Twin Brothers /!\
Os Larry où Harry et Louis sont des faux jumeaux, ils ont terminé leur dernière année de lycée et vont bientôt avoir 18 ans. Cependant ça va faire deux ans, depuis la fête d'anniversaire de leur 16 ans, qu'ils se sont devenus distants et leurs proches ne savent pas pourquoi. Eux le savent, mais préfèrent le garder pour eux à cause des conséquences que ça pourrait avoir. Cependant les choses pourraient changer quand Harry va découvrir que son frère a un petit-ami...
Présence de lemon 🍋
Warning ! : cet os présente une relation incestueuse alors si certains n'aiment pas ça, je ne vous force pas à lire 😉
Environ 9 000 mots
Bonne lecture !
13 juillet 2018 – Maison des Tomlinson
Il est 1h du matin et les derniers invités de la fête viennent de partir, laissant Harry et Louis seuls dans la maison familiale.
- C'était génial ! S'écrie le mécheux en commençant à ramasser les gobelets et déchets qui traînent.
- On devait marqué le coup pour nos 16 ans, Boo, rétorque son faux jumeau.
Mais le bouclé soupire en voyant déjà son frère commencer à tout ranger.
- Les parents ne rentrent que demain soir, enfin ce soir vu l'heure, on pourra ranger en se réveillant.
Il attrape les mains du mécheux pour le forcer à s'arrêter et à le regarder. Il prend ensuite son visage en coupe et embrasse le bout de son nez. Louis glousse tendrement face au geste de son frère et vient se blottir contre lui.
- Nicolle n'arrêtait pas de te regarder ce soir, murmure-t-il après plusieurs secondes de silence.
- Je ne sais pas, je ne regardais que toi, répond son frère en haussant les épaules et en attrapant la main de Louis.
Il l'entraîne à sa suite vers l'étage et le petit châtain se laisse faire, les joues rouges. Il ne sait pas lui-même si c'est à cause de l'alcool qu'il a bu ou des paroles de son jumeau.
- Tu dors avec moi ce soir Boo ?
Harry plaque doucement son frère contre le mur près de la porte de sa chambre en attendant la réponse de son frère.
- J-Je...Oui, enfin, oui. Je veux bien.
- Je n'ai pas menti tout à l'heure Lou. Je n'ai eu d'yeux que pour toi ce soir, murmure le bouclé, la respiration soudainement lourde. Tu es sublime avec ce jean moulant et j'adore t'entendre et te voir rire aussi. Et vu que tu n'as pratiquement fait que ça de toute la soirée, je n'ai pas eu le choix de ne regarder que toi.
Le front de Harry vient se poser sur celui de Louis alors que sa respiration est lourde et ses yeux rivés sur ses lèvres.
- Sun...Geint Louis en sentant monter en lui la chaleur maintenant familière qui monte quand son frère est proche de lui ou bien lui fait des compliments, ce qui arrive souvent ces derniers temps.
Le dit Sun approche ses lèvres et embrasse le coin des lèvres de son jumeau.
- O-On peut pas faire ça, souffle à nouveau Louis en posant ses mains contre le torse du bouclé.
- C'est toi ou moi que tu essayes de convaincre Boo ?
Les mains de Louis se serrent et emprisonnent le tissu de la chemise de son frère sans pour autant le repousser.
- Laisse-moi t'embrasser Lou, j'en meurs d'envie...
- C'est mal...répond-il fébrilement en sentant les lèvres de Harry maintenant sur son cou.
- Je t'en supplie...
Le bouclé vient appuyer son entrejambe dur contre celui de son frère, ce qui arrache un petit cri à ce dernier.
- Sens l'effet que tu me fais. Je suis si dur, rien que pour toi.
Les dernières barrières de Louis cèdent et il vient lui-même poser ses lèvres sur celles de Harry, leur arrachant un gémissement à tous les deux. Louis sait que c'est mal, immoral mais maintenant il sait aussi que c'est affreusement bon, même délicieux. Et c'est bien pour ça qu'il n'arrive pas s'arrêter.
Harry est dans le même état, il goûte enfin aux lèvres qu'il convoite depuis des mois maintenant. Louis a beau être son jumeau, il est également celui qui le rend dingue et qui a un effet sur lui que personne d'autre n'a.
Ils se dévorent alors la bouche, encore et encore, a n'en plus finir. Harry finit par attraper son frère sous ses cuisses et le soulève jusqu'à son lit où il le dépose en commençant à le déshabiller. Les vêtements des deux frères volent un à un jusqu'à ce qu'ils soient entièrement nus l'un contre l'autre. Ils semblent insaisissables du corps de l'autre, inarrêtables, en voulant toujours plus.
Harry embrasse et lèche chaque parcelle du corps de Louis, sachant qu'il s'agira certainement de la première et dernière fois qu'une telle chose arrive. Il le prépare à l'accueillir avec ses doigts et sa bouche, savourant chaque gémissement et chaque cri de son jumeau.
Il encre son regard au sien quand il le pénètre enfin et il croit n'avoir jamais rien vu d'aussi beau que le visage de son frère à ce moment précis et Louis ressentit quelque chose d'aussi bon. Même s'il sait que Harry n'est plus vierge, le mécheux offre sa première fois à la personne qu'il aime le plus au monde et en qui il a le plus confiance. Qui a-t-il de plus beau ?
Ils ont l'impression d'atteindre le paradis cette nuit là, commettant pourtant un acte digne de les envoyer droit en enfers.
**
LOUIS
5 juillet 2020
Mes parents et moi déjeunons dans le plus grand des silences. Ma mère fixe avec contrariété la place vide de Harry et mon père s'agace.
- On lui avait pourtant dit midi non ? Dit-il d'un ton dur. Tu sais où est ton frère Lou ?
Je hausse les épaules en continuant de manger. Ça fait presque deux ans que je ne sais plus ce qui se passe dans la vie de mon frère de toute façon...
Il nous fait l'honneur de sa présence à 12h20, débarquant tout sourire.
- Salut 'Pa, salut 'Man, désolé du retard !
- 20 minutes de retard et aucun message ! S'écrie notre mère.
- J'étais chez une amie, j'ai pas vu le temps passé.
Vu le suçon qu'il a dans le cou, je comprends pourquoi il n'a pas vu le temps passé chez son « amie ». Mais en deux ans j'en ai vu passé alors même si c'est toujours un peu douloureux, je m'y suis fait.
- Je tenais à répéter les règles pour ce week-end, commence notre père. Je sais que c'est bientôt votre anniversaire mais pas de fête et pas de visites non plus.
- Ce que votre père essaye de vous dire c'est qu'on préférerait que vous passiez le week-end tous les deux tranquillement à la maison. On serait plus rassuré.
- Et ça vaut même pour Zayn Lou, me prévient mon père.
Je hoche la tête, même si je suis un peu déçu.
- Zayn ? C'est qui ? Demande Harry en fronçant les sourcils.
- Attends, tu n'es pas au courant ! S'écrie ma mère. Enfin c'est vrai que tu n'étais pas là quand il est venu dîner, tu étais encore je-ne-sais-où avec je-ne-sais-qui à faire je-ne-sais quoi...
- C'est qui ce gars ? Répète-t-il un peu durement.
- Le petit-ami de ton frère, un garçon charmant.
Il se fige alors qu'il bloque son regard noir sur moi. Je me sens soudainement mal à l'aise et je baisse mes yeux vers mon assiette.
- Peut-être...Peut-être que vous pourriez profiter de ce week-end pour rattraper le temps perdu, lance mon père en se raclant la gorge.
Je retiens de justesse un rire amer. Il n'y a rien à rattraper entre Harry et moi, nous avons franchis une limite et nous ne pouvons plus retourner en arrière. Nous ne pouvons plus retrouver la relation que nous avions avant cette fameuse nuit, surtout avec le comportement qu'il a depuis. Le matin de notre nuit d'amour, car selon moi c'est que c'était, j'étais hautement perturbé. J'avais l'impression que ce que nous venions de faire était aussi bon que mal et je me demandais surtout où ça allait nous mener. À une relation secrète ou bien à un « c'était génial mais nous sommes frères et nous ne pouvons pas continuer » ? Aucun de ces scénarios me convenaient alors j'ai préféré éviter Harry.
Ça n'a pas été bien compliqué puisque Harry m'a évité aussi, pas un mot, pas un regard, et une semaine plus tard je l'ai vu embrasser Nicolle dans la cour du lycée. Mon coeur s'est brisé et j'ai alors compris que Harry n'avait pas ressenti ce que moi j'avais ressenti. J'ai fini par me faire une raison en voyant défiler, ou plutôt en entendant défiler son flot de conquêtes à la maison. Combien de fois j'ai entendu ses gémissements mêlés à ceux de filles et de garçons alors que moi je souffrais silencieusement dans ma chambre juste à côté de la sienne ? J'ai essayé de l'oublier à mon tour dans les bras d'autres garçons mais ça n'a pas été facile et j'ai même finit par réaliser que ça ne m'aidait pas vraiment.
Les choses ont changé quand j'ai rencontré Zayn, un ami d'un ami qui va dans un autre lycée que le nôtre à Harry et moi. Un gars beau comme un dieu, posé, patient et drôle qui a su se faire une place dans mon coeur. Il m'a permis d'enfin avancer un peu. Il a pris une place assez importante que que je décide de le présenter à mes parents qui l'ont d'ailleurs adoré.
À 14 heures tapantes, mes parents nous saluent une dernière fois et partent pour leur week-end en amoureux à Brighton. Je ferme à peine la porte que j'entends les pas sourds de Harry qui montent dans les escaliers avant d'entendre sa porte claquée. Je soupire faiblement puis monte mollement à mon tour m'enfermer dans ma chambre. Je me penche à ma fenêtre pour fumer une clope puis je sors un de mes mangas pour lire un peu.
Quand je me décide à descendre pour dîner, je suis surpris de découvrir Harry devant la télé, mangeant un sandwich. Je pensais qu'il serait déjà parti, se fichant bien des ordres de nos parents. Je me prépare alors aussi un sandwich et m'installe à l'autre bout du canapé où il est assis.
Alors que nous mangeons avec pour seul bruit les cris des catcheurs à la télé, mon téléphone vibre dans la poche de mon jogging. Je le sors et découvre un sms de Zayn.
De Zaynie : Tes parents sont bien arrivés à Brighton ?
De moi : Yep, pourquoi ?
De Zaynie : Tu es donc seul chez toi ?...Je pourrais peut-être passé pour te réconforter un peu ?
Un sourire en coin se dessine sur mon visage. Ce basané ne perd jamais le nord.
De moi : Désolé de te refroidir Z mais je ne suis pas seul chez moi. Mon frère est là...
De Zaynie : Merde il fait chier ! Il est jamais là pourtant...Tu viens à la maison alors ?
De moi : Mes parents veulent pas qu'on sorte
De Zaynie : Ils sont pas là pour voir et ton frère ne te caftera pas si ?
Je jette un rapide regard à Harry en me mordant nerveusement la lèvre. Zayn n'a pas tord, je ne suis peut-être pas du genre à briser les règles mais là ça serait sans conséquence et mes parents ne le sauront jamais...
- C'est avec ton mec que tu discutes ? Me lance Harry en continuant de fixer la télévision.
- Je vois pas en quoi ça te regarde, je réponds un peu sur la défensive.
- Ça veut dire oui, ricane-t-il.
Contrarié malgré moi, je n'hésite plus et me lève pour aller me préparer un sac. Sans un mot et sans un regard je me dirige vers l'entrée.
- Tu sais que les parents nous ont demandé de rester à la maison, me dit-il depuis le canapé.
- Tu as qu'à faire comme d'habitude, je rétorque.
- De quoi tu parles ?
- Tu agis toujours comme si j'étais pas là sauf que cette fois ça sera vraiment le cas.
Je lace rapidement mes chaussures et me lève pour déverrouillé la porte, sauf que quand je commence à l'ouvrir une main immense aux jointures ensanglantées passent devant mon visage et la referme dans un claquement qui résonne dans toute la maison.
Je me fige, les yeux rivés sur sa main blessée. Comment s'est-il fait ça ? Ma respiration s'accélère quand son torse vient se coller à mon dos et que je sens son souffle contre ma joue.
- Ne pars pas, me murmure-t-il d'une voix étonnement tremblante et suppliante.
- Z-Zayn m'attend, je rétorque d'un ton peu convainquant.
Son poing se contracte d'un coup contre la porte, montrant sa contrariété.
- Ne pars pas, répète-t-il en enfouissant son visage dans mon cou.
Je ferme les yeux alors que mon corps est secoué par un énorme frisson. Sa voix, son odeur, sa chaleur, tout ça me rend faible, un peu comme il y a deux ans, mais je ne veux pas retomber dans ses filets. Je fronce alors les sourcils et me tourne face à face, le forçant à se reculer un peu.
- Tu n'as rien à me dire Harry. Tu ne peux pas me dire ça alors que ça fait deux ans que je n'existe plus à tes yeux !
Son regard se durcit alors qu'il s'avance vers moi, me surplombant d'une demi-tête.
- Tu l'aimes ? Me demande-t-il simplement.
- Quoi ? Je lance, étonné de sa question.
- Est-ce que tu l'aimes vraiment ? Si tu me dis que oui et qu'il te rend heureux, je te laisse partir.
Je déglutis, le coeur battant face à son regard qui me scrute. Il sait quand je mens, c'est mon jumeau, on a grandit lié comme les deux doigts de la main et malgré qu'on ne se parle plus depuis nos 16 ans, on se connaît toujours. Alors si je lui disais que oui, que j'aime Zayn, il saurait que je lui mens...
- Et si ce n'est pas le cas ? Je lui réponds dans un souffle.
- Je te donnerais une bonne raison de rester.
- Alors fais le, donne moi une bonne raison de ne pas rejoindre Zayn.
Je n'y peux rien, Zayn a beau être mon petit ami et même si je l'apprécie beaucoup, Harry est dans mon corps et dans mon coeur depuis longtemps déjà et la distance des deux dernières années n'a pas réussi à faire disparaître mon amour pour lui. Alors s'il y a une chance, ne serais-ce qu'une, de l'avoir à mes côtés ce soir, je suis prêt à la prendre.
C'est plus fort que moi mais Harry passe et passera certainement toujours avant n'importe qui à mes yeux.
- Je ne veux pas que tu le vois, m'intime-t-il en avançant jusqu'à ce que nos torses se frôlent.
- Ce n'est pas une assez bonne raison, je lui souffle sans le quitter des yeux.
- Je ne veux pas qu'il te touche, dit-il alors que sa main libre vient accrocher ma hanche.
- Mais encore ?
- Je deviens fou rien qu'à l'idée qu'il ai pu poser ses mains sur toi, avoue-t-il d'une voix brisée en collant son front au mien.
- Ce n'est pas assez, je murmure en déglutissant.
- Tu ne me laisses pas le choix alors...
Sans attendre, ses lèvres s'écrasent sur les miennes en même temps que son corps écrase le mien contre la porte. Je gémis en penchant ma tête vers l'arrière pour lui laisser l'accès. Des milliers papillons s'envolent d'un coup dans mon ventre alors qu'ils enroulent ses bras autour de ma taille pour me serrer contre lui.
Une part de moi pense toujours que c'est mal, que je dois le repousser, surtout après le comportement qu'il a eu envers moi ces derniers temps, alors un élan de lucidité me prend.
- Harry, je lance en tentant de le repousser.
Il grogne simplement en reprenant ma bouche de plus belle, un rythme sauvage et impitoyable, un rythme d'affamé. Ma tête tourne sous l'afflux de sensations que je ressens, surtout que je ne comprends pas pourquoi il est tant jaloux et pourquoi il m'embrasse comme ça alors qu'il a préféré m'ignorer après notre première fois. A-t-il changé d'avis ?
Cependant mon esprit se vide peu à peu à chacun de ses coups de langues sur la mienne et je finis par lâcher prise totalement. Je m'accroche à ses épaules et il comprend immédiatement ce que je veux car il rattrape mes cuisses sans attendre quand je saute pour enrouler mes jambes autour de sa taille.
Il pousse d'une main le vide-poche sur le petit meuble de l'entrée et m'y dépose à la place sans quitter mes lèvres. Ses mains viennent pétrirent mes cuisses, mes fesses et mes hanches et je crois que je vais devenir fou. Je me sens comme un drogué qui a enfin sa dose après une période de manque, je suis insatiable et je veux toujours plus. C'est pourquoi je le suis sans hésiter quand il me tire par la main vers l'étage. Il couvre mes lèvres de baisers en me faisant reculer jusqu'à son lit. Je fais voler son tee-shirt dans la pièce, il fait voler le mien, puis c'est au tour de nos pantalons.
Je m'allonge ensuite sur le lit et il se place au-dessus de moi à quatre pattes. Le souffle court, il me détaille longuement en venant caresser tendrement ma joue. Je savoure son contact alors qu'il vient reprendre l'assaut de mes lèvres.
Mes mains glissent dans son dos pour le garder contre moi alors qu'il dévore maintenant mon cou. Beaucoup de souvenirs d'il y a deux ans me reviennent et je ne sais plus quoi penser, alors j'essaye simplement de ne pas penser et de me laisse porter par ses baisers et ses caresses. Je le serre plus fort contre moi et ça attire son attention.
Il se recule pour m'observer et écarquille les yeux en voyant une larme rouler sur ma joue.
- Boo...Murmure-t-il en la cueillant de son pouce.
- Ne t'arrête pas Haz je t'en supplie, j'ai besoin de toi. Fais moi l'amour.
Il vient embrasser le bout de mon nez, puis mes joues puis le reste de mon visage et je ferme les yeux sous la douceur de ses gestes. Sa main se faufile pour baisser mon boxer et je me cambre en la sentant caresser lentement mon sexe.
Il se redresse et utilise sa deuxième main pour fouiller dans table de chevet. Il délaisse ensuite mon membre et s'allonge à mes côtés, face moi, puis m'incite à faire pareil. Je le regarde étaler du lubrifiant sur ses doigts et je remonte une de mes jambes sur ses cuisses pour lui faciliter l'accès.
Je m'accroche à son dos quand il me pénètre d'un premier doigt et je finis par enfoncer mon visage dans son cou quand je commence à ressentir du plaisir.
Il me touche avec tellement de douceur et de tendresse, ça contraste totalement avec son comportement envers moi ces derniers temps.
Il m'ouvre alors avec précaution alors que la peau de son cou avale chacun de mes gémissements. Quand il me sent prêt, il retire ses doigts et les essuie sur son boxer qu'il retire enfin. Il me fait rouler légèrement sur le dos et vient se placer sur ses genoux entre mes cuisses. Son membre est fièrement dresser contre son bas ventre et je retiens sa main quand il s'apprête à dérouler la protection dessus.
Je la récupère, le souffle court, et de mon autre main je viens prendre son sexe en main. Il gémit en me regardant le toucher et le caresser doucement. C'est stupide, mais je veux en redécouvrir la forme et la texture. C'est le premier membre à m'avoir pénétré et je voudrais aussi de tout mon coeur que ça soit le dernier.
Je lui enfile finalement la protection et il se penche au-dessus de moi, se soutenant sur un coude à côté de mon visage. J'écarte mes cuisses plus largement et il guide son membre vers mon entré. Il me pénètre lentement, avançant jusqu'à être enfoncé en moi jusqu'à la garde.
Je gémis et grimace en rejetant ma tête en arrière alors qu'il halète dans mon cou. J'avais oublié que son sexe est bien plus imposant que celui de Zayn. Je remonte mes jambes pour enserrer ses hanches alors qu'il commence à coulisser doucement en moi.
- Ça va ? Me demande-t-il en baisant tendrement la peau de mon cou.
Il est là, avec moi, évidement que je vais bien.
- Ou-Oui, continue.
Je m'accroche à son dos alors qu'il augmente le rythme de ses coups de bassin. Je gémis sans pouvoir me contrôler et finis par accrocher mes mains dans ses cheveux quand mon corps commence à être déplacer d'avant en arrière sous ses coups plus rudes.
- Oh oui, encore, plus...Je lance, le souffle erratique.
Il grogne contre mon cou en commençant à me pilonner et je hurle quand il appuie durement sur ma prostate. Il se redresse alors, en soulevant mes hanches qu'il tient fermement, et continue à toucher encore et encore ma boule de nerfs.
- Oh Lou, bordel, grogne-t-il.
- Harry ! je répète comme une litanie.
Cependant son contact me manque, alors j'entoure sa nuque pour le tirer à nouveau vers moi, il se replace comme avant mais il garde son visage au-dessus du mien pour que je puisse l'embrasser à ma guise. Il finit par s'allonger entièrement sur moi, son bassin roulant contre le mien alors que nos bouches se dévorent, nos mains s'accrochent finalement au-dessus de nous et je sens ses blessures sous la pulpe de mes doigts.
Il délaisse une de mes mains pour la glisser entre nous et me caresser. Les miennes viennent malaxer ses fesses et j'accompagne ses derniers mouvements qui nous mènent jusqu'à la jouissance. Je le sens jouir dans le préservatif alors que ma semence vient tapisser nos torses.
Il se retire de moi et son corps tremblant vient se blottir contre le mien. Je le serre fort, comme si j'avais peur qu'il s'en aille, et il semble dans le même état. C'est sans un mot que nous finissons par nous endormir, coller l'un à l'autre.
*
Je me réveille alors qu'il fait nuit noir et que le silence règne en maître dans la maison. J'entends des sortes de vibrations et réalise qu'il s'agit de mon téléphone. Je me lève doucement, remets mon boxer qui traîne et le retrouve dans un coin de la chambre, dans la poche de mon jean. Je le déverrouille et soupire en découvrant pleins d'appels manqués de Zayn et aussi de nombreux sms. Je l'avais complètement oublié.
De Zaynie : Lou ? Tu es où ? Tu devrais déjà être là.
De Zaynie : ???
De Zaynie : Je m'inquiète, s'te plaît réponds.
De Zaynie : Lou
De Zaynie : Lou
De Zaynie : Réponds !
De Zaynie : Je commence à vraiment t'inquiéter. Tu as pris le bus ?
De Zaynie : Bordel Lou, je te jure que je vais appeler les flics !
Je passe mes mains sur mon visage et lui réponds rapidement.
De Lou : Je suis hyper désolé Z.
De Lou : Je me suis endormi comme un con en préparant mes affaires.
De Lou : Pardon, sincèrement.
Pardon de te mentir, pardon de t'avoir trompé, pardon de ne pas arriver à t'aimer comme tu le mérites...
De Zaynie : Tu es pas sérieux là ? C'est ton frère qui t'en a empêché c'est ça ?
De Lou : Non, je te jure que non. Il est trop tard maintenant, il y a plus de bus. On se voit une prochaine fois ?
De Zaynie : Ok.
Je comprends à son simple « ok » qu'il est contrarié et qu'il a du mal à me croire. Pourtant je n'arrive pas regretter ce qui vient de se passer, même si Harry m'évite encore après, je l'aurais au moins eu pour une nuit de plus. Je regrette seulement d'avoir trompé et inquiété Zayn. Il est évident que je devrais avoir une discussion avec lui le plus tôt possible.
- Lou ? J'entends soudainement.
Je me tourne alors vers le lit et découvre Harry, redresser dans le lit et regardant à droite et à gauche légèrement paniqué.
- Je suis là, je lui réponds.
Il allume sa lampe de chevet et soupire de soulagement en me voyant.
- Je...Je croyais que tu étais parti.
- Non, je...J'envoyais des messages à Zayn, je lui explique un peu gêné par la situation.
Je lui montre mon téléphone en me relevant et il fronce les sourcils.
- Tu ne vas quand même pas aller le rejoindre si ?
- Bien sûr que non. Tu me prends pour qui au juste ?
Maintenant c'est à mon tour d'être contrarié.
- Je ne sais pas, tu t'es bien enfui après notre nuit ensemble alors je crois que j'ai le droit de douter !
- Quoi ? Je ne me suis pas enfui !
- Si, et après tu ne m'as plus adressé la parole, rétorque-t-il d'un ton amer.
- C'est toi qui m'a ignoré, je m'offusque. Je comprends pas vraiment pourquoi tu m'as retenu ce soir en fait ! Qu'est-ce que ça pouvait bien te faire que j'aille voir Zayn au juste vu que tu t'en fiches de moi ?
- Tu te fous de ma gueule là ? S'énerve-t-il. C'est plutôt moi qui devrait me demander pourquoi tu t'es laissé faire alors que la première fois tu m'as fui comme si j'étais un pestiféré juste après !
- Je ne t'ai pas fui, j'étais juste perdu !
Un silence pesant s'installe d'un coup dans la chambre.
- Ok, je crois qu'on a affaire à un malentendu, dit Harry.
- Il y a pas de malentendu Harry, je lui lance d'une petite voix triste et blessée. On a couché ensemble, je t'ai offert ma virginité et j'ai passé l'une des meilleures nuits de ma vie. Mais j'étais troublé et perdu parce que ce qu'on a fait, c'est de l'inceste, et que ça n'aurait mené à rien. Alors oui, je t'ai évité, mais toi aussi tu l'as fait et la semaine qui suit tu as embrassé Nicole devant tout le lycée. Puis il y a eu Cassie, puis il y a eu Jake, Alexandra, Tim, Nicolas et j'en passe ! Tu as couché avec toutes ces personnes à quelques mètres de moi alors que moi je me sentais incapable de me donner à qui que ce soit d'autre !
Il écarquille les yeux avant de pincer les lèvres et de secouer la tête de droite à gauche.
- Ce n'est pas ma version de l'histoire et donc je vais te dire comment moi j'ai vu les choses. Je suis dingue de toi à un niveau que t'imagine même pas depuis qu'on a 15 ans. Je me suis senti affreux et monstrueux de ressentir tout ça pour la seule personne que je ne peux pas avoir. Le soir de notre anniversaire, j'avais bu, j'étais à bout, cette connasse d'Eleanor te bouffait du regard dans la soirée alors j'ai dérapé et je t'ai embrassé. Tu m'as embrassé, j'ai complètement vrillé et j'ai couché avec toi. Ça a été l'extase, le paradis, moi aussi c'était la meilleure nuit de ma vie. Mais à mon réveil, surprise, j'étais seul et quand je t'ai croisé, tu m'as fui comme la peste, tu ne voulais même pas croiser mon regard alors j'étais persuadé que tu m'en voulais d'avoir été si entreprenant alors que tu avais bu et que je te dégoûtais, comme je me suis toujours dégoûté moi-même. Pourtant je regrette pas de t'aimer tu sais, tu es putain de merveilleux et je me dis qu'on est peut-être littéralement des âmes-sœurs. On a été conçu le même jour, on a grandi dans le même ventre, on a tout partagé là-dedans, et on est né le même jour. Des âmes-sœurs dans le corps de deux frères, c'est assez ironique.
Il ne me lâche pas du regard en me disant tout ça, alors que je suis sur le point de pleurer.
- Et les autres...Tous les autres s'étaient pour essayer de t'oublier. Je venais de tout gâcher entre nous à cause de mes sentiments à la con alors je voulais juste qu'ils disparaissent tu comprends ? Mais ça n'a pas marché. Nicolle était jolie et sympa, elle était même drôle et super intelligente mais c'était pas toi. Le sexe me permettait d'oublier un peu, juste quelques minutes, mais quand j'ouvre les yeux et que c'est pas toi, ça me fait un mal de chien.
Sa voix est emplie d'une tristesse qui me brise le coeur. Tout ce temps où je croyais qu'Harry s'en fichait de moi, il était habité par la même douleur, voire une douleur bien pire et pesante que la mienne. Nous avions juste une manière différente de la gérer. Moi je me suis renfermé sur moi-même et lui a cherché de l'affection ailleurs en pensant que ses sentiments pour moi partiraient.
- Donc tu n'imagines pas le mal que ça me fait d'entendre parler de ce type, ce Zayn. Savoir que tu étais avec quelqu'un et que c'était sérieux au point que tu le présentes aux parents, ça m'a rendu malade et fou de rage. Voilà d'où viennent mes poings ensanglantés, j'ai frappé le mur de dehors jusqu'à arriver à me calmer. Je suis pas débile, je sais qu'il y a eu d'autres personnes avant ce gars, mais jamais je n'ai eu à vous voir ensemble et jamais tu ne les as ramené à la maison...
Il baisse la tête en reniflant et j'avance vers lui difficilement. Mes jambes tremblent sous le coup de ce que je ressens et je finis par m'asseoir près de lui au bord du lit. J'attrape délicatement ses mains, ce qui lui fait relever la tête vers moi, puis j'apporte ses poings meurtris à mes lèvres. J'y dépose de légers baisers pour ne pas lui faire mal et je les relâche avec précaution.
Je grimpe ensuite à califourchon sur ses cuisses alors qu'il suit chacun de mes mouvements, les yeux rouges et humides. J'entoure son cou de mes mains et viens l'embrasser amoureusement.
- Dis-le, je murmure contre sa bouche.
- Je t'aime Lou, de tout mon être. Mon coeur n'a toujours appartenu qu'à toi, me répond-il tout bas, comme s'il me confiait un secret précieux.
- Je t'aime aussi, je n'ai jamais cessé.
Nos lèvres se retrouvent pour un baiser rempli de tendresse et de tristesse à la fois, un baiser qui veut dire « je t'aime » et « pardonne-moi » en même temps. Je me recule lentement quand le baiser s'essouffle et j'encre mon regard au sien.
- Tu es conscient qu'on est dans la merde Haz ?
- Tant que je suis avec toi, je peux tout affronter Boo.
**
12 juillet 2020 (date d'anniversaire de Harry et Louis)
- Oh oui ! Merde Haz, juste ici ! Je hurle alors qu'il vient juste de trouver ma prostate.
Le regard animal, il attrape ma jambe posée sur le matelas et la place sur son épaule, comme mon autre jambe. Il penche bien son corps pour m'exposer d'une manière obscène et me pilonne comme un forcené, faisant grincer le lit dans tous les sens. Je commence à en perdre la tête, couinant et pleurant, sachant qu'il m'a déjà léché jusqu'à me faire jouir juste avant de me prendre sans merci.
Sentant notre jouissance arriver, il va plus vite et plus profond en moi, me donnant de grands coups de bassins qui me font voir flou et qui vont probablement cassé le mur.
- Bon...
Nouveaux coups de bassins.
- Anniversaire...
Il y va encore plus fort.
- Mon amour ! Hurle-t-il.
Je jouis sur mon torse jusqu'à mon menton en m'enfonçant comme un chamallow dans le matelas. Harry lui vient dans un râle rauque puis il se laisse tomber à mes côtés avant de m'attirer contre lui. Je gémis de bien-être en papillonnant des yeux alors qu'il nettoie rapidement mon torse et lèche comme le pervers qu'il est ma semence sur mon menton.
- On a bien fait de pas aller faire les courses avec les parents, dit-il en riant. Surtout qu'ils prennent tout ce qu'il faut pour ce soir alors on a eu tout le temps qu'on voulait.
- Oui, c'est vrai, je rétorque en nichant mon visage dans son cou.
J'aime sentir son odeur, ça fait un peu psychopathe mais lui aussi le fait alors il ne me juge pas. Ça fait donc une semaine que Harry et moi sommes « ensemble ». Il y a deux ans, je n'aurais pas voulu car ça aurait été trop contraignant et dangereux, mais aujourd'hui je me suis rendu compte que c'est ce que je veux. J'ai besoin de lui pour être heureux et je ne veux pas qu'il soit avec quelqu'un d'autre que moi.
J'ai évidement rompu avec Zayn le lendemain. J'ai été honnête envers lui...du moins en partie. Je lui ai dit que j'avais rencontré quelqu'un d'autre et que samedi dernier j'étais avec lui. Je lui ai donc clairement avoué que je l'avais trompé, non pas pour le blesser, mais parce que j'estimais que je lui devais la vérité, c'est la moindre des choses. Il l'a très mal pris évidement et j'étais mal moi aussi, mais j'avais les bras d'Harry pour m'aider à aller mieux.
Nos parents sont d'ailleurs absolument ravis que nous soyons « réconciliés ». Mon dieu s'ils savaient...
Alors que nous nous volons de doux baisers, la sonnette de la maison retentit. Je fronce les sourcils car nous n'attendons personne. Je me lève mollement et regarde par la fenêtre qui ça peut bien être. J'écarquille les yeux en apercevant le scooter de Zayn garé dans notre allée.
- Oh merde !
- C'est qui ? Marmonne Harry.
- C'est Zayn !
- Quoi ?! Qu'est-ce qu'il fait là lui ?
- J'en sais rien mais je vais vite le savoir.
Je m'habille en quatrième vitesse et dévale les escaliers. Quand j'ouvre la porte, je découvre mon ex petit-ami avec un paquet cadeau dans les mains et un sachet.
- Salut, je lui lance, gêné.
- Salut, je...En fait je suis venu te donner ça. C'est le cadeau que je t'avais acheté pour ton anniversaire. Je pouvais pas le ramener en magasins et j'ai essayé de le refourguer à des potes mais aucun n'en voulait alors je te l'ai quand même apporté... Et dans le sachet, c'est des affaires à toi que j'ai retrouvé chez moi.
- Merci, je lui réponds en récupérant ce qu'il me tend.
Quand je reporte mon regard vers lui, je le vois froncé les sourcils en fixant quelque chose au niveau de mon cou.
- Tu es avec lui c'est ça ? Lance-t-il amèrement.
- Oh..Je...Hum..Eh bien..
- C'est pas la peine de mentir, tu as ta tête d'après baise et tu as d'énormes suçons dans le cou. Il est visiblement du genre à marquer son territoire.
- Zayn, je me suis déjà excusé dix mille fois, je ne sais pas ce que je peux faire d'autres...
- C'est juste que je comprends pas ! On est ensemble, tout va bien, et d'un coup tu me jettes comme une merde ! Et le pire c'est que tu n'as même pas le respect d'attendre un minimum avant de te mettre avec lui. Toi tu es déjà passé à autre chose alors que moi j'essaye toujours de comprendre pourquoi lui et pas moi.
Je ferme douloureusement les yeux en soupirant tristement.
- Je te l'ai dit, il n'y a aucun problème avec toi Z. Tu es super. Mais c'est lui et c'est comme ça. Ça ne se contrôle pas. Et pour ce que ça vaut, je sais très bien ce que tu ressens.
- Est-ce que ton nouveau mec aurait au moins les couilles de descendre pour me parler en face ! Crie-t-il en direction des escaliers.
- Zayn...
Je tente de le calmer mais il me pousse vers l'arrière pour entrer.
- Un problème ? Lance une voix dangereusement calme derrière nous dans l'embrasure de la porte d'entrée.
J'écarquille les yeux en voyant Harry, parfaitement habillé et coiffé. Comment a-t-il fait pour...oh. La fenêtre de sa chambre donne sur le toit de la terrasse et il s'en est déjà servi plusieurs fois pour faire le pont. Il a certainement préféré apparaître par la porte d'entrée que par les escaliers car sinon ça voudrait dire qu'il nous écoutait batifoler mon « petit-ami » et moi, ce qui serait assez bizarre. Et il faudrait bien-sûr pas qu'il se doute que ce soit Harry qui m'ait fait tous ces suçons...
- T'es qui ?
- Harry, le jumeau de Louis. J'aimerais te dire que je suis enchanté de te rencontrer mais je viens de te voir le pousser et chercher des ennuis à son nouveau mec.
Mon frère s'avance tranquillement vers Zayn, les mains dans les poches, mais bon sang qu'il a l'air intimidant avec son regard noir ! Il est affreusement sexy comme ça....Et je ne devrais absolument pas penser à ça maintenant !
- Je n'ai rien fait de mal, je veux juste rencontrer son nouveau copain.
- Et moi je veux juste que tu te casses et que tu remettes plus jamais les pieds ici.
Ils se défient du regard et le basané finit par partir quand nos parents arrivent.
- Charmant ton ex, ricane Harry en sortant aider nos parents.
- Roh tais toi, je le gronde en lui tapant l'épaule.
**
Harry et moi avons passé la journée ensemble avant de rentrer préparer notre fête d'anniversaire avec nos amis. Nos parents ont encore accepté de nous laisser la maison. En même temps ils étaient tellement contents quand on leur a dit qu'on voulait le fêter ensemble comme il y a deux ans qu'ils n'allaient pas nous le refuser. Notre fête de famille, elle, aura lieu demain midi.
Ce matin il m'a d'abord amener dans un parc animalier puis on a été déjeuné dans mon restaurant préféré et enfin on a été faire un laser game. C'était génial, on a pu se tenir la main à certains moments et se voler des baisers. Ça ressemblait presque à une sortie en amoureux normale.
On a ensuite tout installé pour la fête et nos amis sont arrivés petit à petit. Nous avons chacun notre liste d'invités car nous ne traînions avec les mêmes personnes au lycée mais ils ont l'air de se mélanger plutôt bien alors que je regarde tout le monde s'amuser.
- Ça va Tommo ? Me demande mon pote Liam en s'asseyant à mes côtés.
- Oui ça va super, je rétorque en essayant de paraître le plus sincère possible.
J'aimerais le regarder pour lui parler mais mon regard reste focalisé sur Harry et son harem qui dansent dans le salon, une bande de gars et de filles qui lui tournent autour et rient à ses blagues de merde ! Harry n'est pas drôle, tout le monde le sait pourtant !
Liam finit par partir en voyant que je ne suis pas d'humeur à parler. Je me décide finalement à me lever et me dirige vers notre buvette improvisée pour me servir une bière.
- Qu'est-ce que tu fais tout seul dans ton coin Lou ? Me murmure une voix malicieuse en embrassant discrètement ma joue.
- Tu aurais pu me dire que tu avais invité tous tes plans culs, je lui rétorque un peu froidement. J'aurais invité les miens et on aurait fait une giga partouze.
Il manque de recracher sa gorgée de boisson, à moitié choqué à moitié amusé.
- Lou le prend pas comme ça, glousse-t-il. Ce sont mes amis avant tout.
- Des amis qui tu baises !
- Baisais, rectifie-t-il avec un clin d'oeil. Je t'aimes trop pour te tromper, tu le sais très bien.
Puis il part et retourne se pavaner devant ces connards et ces connasses qui bavent devant lui, n'attendant que de finir dans son lit cette nuit. Même certains et certaines de mes potes lui font de la lèche ! Harry est beau mais il y a une limite quant même non ?
La moue boudeuse, je pars m'incruster dans un groupe pour discuter et profiter un minimum de la fête. Il y a Nicolle et Eleanor avec nous et je suis étonné de passer un agréable moment en leur compagnie. La blonde est effectivement très drôle et intelligente et c'est un plaisir de discuter avec elle.
- Ah, commence Eleanor en regardant plus loin. Ton frère a trouvé sa victime pour ce soir !
- Quoi ! Je m'écrie en tournant ma tête.
- Ouais, il vient de s'éclipser dehors avec Gwen, explique Yvan, un des amis de Harry.
Je fronce les sourcils en fixant la baie vitrée. Je vais le DE-FON-CER ! Je me dirige d'un pas ferme vers la porte et je regarde à droite puis à gauche une fois dehors. J'entends du bruit vers la gauche et je m'y dirige donc, pensant qu'ils sont au niveau du côté de la maison.
J'inspire, près à intervenir mais je me stoppe quand je les entends parler. Je me colle au mur et tends l'oreille.
- Gwen, arrête. Je suis sérieux quand je te dis non !
- Oh aller ! Harry Styles n'a jamais dit non à qui que ce soit
- Il faut un début à tout.
- Pourquoi tu as accepté de venir avec moi dehors alors ?
- Parce que tu commençais à me faire chier et qu'il fallait visiblement qu'on soit seul pour que tu comprennes que toi et moi ça n'arrivera plus, ni ce soir, ni demain et les jours qui suivront.
- Tu as déjà prévu de passer la nuit avec quelqu'un d'autre c'est ça ? Demande la fille d'une voix boudeuse.
- Oui.
Je fronce mes sourcils. De quoi il parle ?
- Cette nuit et j'espère toutes les autres, précise mon frère.
Mon coeur rate soudainement un battement avant de commencer à battre atrocement vite quand je réalise que c'est bien de moi qu'il parle.
- Tu es en train de me dire que...
- Je suis amoureux, et en couple.
Je souris bêtement en posant une main sur mon coeur battant.
- Quoi ?! S'écrie la fille. Mais c'est qui ? Il ou elle est là ce soir ? Et surtout pourquoi tu n'as rien dit gros débile ! Tu aurais dû commencer par là, tu sais bien que je fais pas dans les mecs casés ! Le gronde-t-elle.
- Tu as raison j'aurais dû être clair avec tout le monde dès le début.
- Ça fait longtemps ?
- Non, mais ça fait longtemps que je l'aime comme un fou. Et maintenant que cette personne est à moi, je ferais tout pour la garder et pas merder.
- Ok. C'est cool.
J'ai à peine le temps de réaliser que leur conversation est close et qu'ils reviennent que je me retrouve face à face avec eux. Je me fige, pris sur le fait, alors qu'ils écarquillent les yeux.
- Louis ? S'écrie Harry.
- Heu je...Je te cherchais pour...hum...En fait c'est Niall qui te cherche, j'explique en riant nerveusement.
- Ah oui ? Répond-il en croisant ses bras sur son torse, ne me croyant évidement pas.
- Bon, moi je vais rentrer, murmure Gwen en s'éclipsant.
Harry continue de me fixer avec un sourcil haussé et je viens me blottir contre lui.
- Pardon Hazzy, je murmure en lui faisant les yeux doux.
- Tu ne m'as pas fait confiance, gronde-t-il.
- Tu t'es éclipsé avec quelqu'un, comme à chaque fois...J'étais en chemin pour t'arracher les couilles mais j'ai entendu ce que tu as dit. Tu l'as repoussé sans hésitation.
Je souris comme un imbécile en embrassant son cou et il cède en venant me serrer contre lui. Il se recule pour s'adosser contre le mur de la maison et prend tendrement mon visage en coupe. Je l'embrasse encore et encore mais pas trop pour ne pas rougir ses lèvres pourtant si tentatrices.
- Moi aussi je t'aime comme un dingue Haz.
- Je te jure qu'il y a que toi Boo, maintenant que je t'ai, je te garde.
Nous nous sourions niaisement en frottant nos nez l'un contre l'autre puis nous rentrons à l'intérieur.
- Jeu de la bouteille ! Hurle d'un coup l'ami irlandais d'Harry, Niall, un peu éméché et exhibant sa bouteille de bière vide.
- Tu soûles avec tes jeux de merde ! L'engueule Harry. T'as quel âge au juste ?
- On sait tous que c'est le seul moyen que tu trouves pour pécho de la meuf, le taquine Liam.
Le blond lui fait un doigt d'honneur alors que certains s'installent déjà en rond sur le tapis du salon.
- Vous êtes sérieux les gars ? Leur demande Harry.
- C'est sympa comme jeu, je trouve, répond une rousse que je ne connais pas.
- C'est un jeu de gamin, renchérit mon jumeau.
- On y a joué il y a quelques mois à peine et tu en as bien profité si je me souviens bien !
- Sauf que je veux plus joué à rouler des pelles à n'importe qui, grommelle-t-il en me jetant un regard furtif.
- On peut jouer différemment, explique Liam. Celui qui fait tourner donne un défi à la personne pointée par la bouteille, c'est plus vaste qu'un baiser, et plus marrant aussi.
Beaucoup de nos amis approuvent et s'installent déjà alors Harry se résigne et s'assoit aussi.
- Tu joues aussi Lou ? Me demande Eleanor.
- Heu...ouais. Plus on est de fou, plus on rit non ?
Je m'installe près d'elle et le faux blond fait tourner sa bouteille de bière vide. Elle s'arrête sur Gwen et un sourire diabolique s'étire sur ses lèvres.
- Mime la façon dont tu as sucé la queue de Harry quand vous êtes sorti dehors ! Ricane-t-il en imitant une fellation en poussant sa langue contre sa joue.
- Je l'ai pas sucé, connard. On a fait que parler !
- Mais oui, on te croit, glousse Nicolle.
- On a rien fait, répond durement Harry. J'ai simplement expliqué à Gwen que maintenant j'avais quelqu'un dans ma vie.
Beaucoup semblent choqués et je lève les yeux au ciel. Les questions fusent alors de tous les côtés et je vois que mon frère s'agace.
- Vous aurez aucun nom ! J'ai rien à vous dire à part que je suis en couple et heureux !
- C'est un gars ou une meuf au moins ? Demande Niall.
- Je répondrais pas.
- Tu as honte c'est ça ? C'est genre un thon ? Le questionne Yvan.
- Mais non bordel ! La personne que j'aime est putain de parfaite, elle est magnifique et je me vois avec personne d'autre. C'est juste que ce qui se passe entre nous, reste entre nous.
- Oh, mais c'est qu'il est possessif notre Harry !
Il hausse les épaules et incite Gwen à tourner la bouteille. Les défis les plus débiles les uns que les autres s'enchaînent et je ne sais pas comment mais Harry finit torse nu.
- Oh bordel ! Hurle son voisin, Oliver.
- De quoi ? Lui lance le bouclé.
- Tu as vu les griffures que tu as dans le dos mec ?!
Mon jumeau explose de rire alors que plusieurs personnes se penchent pour voir son dos et que moi je rougis.
- C'est définitivement une meuf ! Commente Eleanor. C'est obligé, les gars n'ont pas les ongles aussi longs.
Harry me lance un regard moqueur et je me sens vraiment offensé et vexé. Je détourne le regard en boudant légèrement.
- Louis, tu sais forcément qui c'est toi ? Me souffle la brune.
- Je dirais rien, c'est la vie de Harry, pas la mienne...
Je sais que c'est pas beau de mentir car c'est quand même moi qui ai fait ces marques dans son dos, mais ça, personne ne doit le savoir !
- Vous savez, je n'y peux rien si je fais ressortir le côté animal de la personne que j'aime tellement je lui donne du plaisir quand on fait l'amour.
Il balance ça avec son petit air taquin et supérieur et ce connard le fait exprès pour m'embarrasser encore plus ! Je le fusille du regard alors que le jeu reprend.
Il est à peu près 2 heures du matin quand tout le monde quitte la maison. Je commence à ranger, toujours en colère contre Harry. Il vient d'ailleurs me stopper dans mes gestes en m'entourant amoureusement par derrière.
- Lâche moi abruti.
Il explose de rire en me serrant plus fort.
- Moi aussi je t'aime Lou !
- Tu étais vraiment obligé de m'embarrasser comme ça ? Je m'écrie en me tournant face à lui. C'est limite si c'était pas écrit sur mon front que c'est moi ton mystérieux petit-ami !
- Jamais ça viendrait à leurs petits esprits étriqués que je puisse aimer et coucher avec mon jumeau.
Je fais la moue car il a raison et il vient doucement embrasser mes lèvres pour la faire disparaître. Je finis évidemment par céder et l'embrasse amoureusement. Ça dure un long moment avant que nous nous détachions l'un de l'autre. Il enfouit son visage dans mon cou en me serrant contre lui et je vais de même.
- I got chills, they're multiplyin', and I'm losin' control cause the power you're supplyin'. It's electrifyin', chantonne-t-il dans mon oreille en commençant à me faire danser.
(J'ai des frissons, ils se multiplient, et je perds le contrôle parce que le pouvoir que tu me donnes, c'est électrifiant !)
Je glousse doucement en me reculant et suivant ses pas.
- Qu'est-ce que tu fais Haz ?
- Je danse avec mon amoureux. Vas-y continue, je sais que tu connais la suite.
- You better shape up, cause I need a man and my heart is set on you. You better shape up, you better understand, to my heart I must be true. Nothing left, nothing left for me to do.
(Tu ferais mieux de te bouger parce que j'ai besoin d'un homme et mon coeur t'a choisi. Tu ferais mieux de te bouger, de comprendre, je dois être fidèle à mon coeur. Il ne me reste plus rien, il ne me reste plus rien à faire)
Il me fait tourner et danser doucement alors que nous entamons le refrain à un rythme bien moins rapide que la vraie chanson.
- You're the one that I want. Ooh ooh ooh honey. The one that I want. Ooh ooh ooh honey, the one that I want. Ooh ooh ooh honey, the one I need. Oh yes indeed !
(Tu es celui que je veux. Ooh ooh ooh chéri, celui que je veux. Ooh ooh ooh chéri, celui que je veux. Ooh ooh ooh chéri, celui dont j'ai besoin. Oh oui en effet!)
Nous nous arrêtons en riant mais nous restons l'un contre l'autre, à nous balancer alors que nous ne chantons plus.
- Comment tu sais que je connais cette chanson et que je l'adore ? Je lui demande avec un petit sourire en coin.
- Je sais que tu as participé à la représentation de Grease au lycée l'année dernière. Et puis c'est ton film préféré après tout.
- Quoi ? On se parlait pas pourtant quand j'ai joué dans la pièce !
- Pourtant j'étais là. J'ai dit aux parents que je ne voulais pas venir mais je suis venu. Je n'allais pas rater ça ! Te voir danser et chanter dans tes vêtements moulants, bon sang, c'était le plus beau jour de ma vie !
Je ris en frappant gentiment son épaule.
- Tu étais juste venu pour me mater alors ?
- Non, j'étais tellement fier de toi. Tu as décroché le premier rôle quand même, je me devais de venir te voir. Tu as été superbe, je n'arrivais pas enlever mon regard de toi.
- Ah, mais ça c'est une autre chanson mon coeur. You're just too good to be true, can't take my eyes off you...
(Tu es simplement trop bien pour être vrai, je ne peux pas te quitter des yeux)
- You'd be like heaven to touch, I wanna hold you so much, murmure-t-il en embrassant le bout de mon nez.
(Tu serais comme le paradis à toucher, j'ai tellement envie te serrer contre moi)
Nous nous sourions comme deux imbéciles avant qu'il ne recule de moi.
- Bon tu m'as assez distrait comme ça, si tu continues je ne pourrais pas te parler de ton cadeau d'anniversaire, m'explique-t-il.
- Mais tu m'as déjà offert un cadeau. Il y a eu la sortie et aussi...ce matin, je lui dis en rougissant.
- Je te ferais l'amour tous les matins Lou, ça n'avait rien d'un cadeau, me lance -t-il malicieusement.
- Tu sais bien qu'on peut pas H, je lui rappelle.
- On pourra, quand on habitera ensemble.
Je perds mon sourire quand il récupère des papiers dans un tiroir.
- Nous avons reçu nos lettres d'acceptation à l'université hier, m'annonce-t-il. Et j'ai découvert avec bonheur que nos premiers choix étaient à Londres...et qu'on avait été pris tous les deux.
Il me tend ma lettre d'acception à l'École Vétérinaire de Londres et me montre la sienne à l'École d'Art.
- Elles sont à 45 minutes en bus l'une de l'autre et...J'ai fait une demande pour une location d'appartement ce matin même. Il faut aller assez vite pour avoir ce qu'il y a de mieux et j'ai trouvé l'appartement idéal pour nous.
Il me tend une autre feuille avec des photos d'un appartement petit mais sublime.
- Vu les revenus des parents, l'agent immobilier n'a pas hésité. On recevra les papiers à signer lundi. Et puis j'essayerais de trouver un petit boulot.
- Tu...Tu veux qu'on habite ensemble ? Et les parents sont d'accord ?
- Évidement qu'ils sont d'accord Boo ! Officiellement nous sommes deux frères en collocation, mais je veux qu'on habite ensemble comme un couple. La plupart de nos amis ont choisi des universités proche d'ici alors à Londres on sera tranquille, personne ne nous connaît là-bas.
- On pourra se tenir la main dans la rue ?
- Oui, et sortir en amoureux, s'embrasser au restaurant...On pourra faire ce qu'on veut.
En réalisant ces mots, je lui saute dans les bras, un peu bouleversé.
- Je suppose que tu es d'accord alors ? Me demande-t-il.
- Bien sûr que oui Haz !
Je dépose des baisers sur ses lèvres à n'en plus finir et il me repousse gentiment en riant.
- Calme toi bébé, glousse-t-il.
- Je suis juste heureux.
- Gardes-en un peu pour quand on aura notre appartement, car je te promets que j'arriverais pas détacher mes lèvres et mes mains de toi.
Il dit ça en me soulevant par les cuisses et je m'empresse de m'accrocher à lui comme un petit koala.
- Il faudra qu'on étudie un peu aussi, tu sais ? Je lui lance malicieusement alors qu'il monte les escaliers.
- Mais il faudra que j'ai ma dose de toi avant, ce n'est pas négociable.
- Pervers !
- Oh mais j'assume totalement, rétorque-t-il avec un sourire carnassier.
Il me jette sur mon lit et quelques secondes après je suis déjà nu. Je crois bien que la soirée va se finir de la même façon qu'il y a deux ans, sauf que cette fois, on se réveillera côte à côte et on ne s'ignorera pas. On sera ensemble, plus amoureux que jamais, prêts à commencer notre vie d'étudiant en assumant pleinement ce qu'on ressent l'un pour l'autre et aussi à affronter les obstacles qui se dresseront sur notre chemin.
🍌🎂💋 Fin 💋🎂🍌
Voilà voilà c'est la fin du troisième os qui avait reçu le plus de vote !
Malgré le thème j'ai adoré l'écrire et comme vous voyez ça c'est fait assez vite 🤣🙈
N'hésitez pas à me faire par de vos commentaires !
Ceux qui n'ont pas encore voter pour les os des 100k peuvent encore le faire (il y a une égalité alors ça m'arrangerait beaucoup 😅😂)
Bonne soirée et à la prochaine 💚💙
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