|My Hero Academia| Eijiro Kirishima x Reader

Heeeey !! Voici pour toi Bouuuuuuriquette un petit Eijiro x Reader (petit de 1900 et quelques mots XD) ! J'espère que ça te plaira ^^
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~~



















"La personne que vous essayez de joindre n'est pas disponible pour le moment. Veuillez laisser un message vocal après le bipe sonore-..."

- Bordel.. Qu'il est chiant ! Soupiré-je avec ennuie.

J'appuie sur la touche pour raccrocher puis remets le téléphone dans la poche de mon pull. En attendant patiemment que mon ami arrive, je regarde avec intérêt le bâtiment face à moi. Murs en béton et système de sécurité presque infaillible ainsi que de nombreux pro-héros en tant que professeurs, le lycée Yuei mérite bien sa qualification de meilleur lycée de héros du Japon. La seule chose que je trouve dommage, c'est son système de recrutement qui consiste uniquement à utiliser notre force brute.

C'est d'ailleurs pour cette raison que moi, (T/P) (T/N), ne suis pas rentré dans cet établissement. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manquait. Or mon Alter, Freak Thrill, me permets de créer un monstre qui naît des émotions humaines. Joie, colère, tristesse, dégoût, jalousie ; tous sentiments peut me permettre de créer toutes sortes de choses. D'une mignonne créature à un abominable monstre, tout est possible. Je peux ainsi ressentir les émotions des autres si je le veux. Mes êtres créés sont plus puissants lorsque je leur donne vie au travers des émotions d'autres individus que moi-même. Ils m'obéissent et je peux voir au travers leurs yeux. Psychiquement ça demande beaucoup de force et d'énergie, j'ai énormément de mal à créer plus de deux créatures simultanément. Je me suis donc dit qu'il serait mieux pour moi d'aller dans un lycée qui puisse m'aider à me battre avec ma force psychique et non ma force physique. J'apprends plein de choses à l'Académie Ketsubutsu, Miss Joke nous aide beaucoup mais il y a quelqu'un qui manque.

Mon ami depuis la Primaire _et arbitrairement l'homme que j'aime_ est parti à Yuei, je ne le vois donc plus autant qu'avant et il me manque terriblement même si ça ne fait qu'à peine quelques semaines que nous sommes entrés en Seconde. Pour nous voir plus souvent, nous avons notre petit rituel : quand je fini le lycée, je l'attends devant le sien afin que nous profitions de la présence de l'un et de l'autre ne serait-ce qu'un court instant. Or, avec les événements derniers du SCA, nous n'avons pas pu nous voir.

C'est pour cela que, depuis trente minutes, j'attends Eijiro Kirishima devant son établissement. D'habitude, il est rapide à me rejoindre mais aujourd'hui c'est particulièrement long. Si ça aurait été quelqu'un d'autre, je serais probablement partie mais là il s'agit d'Eijiro. Je soupire en repensant à notre longue amitié. Je l'ai rencontré quand j'avais 4 ans, lors de ma première rentrée en Primaire. J'étais seule et regardais les autres enfants se lier d'amitié. Quand une main était apparut dans mon champ de vision. En relevant les yeux, j'avais croisé de belles iris rouges rubis. Ses cheveux étaient noirs et mi-long, son visage légèrement rougissant et joufflus. Mais ce qui me marqua le plus, ce fut son sourire lumineux et chaleureux. De sa voix fluette mais faiblement rocailleuse, il m'avait dit : "Je suis seul et toi aussi alors, soyons amis !" J'avais accepté, complètement désarçonnée par son sourire. Notre amitié avait débuté ce jour-là et n'a fait qu'évoluer. Évoluer à un stade où j'ai remarqué que l'amitié que j'approuvais pour lui n'était qu'un leurre : je suis tombée amoureuse de lui depuis bien longtemps.

- (T/P) ! Crie la voix de mon ami avec enthousiasme.

Je me reconnecte avec la réalité. Souhaitant le réprimander pour m'avoir faite attendre, je relève la tête mais je ne vois rien d'autre qu'un doux tissu gris. L'odeur boisée qui s'échappe du textile m'est familière : c'est celle d'Eijiro. Ses bras enserrent mon buste fortement mais doucement à la fois. Dans le creux de mon épaule est logé son nez, sa respiration caressant la peau (C/Pe) sensible de mon cou. Je lui rends donc son étreinte en passant mes bras frêles autour de sa nuque. Le cœur tambourinant fortement d'allégresse contre son torse musclé, ça ne m'étonnerait pas qu'il le sente. Après quelques minutes dans cette position, Eijiro se sépare partiellement de moi, le plus beaux des sourires aux lèvres.

- Désolé du retard, Monsieur Aizawa avait d'autre trucs à nous dire !

- Je.. C'est rien. C'est pas de ta faute. Mais je dois bien avouée ne pas avoir apprécié attendre dehors.

- Toujours aussi honnête... Du (T/P) tous craché ça ! Rigole-t-il devant mon regard analytique.

Eijiro a énormément changé depuis la Primaire. Physiquement le plus flagrant, c'est ses cheveux qui ne sont plus noir charbon mais rouge cerise. Je l'ai d'ailleurs accompagné faire sa couleur avant son entré au lycée. C'était très important pour lui, et j'était ravie qu'il me demande de venir. Sa coupe de cheveux n'est plus la même non plus : sa tignasse est dressée en épis pointus de part et d'autre de son crâne. Son visage à la mâchoire carré et aux joues moins rondelettes n'est plus caché par ses boucles noir. Seul ses yeux, rubis et profonds, et son sourire lumineux restent les mêmes, imprégnés de la même chaleur et de la même beauté depuis toutes ces années. Ses prunelles me regardent, brillantes de bonheur.

- (T/P), tu m'as tellement manqué !

- Toi aussi, Eijiro...

- Ça, je le sais ! Tu me regarde joyeusement depuis tout à l'heure. Sourit-il, ses belles iris se fermant à cause de ses pommettes qui remontent sur ses yeux.

Je rougis soudainement me rendant compte qu'il a remarqué mon analyse _pas du tout discrète, on ne va pas se mentir_ puis détourne mon visage vers le sol. Eijiro attrape mes mains posés sur ses pectoraux puis enserre mon visage avec elles. Ses grandes mains recouvrent les miennes, ses doigts touchent faiblement ma peau me faisant frissonner. Il tourne mon visage vers lui, ses yeux brillants me détaillent.

- Depuis quand tu es aussi mignonne ? Ça devrait même être illégale !

Il dépose un doux baiser sur mon front. Mon cœur accélère. Si il veut me tuer ici et maintenant c'est un bon moyen !

- Allez ma belle, tu viens ? J'ai plein de choses à te dire !

Il m'entraîne gaiement dans la rue. Je le suis, aussi heureuse que lui de le retrouver.













Le parc est désert et pour cause, on annonce de la pluie. Eijiro marche tranquillement en racontant ses derniers exploits au lycée. Je l'écoute d'une oreille peu attentive, trop absorbé par la beauté de sa voix et de son visage.

- D'ailleurs, tu sais que tu as des touches ? Dit-il en se tournant vers moi.

Je reviens sur terre aussitôt. Il vient de dire quoi ? Tout en continuant de marcher, je lui demande.

- Des quoi..?

- Des touches ! Denki te trouve ravissante, Mineta...ouais, bon, lui n'est pas un bon exemple... Mais, je te jure que tu plais beaucoup aux garçons de ma classe ! Ça t'intéresserait ?

- Ah.. Euh.. D'accord mais non, ça ira...

- Ça n'a pas l'air de te faire trop plaisir... Dit-il en se penchant légèrement vers moi.

C'est peut-être le moment de lui dire ce que je ressens ? Oui, allez ma grande ! Mais, si il me demande si ça m'intéresse, ça veut dire qu'il me considère seulement comme son ami..? Ne te démoralise pas, tu peux le faire ! Je prends une grande inspiration puis dit.

- Oui... Parce que je... J'ai déjà des vues sur quelqu'un...

Il s'arrête et me regarde. Son allure soudainement sérieuse m'alerte.

- C'est qui ?

- Hum... Tu le connais bien...

- Ça ne me dit pas qui il est... Dit-il, son regard analysant mon visage.

Le tonnerre se met à gronder au dessus de nous, je sursaute. Je n'avais pas remarqué que le ciel s'était autant assombri... La pluie commence à tomber lentement. Je ne quitte pas Eijiro des yeux. Je ressens une peur qui n'est pas la même que celle que j'éprouve. Cette peur émane de lui : c'est la peur de perdre un être proche.

- Il était toujours avec moi avant mais maintenant il l'est rarement parce que nous ne sommes pas dans le même établissement...

Son regard s'éclaircit légèrement. Faut dire qu'il est la personne avec qui je passais mes journées. Il doit comprendre que je parle de lui, enfin j'espère... Un sourire commence à étirer ses lèvres. Il s'avance vers moi, la pluie devenant plus violente, le tonnerre plus bruyant.

- Il te manque ? Demande-t-il en ôtant sa veste grise.

Je regarde l'eau de pluie inonder sa chemise blanche. Le contour de ses épaules carrés, de ses trapèzes saillants, de ses pectoraux et de ses abdominaux bien sculptés, tout est méticuleusement dessinés par la pluie.

- Terriblement... Dis-je, la voix tremblante en le regardant dans les yeux.

L'eau froide s'écoule sur mon visage, sur mon pull noir qui recouvre mon uniforme. Je ne suis pas maquillée et encore heureux car sinon tout aurait coulé, j'aurais eu l'air d'un panda atteint de conjonctivite... Il s'approche encore puis passe sa veste sur ma tête et autour de mes épaules. Il tire légèrement sur le vêtement pour m'approcher de lui. Son nez glacé et rougi se retrouve collé contre ma joue, son front est posé sur le mien.

- Tu l'aime ?

- Oui, je l'aime.

- Il t'aime aussi.

Sur cette phrase, il dépose ses lèvres sur les miennes. Ça me perturbe légèrement mais je réponds aussitôt à son baiser. L'eau de pluie mélangé à son goût à lui est un carburant digne de ce nom pour mon cœur qui effectue une danse de la joie dans ma poitrine. Une de mes mains se pose derrière sa nuque. Il grogne dans notre embrassade en me sentant le rapprocher de moi un peu plus. Nous nous séparons légèrement au bout de quelques minutes, nos nez se frôlant entre eux. Son sourire béat aux dents pointu s'étire sur son visage, ses yeux me regardent amoureusement.

- Ça fait tellement longtemps que je voulais faire ça... Mais, je pensais pas que tu m'aimais comme ça !

- J'ai voulu te le dire plusieurs fois mais j'ai jamais vraiment eu l'occasion... Mais dis, pourquoi m'avoir demandé si je voulais tenter quelque chose avec un de tes camarades si tu m'aimes ?

- Oh... Ça... Je voulais voir si j'avais une chance avec toi parce que je comptais te dire mes sentiments aujourd'hui alors j'ai dit ce qui me passait par la tête ! Dit-il en souriant de gêne.

- Faire des choses sans réfléchir... Du Eijiro tout craché, ça ! Rigolé-je, toute sourire.

Il rit avec moi puis m'embrasse partout sur mon visage. Le front, les joues, la mâchoire, le nez puis enfin les lèvres. À son baiser, je couvre ses lèvres des miennes. Il sourit contre moi, je soupire. Je ressens tout l'amour que j'éprouve pour lui prêt à déborder. Nous nous séparons, il susurre alors à mon oreille.

- Je t'aime (T/P), ma petite (T/P) ! Par contre, nous devrions nous mettre à l'abri, il pleut des cordes !

Je souris face à son regard doux. Soudain, un magnifique papillon turquoise et rose se pose sur son nez. Eijiro sursaute mais se reprend rapidement. Le papillon s'envole se poser sur le côté gauche de son torse. Il me sourit à son tour, les joues se teintant de rouge. Il me demande alors :

- Notre amour est un papillon pour toi ?

- Oui. Dans la symbolique chinoise, le papillon symbolise l'immortalité. Ça signifie que notre amour est immortel et pur.

- (T/P), tu es trop mignonne et géniale, vraiment...

Il me prend alors dans ses bras faisant tomber sa veste. Je l'étreins à mon tour, soupirant de bien être. Le petit papillon s'en va alors. Il vole au travers la pluie torrentielle, se moquant de toutes ses gouttes qui s'écrasent contre ses ailes. Il continue à avancer, au travers l'orage. J'espère que notre relation sera pareille : j'espère que notre amour continuera d'avancer même au travers des difficultés que nous rencontrerons. Non, je n'espère pas : je sais que ça arrivera.

Parce que nous nous aimons.

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