Voilà Karma Akabane-E ! Ton Zeleph x Reader~! J'espère qu'il te plaira ! (Et encore désolé du faux espoirs d'il y a quelques jours... Mon téléphone me contrôle plus que je ne le contrôle à lui XD)
Désolé des fautes d'orthographes et bonne lecture~

Je marche dans ma ville natal, le soleil s'étant couché depuis quelques minutes. Je suis allée chercher de l'eau dans la rivière d'à côté en évitant de croiser les habitants d'ici. Pourquoi ? Parce que je n'aie aucune magie alors que je vis dans une ville remplie de mages. Les personnes vivant ici me déteste et m'insulte, le seul amour que j'ai connu est celui de mes défunts parents.

Je rentre donc à la maison qui est à l'orée de la forêt, la jarre remplie d'eau. Quand j'arrive devant mon habitation, j'ai un haut le cœur. Une multitude de cadavres d'oiseaux sont disposés devant ma porte. Le sang des animaux a servi à écrire les mots “inutile” et “dégage d'ici” ou encore “saute de la falaise, ton absence nous enlevera bien des soucis”. Je soupire, les larmes s'écoulent lentement de mes yeux.

- Qu'est-ce que je fais à part exister..? Soupiré-je à moi-même.

Je laisse tomber ma jarre à terre puis pars lentement vers la forêt. Pourquoi je souffre autant ? Pourquoi est-ce qu'ils m'en veuillent ? Je veux voir mes parents... Et si je les rejoignez ? Ça serait plus simple. Je déambule comme une morte-vivante dans le bois éclairé par le clair de lune. J'arrive devant le bord de la falaise. Le paysage qui s'étend sous mes yeux est époustouflant. La pleine lune illumine le village, les arbres et les cours d'eau. Je suis admirative, comme toujours, de ce merveilleux paysage et en oublie mes mésaventures précédentes. Je m'assoie sur le bord, les pieds dans le vide quand j'entends une brindille craquer derrière moi.

Je me retourne vivement mais  n'aie pas le temps de détailler l'inconnu que je glisse le long de la falaise. Je panique, mon cœur s'arrête, je deviens livide et tente d'accrocher un quelque chose pouvant m'empêcher de tomber. Quand je sens deux mains chaudes attraper les miennes et me maintenir fermement. Je relève le regard et rencontre deux prunelles sombres. L'homme en face de moi est juste magnifique : ses cheveux noirs retombent le long de son visage s'arrêtant à ses oreilles bien qu'il possède un épis indiscipliné au dessus de son crâne. La noirceur de ses cheveux est en parfait contraste avec sa peau pâle. Lui aussi me détaille tout en me soulevant. Quand il me relève, je mets quelques secondes à m'échapper de ses yeux hypnotiques. Sa voix douce me sort de ma torpeur.

- Tu vas bien ?

- Je...euh...oui... Merci beaucoup... Vous êtes..?

- Zeleph et toi ? Tu peux me tutoyer, si tu veux.

- (T/P), enchanté Zeleph.

Il m'adresse un petit sourire que je n'oublierais jamais. Ce jour-là, je ne savais pas que cet homme allait chambouler ma vie.

À la suite de notre rencontre, nous nous retrouvions tout les soirs au bord de cette falaise afin de faire de plus en plus connaissance. Zeleph est un garçon très intriguant. Il est calme et d'agréable compagnie mais très secret. C'est rare d'apprendre des choses sur lui, il me pose toujours de nombreuses questions sur moi sans me laisser le temps de lui en poser. Au fil du temps, il commença à s'ouvrir un peu à moi.

- Tu n'as pas de magie ?!

- Non mais j'essaye d'apprendre à l'institut de Magie de Meldian. Je...veux pouvoir ramener mon petit frère à la vie.

- Ton petit frère..?

- Oui. Il est décédé trop jeune, beaucoup trop jeune... Je sais que tu vas me dire qu'il est bien là où il est mais... Il me manque.

- Je suis désolé pour ton frère...et je te comprends dans un sens. Mes parents sont morts tout les deux, je sais quel manque on ressent quand on perd un être chère.

Zeleph s'est tourné vers moi, les yeux brilliants. Je n'ai jamais vu de regard aussi profond. Mes prunelles parcourent son visage puis s'attardent sur ses lèvres. Je sens alors sa main se poser délicatement sur ma joue, la caressant tendrement, un frisson me traverse. Il soupire alors.

- Merci...

- De quoi..?

- D'exister...

Sur ces mots, ses lèvres capturent les miennes, je réponds immédiatement à son baiser. Un feu ardent embrase mon cœur et mes sens, je suis happée par cette vague de sensations qui m'était jusque là inconnue. J'arrive à la conclusion suivante : je suis amoureuse de lui et lui aussi est probablement amoureux de moi.

Ce soir-là, Zeleph est resté chez moi. Notre première nuit était à la fois passionnée et douce. Son regard n'a cessé, à aucun moment, de me regarder avec amour.

Quelques mois plus tard, Zeleph est moi filons le parfait amour. Il habite avec moi maintenant afin de me défendre des autres, les villageois ont d'ailleurs arrêté rapidement leur agression suite à son arrivée au village. Ils m'ignorent toute la journée jusqu'au soir. Mais, ça ne me dérange pas au contraire c'est reposant.

Je reviens de la rivière avec la jarre dans les mains, essayant de me dépêcher pour rejoindre Zeleph. Je suis vite épuisée ces temps-si. Je sais que je dois me ménager mais je n'ai pas trop le choix...

Quand j'entre dans la maison, je constate que les fleurs sur la table sont fanés alors qu'elles ne l'étaient pas quand je suis partie. Je pose la jarre à côté d'elles en les fixant. Qu'est-ce-que ça veut dire ? J'entends du bruit dans notre chambre et m'y rends à pas de loup. Depuis l'embrasure de la porte, je vois Zeleph écrire quelques choses rapidement sur un bout de papier.

- Zeleph..? Qu'est-ce-que tu fais ?

Ses muscles se tendent, son dos se voûte et ses mains tremblent.

- Tu...ne devait pas rentrer aussi tôt de la rivière...

- Je me suis dépêchée pour éviter les heures de pointes mais là n'est pas la question. Qu'est-ce-que tu écris ?

Je m'approche de lui mais il se retourne subitement.

- Reste où tu es (T/P) ! Ne m'approche pas !

- Z-Zeleph ! Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'il ce passe ?!

- Je...je suis maudit... Si tu me touche, tu mourras.

Mes yeux s'agrandissent, mon souffle s'accélère. Je crois bien que mes pupilles se sont dilatés sous le choc.

- Que... Qu'est-ce que tu me raconte..?

- C'est la vérité (T/P)... Les fleurs sur la table sont une preuve tangible pourtant. Mais je ne...

Il s'arrête. Je ne réponds rien et me contente de le fixer, en silence. Je crains ce qu'il va m'annoncer ensuite.

- Je ne peux plus rester ici, avec toi.

Mon cœur s'arrête de battre. Je l'ai senti arriver cette mauvaise nouvelle et pourtant j'ai dû mal à y croire...

- Non... C'est pas possible...

Le temps que je réagisse, il est passé à mes côtés rapidement pour rejoindre le salon. Je me réveille soudainement et le suis de près, ne voulant pas le perdre de vue. Sa main empoigne la poignée de porte. La panique me prend, les larmes me montent aux yeux. Ma respiration tremblante est douloureuse : j'ai l'impression que mes poumons sont trop petits pour contenir l'air que j'inspire.

- N-Non Zeleph, attends !

Il s'arrête mais ne se tourne pas vers moi, j'observe son profil caché partiellement par ses cheveux noirs. Son visage se baisse, je vois des coulées de larmes longer sa joue avant de s'écraser au sol. Malgré la malédiction qui semble planer au dessus de sa tête, je veux espérer arranger les choses.

- I-Il y a peut-être une solution..!

- Non, (T/P). Il n'y en a pas. Ankseram m'a maudit pour avoir essayé de trouver la raison de la vie, de la mort, d'avoir harcelé mes professeurs pour obtenir ces réponses, pour avoir voulu faire revivre Natsu. Je t'ai menti... Ça fait quelques jours déjà que j'ai été renvoyé de l'institut de Magie. C'est ma faute si je suis maudit alors...je ne veux pas que tu en souffre...

- M-Mais vivre sans toi me sera insupportable ! Je ne peux pas Zeleph ! O-On va-... Zeleph !

Zeleph prend soudainement les clefs de la maison, sort puis verrouille la porte. Je cours vers l'entrée en toquant et appuyant sur la poignée frénétiquement.

- Z-Zeleph..! Ouvre, je t'en pris !

- Non (T/P)... Tu vas me suivre sinon...et je ne veux pas.

Sa voix étouffé par le boie de la porte est teintée de tristesse. Je redresse la tête pour observer le visage de mon aimé au travers la vitre sur la porte. Ses yeux larmoyant se lèvent pour rencontrer les miens, suppliant. Pourtant, un sourire s'étire sur ses lèvres, un sourire sincère. Il pose sa main sur la vitre, je pose la mienne au même endroit de l'autre côté.

- Sois heureuse (T/P).

- Je ne peux pas être heureuse sans toi..!

- Je t'aime. Je t'aime si fort...

- Z-Zeleph..! M-Moi aussi je t'aime ! Alors, ne me quitte pas..!

- Je suis désolé, (T/P). Désolé pour tout...

Sur ces mots, il se volatilise devant mes yeux écarquillés. Dans ma tête, je me répète qu'il est parti, qu'il ne reviendra pas. Mais mon cœur espère qu'il me reviendra, désespérément. Je continue d'essayer d'ouvrir cette porte qui me laisse passer au bout d'un moment.

Je pars en courant à la recherche de Zeleph : je le cherche mais ne le trouve pas. C'est alors que mon cœur entre en accord avec ma raison ; il est parti, pour toujours. Le poids invisible de la fatalité exerçe une affreuse pression sur mes épaules, je m'écroule au sol, les larmes ruisselantes sur ma peau (C-Pe).

Zeleph... J'aurais voulu lui dire tellement de choses avant qu'il ne parte. J'aurais voulu lui dire quel héros, quel idole il a été pour moi et surtout à quel point il est un homme incroyable avec qui j'ai eu la chance de partager la plupart de mes nuits et mes jours.

Et aussi...

Quand je rentre enfin chez moi, je saisi le papier sur lequel écrivait Zeleph il y a quelque minutes. Dessus est inscrit des mots en vracs : « (T/P), je pars et ne reviendrai pas... Je veux que tu sois heureuse et fonde une famille avec un homme qui mérite ton amour. Si nous aurions eu un enfant ensemble, j'aurais voulu l'appeler Haru car c'est un jour de printemps que je t'aie rencontré et suis tombé amoureux de toi. Alors, vis une vie sans regret. (T/P), je t'aime et t'aimerais toujours. »

...et aussi, que dans quelques mois, nous aurions vraiment formé une magnifique famille.