|Kuroko No Basket| Shintarō Midorima x Reader x Kazunari Takao

Voilà ta commande Griffe_dArgent ! J'espère avoir réussi ce tout premier x Reader x !! ^^ Je n'avais jamais fais ça avant mais c'était assez cool à faire :) J'espère qu'il te plaira !
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~












Nerveusement, je me dirige vers le gymnase afin d'assister aux entraînements de l'équipe. De mon équipe : celle de Shūtoku. Je ne suis que la Manager mais je trouve ça important de regarder l'équipe jouer afin de bien analyser la meilleure combinaison possible lors des matchs.

Une fois dans le bâtiment, je tombe sur Shintarō Midorima. Un homme aux cheveux verts, très grand et bien bâti pour qui, je dois bien avouer, j'ai un petit coup de cœur...bon, un énorme coup de cœur plutôt. Son petit côté curieux et inquiet qu'il cache sous son air impassible à eu raison de mon cœur. Nous nous connaissions depuis longtemps parce que je passais mon temps avec Seijūrō, mon meilleur ami du collège à l'époque. Ça fait donc longtemps que ces sentiments sont présents dans mon cœur.

Je sais qu'il est important pour moi mais le problème...

- Hey, (T/S) !

Le problème c'est que malgré le fait que je sois déjà amoureuse de Shin', mon cœur arrive quand même à s'emballer en présence de Kazunari Takao, un beau garçon aux cheveux ébènes qui est aussi l'ami de Shintarō. En caractère, ils sont pourtant très différents... Alors, pourquoi je suis aussi réactive envers ces deux jeunes hommes ?

- Kazunari ! Tu vas bien ?

Le garçon s'approche de moi, le sourire aux lèvres. De la sueurs coulent de son front qu'il essuie avec sa serviette. Mes joues se colorent d'elles-mêmes de rouges, je détourne les yeux. Dans mon dos, je sens que l'on observe mais je ne me retourne pas, je me contente d'écouter l'homme devant moi.

- Je vais très bien, merci ! Dis, tu serais libre pour sortir boire un verre avec moi, ce soir ? J'ai quelque chose à te dire de très important et j'aimerais bien t'en parler sans être dérangé...

- Oh, euh... Oui, je suis libre.

- Super alors ! Bon, je dois retourner m'entraîner... Tu viens, Shin' ?

Je tourne la tête pour voir le basketteur se lever, le visage impassible. Seul ses sourcils froncés témoignent de son énervement. Je l'observe, intimidé par sa hauteur. Il passe près de moi puis de Kazunari à qui il offre un regard noir.

- Je te l'ai déjà dis, ne m'appelle pas comme ça.

- Mais c'est plus court à dire ! Tiens ? Tu n'as pas de porte-bonheur, aujourd'hui ?

- Si, il est là.

Il sort de sa poche un petit bout de papier plié en quatre. Vu l'aspect lisse et le reflet de la lumière qu'elle renvoie, ce doit être une photo. Je me demande ce qu'il y a sur cette feuille... J'inspire un grand coup avant de lui demander timidement.

- Je peux te le garder, si tu veux ? Pour éviter que tu ne le fasse tomber et que tu le perde...

- Ce n'est pas la peine. Il ne tombera pas et je ne perd jamais rien. De plus, si c'est toi qui le tiens, il ne me portera pas chance.

Voici comment casser une personne avec classe... Je suis estomaquée par la violence de ses paroles puis détourne les yeux de honte. Je triture mes doigts essayant d'oublier la douleur dans ma poitrine. Les deux hommes partent sur le terrain après l'appel du coach pendant que je sors de ma torpeur. Même si il m'a parlé méchamment, je sais qu'il est comme ça avec tout le monde.

L'entraînement commence par des exercices de musculation et de renforcement musculaire puis par un match du 5 Majeur contre les joueurs sur le banc de touche : ça les entraîne contre les meilleurs du club de basket et ça aide les autres à améliorer leur travail d'équipe.

Même si je devrais regarder tous les mouvements de tout les joueurs, mon regard reste accroché aux deux silhouettes de Shin' et Kazunari. L'un est très précis et envoie les ballons de loin, lui assurant trois points d'avance sur le score. L'autre est rapide, quand il court, il disparaît presque du parquet et ses Yeux de Faucon lui permet une très grande visibilité du jeu.

Mon cœur s'emballe en les regardant. Je n'arrive pas à savoir lequel mon cœur a choisi : l'homme dont je suis amoureuse depuis le collège où celui que j'ai rencontré il y a quelque mois ?

Je ferme les yeux puis soupire pour calmer ses battements erratiques. En les rouvrant, le coach se positionne à mes côtés et regarde la suite du match. Je fais de même puis tente de mettre mon admiration et mes sentiments de côté afin de prendre des notes sur tout les joueurs.





À la fin de l'entraînement, tout le monde part dans les vestiaires pendant que je range les dossards et les ballons. Soudain, je vois un petit bout de papier au sol. C'est le porte-bonheur de Shin' ? Je me penche vers l'avant pour le ramasser quand une voix m'interpelle.

- (T/P) ? Tu n'aurais pas vu mon porte-bonheur du jour ?

Je me redresse rapidement puis hoche la tête en lui tendant.

- Oui, je viens de le trouver ! Tiens...

- Merci et...désolé de t'avoir mal parler tout à l'heure. Déclare Shintarō avec un air très sérieux.

Je le regarde, ahuri, complètement choqué de son comportement soudain. Il n'est pas du genre à s'excuser si il ne le pense pas.

- Oh non, ce n'est rien ! Je n'y ai pas fait attention... Mais... Est-ce qu'il y a quelque chose sur cette photo de compromettant ? Je veux dire, pour que tu la garde précieusement avec toi...

- Je... C'est à dire que...

Le visage de Shin' se teinte légèrement de rouge. Il passe sa main dans sa nuque qui gratte nerveusement.

- R-Regarde toi-même, c'est mieux.

Il me rend son porte-bonheur du jour que je déplis délicatement. Ce n'est pas une photo entière mais simplement un morceau. C'est mon jeune visage de collégienne heureux que je vois sur le papier ce qui me choque. Mes cheveux (C/Ch) sont mi-long et maintenu en queue de cheval, mes yeux (C/Y) sont pétillant de joie. Je suis souriante et si jeune sur cette photo... Je remarque de petites mèches rouges sur le côté du cadre qui a été découpé, c'est les cheveux de Seijūrō.

- Tu as toujours été mon porte-bonheur le plus précieux, (T/P)...

Je lève les yeux vers lui, rougissante. Lui aussi à les joues rougeoyantes puis détourne les yeux sur le côté au loin dans une attitude se voulant décontracté.

- Si, pour toi aussi je suis ton porte-bonheur alors...je serais près du terrain de street-basket toute la soirée.

Shin' se tourne soudainement puis part en direction des vestiaires avant que je ne puisse réagir. Mon cœur cogne fortement dans ma cage thoracique et ma respiration est tremblante d'émotions. Il vient de me dire quelque chose de terriblement gentil et mignon là, non ? C'était une sorte de déclaration ? Shintarō, tu es déconcertant...








Dans le café, notre conversation est très animée. Kazunari est comique mais arrive à être sérieux quand il le faut. Il est si positif que ça empiéte sur mon comportement. Il me parle, mais je n'arrive pas à l'écouter : je n'arrive pas à me sortir les mots de Shin' de la tête.

“Tu as toujours été mon porte-bonheur le plus précieux”, cette phrase me hantera pendant longtemps encore, je crois...

- (T/P) ? Tu m'écoute ?

- Ah, euh, oui ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je voulais te dire quelque chose, tu te souviens ?

- Je t'écoute...

Il devient soudainement silencieux, comme atteint subitement de mutisme.

- Écoute (T/P)... Depuis que je t'ai rencontré, je n'ai jamais cessé de penser à toi. C'est quand je t'ai vu sourire pour la première fois et que mon cœur c'est emballé aussitôt que j'ai sû que...je voulais être à tes côtés. J'ai jamais pensé qu'on pouvait aimer autant une personne autre que ses parents mais tu m'as prouvé le contraire. Oui, (T/P), je t'aime... A-Accepterais-tu d'être ma copine ?

Ce discours si sincère me touche tellement que mon cœur rate un battement à la beauté de ses mots. Je papillonne des yeux avant de m'encrer dans ses iris bleues argentées.

Soudainement, mes sentiments m'apparaissent comme une évidence : je sais lequel des deux j'aime vraiment.

Je remarque alors sa main qui est délicatement posé sur la mienne. Je place mon autre main sur la sienne, la tenant ainsi entre les miennes.

- Kazunari, je t'...






























L'air frais fouette délicatement mon visage pendant que je cours vers le terrain de street-basket. J'ai trouvé celui que j'aime réellement : c'est Shintarō. Kazunari me plaisait seulement contrairement à Shintarō que j'aime à la folie et ce depuis longtemps.

Une fois dans le terrain, le garçon aux cheveux verts se tourne vers moi. Ses sourcils sont légèrement froncé. Je me penche vers l'avant puis pose mes mains sur mes cuisses, le souffle court.

- T'en as mis du temps ! J'ai failli partir, tu s-...

Sa phrase meurt quand je me précipite vers lui et le prends dans mes bras. Il as presque perdu l'équilibre mais il l'a retrouvé rapidement.

- Toi aussi tu es mon porte-bonheur, Shin', depuis longtemps ! Je t'aime !

Ses bras s'enroule autour de moi. Il se penche à ma hauteur pour me rendre mon étreinte tout en soupirant.

- Moi aussi...

Je soupire de bien-être tout en caressant ses doux cheveux verts et humant son odeur. Je n'ai jamais été aussi heureuse que maintenant.














































Alors, c'est lui qu'elle a choisi ? Mon pote ? Je déambulais distraitement dans la rue suite à mon râteau, quand j'ai aperçu deux silhouettes familières : Shintarō et (T/P) s'enlacant le sourire aux lèvres. Une jalousie sans nom menace de me consumer mais je me retiens.

Ses mots résonnent dans ma tête, tel un écho de ma propre raison : “Kazunari, je t'apprécie beaucoup mais...seulement en amitié... Désolé, c'est un autre homme qui as eu mon cœur.”

La (C/Ch) as prit mon organe vitale et me l'a piétiné. Je sais qu'elle n'a pas pensé à mal, (T/P) a juste dit la vérité : elle ne m'aime pas et je n'aurais jamais ma chance avec elle.

La jalousie a laissé place à la tristesse. Je penche la tête vers l'avant, regardant le sol se flouter de mes larmes. Je les sens couler et les entends s'écraser au sol, comme mon mon petit cœur avant elles. Je pleure, ouais. Les gens peuvent penser que ce n'est pas virile de pleurer pour un homme. Mais le sens premier de pleurer n'est pas d'être une source de faiblesse qui est le contraire de la virilité, c'est avant tout une réaction humaine.

Mon cœur se compresse, se tord, s'écrase, se détruit. Je peine à respirer. Mes sanglots sont d'une violence inouïe, au point où ils pourraient atteindre le plus haut numéro sur l'échelle de Richter. Ce séisme de spasmes et de larmes cause autant de dégâts que les vrais : destruction totale de mon épicentre suivi des tremblements brutaux sur tout les centimètres carrés de mon échine. Je reprends ma respiration avant qu'elle ne s'épuise de nouveau pour laisser passer d'autres hoquet de tristesse.

Je pose une main sur mon cœur pendant que l'autre essuie mes larmes, je prends une grande inspiration. Je me sens égoïste. Ils sont tout les deux mes amis, je dois les soutenir dans leur nouvelle relation. Je tente un sourire rassurant qui ne s'adresse qu'à moi-même, un sourire qui dit :

Ne t'inquiète pas, tu la trouveras aussi ta perle rare.

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