Enfin, tu l'attendais Anges-Hope, le voilà ! Ton Kai x toi ^^ ! Je suis désolée du temps que ça m'a pris pour l'écrire mais j'espère que l'attente en vaut la peine :)
Je suis également désolée des potentielles fautes d'orthographes et bonne lecture~~
PS : Ce chapitre est l'avant dernier de mon livre. Après le prochain, je n'écrirai plus ici comme je vous l'ai dit dans la partie 'Important' du livre mais je pourrais toujours répondre à vos questions ect... si vous en avez :)

Mon pinceau passe avec délicatesse sur les paupières closes de la mannequin. Celle-ci se laisse faire, ne bougeant pas exactement comme je lui avais demandé. Une fois le maquillage terminé, je me recule pour admirer mon travail.

- Fini ! Dis-je, fière de moi.

Derrière moi, je sens une main se poser sur mon épaule puis un torse se colle à mon omoplate. Je sais de qui il s'agit : il s'agit de Kai Ayasaki mon "supérieur" qui m'apprend l'art du métier de maquilleur. Il a gentiment accepté de me prendre sous son aile il y a bien deux ans et je lui en dois beaucoup.

- Fais voir ? Woah, tu as bien travaillé Ange ! Rit Kai, très fière de mon travail.

J'en rougis puis baisse les yeux en souriant. C'est pas tout les jours qu'un ravissant jeune homme _mon crush qui plus est_ me fait un compliment comme ça. Enfin, avec lui j'ai souvent le droit à ce genre de flatterie mais je crois que je ne m'y habiturais jamais.

- C'est parce que j'ai eu le meilleur professeur, Kai. D'ailleurs, je suis encore sous ses directives.

Les joues du jeune homme se teintent alors d'un magnifique rouge. Il se met à rire faiblement.

- Bon, je crois qu'il est temps que je te le demande...

- De quoi ?

Il retrouve alors son assurance, puis déclare le sourire aux lèvres :

- J'ai été demandé pour collaborer avec une grande marque française à Paris ! Et j'aimerais que tu m'y accompagne, ça sera l'occasion de passer par le coin où tu as grandi !

- C'est génial ! Par contre, j'habitais loin de Paris quand même mais bon si ça peut te faire plaisir...

- Ça va être gé-nial, tu vas voir !

Et il n'avait pas menti. La semaine d'après, nous avons fait le voyage jusqu'en France. Kai trépignait d'impatience sur son siège, moi je souriais joyeusement d'effectuer ce voyage en sa compagnie.

Une fois arrivé à l'aéroport _et avoir passé la sécurité avec un Kai qui ne comprenait rien de ce que lui disait les hommes et femmes de la sécurité_, nous nous dirigeons vers notre hôtel. Il a été réservé par la marque avec qui mon ami et moi allons collaborer mais la chambre est au nom de Kai, évidemment. L'hôtel est très luxueux ! Des dorures magnifiquement travailler recouvrent de jolies escaliers ainsi que la voûte du plafond.

- C'est magnifique ici...

- Oui, je suis d'accord ! Dis Ange, tu peux demander la clef de la chambre ? Je sais pas comment dire ça en français alors...

- T'inquiète pas, je gère ! Sourié-je en m'avançant vers l'accueil.

La femme me voit m'avancer et me sourit amicalement. Je réponds à son sourire puis m'accoude au comptoir. Je sens Kai derrière moi, je sursaute légèrement comme je ne l'avais pas vu me suivre.

- Bonjour. Je viens chercher une réservation au nom de Kai Ayasaki.

- Oui, un instant je vous pris.

Elle pianote sur son ordinateur puis se lève pour aller chercher une clef argentée. La femme me sourit puis me donne le numéro de l'étage et de la chambre. Une fois ceci dit, je lui souhaite une bonne journée puis me tourne vers mon ami.

- Étage 4, porte 250.

- Étage 4..? Ça existe ça ? Pourquoi il n'y en a pas au Japon ? 

- Le chiffre 4 porte malheur au Japon, comme tu le sais, mais pas en France alors ce numéro d'étage existe ici. Ça te dérange ? On peut demander une autre chambre à un autre étage si tu veux...

Kai me sourit puis secoue la tête de droite à gauche.

- Non non, c'est bon. Ça me fait un peu bizarre mais bon je ne veux déranger personne. Allons poser nos affaires puis allons visiter Paris !

Son enthousiasme me fait sourire puis je me dirige vers l'ascenseur, Kai me suivant de près. Cet hôtel est luxueux sans être étouffant de richesse. Ce n'est malgré tous pas dans ce genre de bâtiments que je vivais quand j'étais chez mes parents.

La chambre, tout comme le bâtiment, est ravissante. Deux lits sont disposés côte à côte sans se toucher, recouvert de draps blancs. Nous choisissons nos places puis sortons prendre l'air sous les nuages de Paris.

- C'est magnifique Paris ! Toutes ces boutiques... Les vêtements sont si beaux !

- Je suis d'accord Ange, ça plairait à Kamiyoshi ! Ta ville ressemble à ça ?

- Non, du tout ! J'habitais à la campagne.

- Oh, je vois ! Oh ! C'est quoi ce pont là-bas avec tous ces cadenas ?

Je tourne la tête pour apercevoir le Pont des Arts. Je ne suis peut-être pas d'ici mais ce pont est très connu.

- C'est le Pont des Arts. Tous ces cadenas symbolisent l'amour de plusieurs couples qui cèlent leurs sentiments l'un pour l'autre sur ce pont.

Mes yeux se perdent sur les petits objets métalliques de différentes formes et couleurs. J'aimerais bien en accrocher un aussi et je voudrais encore plus que cette personne avec qui je cèle mes sentiments soit nulle autre que Kai.

- Tu en a déjà posé un, toi ?

La question du noiraud me prend par surprise. Je me tourne vers lui, les joues rouges de mes pensées précédentes. C'est quand je vois son sourire doux qu'il m'adresse que mes sentiments m'aparaissent plus profonds : je n'ai pas qu'un simple crush, je l'aime.

- Euh, non... Pourquoi cette question, Kai ?

- Tu aimerais en accrocher un avec moi ?

- Quoi..?

Je papillonne des yeux, mon coeur s'emballe. J'ai rêvé ou..?

- Tu sais Ange, ça fait un moment que je voulais te le dire mais je trouvais jamais le bon moment... Je t'aime.

Son petit accent trop mignon quand il prononce sa confession en français me touche ainsi que ses joues rouge et ses yeux brillants. Comment cet homme fait pour être à la fois mignon et complètement irrésistible ? J'ai le souffle court et le coeur qui bat très rapidement de joie. Un sourire illumine mon visage, mais c'est les joues bouillantes que je lui réponds dans ma langue maternelle.

- Je t'aime aussi, Kai.

Son sourire grandi d'autant plus. Il s'approche alors un peu plus de moi, son visage penché vers le mien. Son souffle caresse mes lèvres entrouvertes, ses mains laissent des sillons brûlants sur mes bras. Je trépigne d'impatience dans l'attente de son baiser qu'il prend plaisir à retarder.

Mais quand il réduit l'espace qu'il y a entre nous, je ne suis pas déçu.

Ses douces lèvres caressent tendrement les miennes, j'en frissonne de bonheur. Ses mains accrochent ma taille pendant que je passe mes petits doigts dans ses long cheveux noirs. Évidemment, le baiser n'est pas passionnel, nous sommes en public après tout, mais il transmet tous ses sentiments dans ce petit contact.

Il s'écarte après avoir pleinement savourer notre embrassade puis Kai sourit espièglement en posant son front sur le mien.

- On peut retourner à l'hôtel et demander une chambre avec lit double maintenant. Je ne compte pas que dormir à tes côtés ce soir...