|Shingeki No Kyojin| Livai Ackerman x OC #2

Bonjour ! Je n'ai pas publié depuis longtemps, c'est vrai... Désolé ^^'
Je dois dire que les examens ne donnent pas trop de place à mes loisirs ! Cette commande est pour ma chère Lala-chwan ! J'espère que ça te plaira ^^
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture !












Avec une vitesse étonnante, Livai sort un poignard de sa veste et tente de me toucher mais prise d'une soudaine habilité, je lance ma jambe et heurte le couteau, le faisant virevolter en direction de mes camarades qui nous observent.

Profitant de cette opportunité, j'entame une danse mortelle. Mes coups s'échouant un à un sur le corps de mon Caporal.

Plus rapide que ne le croyais, Livai bloque soudainement l'un de mes coups. Il empoigne alors l'un de mes bras, le retourne et me plaque au sol. Me maintenant immobile un petit moment, je ne peut qu'être déçue : je voulais impressionner mon Caporal, je voulais attirer son attention mais j'ai raté.

Cependant, je ne me prive pas d'apprécier son contact : son corps musclé pressé contre mon dos qui envoie une décharge électrique dans tous mon épiderme. Sa respiration erratique caresse mon oreille, me faisant frissonner : je remercie sérieusement mes cheveux châtains aux mèches turquoises de retomber sur mon visage, cachant la rougeur qui se réprend sur mes joues.

- Tu t'améliore, Lala. Dit le Caporal, son souffle chaud touchant cette fois ma joue. Puis sa chaleur s'évapore, il s'est levé.

Je me relève doucement.

- Vous trouvez ? Personnellement, je n'ai pas l'impression d'avoir évolué...

- Si je te le dis. Maintenant, la séance est terminée.

Il part devant, je l'observe. Il est tellement beau, fort, intelligent et est un caporal génial. Il est, malgré son air antipathique, très attentionné envers son escouade. C'est pour ça que je l'aime.

- Lala ! Ma petite Lala ! S'écrit Hanji.

Elle court jusqu'à moi puis saute dans mes bras. Suivie de près par Eren, Armin et Mikasa mais, eux, reste à leur place à nos côtés.

- Hanji... Tu m'étouffe..!

- Désolé ! Bon, allons manger !

- Peut-être que tu auras le courage de te confesser pendant le dîner ! S'esclaffe Eren auquel je réponds par un regard noir qui le fait rire de plus belle.

- Bon, allons manger... Soupiré-je, désespéré d'Eren.







Le repas est très bruyant, comme d'habitude : Eren et Jean se disputent, Armin et Mikasa les regardent, Sasha pique dans l'assiette de Connie, Hanji rigole des bêtises de tous ce petit monde. Seul Livai, qui est en fasse de moi, et moi-même somme silencieux.

Jusqu'à l'intervention d'Hanji dont je me serais bien passé.

- Dis moi Lala, qui est ton genre de gars ici ? Si tu devais sortir avec l'un d'entre eux, ce serait qui ?

Hanji me regarde, le sourire aux lèvres. Tous le monde m'observe avec un sourire significatif encré sur leur visage. Livai me fixe également mais je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense. Ils m'énervent tous avec leurs sous-entendu... J'ai le droit d'être amoureuse de quelqu'un sans que l'on m'embête non ?! Je me lève soudainement et donne mon plateau à Sacha dont les yeux s'illuminent à l'arrivée de plus de nourriture puis je murmure, colériquement :

- Fichez moi la paix.

- Tu vas où Lala ? Demande Jean.

- Dormir, vous me fatiguez.

Puis je pars, décidé, dans le dortoir. Ils me fatiguent... Tous les repas sont comme ça, ils ne peuvent pas me laisser tranquille ? Je les aime beaucoup mes camarades et Hanji mais qu'est-ce qu'ils sont énervant...















Le lendemain, j'ai décidé d'aller me changer les idées. J'ai demandé à notre cher Caporal une journée de permission afin de retourner dans l'ancien quartier où j'ai grandi. Il a étonnamment accepté.

À peine descendus de mon cheval que plusieurs enfants courent vers moi.

- Lala ! Tu es de retour !

- Oui, Lala !

Je souris, attendrit par ses jeunes enfants que j'ai gardé et pour certains élevés avec mes défunts parents.

- Les enfants ! Vous m'avez manqué !

Je me mets à genoux et les enlace tous. Nous partons nous asseoir à l'ombre d'un arbre, où ils m'encerclent, attendant probablement de belles histoires sur le Bataillon d'Exploration.

- Et bien... Nous nous battons contre des titans.

- Mais encore ! Il y a bien une chose de magique qui attire autant de monde dans le Bataillon !

Je les regarde tour à tour, peiné. Ils sont si innocents et rêveurs, je ne peux pas briser leurs rêves : c'est bien la seule chose qui nous permet de vivre et d'espérer, rêver. Je veux préserver cette innocence, je ne veux pas qu'ils sachent que, de nos jours, nous ne vivons plus : nous survivons.

J'ouvre donc la bouche afin de partager les plus belles choses qui m'extasie encore dans le Bataillon.

- Lizzy... Tu as raison, il y a plusieurs choses. Déjà, la première chose serait la liberté... Quand je me sens libre sur le dos de mon cheval, j'éprouve une telle euphorie qu'une fois parti je ne sens que le vide. Voir les visages fières des habitants me touchent tellement aussi... J'adore ça.

- Tu ne regrette pas de les avoir rejoins alors ?

- Pas le moins du monde. Et puis, je suis sous le commandement du meilleur Caporal du monde, ça ne peut qu'aller !

Les enfants rigolent, je les rejoins rapidement. J'aime bien les journées comme ça : pouvoir se permettre un peu d'insouciance qui nous est interdit sur le terrain sous peine d'être dévoré. Je leur raconte donc nos petites mésaventures en réfléchissant à mes mots avant de parler. Leurs frimousses ravis et les étoiles parsemant leurs grands yeux admiratifs me font sourire.











Le soir venu, je suis reparti à notre QG. À mon arrivée, Eren est venu vers moi. Il avait l'air si nerveux : le teint pâle, les mains tremblantes et les prunelles rétractées de peur.

Derrière lui, Jean, Sasha et Connie se moque de mon ami, Mikasa reste imperturbable et Armin est concentré dans sa lecture.

- Eren ? C'est quoi cette tête ? On dirait que tu as vu un fantôme...

- L-Lala..! Le C-Caporal te demande... Bégaie-t-il, provoquant le rire des trois autres derrière lui.

Le Caporal me demande dans son bureau mais ça n'explique en rien pourquoi il a l'air si paniqué.

- OK... J'y vais alors. Et détends-toi, c'est moi qui suis convoquée pas toi !

J'entends les rires s'élever suivis d'un cris plaintif d'Eren. Encore plus bizarre...









Je toque fébrilement à la porte du bureau de mon Caporal. Mon cœur bat si vite que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine et ma gorge noué m'empêche d'avaler correctement. Je suis à la fois exitée et apeurée de le voir. J'espère n'avoir rien fait de mal !

- Entrez.

Je pousse la porte en tremblant. Le Caporal-Chef est assis derrière son bureau, il semble préoccupé à lire des documents probablement très importants pour les actions futures du Bataillon.

Je marche d'un pas mal assuré vers le Caporal. Il ne daigne pas à lever sa tête pour savoir qui est la personne qui le dérange en pleine lecture. Je décide donc, maladroitement, d'engager la conversation.

- H-Hum... Caporal ? Vous m'avez demandé...

Son regard bleu clair se lève vers moi. Il me fixe quelques secondes mais c'est assez pour me faire frissonner. Je discerne une autre lueur dans ses prunelles, une autre que celle qu'il est la sienne quand il regarde les autres.

- C-Caporal-Chef-..?

- Eren m'a dit.

Mon sang déserte mon visage. J'avale difficilement. Des sueurs froides coulent le long de mon dos dans une longue et affreuse torture, enflammant ma peau de gêne sur leur chemin.

L'homme aux cheveux corbeaux fait le tour de son bureau afin de me rejoindre en plein milieu de la pièce qui lui est consacré. Nous sommes face à face, je dois légèrement lever ma tête vers lui, mes prunelles preuvent alors se perdre dans les siennes. J'essaye de sortir de ma transe admirative en demandant ce qui me brûle les lèvres depuis quelques secondes.

- Que vous a-t-il dit..?

Son regard se fait plus intense, je lutte désespérément pour garder le contact visuel. Je ne sais pas ce qu'a dit Eren, mais je crois bien que je vais devoir mettre fin à sa courte et inintéressante vie moi-même. Si c'est ce que je pense...si il a dit ce secret, je vais le déglinguer.

- Tes sentiments pour moi.

Je baisse aussitôt les yeux. La pression de son regard et ses mots me rendent nerveuse mais surtout paniquée : que va-t-il me faire ? Me renvoyer chez moi et me faire quitter le Bataillon ? Tous ça parce qu'Eren n'a pas tenu sa langue ? J'aimerais bien lui demander directement mais ma voix se meurt entre mes lèvres.

Je me retiens de pleurer : la personne que j'aime le sait maintenant et je me doute de ses sentiments à mon égard. Livai, mon Caporal-Chef, ne m'aime certainement de la même manière que moi : il n'a jamais rien fait qui puisse me faire penser qu'il éprouve de quelconques sentiments pour moi.

C'est alors que son pouce et son index se placent sur mon menton, me forçant à relever la tête vers lui. Ses prunelles fixent les miennes : elles semblent luir, elles sont si brillantes qu'elles m'aveuglent. Il entrouve ses lèvres puis dit d'une voix rauque :

- Moi aussi je t'aime.

Ses lèvres se posent délicatement sur les miennes : j'ai l'impression qu'un feu d'artifice explose dans mon cœur. Je réponds à son baiser, sa respiration chaude brûle la peau de ma joue envoyant des millions de petits frissons le long de mon échine.

Pour la suite de la soirée, il m'a emmené dans sa chambre. Nous nous sommes assoupis dans son lit jusqu'au petit matin. À mon réveil, il n'était plus à côté de moi : évidemment, il se lève très tôt.

Je suis sortie du lit et suis repartie dans les dortoirs pour récupérer des vêtements de rechange ayant dormi toute habillée cette nuit. La douche matinale m'a bien réveillé. Durant ce court lapse de temps, j'ai repensé à la douceur avec laquelle Livai m'a prise dans ses bras, sa main caressant doucement ma joue. Personne ne se douterait que derrière cette apparence impassible se cache un homme d'une douceur incontesté.

Je suis partie dans la "salle à manger" où je retrouve tous le monde. Ils me regardent tous, attendant patiemment une réaction de ma part.

- Bonjour Lala ! Tu as bien dormi ? Demande Armin.

- Super bien, merci Armin ! Et toi ?

- Très bien aussi, merci.

La salle semble se détendre. Eren, qui était jusque-là caché derrière notre ami blond, se met à me regarder tout sourire.

- Lala ! Ça c'est bien passé alors ! S'écrit-il, rassuré.

Je me rapproche de lui, mes yeux bleus clairs aussi sombres que du charbon, puis lui dis :

- Oui, mais la prochaine fois que tu dévoile un de mes secrets, je te bute. Compris ?

- M-Mais c'est pas de ma faute ! C'est le Caporal qui m'a posé des questions ! Il t'avait trouvé bizarre au dîner alors...

- D'accord. Quoiqu'il en soit, merci beaucoup !

Je lui saute dessus, l'enlaçant étroitement. Il semble surpris, j'entends alors Jean murmurer à Mikasa : « Elle est bipolaire, non ? », auquel celle-ci répond par un haussement d'épaule désintéressé.

Je m'écarte du jeune homme, qui me sourit, soulagé. Hanji vient alors passer son bras autour de mes épaules, en me félicitatant.

- Lala, dans mon bureau.

Cette voix coupe la bonne humeur de tout le monde sauf la mienne. Je me rapproche du Caporal quand, avant que l'on parte, ma meilleure amie, Hanji, s'écrit :

- Dans ton bureau ou sous le bureau ?

Toute la salle rit à cette blague mais pas moi : je fulmine sur place. Hanji, je t'aime mais que tu es lourde... Livai s'arrête soudainement, puis il déclare sur un ton glacial sans se retourner.

- Elle est belle et attire, elle, au moins. C'est sûr que c'est pas la popularité auprès des hommes ou des femmes qui t'ettouffe, Hanji.

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