Hey ! Voici un OS pour toi Bouuuuuuriquette, comme promis ! J'espère qu'il te plaira ^^
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~~

Devoir de philosophie... Même si j'apprécie la philo, je n'aime pas trop les dissertations à rendre au professeur. C'est pourtant ce que je dois faire : un devoir maison sur l'héroïsme. J'ai une vision assez large sur ce qu'est être un héros. Pour moi, un héros est une personne faisant le bien autour de lui. Il n'a pas besoin d'être charismatique ou fort, il doit juste être lui-même et faire ce qu'il pense être juste. Seulement, comment mener à bien ma dissertation ?

Mon téléphone se met à vibrer sur la table. Les personnes à quelques mètres de moi se retournent, les yeux plissés de mécontentement. Évidemment, le CDI étant plongé dans un silence religieux, le bruit de mon vibreur a dû déranger pas mal de monde. Avec un sourire désolé, je décroche en chuchotant sans regarder l'appelant.

- Allô..?

- Ma petite (T/P) ! Comment vas-tu ?

- Ah, Nejire ! Ça va bien, mise à part le fait que tu viens de me déranger en plein travail dans un lieu très silencieux, et toi ?

Mon amie rit à l'autre bout du fil. Elle sait que je rigole, bien entendu. J'étire un sourire, son rire est tellement comunicatif que j'ai également envie de rigoler avec elle.

- Ça va super bien ! Dis, comme on ne se voit plus trop à cause des cours et que tu me manque terriblement, je me suis dit que tu pourrais venir chez moi ce samedi ! Je prévois une petite soirée avec deux autres de mes amis, ça te dis de venir ?

- Ce week-end... J'ai des devoirs-...

- Allez, s'te plaît ! (T/P), viens ce week-end !

- ... J'allais dire avant que tu me coupe que j'ai des devoirs mais que je viendrais quand même !

- Sérieux ? Youpi ! J'ai trop hâte de te voir ! On va pouvoir discuter, s'amuser, raconter des po-..!

- Oui, Nejire, j'ai très hâte moi aussi mais si je ne raccroche pas maintenant, le bibliothécaire va m'engueuler ! Alors, à plus Nejire !

- D'accord, à samedi (T/P) !

Samedi soir, je prends le train pour rejoindre la maison de Nejire. Mon amie en classe héroïque de Yuei habite assez loin de chez moi, elle m'a donc proposé de dormir chez elle. C'est donc avec un sac à dos rempli de tous ce qui m'est utile que je suis assise dans le transport en commun, la tête posé sur la vitre et le regard errant sur les lumières du dehors.

J'arrive rapidement dans la rue où habite Nejire. Je toque à sa porte une fois devant celle-ci. J'entends des pas précipités puis la porte s'ouvre dans un grand fracas. Mon amie m'a sauté soudainement dans les bras, me faisant chanceller. Je soupire en souriant puis referme mes bras autour d'elle.

- (T/P) ! Tu m'as tellement manqué !

- Tu m'as manqué aussi, Nejire !

Elle m'écarte d'elle et m'analyse de son regard bleu clair. La jeune femme me sourit clairement heureuse.

- On va tellement s'amuser ! Tamaki et Mirio sont déjà là, on peut enfin commencer à s'éclater !

- Tamaki et Mirio..?

Mais je n'ai pas le temps de demander de qui il s'agit que Nejire me prend la main et m'entraîne dans sa maison. Arrivée dans sa chambre, je remarque que deux garçons y sont installés. L'un a des cheveux blonds et des yeux bleus mais celui qui m'attire le plus c'est son ami à ses côtés.

Celui-ci semble de grande taille _mais je ne peux pas en avoir la certitude étant donné qu'il est assis sur le lit_ avec une peau d'une douce pâleur. Ses oreilles sont plus longues que d'ordinaire et leurs bouts sont pointus, ressemblant à celles d'un elfe. Il a de beaux cheveux en bataille, de couleur bleu indigo, qui partent sur l'arrière de son crâne. Ses yeux semblent fatigués et sont partiellement recouverts par des mèches de cheveux épaisses qui laissent malgré tout apparaître ses prunelles sombres qui me dévisagent elles aussi.

- Les gars, je vous présente (T/P), mon amie depuis la primaire mais qui n'a malheureusement pas pû aller à Yuei... Mais nous restons les meilleurs amies monde quand même ! S'exclame mon amie, des étoiles dans les yeux.

Le blond me donne un grand sourire puis se lève.

- Alors c'est de toi dont elle n'arrêtait pas de parler ! Je suis Mirio Togata, ravi de te rencontrer.

- Moi de même.

Mirio se tourne alors vers son ami que je suppose être Tamaki. Celui-ci me regarde nerveusement, les lèvres et les mains tremblantes. Il murmure quelque chose à son ami puis détourne ses yeux de moi, ses prunelles errant sur le tissus violacé du lit. Il prend une grande inspiration puis dit.

- J-Je...suis Tamaki...Amajiki... Enchanté, (T-T/P)...

Ses joues rouges le rendent tellement mignon que j'en soupire légèrement. Je lui souris gentiment, il relève ses yeux vers moi en regardant par dessous ses boucles bleu indigo.

- Enchanté aussi, Tamaki.

J'ai à peine prononcé son prénom que ses rougeurs s'accentuent et qu'il se détourne complètement, me tournant le dos, son front collé au mur. Nejire rit puis pose une main sur mon épaule en voyant mon air surpris.

- Ne t'inquiète pas ! Il fait ça souvent, il est très timide ! C'est bizarre mais il est comme ça, Tamaki !

- Oh, c'est pas bizarre, c'est très mignon !

- C'est pas tout les jours que tu fais des compliments, toi ! Il t'a tapé dans l'œil ? Dis Nejire en riant.

Je ris en retour puis murmure à son oreille, rassemblant toutes la discrétion dont je suis capable.

- Peut-être bien mais si tu l'ouvre, je t'étripe !

Mon amie aux cheveux bleu clair rit bruyamment avant de me montrer la salle de bain pour que je me mette à l'aise.

La soirée pyjama s'était terminée sans accrocs. J'avais réussi à parler avec Mirio mais Tamaki était silencieux. C'était la même chose durant toutes les autres soirées que nous nous sommes faites. Je n'avais pas compris pourquoi il évitait autant de fois le contact visuel avec moi, pourquoi il ne me parlait que très peu. Il est timide, certes, mais à ce point là... Peut-être qu'il ne m'aimait pas ? Que je lui faisais peur ? Ça me blessait de penser ça parce que moi, j'éprouvais bien plus que de la simple attirance pour lui. Seulement, mes suppositions tombèrent à l'eau...

- Qu'est-ce que tu me raconte Nejire ?

- Je te jure que c'est vrai ! Je l'ai entendu clairement murmuré “Comment je vais dire à (T/P) ce que je ressens ?” ! Il t'aime, j'en suis sûre ! Même si il ne m'a rien dit quand je lui aie demandé des explications...

- Nan, jure... Tu crois vraiment qu'il allait te le dire en sachant que tu es ma pote ? D'ailleurs, tu as peut-être mal entendu...

- Mais non, crois moi, un peu ! T'as qu'à aller lui parler ! Vas y, fonce !

- Si je le fais, il va faire une syncope.. Mais bon, je vais essayer.

- Oui ! Oh... J'ai si hâte de vous voir ensemble tous les deux ! Et vos enfants seront trop mignons ! Ils auraient les cheveux indigo et les yeux (C/Y) ! Oh la la, si mignon !

- Euh... Nejire...

- Oh, je dois te laisser ! J'ai des choses à faire, à plus !

Mon amie raccroche. Je regarde mon téléphone, sans réaction puis la lumière se fait dans mon esprit.

- Je plais à Tamaki..? Je...plais à Tamaki ?!

J'éxulte. Si c'est vrai, c'est la meilleure chose qui puisse arriver ! Je souris béatement, puis mets en place un plan pour aller lui parler. Si je lui plais, je vais pouvoir lui dire que lui aussi me plaît _même si je sais qu'il ne me plaît pas seulement, je suis tombée amoureuse de lui_ et que je veux sortir avec lui en tête à tête. Attends, attends, ma grande... Si ça se trouve, Nejire c'est trompée... Bref, je vais aller me coucher, la nuit porte conseil comme on dit.

Le dos voûté, les mains tremblantes et les yeux fuyants, telle est l'attitude de Tamaki face à moi. J'ai attendu la fin des cours pour rejoindre les Big 3 _comme on les appelle_ dans un café adjacent au lycée. Ensuite, j'ai demandé à parler en tête à tête avec l'indigo devant son air plus que surpris et la mine enjoué de Nejire.

Sur le trottoir, j'observe mon interlocuteur. Y'a pas à dire, Tamaki est vraiment mignon ! Ça m'étonne qu'il n'est pas de copine ou de copain... On remerciera Mirio pour cette information. Bref, prenant mon courage à deux mains, je me lance.

- Tamaki ?

- ... Oui..?

- J'aimerais t'avouer quelque chose...

Le jeune homme rentre un peu plus sa tête dans ses épaules, ses joues sont rougeoyantes. Je suis sûre qu'il souhaite disparaître à cet instant. Je vois son torse se gonflé preuve qu'il prend une grande inspiration.

- Moi aussi... Je... Tu...v-voudrais aller au cinéma...avec moi ?

Si je m'attendais à ce qu'il me demande ça ! Je suis si contente que je ne peux m'empêcher de sourire.

- Oui, bien sûr, j'allais te proposer d'ailleurs. Hum... Disons, samedi soir ?

- Oui... D'accord...

Je vois un sourire se former sur ses belles lèvres. Il me regarde une demi seconde avant de détourner les yeux. Sa main gratte sa nuque de gêne.

- D-Désolé... J-Je ne suis pas doué pour parler aux autres...

- Ne t'en fais pas pour ça, je comprends.

Après ça, nous retournons dans le café, deux sourire installé sur nos visages enjoués. Au café, j'ai senti que nous étions plus proche depuis notre courte mais intéressante conversation. Ça m'a fait vraiment plaisir et je pense même que Mirio et Nejire l'ont remarqué vu les œillades qu'ils nous lançaient.

Samedi soir. Il est vingt heures. Je suis devant le cinéma, regardant mon reflet dans la glace. Aujourd'hui, j'ai fais un énorme effort vestimentaire : c'est mon tous premier rendez-vous après tout. Je porte une robe chemise à carreaux rouges et noires. Ma taille est enroulée par une ceinture faite du même tissu que la robe. Des bas résilles, des Dr Martens noires et un peu de mascara viennent compléter ma tenue. Je soupire une énième fois. J'espère qu'il appréciera...

Un faible bruit se fait entendre dans mon dos. En me retournant, je ne peux cacher ma surprise. Tamaki est devant moi, bien apprêté. Son uniforme scolaire a cédé sa place à un costard. Pour une petite séance de cinéma, c'est beaucoup mais ça me plaît bien.

- J-Je... Salut... (T/P)...

Sa voix faible arrive à mes oreilles en un doux murmure. Je remarque à ce moment là que ses joues sont bouillantes et ses yeux me détaillent méticuleusement.

- Tamaki, salut !

L'homme face à moi continue son analyse quand je l'entends murmurer à lui-même. Or, il a beau murmurer, je discerne ses mots exactes.

- Vraiment sublime...

- Merci Tamaki. Tu es magnifique toi aussi. Dis-je, le sourire s'agrandissant.

Il pique un far puis se détourne rapidement et se dirige vers le mur le plus proche comme il fait si souvent lorsqu'il est gêné. Seulement, j'anticipe son mouvement et attrape délicatement son avant-bras en tirant légèrement dessus. Dans mon élan, la proximité de nos corps s'est réduite. Son visage rouge pivoine se tourne vers le mien, nos nez se frôlent, mon épiderme frissonne. Je déglutis difficilement en me perdant dans la contemplation de son regard encre.

- T-Tamaki, tu n'as pas à être gêné avec moi...

Il ne me répond rien. Ses prunelles sombres lumineuses semblent être en pleine exploration de mon visage. Sa respiration est profonde et chaude sur mes lèvres humides et entrouvertes. Je lève lentement ma main pour écarté les mèches de ses yeux. Mes doigts s'attardent alors sur sa pommette rougit. Ses paupières se ferment au fur et à mesure que nous nous approchons l'un de l'autre. Je me mets alors sur la pointe des pieds pour pouvoir être à sa hauteur.

Enfin, mes lèvres se posent sur les siennes. Le baiser est certes maladroit mais également très doux. Nous nous séparons mais Tamaki prend soudainement les devant en reprenant possession de ma bouche. J'accepte avec plaisir son ardeur. Je me colle à lui davantage, répondant avec ferveur à son baiser. Nos respirations erratiques se mélangent, s'épuisent, nous forçant à nous écarter l'un de l'autre.

- Tu me plais Tamaki. Non... Je t'aime. Dis-je dans un souffle.

La nature première du jeune homme, qui avait fondu comme neige au soleil lors de notre embrassade, revient au galop. Il regarde frénétiquement autour de lui, rencontrant les regards effarés des passants. Évidemment, les démonstrations d'affection en publique ne sont pas très bien perçu au Japon... Gêné, Tamaki pose sa tête dans le creux de mon épaule. Je ris légèrement.

- Tamaki ?

- D-Désolé mais...beaucoup trop de monde nous observe...

- Ça va aller, Tamaki ! On va s'échapper de leur regard outré en entrant dans le cinéma. Ça te va ?

- Ça me va parfaitement !

Je ris davantage pendant qu'il s'écarte de moi puis je lui prends la main, il rougit en plaçant le dos de son autre main contre sa bouche, les yeux fuyant.

- (T-T/P)... Je... Je t'aime...