Voici une de tes commandes Karma Akabane-E ! J'espère vraiment avoir respecté ce que tu as demandé pour celui-ci ! ^^ Les autres commandes arriveront plus tard, je m'y mets le plus vite possible !
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~

Les écouteurs dans les oreilles, je marche en rythme avec un des sons des BTS, Fire, une chanson plus qu'entraînante pour un jour de rentré. Elle me donne le courage de ne pas avoir envie de faire demi-tour et dormir. Bien que le fait que j'entre dans le lycée de mes rêves soit également une grande motivation. Un petit coup sur mon épaule me réveille soudain. Je me tourne pour voir mon frère m'observer.

- (T/P) ? Ça te va si on fait la route ensemble ?

- Bien sûr Shoto. Tu as réussi à convaincre Papa de te laisser faire la route à pied sans qu'il t'amène ?

- Je ne lui aie pas trop laisser le choix...

Je souris puis tends un de mes écouteurs qu'il prend et positionne dans son oreille.

Shoto et moi sommes jumeaux issus des mêmes parents, de la même famille, nés le même jour, ayant le même alter, physiquement similaire _ mis à part la cicatrice sur son visage _ et pourtant notre père arrive à faire des différences entre nous. La seule différence notable est que Shoto est un garçon et moi une fille. Que mon père se concentre sur l'éducation de mon frère en nous délaissant ses autres enfants ne m'a pas si traumatisé que ça : j'ai été élevé par ma mère, ma sœur et mes grands frères, je n'ai jamais été malheureuse. Shoto, lui par contre, n'a pas dû avoir la vie facile...

Même si nous avons été élevés un peu séparément, je l'ai toujours admiré et aie été fusionnel avec lui. Je suis consciente depuis bien longtemps que mon père place sur ses épaules ses rêves et des responsabilités trop grandes pour un jeune homme comme lui.

Notre chemin s'arrête devant ce majestueux bâtiment qu'est notre lycée : Yuei. Je pousse un soupire admiratif puis souris. Mon entraînement pour devenir un héros commence ici. Je voudrais devenir une héroïne qui sauve les cœurs les plus meurtries et qui aide les enfants à choisir le bon chemin, les inspirer et les soutenir dans leurs rêves. Je veux faire ce que mon père n'a jamais fait avec moi.

- Dis Shoto, on a pas eu le temps de discuter dernièrement... Tu es en quelle classe ?

- Seconde A, et toi ?

- Pareil. Je ne savais pas que le directeur autorisait les membres de la même famille dans une même classe...

- Faut croire que si.

Nous nous avançons dans le lycée et cherchons notre classe. Une fois trouvé, nous entrons. Les autres élèves nous dévisagent, Shoto n'y prête pas tellement attention pendant que je les regarde légèrement intimidé. Je m'installe au troisième rangs près de la fenêtre ; Shoto prend place au fond de la salle.

Je m'assoie en attendant l'arrivée de notre professeur quand un jeune garçon aux cheveux rouges dressés sur son crâne et aux yeux de la même couleur m'approche. Je le reconnais rapidement comme étant le jeune homme que j'ai rencontré lors de l'examen d'entrée, Eijiro Kirishima. Nous nous étions sauvé mutuellement et avions parlé à la sortie.

- (T/P) ! Je suis content qu'on soit dans la même classe !

- J'en suis ravie aussi, Eijiro !

Nous commençons à parler ensemble, tout deux enjoués quand une voix méprisante nous coupe soudainement.

- Putain, allez parler ailleurs ! Vous êtes trop bruyant. Classe de merde...

Le jeune blond qui venait de s'exprimer très poliment s'assit sur la chaise devant moi, me regardant avec dédain. Je me sens impressionné par ses deux prunelles rouges.

- T'es pas très sympa, mec... Soupire mon ami.

- Ta gueule, j'suis pas là pour être sympa ! Gueule d'orties de merde !

- Nous étions là avant donc techniquement ce serait plutôt à toi de partir. Dis-je en soutenant son regard, la voix tremblante.

- Elle a dit quoi la biche apeuré de merde ? Dit-il en claquant ses mains sur mon bureau, me faisant reculer légèrement.

- Mec, laisse la ! Elle t'a rien fait. S'écrit soudainement Eijiro mais le blond semble s'en moquer.

- Tu devrais te faire petite, je n'aime pas que l'on aille pas dans mon sens donc sois une gentille petite biche et ne conteste pas mes ordres. Sinon, j'te bouffe comme est cessé le faire le prédateur. Compris ?

Je ne réponds rien et continue de le fixer. Il détourne alors les yeux puis s'assoit de nouveau sur sa chaise en posant ses pieds sur la table.

- Il t'a pas fait trop peur ? Me chuchote Eijiro, je suis désolé de ne pas avoir pu le remettre à sa place...

- T'inquiète, ça va. Je pense qu'il n'aboie plus qu'il ne morde.

- Pas faux ! Rit Eijiro, en me tapotant l'épaule.

Je pense que je ne vais pas me faire que des amis ici... Ce blond ne fera certainement pas partie des personnes qui me seront proche.

Plusieurs mois après la rentrée et quelques jours après le Festival des Sports, je mange en compagnie de Denki. Nous attendons Eijiro qui met plus de temps pour arriver que d'habitude.

- Il prend son temps, Eijiro ! Soupire Denki.

- C'est Eijiro quoi. Dis-je, le menton dans ma paume.

Denki rit bruyamment. Nous continuons de discuter ensemble quand un plateau est posé violemment sur la place à mes côtés. Je relève vivement la tête pour rencontrer les yeux rouges de Katsuki. Il m'observe mais je ne discerne aucun mépris.

- Yo les gars ! S'écrit Eijiro en s'installant à côté de Denki.

- Salut ! T'as réussi à traîner Katsuki ? Répond Denki.

- Ferme ta gueule ! Je suis venu parce que je le voulais bien, connard !

Les garçons rient. Moi, j'observe le profile du jeune homme explosif. Sa peau pâle et lisse semble ne présenter aucune imperfection. Ses cheveux blonds hérissés sur son crâne retombent en frange devant ses yeux, cette coupe peut nous rappeler son alter qui consiste à créer des explosions. Ses prunelles froncés sont d'une magnifique couleur rouge, flamboyants et sauvages comme le feu dansant dans les cheminées au mois de décembre, cette chaleur bestial qui s'en dégage me réchauffe presque instantanément. Indomptable, c'est ce que nous dit son aura. Ses lèvres roses sont pincés de son mécontentement habituel pendant que son nez, légèrement retroussé, laisse s'échapper une respiration lente et tranquille.

Même si il m'a agressé verbalement le premier jour de la rentrée, il ne m'a plus rien reprocher par la suite. Je dois dire que, lors de notre première semaine dans la même classe, je l'aie trouvé attirant physiquement, amusant quand il s'énerve et plutôt mignon quand il boude ou reste calme mais ça je ne lui avouerais jamais. Je le surprenais de temps en temps entrain de me regarder sans expression puis détourner les yeux quand il rencontrait les miens, le front plissé. J'ai aussi remarqué qu'Eijiro et lui entretenait une relation de confiance depuis le Festival, je suis donc seulement légèrement surprise de le voir s'attabler avec nous. Il pique dans son assiette de mauvaise humeur avant de soupirer.

- Arrête de me regarder et mange, p'tite garce. Murmure-t-il.

Je suis choquée de son timbre de voix puis me retourne vers mon plat. Malgré ce surnom pas très sympathique, son ton n'a rien de méprisable. Je dirais même qu'il est neutre.

- C'est juste que c'est la première fois que tu manges avec nous, c'est plutôt surprenant vue que tu prends ton déjeuner en solitaire d'habitude. On a réussi à entrer dans tes bonnes grâces ou tu en as juste marre d'être seul ?

Le blond se tourne précipitamment vers moi. J'entends Eijiro et Denki rire. J'ai dis quelque chose de drôle ?

- Tu pense que je suis un putain de profiteur ? Espèce de connasse !

- Ne le prend pas pour toi, Katsuki ! Elle manque de tacte. Ce qu'elle veut dire c'est qu'elle est surprise que tu manges avec nous puis elle te demande si tu nous considère comme des amis. Traduit Eijiro, en s'essuyant une larme dans le coin de son œil.

Je me tourne vers Katsuki et lui accorde un sourire gêner. Ses yeux s'écarquillent légèrement pour je ne sais quelle raison puis il détourne le regard vers sa nourriture.

- Je crois qu'il faut que j'apprenne à juger ce qui est blessant dans mes paroles...

- J'en ai rien à foutre, p'tite biche de merde.

Denki rigole davantage pendant qu'Eijiro tente de se calmer. Il reprend durement sa respiration puis dit :

- Vous faites un duo comique !

- Je confirme, j'ai trop mal au ventre à force de rire par votre faute, là ! S'esclaffe Denki.

Katsuki et moi les regardons sans vraiment comprendre. Sommes nous si drôles que ça ? Ou est-ce eux qui rigolent pour rien ?

- Fermez vos putains de gueules ! Je veux becter en paix ! Crie Katsuki, les yeux meurtriers.

- Vous êtes sûr que c'est que de l'eau dans vos verres ? Ou alors vos parents vous ont trop secoué quand vous étiez petits ?

Les deux jeunes rient de plus belle. Puis, un léger son semblable à un rire provenant de ma droite me dit que Katsuki s'amuse également de mon petit clash. Quand je le regarde, son visage est détendue et ses lèvres sont étirées en un petit sourire.

Je souris légèrement en me détournant de lui. Il n'a pas l'air aussi désagréable que je le pensais de prime abord...

Suite à notre repas, nous reprenons les cours avec Present Mic qui nous donne notre premier travail à faire par groupe.

- Okay les jeunes !! Votre premier travail de groupe !! Vous devez réfléchir à : “ Qu'est-ce-que l'héroïsme ? ” et me faire une dissertation en anglais ! Je choisis les groupes, ça pourra vous créer des liens !!

La bonne blague... J'espère ne pas me retrouver avec Minoru.

- Putain, fait chier... Vous vous croyais prof' de philo' ?  Soupire Katsuki.

- C'est pour vous faire réfléchir ! So be quiet and listen to me !!

Il commence alors l'énumération des groupes : Shoto et Mashirao ; Yuga et Izuku ; Momo et Mina ; Tenya et Rikido ; Tsuyu et Eijiro ; Koji et Ochaco ; Mezo et Fumikage ; Toru, Minoru et Hanta ; Kyoka et Denki... Quand arrive le dernier groupe, le mien.

- Enfin Katsuki et (T/P) !!

Le blond devant moi se tend avant de se tourner vers moi, les yeux froncés mais pétillants. Je le fixe en retour, légèrement intimidé par son regard d'animal sauvage. Katsuki soupire légèrement puis se détourne de moi.

Me voici devant la grande maison des Bakugo. À la fin du cour de Present Mic, Katsuki m'a déclaré sur un ton monotone qu'il m'enverrait par message son adresse et que je devais venir chez lui samedi matin afin de commencer notre rédaction.

Je toque tranquillement à la porte. Seulement, j'ai bien peur qu'on ne m'entende pas avec tous ce bruit. Des hurlements sont audible, parmi eux je reconnais la voix de Katsuki. Au moment où j'allais toquer de nouveau, la porte s'ouvre laissant apparaître un homme brun aux cheveux hérissés avec une petite moustache et des lunettes.

- Tu dois être (T/P) Todoroki ! Je suis Masaru Bakugo, le père de Katsuki.

- Enchanté Monsieur. Dis-je en m'inclinant en signe de respect.

Le père de Katsuki me fait entrer mais avant de pénétrer dans le salon, il me dit.

- Désolé pour le bruit. Katsuki a hérité du côté bruyant de sa mère alors quand ils s'embrouillent tout les deux...

- Ce n'est rien, je suis plutôt habitué à force de le voir en classe.

Le brun rit avant de m'emmener dans le salon où je vois Katsuki et une femme blonde lui ressemblant énormément se crier l'un sur l'autre. Masaru essaye d'attirer l'attention de sa famille mais il ne semble pas du tout le remarquer.

- Mitsuki, Katsuki, s'il-vous-plaît...

- Masaru, ce sale gosse ne-..! Commence la blonde avant de s'arrêter subitement quand elle me voit.

- Ta gueule la vieille ! Qu'est-ce-que tu regarde !? S'écrit Katsuki en tournant ses yeux dans ma direction.

Ses yeux rouges s'écarquillent et son visage change du tout au tout.

- P'tite biche merdique ? Tu es là tôt...

- Tu me l'as demandé aussi...

- Ouais, ta gueule.

Sa voix est plus calme, il ne crie plus. Sa mère arrive face à moi en posant ses mains sur mes épaules, me faisant sursauter.

- C'est toi (T/P) ? Que tu es ravissante ! J'aime beaucoup tes cheveux bicolores et tes magnifiques yeux vairons !

- O-Oh, merci, Madame...

- Appelle moi Mitsuki, voyons ! Madame, ça me fait vieillir.

La femme me regarde. Elle est gentille finalement... Elle reprend alors :

- C'est de toi que parlait Katsuki quand il disait “P'tite biche merdique” ?

- Je suppose, oui...

- Il nous a tellement parlé de toi alors ! Je suis ravie qu'une jeune fille comme toi soit avec lui.

Je rougis légèrement. Elle pense qu'on sort ensemble ? Je jette un regard à Katsuki qui est rouge pivoine, les yeux fixés au sol. Je ne l'ai jamais vu comme ça...

- Euh... Avec lui ?

- Oui ! Katsuki, j'approuve totalement cette fille en tant que belle fille !

Le blond lève soudainement les yeux en s'approchant rapidement de moi, les joues plus rouges que jamais.

- Ta gueule, vieille peau !

- Toi, ta gueule ! En plus tu rougis, c'est trop mignon. Crie Mitsuki avant de sourire.

Katsuki prend mon poignet puis me traîne de force dans les escaliers d'à côté. J'entends les rires de ses parents derrière nous. Il m'emmène dans sa chambre à l'étage, c'est là que nous allons travailler. Il ouvre alors une porte puis s'écarte pour me laisser passer dans une attitude nonchalante.

- T'attends le dégèle ? Entre, connasse.

Je pénètre alors dans la pièce. Le mur de sa chambre est beige et n'est couvert d'aucun poster. Il a une mezzanine aux draps noirs et en dessous un canapé avec une télévision posé sur un meuble rempli de livres. À côté de sa mezzanine, il a un bureau rempli de fournitures avec deux chaises placés devant. Entre ces deux meubles, se trouve une fenêtre qui permet d'éclairer parfaitement la chambre. En face de la fenêtre, je vois son armoire avec, sur une des portes, un poster d'All Might. Cette pièce est plutôt agréable, très bien rangé et nettoyé. Katsuki me rejoint rapidement après avoir fermé la porte.

- Tu t'assoies là. Dit-il.

Je pars donc m'asseoir en soupirant.

- Je sais que tu as l'habitude de parler comme ça mais j'aimerais bien que tu évite de me parler comme un chien.

Il grogne en m'offrant un regard méprisant puis s'installe à mes côtés. On commence donc à travailler. Il énonce toutes sortes d'idées que je décroche rapidement quand je me perds dans la contemplation de son visage. Il est si près de moi : sa cuisse touche la mienne, son épaule me frôle et ses cheveux caresse le côté de mon visage. Je n'arrive pas à me concentrer. Comment réussir à se concentrer quand le mec à mes côtés est extrêmement beau ? Et surtout, comment me concentrer en sachant que je suis tombée amoureuse de lui ?

Ouais, je l'aime. Depuis que je l'ai rencontré. J'ai eu un coup de foudre pour lui bien dissimuler au travers l'admiration que je lui portais.

- Pourquoi tu m'regarde ? Concentres toi, sale conne.

- Qu'as-tu dit à tes parents pour qu'ils pensent qu'on sorte ensemble ?

Le blond se tend légèrement avant de soupirer.

- Ça te regarde pas.

- Je suis un peu la personne dont on parle là donc si, ça me regarde...

Katsuki pose son bras derrière mon dos, sur ma chaise pendant que l'autre se trouve sur le bureau. Mes jambes sont entre les siennes et son front est presque collé au mien.

- T'es chiante...

- Être franc c'est chiant ?

- Non, tu me déstabilise connasse. C'est ça qui est chiant. Dit-il, son regard étrangement doux ancré dans le mien.

Son visage se rapproche du mien, ses yeux se ferment et les miens aussi. Ses lèvres se posent sur les miennes dans une douce caresse. Son baiser ne dure que quelques secondes avant qu'on se sépare. Il pose son front contre le mien puis dit.

- T'es à moi, p'tite biche apeuré.

- C'est ta manière à toi pour me demander de sortir ?

- Ta gueule, putain.

Il fond de nouveau sur mes lèvres dans un baiser plus long et passionné que le précédent. Je ressens comme des feux d'artifices dans mon cœur et des papillon dans mon abdomen. Katsuki passe une de ses mains dans mes (L/Ch) cheveux bicolores en exerçant une pression possessive. Je pose mes mains de chaque côté de sa tête en répondant de la même ardeur. Sa langue entre dans ma bouche en jouant avec la mienne. Je soupire légèrement mais ceci ne lui à pas échapper puisqu'il accentue encore plus son embrassade. Quand nous nous séparons, nous sommes haletants mais heureux.

Il s'avère que Katsuki est un copain très attentionné malgré qu'il met tout en œuvre pour le cacher. Au départ, je ne pensais pas être, un jour, proche de lui et pourtant...

Notre histoire m'a fait comprendre une chose très importante : il ne faut jamais juger un livre à sa couverture.