Re ! Cette commande est celle de @lafemmedelivai ! J'espère qu'il te plaira ! :)
Désolé des fautes et bonne lecture~

J'aurais pas dû rester. J'aurais dû fuir avec les autres. Elles dorment toutes sans exception, toutes excepté moi. Mon professeur se rapproche dangereusement de moi. Les larmes dévalent sur mes joues. J'ai peur. Ses mains se posent sur mes genoux tremblant.

- Ne bouge pas... Ça sera très rapide, je te le promets.

Le professeur commence à descendre ses mains le long de mes jambes. Je veux crier mais je n'y arrive pas. Tout ce qui sort de ma bouche sont de bruillantd sanglots. Il se rapproche de plus en plus de moi.

- N-Ne me touchez pas !

- Tu te crois asser forte pour me donner des ordres, (T/P) ? Laisse moi rire.

Il écarte violemment mes jambes pour se placer entre elles. Je ferme les yeux, je suis pétrifiée. Je sens ses mains sale parcourir mon corps sans aller dans les endroits trop sensibles. L'homme commence à retirer mon haut d'uniforme. Je tente de l'en empêcher, mais il me gifle. Il retire ensuite mon haut.

- Je t'ai dis de ne pas bouger !
Dit-il d'une voix dure.

Soudainement, je sens quelque chose glisser de la petite poche de ma jupe. Mon téléphone. Je jette un coup d'oeil à celui-ci, il est en plein appel ? Mes yeux embués de larmes ne me permettent pas de voir le contact.

Soudain, un bruit de fenêtre brisé se fait entendre. Quelqu'un entre à l'intérieur de ce bus de malheur, éloignant le professeur de moi. Je prends mon haut et le plaque contre ma poitrine presque entièrement dénudée.

Je regarde la personne qui vient de me sauver la vie. Il se tourne vers moi.

- (T/P) !

Sa voix m'est si familière. Je souris à l'entente de cette voix.

- Dépêche toi, viens !
Me dit-il.

Malgré le fait que je ne vois toujours pas son visage, je saisis mon téléphone, mon haut et rejoints cette personne sans me poser de questions. Il prend ma main et me pousse hors du bus. Je tombe violemment au sol. Je me tourne vers lui, toujours dans ce bus. Je le vois asséner un coup à mon professeur. J'en souris de satisfaction. Le jeune garçon me rejoint. Il me prend par la main et on se met à courir jusqu'à une moto. Il monte sur celle-ci et je fais de même.

- Accroche toi bien à moi.

Je hoche la tête et il démarre à toute vitesse. Je plaque ma tête contre son dos, me rassurant moi-même. Tout est fini. Tu ne le reveras plus jamais. Je profite de la douce chaleur rassurante qui émane du corps de ce jeune homme. Je respire un bon coup,  humant son odeur pour le moins agréable. Malgré tout, je commence à avoir vraiment froid, mon corps tremble et mon compagnon le remarque assez vite. Il s'arrête en plein milieu de la route. Il retire sa veste et me la tend.

- Tient ! J'espère que tu auras moins froid !

Il se tourne vers moi, je prends sa veste. Je peux enfin voir son visage.

- Takashi...
Soufflé-je.

- Tu ne m'avais pas reconnu ?
Demande-t-il en riant.

- Non... Je n'ai pas eu l'occasion de voir ton visage tout à l'heure.

Je mets sa veste en le remerciant encore une fois. On reprend alors la route jusqu'une grande maison. On descend alors de sa moto pour entrer à l'intérieur. Quand on entre, je ne peux m'empêcher de remarquer qu'il n'y a aucun bruit.

- Tu es tout seul ici ?
Je demande en m'asseyant sur le canapé.

Takashi vient s'assoir juste à coté de moi.

- Non, les autres sont juste déjà couchés.

Je hoche la tête pars m'assoir sur le canapé. Je ramène mes jambes contre ma poitrine. J'ai l'étrange sensation d'avoir la peau brûlé par les mains de cette homme. Mes bras viennent entourer mes jambes. Je sens encore son souffle, ses mains sur moi, sur mon corps. Ma tête vient se cacher dans mes bras. Et de grosses larmes commencent à couler. Je sens les mains de Takashi sur mes épaules afin de me réconforter. Je me laisse aller et le prends dans mes bras en pleurant toute les larmes de mon corps.

Il me rend mon étreinte sachant pertinemment que j'ai besoin d'évacuer toute cette peur, toute cette colère, toute cette tristesse. Takashi m'allonge avec lui sur le canapé et vient caresser mes cheveux pour me calmer. Mon corps est secoué de spasmes pour cause d'avoir trop pleuré. Mes paupières se font lourdes et finissent par vouloir se fermer. Mais je ne veux pas. Pas pour l'instant. Je me redresse du mieux que je peux et regarde Takashi dans les yeux.

- Takashi, je te remercie vraiment pour tout... Mais là, j'ai besoin d'oublier... Oublier l'horrible sensation des mains baladeuse de cette homme...

Je sens la mâchoire de Takashi se contracter à ma phrase. Je lui caresse la joue.

- Alors, j'aimerais que tu me rendes un dernier service... Embrasse moi.

Takashi me regarde légèrement surpris. Il se redresse de façon à être assis, puis il me plaque contre son torse.

- T'auras pas à me le demander deux fois.

Sans attendre, il fonce sur mes lèvres, je passe mes mains dans ses cheveux le faisant grogner. Comme enivré, je réponds à son baiser en m'accrochant à lui comme-ci ma vie en dépendait. Le baiser est doux au début, puis il devient plus fort, plus ardent. Mes mains viennent alors se loger sur sa nuque pour approfondir encore plus ce baiser. Il se sépare de moi par manque d'air. Mais il garde nos deux front collés.

Ses mains viennent faire de petits ronds sur mes cuisses, comme de petits gestes affectifs. Il me regarde tendrement. Ce regard me fait doucement rougir et me donne l'impression que des petites chenilles grimpent le long de mon ventre. Je me sens vraiment bien avec lui, c'est étrange.

- Tu me plaîs. Tu me plaîs beaucoup, (T/P)...

- Toi aussi, Takashi.

Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres avant de nous rallonger. Blottie l'un contre l'autre, je trouve le sommeil dans les bras de Takashi.