Hello !! Une commande pour Blablabipbla ! J'espère qu'il te plaira, j'ai essayé de le faire assez long mais je sais pas si j'ai réussi '^^
Bref, désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~

Konoha. Mon cher village natale mais aussi celui dans lequel je retrouve mes amis Ninjas. Enfant, je passais mon temps avec Naruto, Kiba, Choji et Shikamaru à faire des bêtises : je n'ai jamais été trop étude mais bon, réviser jusqu'à pas d'heure parce que je venais d'apprendre que l'on avait un contrôle a portée ses fruits.

Maintenant que je suis Jônin, je peux servir mon village et j'en suis heureuse, enfin presque.

La Quatrième Grande Guerre Ninja m'a enlevé un compagnon d'arme, Neji, mais a également rendu infirme mon Sensei, Gaï Maito. Autrement dit, cette guerre a complètement changé mon quotidien, d'autant plus que j'ai remarqué dernièrement un changement en moi.

J'ai un ami qui m'est cher mais je n'arrive plus à le voir de la même manière depuis quelques temps, même avant cette fichu guerre mais elle m'a permis de nommer ce sentiment étrange : c'est de l'amour.

C'était facile à deviner mais je crois que j'étais trop fière pour me l'avouer_et lui avouer m'est inconcevable aussi.

Je sors de ma rêverie quand je percute quelqu'un. Je réponds agressivement, comme à mon habitude.

- Bordel, fais gaffe !

- Désolé (T/P) ! Je contais aller m'entraîner, tu veux venir ?

Je reconnais aussitôt la voix de Lee, mon autre compagnon. Toujours à vouloir s'entraîner celui-là. Je relève mes yeux (C/Y) vers lui : il me regarde, plein d'espoir et de volonté dans ses prunelles. Depuis la mort de Neji, Lee redouble d'efforts et d'entraînements : je crois qu'il veut devenir plus fort pour protéger ses amis, mais surtout nous, ses coéquipières. C'est mignon en soi mais il n'a pas besoin de faire ça pour nous, on est deux grandes filles pas des enfants.

- Vas-y tous seul. Je dois rejoindre Tenten là.

- Ah, je vois ! À plutard alors !

Je détourne mes yeux vers le sol et lui attrape le poignée avant qu'il ne parte. Il me regarde, éberlué. Je lui dit faiblement.

- Ne te surmène pas trop, Lee.

- Oui, promis (T/P).

Il s'en va le sourire aux lèvres, j'aime pas montrer mon inquiétude envers les autres. Je crois qu'il a l'habitude de mon caractère de chien à force...

Sur mon chemin pour rejoindre mon ami Tenten, je croise Ino et Shikamaru. Ils passent à côté de moi : Ino parlant et Shikamaru écoutant. Le jeune homme effleure mon épaule mais ne se tourne pas vers moi. Mon sang bouillonne, je lui envoie un regard noir.

Pourquoi il ne me remarque pas ? Après autant de temps il ne remarque toujours rien, il est idiot ou quoi ?! J'aimerais bien lui hurler à quel point je l'aime mais non. J'ai une fierté à préservé.

Je retiens ma colère : non, ma jalousie. Je suis jalouse de Ino qui peut passer tous son temps avec lui, lui parler, le regarder...

- (T/P), on est jalouse ?

Je remarque alors que Shikamaru et Ino ne discute plus, seul le jeune homme est resté et il me regarde un sourire en coin.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Mais bien sûr...

- C'est juste que...tu m'énerve à m'ignorer comme ça. À chaque fois c'est pareil et c'est saoulant à la longue...

Il soupire en posant ses mains sur ses hanches.

- Je ne t'ignore pas sinon je ne serai pas là à te répondre.

- Tu me saoule, va te faire foutre et laisse moi. Dis-je, plus qu'éxèdé par ses remarques justes.

Stupide fierté...

- Les filles ne m'intéressent pas pour ton information.

- Elles ne t'intéressent pas et tu passe ton temps entouré de Ino ? Étrange.

- (T/P), arrête d'être jalouse quand ça sert à rien. Tu te fatigue pour rien.

- Ce qui me fatigue actuellement Shika, c'est toi.

Sur cette phrase, je le plante là et reprend mon chemin. Qu'est-ce qu'il m'énerve... La voix de Tenten arrive à mes oreilles.

- Oulah, j'en connais une qui est d'une humeur massacrante...

- Je t'en parle même pas...

Je raconte à mon ami mes problèmes de cœur. Elle est au courant de mes sentiments pour le jeune homme depuis le début où je l'ai rencontré. En général, elle se moque mais dans le sens où elle veut me faire sourire. C'est ailleurs ce qu'elle réussit à faire.

- T'es milles fois plus belle quand tu souris, (T/P) !

Je souris de plus belle, légèrement embarrassé.

- Tais toi, tu me gêne !

Tenten rigole et nous continuons de marcher dans le village vers notre restaurant préféré.

Le repas était excellent : passer du temps avec Tenten à le don de m'aider à décompresser. Pendant notre discussion, Lee nous rejoint et nous commençons à parler tous ensemble. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas parlé comme ça, chacun a ses missions maintenant.

Tenten déclare au bout d'une heure qu'elle doit partir, elle commence très tôt demain.

Lee et moi nous retrouvons en tête à tête, il me propose de me raccompagner et j'accepte finalement. Il m'explique son entraînement de cet après-midi pendant que je l'écoute attentivement, du moins j'essaye. Mon esprit ne cesse de vagabonder vers Shikamaru. Super...

Je remarque après que Lee ne parle plus, ses yeux regardent ses pieds. Il soupire tristement.

- C'était cool de reparler comme avant... C'était comme si l'Équipe Gaï était de nouveau réel.

- Oui, il ne manquait plus que Neji...

- Oui, il manque Neji. Je suis désolé, si désolé de ne pas l'avoir sauvé à temps...

Son regard se rempli de larmes. La mort de Neji l'a beaucoup affecté, plus qu'il n'y paraît.

- Ne te torture pas pour ça, Lee. Il s'est sacrifié et est mort en héros.

- O-Oui mais j'aurais pu le sauver...

- Tu sais, un héro ne peut pas être partout à la fois. Cependant, ce qui fait d'un héro une personne héroïque, c'est son courage à toute épreuve et ça, tu l'as Lee.

Il relève son visage vers moi après s'être arrêté. Les larmes coulent abondamment de ses yeux, ça me fend le cœur de le voir comme ça.

- Alors, arrête de te torturer l'esprit. Vis ta vie de Ninja, Lee. Tu crois que Neji aurait voulu te voir comme ça ?

Les yeux brilliant tout en reniflant bruyamment, il me prend dans ses bras, d'une manière si désespéré que je ne peux décidément pas le repousser : il a besoin d'une épaule sur laquelle pleurer. Je le laisse faire en passant mes bras dans son dos et le frottant doucement.

Au bout de quelques minutes, on se sépare. C'est seulement là que je me rends compte que nous somme arrivé chez moi. Lee semble s'être calmé.

- Désolé (T/P)...

- C'est rien, ça va aller ?

Il dodeline de la tête avant de m'adresser un faible sourire. Après m'avoir saluer, il s'éloigne pour certainement rejoindre sa maison à lui. Ce garçon n'est pas croyable... Toujours aussi inconsciemment déterminé.

- Et après, c'est moi qui reste trop souvent avec des filles...

Même sans me retourner, je sais à qui appartient cette voix. Des papillons volent dans mon ventre et mon cœur effectue des loopings dans ma cage thoracique.

- Lee est mon ami et il avait besoin de réconfort.

- Ouais ouais. Puis dans quelques mois c'est le mariage...

Je me retourne subitement, je suis énervé par l'accumulation de cette journée. Par sa faute.

Je le vois adossé sur le mur de ma maison, il me regarde. Il n'est pas habillé comme d'habitude, il est différent. Il porte des vêtements certainement confortables et pratiques pour se déplacer.

- Excuse moi Shika mais je ne traîne casiment jamais avec lui contrairement à toi avec Ino. De plus, je me devais de le rassurer et le déculpabiliser : il pensait être la cause de la mort de Neji. Je ne vois même pas pourquoi je te réponds !

J'avance jusqu'à ma porte et sors mes clés mais il m'arrête en se mettant devant la porte. Ce mec aime me torturer ou quoi ?

- Désolé mais c'est pas pour ça que je suis venu. Je voulais juste te taquiner sans plus, le prends pas mal...

Et bien, ça pour une surprise. Jamais Shikamaru ne s'est excusé pour m'avoir taquiné, jamais.

- Shikamaru Nara, tu attends quoi de moi ?

- Je suis obligé d'attendre quelques choses de toi pour venir te voir ?

- Pas pour venir me voir mais pour me parler correctement trois jours après la guerre, il doit y avoir quelque chose...

- Oui, pas faux.

Il sourit légèrement embarrassé. Shikamaru embarrassé... Il se passe quoi là ?

- Shika, qu'est-ce que tu veux ?

Ma phrase devait être plus agressive que je l'aurais voulu puisqu'il fronce les sourcils et me dit :

- Pourquoi tu me détestes ? On est ami depuis longtemps maintenant, je ne comprends pas pourquoi tu-...

- Je te déteste, oui. Je te déteste pour me rendre faible avec un seul regard, me blesser en traînant avec d'autres filles et en t'amusant avec elles. Je te déteste de me faire t'aimer si profondément, au point où ça fait mal sans t'en rendre compte.

J'ai déballé ça d'une traite. Après ce discours, j'ai voulu rentrer dans mon appartement or il ne semblait pas de cet avis.

- Si je comprends bien... Tu me détestes parce que tu m'aimes ?

Je ne lui accorde aucun regard.

- C'est parce que tu me retiens, me fais espérer que je te déteste. Tu n'éprouves rien pour moi, je le sais bien. Alors, pourquoi tu ne me laisse pas tourner la page ?

La c'est trop, il faut que j'entre dans ma maison. La honte grimpe le long de mon corps jusque mes joues. Je me suis déclarée, ça y est, mais c'est inutile, il ne m'aime pas comme je l'aime.

Ma main est sur la poignée et la sienne vient se poser soudainement au dessus de la mienne. Je relève vivement la tête, le regard dure mais je n'ai le temps de rien réaliser que ses lèvres sont sur les miennes.

Mes yeux s'élargissent et ma respiration se coupe. Il s'écarte de moi juste après et pose son front sur le mien. Je le regarde éberlué.

- T'es vraiment fatiguante quand tu t'y mets... Je n'ai pas pu en placer une avec toi. Moi aussi j'éprouve quelque chose pour toi mais j'avais la flemme de te le dire, je voulais que tu le comprenne toute seule.

- T'es qu'un idiot Shika. Et puis, « quelque chose » ? Sérieusement ? Tu pouvais pas dire « je t'aime » comme tous le monde ?

- Non, flemme de suivre tout le monde.

- J'aurais peut-être dû partir avec Kiba... Il est plus expressif, lui !

Il fronce les sourcils pendant que je rie de sa mine agacé. Pour une fois que c'est moi qui le taquine... Cette fois, c'est moi qui m'approche de lui. Je place mes mains sur ses joues.

- Je rigole, bien entendu.

Puis je pose mes lèvres sur les siennes. Le baiser est doux, réconfortant. Il passe ses mains autour de ma taille pendant que mes les miennes autour de son cou.

- Je t'aime (T/P).

- Wouah, il va neiger.

- Tss... T'es chiante...

- Je sais ! C'est pour ça que tu m'aime, non ? Je t'aime aussi Shika.