|Kuroko No Basket| Daiki Aomine x Reader
Une commande pour ma petite chara_jackson_75 ! J'espère qu'il te plaira en tout cas j'ai pris du plaisir à l'écrire ^^
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~
Assise dans mon lit, je fixe le ballon en cuir dans mes mains. Je le fais tournoyer sur mon index. Je soupire. Ma vie de lycéenne commence demain, je mentirais si je disais que je n'ai pas peur.
- T'en tires une de ces têtes ! Tu fais peur à voir, vraiment.
Mon frère entre dans ma chambre puis s'installe à côté de moi. Je tourne ma tête vers lui, un faible sourire aux lèvres.
- Taiga, tu remonte vraiment bien le moral...
Taiga Kagami est mon grand-frère : il a seulement 1 ans de plus que moi. Nous sommes de la même famille mais nous ne nous ressemblons pas du tout : il a les cheveux rouges et les yeux de la même couleur comme notre père, moi j'ai hérité de notre mère : des (L/Ch) cheveux (C/Ch) et des yeux (C/Y). Notre seule ressemblance, d'après Himuro, serait notre aura sauvage quand nous jouons au basket.
- Toujours tous pour ma sister ! Sinon, qu'est-ce qui te tracasse ?
- Le lycée... Ma nouvelle équipe de basket... Et si je n'ai pas le bon niveau pour entrer dans l'équipe ? Je ne suis même pas dans le même lycée que toi...
- Le directeur n'aurait pas essayé de te faire venir dans son équipe si il ne te jugait pas douée ! Après, je comprends que tu sois stressée. L'Académie Tōō est très réputée mais tu vas y arriver ! T'es une Kagami, oui ou non ?
Je ris à sa derrière phrase. Taiga n'est pas le meilleur pour réconforter les gens mais il essait toujours de faire de son mieux. Puis, il a raison : les Kagami y arrivent toujours !
- Merci, Tai' ! Je vais mieux maintenant.
- Il y a intérêt, oui ! De plus, le basket s'était ton sport avant d'être le mien et tu es vraiment talentueuse donc montre leur de quoi tu es capable !
- Ouais ! Je vais leur montrer !
Nous rions ensemble avant de décider d'un commun accord de partir se faire un petit match tout les deux, sans son équipe du lycée Seirin. Je les aime beaucoup ses coéquipiers mais parfois ça fait du bien d'être seul tout les deux.
Maintenant que j'y pense, ça fait depuis mes 3 ans que je joue au basket. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai jamais eu d'amies filles. Aux États-Unis, je restais qu'avec Himuro et Tai' : jamais avec ces filles qui jouaient aux poupées. J'espère que ça va changer cette année, il y a des choses dont je n'ai pas très envie de parler avec mon grand-frère...
Ma première journée au lycée Tōō c'est plutôt bien passé mise à part que je n'ai fais connaissance avec personne... Je me dirige vers le gymnase où le club de basket s'entraîne tous les soirs sauf que, aujourd'hui, le club va accueillir les nouveaux joueurs qui ce sont inscrits.
En marchant, je remarque derrière moi des garçons allant probablement au même endroit que moi. Évidemment, aucunes filles mais c'est normal : le club est essentiellement masculin. Pour moi, c'est différent, j'ai une dérogation spéciale du directeur pour participer aux entraînements et aux tournois. Même si je trouve ça vraiment injuste pour les autres filles souhaitant faire du basket mais bon je n'y peux rien...
Le directeur de Tōō est venu à mon collège avant les vacances pour me demander de les rejoindre. Mes compétences au basket ne sont pas passés inaperçu aux yeux de cet homme. Au départ, je ne voulais pas entrer dans ce lycée, ni dans leur club, je voulais aller à Seirin comme mon frère parce que je trouvais que leur jeu était trop individuel : le basket est censé être un sport d'équipe. Seulement, Tai', Kuroko et toute l'équipe m'ont assuré que leur jeu avait changé : il était plus collectif depuis leur défaite à la Winter Cup.
J'ai donc accepté d'entrer dans l'équipe de Tōō. En plus d'avoir des joueurs exceptionnels, c'est aussi une école réputée qui me permettra d'entrée dans de très bonnes facultés. C'était le choix le plus judicieux à faire.
J'entre dans le gymnase et vois énormément de garçons entrain de discuter entre eux. Je ne sais pas trop quoi faire... Attendre qu'ils m'appellent ? Aller les voir et annoncer ma présence ? D'après le directeur, je vais être intégré directement dans le 5 Majeur alors je ne sais pas trop où aller.
Je suis un peu intimidé à l'idée de demander aux personnes autours de moi : je reste donc en retrait, en attendant qu'un de nos “Senpai” ne daignent à apparaître_non, à se manifester plutôt : je ne suis pas sûre de reconnaître tous les joueurs déjà présents l'année dernière.
- Hé miss ! C'est un club masculin, tu ne devrais pas être là.
En me tournant, je remarque un groupe de garçon rigolant à gorge déployer. Ceux-là, ils me gonflent déjà... J'ai pas besoin de leurs commentaires sexistes. Toute timidité envolé, je lui lance avec véhémence :
- Et pourquoi pas ?
- Parce que c'est pour les hommes, petite.
- “Les hommes”, hein ? Je suis sûre d'en avoir plus que vous dans le pantalon. Donc, arrête d'extrapôler_voir de mentir_sur ta nature.
Le garçon aux cheveux noirs fronce les sourcils à ma provocation. Soudain, un autre garçon arrive, le sourire aux lèvres : ses cheveux sont argentés et ses yeux bleues ciels. Il est plutôt petit mais est malgré tout plus grand que moi. Je crois qu'il est dans ma classe...
- Détendez-vous les gars ! Si ça se trouve, elle est plus forte que vous et moi !
- Ouais, ouais, bien sûr. Jamais je ne me ferais battre par une fille. Dit le grand du groupe.
- Et moi jamais par un idiot de chimpanzé. Ah non, c'est triste pour les chimpanzés ça...
Le corbeau fulmine. Je sens qu'il veut m'en mettre une mais bon, sa “dignité” le retiens : les garçons n'ont pas le droit de frapper les filles, c'est bien connu ! Une claque et on meurt sur place...
Un fou rire derrière moi me fait sursauter. Une main se place sur mon épaule, j'ai un mouvement de recul avant de tomber nez à nez sur un homme aux courts cheveux bleu marine, séparé sur le côté droit. Sa peau est mate, donnant un côté sombre et mystérieux à cette personne que je reconnais : Aomine Daiki, l'as de Tōō.
Je ne l'ai vu que sur le parquet en regardant les matchs de mon frère. Il est terriblement beau, beaucoup plus impressionnant et extrêmement grand vu de près ! Seulement, son rire contraste avec le sérieux dont il est capable sur le terrain et même de son aura en général.
- Alors ça, c'était épique ! Oh, putain, vous vous êtes fait laminé par cette charmante demoiselle aux formes généreuses qui plus est... Quel est ton nom ?
Il retire sa main de mon épaule avant de la mettre négligemment dans sa poche, son regard parcourant mon corps et un sourire carnassier sur le visage. Taiga avait raison, c'est un petit obsédé sur les bords... Je croise mes bras sur ma poitrine puis relève mes yeux vers ses prunelles. Une fois son regard accroché au mien, je déclare d'une voix monotone :
- (T/P) Kagami.
Ses orbes s'écarquillent légèrement de surprise avant qu'un grand sourire ne s'étende sur ses lèvres.
- Alors c'est toi ? Vous êtes sûr d'être de la même famille avec Bakagami ? Je veux dire quand Kuroko m'a dit que la chère sœur de ce crétin venait dans l'équipe, je m'attendais pas à une fille aussi bonn-...belle !
- Oh, surpris ?
- Agréablement surpris. Maintenant, suis moi. On va s'entraîner, je veux voir ton niveau.
Il se retourne et avance rapidement. Mes petites jambes n'arrivent pas à le suivre puis je remarque quelque chose de très important.
- Attends ! Il faut que je me change d'abord. Je vais pas jouer en jupe...
- Oh, tu sais, ça ne me dérangerai pas...
- Moi si.
- Ça va, ça va... Je t'y emmène.
Nous voilà désormais face à face sur le terrain. Mes yeux le fixent_lui m'observe attentivement de ses belles orbes marines. Ma main frappe le ballon de petits à-coups, je dribble lentement en analysant le terrain mais aussi les capacités de mon adversaire. Je dois dire que j'ai un seul véritable aventage : je sais de quoi il est capable. Lui, ne connaît rien de moi.
- Alors Mademoiselle, on se défile ? Tu dois juste marquer un panier ! Allez, je ne vais pas te manger...du moins, pas maintenant !
Son ton mi-arrogant mi-taquin à le don de m'énerver et m'amuser en même temps.
- Je ne me défile pas, tu me sous-estimes !
- Ta seule ressemblance avec ton frère, c'est votre désir de gagner qui est visible dans vos yeux.
- On me le dit souvent et c'est pour cette raison que je vais y arriver. Les Kagami y arrivent toujours !
Aussitôt dit, je m'élance vers lui. Dribblant rapidement en alternant avec ma main droite et ma main gauche. Aomine est dans une position détendu, m'attendant patiemment. Mais, comme on dit, il faut se méfier de l'eau qui dort... Une fois à quelques centimètres de lui, je fais passer la balle entre ses jambes. Je le contourne et récupére le ballon. Pendant cette fraction de secondes, mes yeux ont trouvé les siens : j'y ai vu de la surprise.
Le trajet entre le panier et moi est périeux : Aomine ne me laisse aucun répit, il tente de me voler le ballon mais je l'esquive rapidement à chaque fois. Il n'abandonne rien et moi non plus.
Sous le panier, je me prépare à sauter mais il saute avant moi or je l'avais prévu. J'effectue quelques dribbles sur le côté avec agilité et rapidité puis saute pour marquer un lay-up.
Je me tourne vers lui. Il est stupéfait pendant quelques secondes avant de sourire et de me dire :
- Bien joué ! Je comprends mieux pourquoi tu es ici.
- Arrête de me flatter, tu veux ? Seule contre toi, j'aurais perdu si notre duel aurait duré plus longtemps.
- C'est possible. Mais tu es vraiment rapide et agile : je t'aurais piqué le ballon dès le début autrement. Tu analyses vite aussi. Comme tu l'as dis, en un contre un contre moi, tu aurais perdu. Donc, tu as joué la carte de la rapidité et de la feinte... Ingénieux.
- Merci. J'ai voulu t'en mettre plein la vue dès le départ pour que tu saute une fois près du panier : tu as dû te demander ce dont je suis capable et donc tu as sauté au cas où. Sachant que mon frère est le pro des sauts, tu t'es embrouillé tout seul : ceci m'a laissé le temps de faire un lay-up.
Il sourit puis me dit :
- Je crois que le meilleur poste pour toi est celui de meneur. C'est pas le Capitaine qui va me saouler à dire le contraire.
Ça fait quelques mois que je suis dans l'équipe. Nous avons remporté la plupart de nos matchs, grâce à notre équipe mais aussi parce que nous avons un avantage : je suis une femme, les joueurs d'en face me sous-estiment. Je peux donc profiter de cette occasion pour les tromper ; sous mes allures de fille chétive et faible, je leur mets à l'envers. Ça fait toujours rire les gars de mon équipe_en particulier Aomine_et fait paniquer nos adversaires.
C'est rafraîchissant de jouer dans cette équipe. Je dois dire que j'adore ça ! Je ne me suis jamais autant amusé en jouant des matchs importants qu'avec cette équipe ; qu'avec Aomine.
J'ai appris à le connaître. Sous ses airs de pervert arrogant et nonchalant se cache un cœur doux et attentionné. Son inquiétude que je lis dans ses yeux quand je me donne plus que nécessaire, son attention porté sur ma santé afin de bien m'hydrater, sa colère quand d'autres gars se moquent de moi : tout ça à fait naître un autre sentiment à son égard. Après l'amitié, l'amour s'est logé confortablement dans mon cœur.
Je suis tombée amoureuse de lui et je pense que lui m'aime aussi.
Quand on s'entraîne tout les deux, ses yeux me détaillent, je pourrais presque sentir son regard caresser mon corps tant il est intense.
Quand je lui parle, ses prunelles bleues foncés regardent dans les miennes, j'y lis de l'amour et du désir la plupart du temps.
N'importe quelle situation est un prétexte pour me toucher doucement et amoureusement : son premier touché était sur mon bras jusque ma main puis ma joue et désormais ma cuisse pendant le repas.
Mon cœur n'en loupe pas une pour s'emballer à chaque fois qu'il me détaille, qu'il me touche, qu'il ouvre légèrement la bouche pour parler. Lui aussi doit savoir mes sentiments à son égard : nous savons ce que nous ressentons mutuellement l'un pour l'autre mais nous prenons notre temps, nous savourons cette découverte qu'est l'amour.
- Ils ne viendront pas les autres ?
- Non, ils ont tous quelques choses de prévues qui est plus important que l'entraînement, il semblerait.
- Même Momoi ?
- Satsuki aussi, oui. Et après ça m'embête pour que je vienne à tous les entraînements mais ça se défile le vendredi soir... Bande de connard...
Aomine soupire bruyamment, les yeux fermés, la tête penché en arrière.
- Si ça te dérange à ce point de t'entraîner seul avec moi, pars alors au lieu de soupirer. Dis-je, en souriant espièglement.
- Au contraire, je soupire parce qu'ils auraient dû faire ça depuis le début.
Son regard de prédateur se dirige vers moi, il s'approche rapidement sans faire le moindre bruit tel un félin chassant sa proie. Une fois à quelques centimètres de moi, il se penche légèrement. Je peux sentir son souffle sur mon visage, je lève les yeux vers lui. Aomine me détaille, il part de mes yeux (C/Y) à ma bouche puis descend un peu plus bas pendant que sa main se ballade le long de mon bras. Son autre main caresse le bas de mon cou puis la limite de mon haut d'uniforme.
- Aomine, mes yeux sont plus haut...
- Jolie soutif'... De la dentelle (C/P), je ne t'imaginais pas comme ça (T/P)... Ta culotte est assortie ?
Aomine... Tu me connais depuis, non ? C'est pas avec ça que tu vas me déstabiliser. Notre petit jeu de séduction semble arriver à sa fin : qui cédera en premier ?
- Peut-être bien... Si ça se trouve, ce n'est même pas une culotte ; c'est peut-être plus léger qu'une culotte niveau tissus... Tu veux vérifier ?
- On ne m'a jamais répondu comme ça... Attention, je risque de te prendre au mot.
- Peut-être que je le veux justement...
Ses yeux s'assombrissent, il se mord la lèvre inférieur. Je lui souris, amusé de sa réaction : j'ai un tel ascendant sur lui, impressionnant.... Mais il en a un tout aussi puissant sur moi. Ma petite main caresse sa joue. Ses prunelles sombres se remplissent d'amour, il enroule ses bras autour de moi et me serre fort contre lui.
Nos nez se frôlent et nos lèvres sont à quelques centimètres des unes des autres.
- Tu me rends fou, (T/S)...
- Toi aussi, tu me rends folle. Je t'aime, Aomine.
Ses yeux s'écarquillent légèrement avant que l'émotion fasse son chemin jusqu'eux. Son sourire sincère s'étire sur ses belles lèvres.
- Moi aussi je t'aime, tu ne peux pas savoir à quel point...
Ses lèvres se posent alors sur les miennes, j'aprofondie le baiser au bout de quelques minutes. Cette embrassade passionnée fait naître un feu d'artifice dans mon cœur qui réveille les papillons dans mon bas ventre.
Ce soir-là, nous ne nous sommes pas entraîner au basket : nous sommes partis chez lui nous entraîner à nous aimer passionnément pour les futures années à venir, toute la nuit.
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