- Tu n'as pas changé, Lala...

Sa voix, mélodieuse à mes oreilles, est une douce caresse pour mon coeur. Et lorsqu'il prononce mon nom, j'ai l'impression que toute les mauvaises ondes détalent de mes pensées. Je reconnais cette voix mais...comment est-ce possible qu'il soit une..?

Je me tourne vers le jeune homme en rangeant mon Kagune, mes yeux bleus examinant son doux visage, enfin, ce que son masque me permet de voir.

- Ken..? C'est toi..?

Il retire son masque, je revois ce sourire qui m'a déjà fait fondre un million de fois et encore maintenant.

- Bien-sûr que c'est moi.

- M-Mais...pourquoi es-tu..?

- Je n'allais pas te laisser ici...

- N-Non. Je veux dire...

Il semble comprendre à quoi je fais allusion et me répond.

- Une longue histoire... Je pourrais te la raconter si tu me suivais.

Je lui souris de toutes mes dents et lui saute dans les bras. Je suis tellement heureuse qu'il soit là.

- Bien-sûr que je te suivrais, Kenninou~..!

- L-Lala... Pas ce surnom...

- Hé là ! C'est pas parce que tu as grave changé que je vais me comporter différemment avec toi. Tu ne vas pas te faire des cheveux blancs pour ça, non ?

Il me regarde puis soupire, un sourire en coin, face à ma blague pas du tout drôle.

- Toujours aussi nulle en blagues ?

- Toujours aussi sans humour ?

Il rit faiblement avant de m'entraîner à sa suite pour sortir de cette prison.





















Ken et moi, nous nous baladons sur les toits et apprécions le paysage.

- Ça fait du bien d'être dehors...

- Oui. Cette soirée est agréable...

Je me tourne vers lui.

- Alors..? Comment es-tu devenu une ghoul ?

- Ça t'intrigue, hein..? Je t'avoue que je ne m'y attendais pas... Tu te souviens de mon premier rencard ?

- Oui, celui à la bibliothèque ?

- Ouais... En fait, j'étais avec elle quand ça c'est passé. Je...Elle...Elle était une ghoul.

Je m'arrête net et le regarde, inquiète.

- Elle ne t'a rien fait, au moins ?!

Il rit.

- Ça me touche que tu t'inquiète autant pour moi mais...il est bien trop tard pour s'inquiéter. Elle m'a attaqué dans une ruelle puis des tuyaux lui sont tombés dessus. J'étais grièvement blessé et le médecin a donc jugé bon de me greffé ses organes. Je me suis réveillé en vie grâce aux organes de Lise.

Je vois bien que c'était une période de torture pour lui. Je lui prends donc délicatement la main. Il semble apprécier mon soutien muet.

- J'ai donc rejoins l'Antique et c'est eux qui m'ont expliqué ta vrai nature. Je suis resté avec eux avant d'être kidnappé et torturé par Aogiri. Puis, je les ai rejoins pour protéger mes proches mais aussi pour retrouver le docteur qui est responsable de ma vie chaotique...

J'encercle sa main des miennes et y dépose un petit baiser. Ken me regarde, je discerne de la douleur dans ses yeux. Je commence alors à prendre la parole.

- Quand Hide m'a dit pour ton accident, j'étais tellement mal... J'avais tellement peur pour toi.
Pendant cette dernière année, tu m'as tellement manqué... Je souffrais tellement de ne pas te voir, te soutenir... Et maintenant, je le suis d'autant plus. Tu peux t'appuyer sur moi, je serais toujours là pour toi.

Ken passe alors ses doigts délicatement dans mes cheveux bruns. Il est ému.

- Merci Lala. D'avoir toujours était là pour moi.

Il continue alors de m'expliquer ce qui est arrivé l'année passée. Moi, je le soutiens de tout coeur et lui compte mes dernières péripéties mais aussi mon enfance très compliquée quand à ma condition de ghoul. Pour un enfant, c'est très dure de contrôler sa faim surtout lorsque l'on va à l'école.

Puis, nos récits respectifs terminés, on décide d'un commun accord de rattraper le temps perdu.



Nous rigolons tellement que mes joues me font mal.

Nous finissons par nous assoir sur un toit, les pieds pendant dans le vide, à regarder les étoiles. La brise de la nuit nous caresse le visage.

Je sens alors ses doigts frôler les miens. Des papillons virevoltent dans mon bas-ventre : je suis toujours aussi amoureuse de lui, il semblerait. Non, c'est même sûr.

Je tourne légèrement la tête vers lui dès que ses doigts s'accrochent aux miens. Je lui souris pendant qu'une profonde rougeur se répand sur ses joues.

J'entrecroise mes doigts aux siens et appuis ma tête sur son épaule. Je le sens se tendre avant de se relâcher. Je soupire de bien-être et ferme les yeux. J'entends une aspiration venant de Ken comme si il souhaitait dire quelque chose.

- Tu m'as tellement manqué, tu sais... Me chuchote Ken.

Je ris faiblement puis lui soupire que, à moi aussi, il m'avait manqué.

-Lala..? Je peux tenter quelque chose..? Mais, s'il-te-plait, garde les yeux fermés.

Je hoche la tête et m'assois normalement, les yeux clos. Je sens la main de Ken s'éloigner de la mienne, laissant place au froid de cette fin soirée. Mais ses deux mains ne tardent pas à se retrouver de part et d'autre de moi, m'encerclant.

Ses avant-bras frôlent mes hanches, envoyant des milliers des frissons dans mon corps. C'est alors que je sens les cheveux de Ken chatouiller mon front et son nez toucher le mien.

Son haleine chaude chauffe ma bouche, de tentant de m'avancer de quelques centimètres afin de goûter ses lèvres.

- Lala, j-je t'aime...

Puis ses lèvres s'écrasent sur les miennes dans un profond baiser passionné. Ses lèvres brûlent les miennes et un incendie enflamme mes veines, brûlant tout sur son passage.

Nos langues s'entremellent, se caressent et dansent dans un ballet plein de sensualité mais surtout d'amour. Ses soupires m'incitent à approfondir notre baiser mais il me devance à chaque fois. Je passe mes bras derrière son cou et continue de me délecter de lui.

Nous nous séparons, hors d'haleine suite à nos échanges passionnés. Ses yeux me fixent avec intérêt et je décide de dire les mots qu'il attend certainement de moi.

- Je t'aime aussi Kenninou~...

Un sourire aussi mignon qu'euphorique apparaît sur son visage. Et, bon sang comme j'aime ce sourire : il m'avait tellement manqué.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top