Heeeeyyy !! Désolé pour l'attente ! Nos révisions sont assez, longues désolé ^^' -Fantazy- a eu ses examens la semaine dernière et moi c'est cette semaine ! Yaaaay... Bref Slytherin22091987 voici les 4 premières commandes pour toi (qui seront publiés à la suite), les deux autres arriveront un peu plus tard ! Sinon, bonne lecture et désolé des fautes XD

Je peste devant d'innombrables feuilles et dossiers, mes mains sur mon visage et mes coudes appuyés contre la table.

- J'en ai marre...

Je soupire. Mon petit ami est à côté de moi, il étudie un autre dossier. Je l'observe en diagonale. Ses cheveux ébène lui tombent sur les yeux et son regard noir est concentré sur les feuilles devant lui.

Je soupire de nouveau. Il ne semble pas s'en inquiéter.

- Il faut qu'on parle...L.

J'appuie bien sur son "surnom" et m'appuie sur le dossier du siège, les bras croisés. Mon attitude laisse bien ressortir mon état d'esprit actuel.

Je suis en colère. Non, plus excédée.

- (T/P), mon enquête n'attend pas et tu le sais. Kira continue ses crimes et il ne s'arrêtera pas avant de l'avoir arrêté.

- Très bien !

Je me lève, prends mon manteau avant de me faire couper par mon petit ami.

- Ou est-ce que tu vas ?

- Tu ne veux pas parler, je me casse ! Je rentre chez moi.

- Tu ne peux pas ! Et les dossier al--...

- Mais putain, marie toi avec tes dossier si tu les aime tellement ! Tu sais que moi aussi j'existe et que j'ai besoin d'un minimum d'attention ?! Reviens me voir quand tu auras rétabli ton ordre de priorité...

Je claque la porte et me rends chez moi. Je sais que ce n'est pas cool de lui demander de choisir entre son travail ou moi mais cela fait depuis le début de cette enquête que ça dure. Et malgré mes "mises en garde", il ne m'a jamais écouté.

Si notre relation doit se résumer au travail, je ne peux plus continuer... Cette situation me tue.

Je viens à peine de rentrer chez moi que quelqu'un sonne. Je me lève à contre coeur de mon confortable canapé pour me rendre à la porte d'entrée. Là, mon coeur s'emballe. Et si L se trouve derrière la porte..?

Je ne veux pas lui parler maintenant.

- C'est qui ?

Je demande ça très froidement et ne bouge plus, j'attends devant la porte que la personne me réponde.

- C'est Light. Tu pourrais m'ouvrir ?

Je soupire de soulagement le souffle que j'avais jusque-là retenu. Light est une des personnes bossant sur l'affaire Kira. Il a 18 ans mais est très mignon malgré tout... J'ai l'impression d'être un peu pédophile à dire ça. Il est à peine plus jeune que moi mais quand même...

- Oh ! Attends je t'ouvre.

Je déverrouille la porte et l'ouvre pour voir Light me sourire gentiment.

- Bonsoir (T/P) ! Euh... Je peux entrer ?

- Oh oui, bien-sûr !

Je me pousse pour le laisser entrer et une fois à l'intérieur de ma maison et la porte fermée, il me tend une boîte de chocolat.

- Light..?

- Je t'ai vu partir si précipitamment que j'ai voulu te rendre visite et...je me suis dis que vu que tu aimes bien le chocolat, ça te remonterais le morale.

Je suis attendri par son geste. Après ces derniers mois sans aucunes marques d'affection, ça fait plaisir.

- Vraiment, merci Light !

Je lui souris et il me sourit en retour. On commence alors à parler de tout et de rien pendant un moment. Cela part de l'enquête jusqu'à mes anciennes années de lycée.

Je rigole bien avec lui mais il ne faudrait pas qu'il reste trop tard : ses parents pourraient s'inquiéter. Il a réussi à me faire oublier mes soucis pendant un bref instant. Je le raccompagne jusqu'à ma porte que j'ouvre.

- C'est cool d'être passé Light. Je me sens un peu mieux !

- De rien, c'était avec plaisir.

Il me sourit se voulant séduisant et je me sens mal à l'aise, je ne suis pas sûre d'apprécier cette marque d'attention en particulier. J'aime L même s'il me délaisse dernièrement.

Je vais pour parler mais quelqu'un me coupe.

- Light, tu peux partir. Je dois lui parler. Seul à seul.

Je tourne ma tête pour constater la présence de L devant ma maison. Il a toujours son air fatigué et ses cheveux en bataille. Light le regarde puis me salut avant de
partir chez lui.

Je croise les bras et relève le menton.

- Qu'est-ce que tu veux ?

Mon attitude est clairement défensive. Même si je suis de meilleur humeur, je n'ai malgré tout pas envie de lui céder.

- J'aimerais te parler. Je peux entr--...

- Non.

- Bien, alors...hum...Je vais te parler ici.

Il s'avance légèrement. Je vois qu'il est déterminé et je me résous à l'écouter.

- Alors, je viens pour m'excuser... Même si mon travail est assez prenant je n'aurais pas dû te délaisser ainsi.

- C'est aussi de ma faute, j'aurais dû être plus claire depuis le début alors...

- Pardon !

Nous nous écrions en même et nous nous regardons avant d'éclater de rire. Puis je l'invite à rentrer.

Une fois à l'intérieur, il m'enroule de ses bras et m'embrasse doucement. Je n'ai pas l'habitude qu'il prenne les devants mais ça ne me dérange pas.

On s'écarte le souffle court.

- Tu aurais une place pour moi dans ton lit ce soir ?

Je suis surprise au départ mais je me radoucis aussitôt et lui souris de toutes mes dents.

- Toujours !

Nous nous dirigeons main dans la main jusque ma chambre.

Le lendemain matin, je suis réveillée par du bruit dans ma cuisine. Je me redresse vivement puis me rends compte que c'est certainement mon copain qui fait le petit déjeuner.

Je me lève et enfile mon pyjama confortable que L m'avait si soigneusement enlevé hier soir.

En arrivant dans la cuisine, je constate que L est bien entrain de s'affairer à faire le petit déjeuner.
Enfin, du moins essayer...

- Bonjour... Déclaré-je.

- Oh, tu es réveillée ? Dis, tu n'aurais pas quelque chose de sucré ?

Je souris puis soupire.

- Bien-sûr, attends je te les sors.

Je sors alors tous mes goûtés sous son regard fatigué.

- Ça te dérange si je mange ici, avec toi ?

- Hein..? Euh...non ! Ça me fais même très plaisir !

Je lui souris avant de m'avancer vers lui, je me hisse sur la pointe de mes pieds puis l'embrasse délicatement. Il me sourit en retour en rougisseant légèrement en sous ses yeux remplient d'amour, je rougis tellement fort que je suis comparable à une tomate.

Il me sourit.

Je suis heureuse qu'il reste avec moi pour aujourd'hui, ça veut dire qu'il tient à moi.

Ça tombe bien, moi aussi je l'aime.