Une commande pour Wawa-chan ! J'espère que ça te plaira !
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~

Je n'ai jamais été une grande studieuse. J'ai toujours préféré m'amuser et prendre du bon temps en faisant les boutiques, passer des après-midi avec mes amis. Mais arrivé à Yuei, tout à changé grâce à mon Professeur : Monsieur Aizawa.

Quand je suis arrivée, j'étais fidèle à moi-même : pas studieuse, plutôt délinquante qui fait rire la galerie et à parler potins avec Mina_comme le fait que notre prof est terriblement beau gosse. Autant dire qu'il ne m'appreciait pas tellement et c'était réciproque.

Il m'a quand même sauvé la vie lors de l'incident du SCA. Et à partir de ce moment, tout à changé. Cet homme qui ne m'appreciait pas est venu à mon secours. J'ai pensé que c'était son quotidien, sauver des gens : c'est un héros après tout.

Je me souviendrais cependant toujours ce qu'il m'a dit ce jour-là quand je suis allée le voir à l'hôpital : « J'ai eu si peur pour toi. Je ne me serais jamais pardonné si quelque chose te serais arrivé... ». On peut croire qu'il dit ça à tout le monde mais non. Izuku, Tsuyu et la classe n'ont pas eu le droit à ces mots doux.

C'est à partir de ce moment là que je suis tombée amoureuse de lui.

Depuis, j'ai changé. Je suis les cours_non, je suis pendue à ses lèvres. Je l'observe tout en jouant la bonne élève : je regarde cet homme qui doit avoir la trentaine, il est grand et mince mais je suis sûr que sous ces couches de vêtements se cache un corps musclé, son attitude leste et fatigué n'en n'est pas moins intéressé par ce qu'il fait, son visage impassible, son teint blême, ses yeux étirés et sombres, ses longs cheveux noirs...

Tout chez lui m'attire. Je l'aime.

Maintenant, ce professeur est toujours mon Professeur Principal mais nous avons grandi depuis : j'ai 18 ans, je suis majeure comme les personnes de ma classe.

Et puis j'ai avoué mon attirance à mon Professeur. Il m'a bien sûr rejeté en disant : « Je suis ton professeur, tu es mon élève. Nous ne pouvons pas. ». Il m'a dit ça d'un regard si sincère qu'il m'a touché et ramené à la réalité : il est mon Professeur, je ne peux pas...mais je l'aime.

Je vis comme ça depuis, je vais en cours et le regarde, l'observe et lui me rend mon regard mais nous ne faisons rien : la loi nous l'interdit.

La fin du cours sonne alors. Monsieur Aizawa et moi nous sommes regardé un moment avant que quelqu'un m'interpelle.

- (T/P) !

- Hm ? Oui Denki ?

- Ça te dirait de sortir boire un verre avec moi ?

J'allais lui répondre que non quand une voix coupe court à la discussion.

- (T/P). Je veux te voir, maintenant.

L'appel de mon Professeur est strict, mon prénom dit par cet homme envoie des millions de petits papillons dans mon estomac.

- Désolé Denki... Le prof veut me voir !

- Courage ma belle ! Peut-être une prochaine fois.

Je m'approche de mon Professeur après avoir adressé un sourire au blond. Monsieur Aizawa ne me regarde pas jusqu'à ce que la dernière personne présente dans la salle sorte.

Ses yeux noirs se lèvent pour rencontrer les miens. Il s'avance vers moi, je m'appuie sur le bureau le plus proche de peur de tomber tant son regard est significatif.

- Tu comptais sortir avec lui ?

- C'est boire un verre entre amis alors, oui, bien sûr...

- Tu crois que c'est entre-amis ? Il avait l'air d'attendre autre chose...

- Jaloux ?

Ses deux bras se posent sur le bureau où je suis assise, me plaçant au centre. Son nez frôle le mien, de l'électricité me parcourt l'échine.

- Peut-être.

- Pourtant... C'est toi-même qui me l'a dit : tu es mon professeur, je suis ton élève. Comme tu l'as si bien dis, nous ne pouvons pas... Alors, être jaloux ne sert à rien.

- Je le sais bien. Plus facile à dire qu'à faire... Comment veux-tu que je cotionne qu'un autre t'approche, te touche..? Je ne peux pas.

- Tu voudrais pas essayer ? Toi et moi ? Dans quelques mois, je ne serais plus ton élève. On peut se cacher, le temps que je suis ici...

- C'est une possibilité...

Il pose son front sur le mien. Je sens sa respiration sur mes lèvres que j'humecte inconsciemment. Nos yeux se noient les uns dans les autres. Je décide de faire le premier pas. Je m'avance doucement et, en fermant mes yeux, je penche légèrement la tête sur le côté puis mes lèvres touchent les siennes.

Le premier baiser est doux. J'ai l'impression qu'un feu d'artifice explose dans mon cœur. Je sens sa main caresser ma joue, la mienne trouve le chemin jusque ses cheveux. On se sépare légèrement avant qu'il ne s'attaque à ma bouche une autre fois d'un baiser passionné et profond : sa langue explore ma cavité buccal. Je lui rends son baiser avec autant d'ardeur. Nos embrassades sont de plus en plus passionnés jusqu'à ce qu'il me dit :

- J'aimerais bien te faire mienne ici et maintenant mais il ne vaut mieux pas. Pas dans le lycée.

Je lui souris, compréhensive. Après nous être salué_et réajuster nos habits correctement_je suis retourné à l'internat. Cette nuit arrivera bientôt et je l'attends impatiemment.

J'ai obtenu mon diplôme de super-héroïne. Je suis tellement contente ! Le plus joyeux est Izuku cependant : il a été tellement ému lors de sa remise de diplôme que ça nous a tous touché.

Lors de mon passage, mes yeux ont croisés ceux de Shota. De mon petit ami caché. Son regard luisait de fierté et d'amour. À partir d'aujourd'hui, je ne suis plus son élève : je suis sa copine.

Mon ancienne classe et moi avons fait la fête ce soir là. Nous allons devenir des héros, notre but est atteint. Pour certains, l'agence est encore à trouver, pour d'autre, ils l'ont déjà trouvé comme moi. Shota m'a recommandé dans son agence et ils sont prêts à m'accueillir.

La fête terminée, je suis rentrée chez moi, enfin dans la maison que Shota a acheté pour nous deux. C'est une mignonne petite maison assez éloigné de la ville mais pas totalement coupé pour autant.

Arrivé dans la maison, je constate qu'elle est plongée dans le noir, du moins pas entièrement.

La télévision est allumée et il ne me faut pas longtemps avant de voir que Shota et allongé dans le canapé, il a du s'endormir en m'attendant.

J'ai pris une couverture et l'ai posé sur lui puis ai éteint la télévision. Ensuite, je suis partie dans notre chambre, je me suis allongée après m'être mise en pyjama. Une fois dans les draps, un poids sur l'autre côté du lit attire mon attention.

Des lèvres chaudes se sont posées sur ma nuque, je ris à la sensation.

- Ça chatouille, Shota !

Il grogne en continuant de poser des baisers sur ma nuque, mon cou, mon visage tout en se positionnant entre mes jambes. Ses caresses sont pressantes et je devine aisément ce qu'il veut : je le voulais aussi avant de l'avoir vue dormir.

- Tu veux qu'on-...

- Oui.

Ça voix ne laisse pas de place au doute. Il s'écarte alors, ses cheveux surplombant mes épaules, seuls quelques millimètres séparent nos lèvres.

- Et toi ?

- Je le veux aussi...

Il sourit sincèrement. Un sourire que très peu de monde a de chance de voir. Et il m'est destiné à moi et moi seule.

- D'accord. Tu ne regretteras pas ton choix...

- Oui... Je t'aime.

- Moi aussi.

C'est cette nuit là qu'il me fait sienne. C'est cette nuit qu'il est passé de professeur à amant bien que pour moi, il l'était depuis bien longtemps :

Parce que je l'aimais depuis trois ans. Parce que je l'aimerais toujours.