Real Life /!\
Vous avez choisi cet os au coude à coude avec l'os surnaturel qui sera donc le suivant ! J'espère qu'il vous plaira 😉
OS Larry: Harry et Louis sont acteurs dans une série à succès. Ils sont amoureux à l'écran et complices dans la vie mais une tempête de neige pourrait tout remettre en question...
Je dois avouer que ça aurait fait un bon os de Noël 😂
Présence de lemon 🍋
Environ 10 500 mots
Bonne lecture ! Et n'hésitez pas à commenter !
HARRY
23 décembre
Vêtu d'un peignoir, je me dirige vers la pièce où nous allons tourner notre dernière scène de l'année. La nuit commence déjà à tomber dehors et je dois partir dans une heure au plus tard pour prendre mon avion, en espérant que la neige qui tombe se calmera d'ici là...
Louis est déjà allongé dans le lit et discute avec le réalisateur de la série qui tente de la rassurer. Louis vient seulement de se faire à l'idée de m'embrasser alors que nous attaquons les scènes de sexe, le pauvre est un peu mal à l'aise et je le comprends. J'ai tourné une scène similaire il y a quelques années avec une femme et je dois dire que c'était le moment le plus étrange de ma vie, cependant je m'y suis fait maintenant et je n'ai plus aucun problème avec ça. Louis est nouveau dans le milieu, il finira par s'habituer lui aussi.
Je viens m'installer au bord de lui et le réalisateur m'inclue dans leur conversation.
- Comme je disais, je veux voir une scène forte, sensuelle mais douce. Thomas est un homme au fort caractère mais il ferait tout pour son Oliver, même tromper sa femme !
- Entendu, j'acquiesce.
- Vous vous souvenez des gestes que vous devez faire ?
- Oui comment oublier...Vu le nombre de fois qu'on doit recommencer la scène à cause de moi, dit Louis avec une petite moue.
- Ne t'en fais pas, Lou, ce n'est pas grave, je lui murmure en lui souriant.
Il répond à mon sourire puis Ronald se lève et quitte le champ de la caméra. Le staff s'active autour de nous pour installer l'éclairage, les micros et placer correctement les caméras. Je retire le peignoir, portant un boxer long, cachant bien mes parties et mes cuisses, tout comme Louis , et je le rejoins sous les draps. Je me place au-dessus de lui, entre ses cuisses, et je sens déjà sa gêne, surtout quand il jette un regard circulaire et réalise le nombre de personne qui vont assister à ce tournage.
- Hey Lou, détends-toi ok ?
- On peut commencer ? Nous demande le producteur.
- Deux minutes, je te dirais quand c'est bon.
Il acquiesce et je reporte mon attention sur le châtain.
- C'est plus facile à dire qu'à faire.
- Tu me fais confiance ?
- Évidemment, tu as toujours été si compréhensif et patient avec moi !
- Dans ce cas fais moi confiance pour cette scène ok ? Laisse toi faire et imagine simplement que nous sommes tous les deux et qu'il n'y a pas toute cette agitation et ces personnes autour.
Il hoche la tête et encre son regard au mien. Je vois qu'il se concentre et qu'il commence à entrer dans son rôle. Je dépose un rapide baiser sur sa joue et fais signe aux cameramen que c'est bon.
- Et...action !
Je prends un air sérieux mais ému et viens caresser sa joue avec douceur.
- Je t'aime Oliver.
- Je ne te crois pas...Tu n'auras pas retiré ton anneau de mariage avant de te glisser dans mon lit si c'était le cas.
- Ne parlons pas de ça, pas maintenant, et si tu ne me crois pas avec des mots, laisse moi te le montrer avec des gestes, je murmure.
Je viens capturer lentement ses lèvres et je sens ses mains se poser sur mes hanches sous les draps. Il les remonte lentement sur mon dos quand j'intensifie l'échange puis je me recule doucement, lui offrant un sourire taquin alors qu'il papillonne des yeux. Je pose maintenant mes lèvres sur sa mâchoire en descendant vers son cou qu'il m'expose.
- Thomas, souffle-t-il.
- Je t'aime Oliver, n'en doute jamais.
Il entrouvre les lèvres et je mordille celle inférieure avant d'y déposer plusieurs petits baisers.
- Maintenant, indique Ronald.
Le moment fatidique. Louis est sensé nous retourner mais il n'arrive jamais. Je sens sa hanche pivoter et je suis volontairement le mouvement mais rien n'y fait. Au lieu de finir à quatre pattes au-dessus de moi, il a donné trop d'impulsion et sa tête s'écrase à côté de mon oreiller, au bord du lit et quand son corps suit, l'élan le fait tomber la tête la première au sol.
Je me redresse en écarquillant les yeux et il se relève immédiatement en criant qu'il va bien.
- Tu es sûr ? Tu ne t'es pas fait mal ?
- Je crois que non, dit-il en s'asseyant, un peu hébété.
- Bon, nous allons nous arrêtez là pour ce soir, et pour cette année aussi du coup, explique Ronald un peu déçu. Par contre Louis, il faut que tu nous réussisses cette scène quand on reprendra le tournage de la série fin janvier !
- C'est promis !
- Tu t'entraîneras avec Eleanor, glousse Anastasia, une actrice de la série.
Louis lève les yeux au ciel et lui jette un oreiller dessus. Ces deux-là aiment bien se taquiner et la dernière fois que la petite amie de Louis lui a rendu visite sur le plateau, elle n'a pas apprécié cette complicité et elles ont failli en venir aux mains toutes les deux. Je ne vois pas le problème, Louis et moi aussi sommes très complices, certes elle m'a clairement fait comprendre de ne pas toucher à son homme avant que nous ne commencions le tournage de la saison 1 l'année dernière, mais nous ne ne faisons rien de mal, tout comme lui et Ana.
- Heu...Est-ce que certains d'entre vous ont des vols de prévus ce soir ou demain pour rentrer chez eux durant les fêtes ? Intervient soudainement un cameraman, son portable en main.
- Oui, pourquoi ? Je demande.
- La neige qui tombe va se transformer en tempête dés ce soir et peut-être en blizzard demain dans la journée alors tous les vols au départ de New York sont annulés jusqu'à minimum le 26 au matin.
Une vague de voix s'élève exprimant déception et mécontentement.
- C'est pas possible, dit Louis alors que son visage se décompose.
Je pars me rhabiller rapidement et récupère mon téléphone, j'ai un mail de la compagnie aérienne que je devais utiliser et un appel manqué. Je lis rapidement le mail et soupire, déçu, quand je vois qu'effectivement, mon vol est annulé. Heureusement, on m'assure une place dans le premier vol qui sera programmé pour Londres.
Louis me rejoint, dépité et les larmes aux yeux. Il se rhabille mollement en reniflant.
- Je devais passer Noël avec toute ma famille, même mes grands-parents vont faire le déplacement, lance-t-il d'une petite voix.
Je me tourne vers lui et viens le serrer dans mes bras pour le réconforter. Il se blottit contre moi et me serre en retour.
- Ça va aller Louis, ce n'est que l'affaire de quelques jours. Tu pourras au moins passer le Nouvel An à Londres. Tu as quelqu'un avec qui fêter sur New York ?
- Non, je n'ai personne. Je suis seul dans un hôtel du centre-ville...
- Tu vis à l'hôtel ? Je lui demande, étonné, en me reculant.
- Je suis à New York seulement durant les tournages alors je n'ai pas voulu acheter d'appartement. C'est une grande suite, un peu comme un appartement, mais ça reste un hôtel.
- Dans ce cas tu vas venir chez. Je vais être seul aussi, dans mon appartement, ça serait dommage de passer les fêtes seul alors qu'on pourrait être à deux.
- Tu es sûr ? Ça ne te dérange pas ?
- Bien sûr que non Louis !
- Tu es tellement gentil Harry !
Il me saute au cou, soudainement moins triste, et je souris, heureux de lui faire plaisir.
- J'ai ma valise avec moi, je comptais aller directement à l'aéroport, ça ne te dérange pas non plus ?
- Non, c'est même mieux, comme ça tu auras des affaires avec toi.
Il sourit et essuie ses joues. Nous sortons de la petite pièce qui nous sert de vestiaire puis nous rejoignons tout le monde dehors et nous nous souhaitons de bonnes fêtes de d'année malgré la mauvaise nouvelle et nous nous dépêchons tous de rentrer avant d'être coincé dans la tempête.
Étant tous les deux venus en taxi, nous en prenons à nouveau un pour se rendre chez moi. Cependant, les routes sont couvertes de neige et nous avançons à faible allure.
- Ça te dérange si j'appelle mes parents ? Il doit être environ une heure du matin chez eux mais je sais que ma mère ne dort pas car elle voulait attendre de mes nouvelles avant que je ne monte dans l'avion, me dit-il.
- Non, d'ailleurs moi aussi je vais le faire.
Il appelle donc sa mère par vidéo et cette dernière décroche, visiblement installer sur son lit.
- Coucou Lou ! Ça va ? Tu es dans l'avion ?
Je me penche, lui fais un coucou de la main et elle me répond avec un grand sourire.
- Coucou, oui ça va, mais justement non, je ne suis pas dans l'avion...
Il lui explique alors que notre vol est annulé, qu'il ne pourra donc pas être là pour Noël et qu'il sera chez moi pour qu'on ne soit pas seul. Johanna est triste et déçue mais aussi soulagée dans un sens que son fils ne reste pas seul pour les fêtes.
Je contacte à mon tour ma mère qui doit être avec Gemma et je suis surpris en voyant que Nick est avec elle.
- Surprise ! Dit-il. Regarde ce qui t'attend quand tu seras de retour !
Il s'éloigne de la caméra et se désigne lui tout entier. Je pouffe de rire et lève les yeux au ciel.
- Tu es où Haz ? Me demande Gemma.
- Dans un taxi.
- Mais ! Ton vol est sensé décoller dans un quart d'heure ! S'écrie ma mère.
C'est à mon tour de tout expliquer et je vois que ma mère retient ses larmes.
- Ne pleure pas maman...
- Je ne pleures pas déjà ! J'ai le droit d'être mal parce que je ne passerais pas Noël avec mon fils.
- Tu auras Gemma, le reste de la famille, et il y aura aussi Nick et ses parents. Et moi j'aurais Louis. Ça va aller, je serais là pour la nouvelle année.
Elle finit par acquiescer et nous envoie pleins de baisers avant de raccrocher.
- J'aime beaucoup ta mère et ta sœur, elles sont si cool !
- C'est bizarre, tu n'as pas inclus Nick, je lance pour le taquiner.
- Il est sympa, mais...Il est étrange avec moi, il m'a toujours fixé étrangement le peu de fois où je l'ai vu...
- Il est autant jaloux qu'Eleanor, tu le sais bien. Ils ont du mal à réaliser que quand on est acteur, nos relations à l'écran ne sont pas réelles.
- Alors ça c'est sûr, marmonne-t-il.
Nous arrivons justement chez moi mais avant de nous laisser partir, le chauffeur nous demande une photo avec lui et un autographe, malgré la neige, heureux d'avoir rencontré « Thomas et Oliver de la série New York Society ».
Le portier nous ouvre et nous prenons l'ascenseur, jusqu'au cinquième étage, quand les portes s'ouvrent directement dans mon appartement, la bouche de Louis forme un « o » parfait.
- Viens, entre et fais comme chez toi.
Je range nos manteaux dans le placard et nous arrivons dans le salon dont l'immense baie vitrée offre une vue imprenable sur la ville illuminée par les lumières mais aussi par les décorations de Noël.
- C'est superbe, s'émerveille-t-il en calant son nez à la vitre.
Je souris, attendrie par son comportement de petit garçon découvrant une chose pour la première fois.
- Ton appartement est magnifique Harry !
- Merci Louis, mais pour être honnête, ce n'est pas moi qui ai fait la déco.
- Pourtant je trouve qu'il te correspond bien...C'est chaleureux et très chic.
- Merci, je suppose, je réponds en pouffant de rire.
Je lui propose de s'installer dans la chambre d'ami et d'aller prendre une douche pendant que je nous prépare un dîner. Il est plus de 20h mais nous n'avons pas eu la possibilité de manger avant.
Ça sera des pâtes à la sauce tomate avec des saucisses de bœuf en bocaux. Ce n'est pas extraordinaire mais mon frigo est vide et je n'ai plus de produits frais car je ne comptais pas revenir avant mi-janvier. Je devrais aller faire des courses à l'épicerie près de l'immeuble demain matin pour au moins quelques jours et pour notre repas de Noël.
En attendant que ça réchauffe, je récupère mon téléphone et vois que j'ai un message de Nick.
Nick à moi : Tu aurais quand même pu me demander avant d'inviter un gars chez toi...
Je soupire, déjà agacé.
Moi à Nick : Tu aurais dit non peut-être ?
Nick à moi : Peut-être bien...
Moi à Harry : Et tu m'aurais laissé passer Noël seul, et Louis aussi. Bravo, je te savais égoïste et jaloux, mais pas à ce point...
Nick à moi : Tu exagère toujours tout...
Moi à Nick : Et toi tu gâches toujours tout. À la prochaine.
Je pose ensuite mon téléphone dans un coin et décide de le charger, si jamais il y a une coupure à cause de la tempête. Je reporte mon attention sur la cuisine pour me changer les idées et Louis apparaît au moment où je pars.
- Désolé d'avoir pris tant de temps mais quand je suis sorti, Eleanor m'a appelé.
- Oh, ça s'est bien passé ?
- À ton avis, soupire-t-il.
- Je suis désolé Louis.
- Ne t'excuse pas. Ce n'est pas toi qui contrôles la neige ou bien la jalousie d'Eleanor. Tant qu'à être coincé à Noël avec quelqu'un, je suis heureux que ça soit toi.
Je lui souris et lui caresse l'épaule puis nous prenons nos assiettes et nous nous asseyons sur le canapé, devant la télé, pour voir les dernières infos sur la météo. La présentatrice annonce que la tempête risque d'empirer demain dans la journée et que des coupures de courants sont à prévoir. Je suis préparé à ça, me rappelant du Noël que j'ai passé ici avec ma mère, Robin et Gemma il y a quelques années. Ma sœur voulait de la neige, eh bien elle en a eu !
Louis lui par contre, semble un peu inquiet, et je le rassure immédiatement que j'ai tout ce qu'il faut au cas où.
- Tu es sûr ? Redemande-t-il.
- Oui, et demain matin je vais aller faire des courses et donc nous n'aurons plus besoin de sortir.
Il semble maintenant rassuré et pose sa tête sur mon épaule pour regarder la série que je viens de mettre sur Netflix. Je prends mon plaide et nous recouvre avec, je relève ensuite mon bras et il vient se blottir contre moi.
- Je suis heureux d'avoir quelqu'un comme toi dans ma vie, tu es un ange Harry, marmonne-t-il en baillant.
Je souris simplement et embrasse ses cheveux. Même pas une heure après, nous allons nous coucher, chacun dans notre chambre, mais étrangement heureux et apaisé malgré que nous ne sommes pas auprès de nos familles.
**
24 décembre
Je fais mes courses dans l'épicerie où je vais habituellement quand j'ai besoin de quelques produits et le cassier m'informe que je fais bien, car il va fermer plus tôt aujourd'hui pour ne pas être pris par la tempête. Je m'assure de ne manquer de rien et je pense même à prendre un petit quelque chose pour Louis, pour son anniversaire.
Quand je rentre je vois que Louis nous a préparé le petit-déjeuner. Il y a du café pour moi, du thé pour lui, quelques fruits que j'avais en conserve et des toasts.
- Coucou, c'est adorable d'avoir fait tout ça.
- Salut ! C'est normal tu sais.
Je range rapidement les courses puis je m'approche pour déposer un baiser sur sa joue et il me sourit de ce sourire que j'apprécie tant, celui qui fait plisser ses yeux, et nous nous asseyons pour manger tranquillement.
Nous devons être en début d'après-midi quand le courant s'éteint pendant que la tempête s'est transformée en blizzard dehors.
- Génial, je marmonne. Tu m'aides à sortir ce qui nous faut ?
Il hoche la tête et il m'aide à sortir mon chauffage d'appoint et mon stock de bougies et guirlandes à pile. Nous allumerons tout si la coupure perdure ce soir.
- Tu veux qu'on fasse quoi ? Me demande Louis en se rasseyant.
- Et si on commençait à cuisiner pour ce soir ?
Il acquiesce et je sors la dinde du frigo. J'en profite pour mettre le reste sur le balcon pour que ça reste frais.
- Ma plaque fonctionne au gaz mais pas mon four, donc ça sera dinde cuite à la cocotte !
- Ça me va, dit-il en haussant les épaules.
Il coupe les légumes pendant que j'épluche des pommes de terre, et nous mettons le tout dans la casserole avant que j'assaisonne. Je rajoute un peu d'eau et commence à faire mijoter.
- Le repas ne sera pas royal mais j'espère qu'il sera bon !
- Je n'en doute pas, me rassure-t-il.
Sentant qu'il commence à faire vraiment frais, j'allume le chauffage d'appoint et je vois Louis revenir de sa chambre tout excité avec le script de la deuxième partie de la saison.
- On jette un coup d'oeil ?
- Si tu veux !
La lumière du jour commence déjà à baisser mais nous arrivons tout de même toujours à lire. Je vais chercher le mien et m'assois en tailleur à ses côtés. Je feuillette les pages avec attention pour savoir ce que les producteurs ont prévu pour Thomas et Oliver.
- Oouhh ! S'exclame Louis. Thomas et sa femme seront présents au même restaurant qu'Oliver et Daniella pour leur dîner en tête à tête !
- Les fans vont adorer ça !
- C'est sûr !
- Mais regarde la scène qui suit...
Je lis la scène où Thomas et Oliver vont se retrouver en même temps aux toilettes, vont se disputer, avant de s'embrasser comme des fous.
- Oh...Répond-il simplement d'une petite voix. Et je viens de voir au moins deux scènes où Oliver et Thomas vont faire bien plus que s'embrasser.
Il enfuit son visage dans ses mains et je passe ma main dans son dos avec réconfort.
- Ça va encore être la catastrophe, geint-il. Et je vais à nouveau retarder tout le monde.
- Tu savais ce qu'impliquerait d'obtenir ce rôle Louis, non ?
- Oui, bien évidemment ! En acceptant, j'ai voulu saisir ma chance et montrer que je pouvais toute sorte de rôles...
- C'est si dur de faire semblant de m'aimer ? Je lance pour détendre l'atmosphère.
- Quoi ? Non ! S'écrie-t-il en me fixant, les joues rouges. Tu es...Tu es parfait avec moi Harry. Le problème vient de moi, je le sais.
Il semble réfléchir un instant, un peu préoccupé, avant de se redresser d'un coup.
- Mais j'y pense...On pourrait s'entraîner pour la scène que je n'arrive pas ! Comme ça on sera ok quand on va reprendre le tournage et ça va peut-être m'aider pour les futures scènes de sexe !
J'y réfléchis deux secondes avant de hocher la tête. C'est vrai que ça pourrait être utile et le débloquer.
- Ok, si tu veux. Lève-toi, je vais agrandir le canapé. On aura trop froid dans les chambres, le chauffage ne va pas jusque-là.
Il hoche la tête et m'aide à tirer la partie inférieure du canapé, puis nous sortons le matelas pour former un énorme lit. Il installe les coussins et s'allonge pendant que je repousse le plaide et m'installe entre ses cuisses. Je me retiens sur mes coudes et le fixe alors qu'il se concentre, les sourcils froncés.
- Aller Lou, tu peux le faire. Ce n'est pas compliqué !
Il se lance enfin, faisant pivoter son corps mais il échoue à nouveau, et cette fois c'est moi qui finis écrasé contre le canapé.
- Pardon, mon dieu pardon ! S'excuse-t-il. Pourquoi je n'arrive pas me monter fougueux et désireux bon sang ! On croirait que je sors d'un couvent !
Il s'énerve tout seul contre lui-même et je n'arrive pas m'empêcher de rire.
- Te moque pas ! Râle-t-il en venant m'écraser de tout son poids pour se venger.
Je profite qu'il soit sur moi pour lui faire une démonstration. Je bascule simplement mon corps en m'aidant de mon genou pour me surélever et je finis au-dessus de lui qui est allongé sur le canapé.
- La vie est injuste...Lance-t-il d'un ton faussement dramatique.
Je ris en m'asseyant à cheval sur ses cuisses et je reprends peu à peu mon air sérieux.
- Bon, trêve de plaisanterie. Comment ça se passe au lit avec Eleanor ?
Il hausse les épaules en faisant une moue gênée.
- Ça se passe...bien.
- Pourquoi tu ne t'inspires de ce que tu fais avec elle alors ? Imagine que je sois une femme et donc que c'est à toi de prendre les choses en main.
- C'est bien ça le problème...
- De quoi ?
- El' aime bien...être au-dessus et diriger les choses.
- Tu veux dire que...
Je le regarde lui, allongé, et moi, à cheval sur lui, et nous rougissons tous les deux alors que je me retire.
- Dans ce cas imagine que tu aimerais prendre les choses en main. Fais ressortir l'homme viril qui est en toi !
- Je te permets pas, râle-t-il.
- Aller Louis ! Dis-toi que tu es Thomas
Je me réinstalle entre ses cuisses et il tente de me repousser en pestant mais c'est plus drôle qu'autre chose.
- Pourquoi je voudrais être Thomas hein ? Il refuse de quitter sa femme pour l'homme qu'il aime car il tient à sa réputation plus qu'à lui !
- Mais Oliver ne peut pas se passer de lui, il est accro à Thomas car il est charismatique, beau et ténébreux...
J'insiste exprès pour le taquiner et je suis surpris quand je me fais retourner d'un coup comme une crêpe, avec Louis au-dessus de moi. Son air contrarié devient soudain ahuri puis heureux. Il lève ses mains vers le plafond en signe de victoire puis reporte son attention sur moi avec un sourire malicieux.
- Je t'aime Oliver, me dit-il d'une grosse voix.
- Je ne te crois pas, je rétorque d'une voix anormalement aiguë. Tu n'auras pas retiré ton anneau de mariage avant de te glisser dans mon lit si c'était le cas.
- Ne parlons pas de ça, pas maintenant, et si tu ne me crois pas avec des mots, laisse-moi te le montrer avec des gestes !
Nous explosons de rire tous le deux et il se laisse tomber sur moi, se tenant sur ses coudes, comme moi juste avant.
- Je pourrais y prendre goût. Je vais peut-être contacter Ronald pour lui dire de changer la dynamique entre Oliver et Thomas, dit-il malicieusement.
- Oh donc tu voudrais qu'Oliver prenne les choses en même ?
- Peut-être bien, me taquine-t-il.
- Dans ce cas vas-y, je le défie. Reste dans la peau de Thomas jusqu'au bout, moi je suis Oliver et tu dois me montrer avec des gestes combien tu m'aimes.
Il rougit mais ne se démonte pas. Son regard devient sérieux et passe de mes yeux à mes lèvres.
- Je peux le faire, se convainc-t-il.
Je lui souris pour l'encourager et entoure son cou avec mes bras. Ses lèvres se posent d'un coup sur les miennes et je me laisse faire, car c'est à lui de mener la danse comme moi je le fais durant le tournage.
C'est timide, mais il se détend peu à peu, mouvant ses lèvres. Je l'aide à se détendre en glissant mes mains dans mon dos que je caresse doucement.
Il se recule, un peu essoufflé, et me fixe étrangement. Je n'ai pas le temps de dire quoique ce soit qu'il m'embrasse à nouveau, bien moins timidement, je dois dire que je suis surpris. Je finis cependant par fermer les yeux et me laisser aller.
Ça a beau être faux, ça fait si longtemps qu'on ne m'avait pas embrassé comme ça, avec force mais délicatesse à la fois, comme si j'étais précieux et désiré.
Je presse ses hanches malgré moi, oubliant un peu Oliver et Thomas, et je l'entends gémir faiblement. Sa langue vient caresser mes lèvres et je les entrouvre machinalement avant de sentir nos langues danser ensemble. Je soupire d'aise puis une de ses mains vient se loger sur ma nuque, il me fait pencher la tête et sa langue s'enfonce dans ma bouche avec plus d'entrain mais aussi d'une lenteur affreusement délicieuse qui me retourne l'estomac.
C'est à mon tour de gémir en enserrant ses hanches entre mes cuisses, comme des étaux, pour qu'il ne s'éloigne pas. Ça doit lui plaire car il devient soudainement plus fougueux dans ses gestes et alors qu'il se tortille légèrement pour remonter plus vers moi, nos bassins butent l'un contre l'autre et nous écarquillons tous les deux les yeux en même temps.
Il se redresse, rouge comme une tomate, et bondit hors du canapé avant de courir vers la salle de bain.
- Louis ! Je l'interpelle en me levant aussi.
Je le suis sans attendre et toque à la porte, encore un peu essoufflé de notre échange buccal.
- Louis, sors s'il-te-plaît, ce n'est pas grave...
- C'est affreusement gênant ! Tout ce que je veux, c'est disparaître dans un trou de souris !
- C'est naturel, ton corps ne sait pas forcément que c'est pour de faux...
- Je suis tellement désolé, répète-t-il à travers la porte.
- Je ne t'en veux pas, je te le jure. Ce n'est vraiment pas grave.
Surtout que si lui est dur, moi je le suis à moitié...
- J'aimerais...J'aimerais être un peu seul, si tu veux bien.
- Bien sûr, prends tout ton temps. Je vais aller voir le plat qui mijote.
J'allume plusieurs bougies et quelques lampes à piles maintenant qu'il commence à faire noir et je pars en cuisine en me tapotant les joues avant de soulever la cocotte. Je remue un peu et éteins pour réchauffer le tout le moment venu. Je vais dehors récupérer de quoi faire des petits toasts. Je reviens frigorifié et un peu enneigé alors je vais quelques secondes devant le chauffage.
Je m'installe à table et tartine des petits carrés de pain de mie avec une sorte de mousse de poisson que j'ai trouvé et d'autres avec du fromage frais et des bouts de saumon.
- Je peux t'aider ?
Je lève mes yeux vers un Louis gêné, vêtu d'un slim et d'un gros pull de Noël.
- Évidement Lou, prends un couteau et tu peux tartiner les toasts avec la mousse si tu veux.
- J'en ai profité pour hum...prendre ma douche et enfiler mon pull spécial Noël.
- Il est très beau, je l'adore.
Je le sens me fixer encore quelques instants puis il commence à s'affairer. Je prends mon téléphone et lance ma playlist de Noël pour détendre l'atmosphère. Nous chantons et fredonnons dans la bonne humeur, et je récupère petit à petit le Louis que je connais.
Vers 19 heures, après avoir pris une douche un peu fraîche et enfiler à mon tour mon pull moche de Noël, je cherche les bouteilles de bières de Noël que j'ai acheté à l'épicerie et nous triquons.
- Joyeux réveillon Harry !
- Joyeux réveillon Lou !
Nous grignotons les toasts et je cherche plus de guirlandes et décorations qui fonctionnent à pile pour nous éclairer. Nous rions beaucoup et parlons, notamment de nos familles et de ce que nous aurions dû faire ce soir si nous étions allés à Londres.
Quand nous attaquons le plat, nous commençons à évoquer nos Noëls passés, les meilleurs comme les pires. Notre bouteille de vin rouge se vide petit à petit et nous attaquons le champagne un peu avant minuit pour le dessert, qui est une simple bûche glacée, à défaut d'avoir trouvé mieux.
J'éteins mon téléphone une fois que le repas est déterminé pour économiser un peu ma batterie, cependant aucun de nous n'a l'air de vouloir aller se coucher alors je décide de chercher ma guitare pour faire durer le moment musical.
- Oh tu joues de la guitare ? Demande Louis.
- C'est mon petit plaisir secret, je lui avoue avec un sourire.
- Qu'est-ce que tu ne sais pas faire Harry Styles ?
Il s'assoit à mes côtés et me fixe en souriant, sa coupe de champagne à la main. Je joue les premières notes d'une des rares chansons de Noël que je sais jouer et il sourit encore plus en la reconnaissant.
Il s'agit de Santa Baby d'Eartha Kitt. Je commence à chanter d'une voix faible et peu assurée alors qu'il balance lentement sa tête sur le rythme. Il fredonne et ça m'encourage pour chanter et jouer avec un peu plus d'assurance.
Il se lève même en se dandinant tout en buvant son champagne. Je souris sans m'interrompre de chanter et le regarde remuer ses hanches, tournoyer et agiter ses bras, seulement éclairé par quelques guirlandes lumineuses et quelques bougies. Ce moment est si agréable...
J'arrête alors la chanson pour en commencer une autre un peu plus dansante, A Wonderful Christmas Time.
Il repose alors son verre et sautille sur place en chantant avec moi les « Simply having a wonderful Christmastime » et les « Ding Dong ». Je crois que Louis est clairement pompette, moi aussi d'ailleurs, mais j'ai une coupe de champagne de moins que lui dans le sang.
Je joue les dernières notes et il se laisse tomber à côté de moi sur le canapé-lit en riant. Mon regard tombe sur l'horloge dans la cuisine et je vois qu'il est minuit passé. Nous sommes donc le 25 décembre, le jour de Noël et de l'anniversaire de Louis.
- Joyeux Noël Lou...Je lui murmure.
- Joyeux Noël Harry, me répond-il en souriant. Étonnement, c'était vraiment un wonderful Christmastime. Avec toi.
Je lui souris en dégageant une mèche sur son front et il rougit en se cachant avec le plaide. Je pouffe, amusé, et repose la guitare avant de soulever la couverture et de me coucher face à lui.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je me cache, glousse-t-il.
- J'avais compris. Et pourquoi tu te caches ? Je le taquine.
- Parce que...Parce que je crois que je ne sais plus trop en j'en suis....
- À propos de quoi ?
Je vois qu'il est perturbé et je viens caresser doucement son avant-bras pour le réconforter. Il suit ma main du regard, la fixe mais ne la repousse pas.
- À propos de ça...Murmure-t-il.
Je fronce les sourcils, un peu perdu, et il attrape ma main pour jouer nerveusement avec.
- Je peux te confier quelque chose Harry ?
- Évidement.
Il souffle et enfonce son visage dans l'oreiller tout en parlant.
- Je crois que je ne suis pas hétéro...Enfin pas hétéro à 100 % comme je l'ai toujours pensé...
- Oh...Quoique que ça explique certaines choses, comme ce qui s'est passé tout à l'heure.
- Te moque pas, grogne-t-il en se cachant le visage. J'aimerais être un jedi et te forcer à tout oublier avec un simple geste de la main.
Je ris et je le vois rire lui aussi malgré que son visage soit toujours caché par ses mains.
- Hey, je l'interpelle en retirant ses mains. Tu peux me parler tu sais, je peux tout entendre. Je ne vais pas te juger.
- Eh bien dans ce cas, pour être honnête, je pense que c'est toi qui es à l'origine de ma remise en question, m'avoue-t-il d'une petite voix en guettant ma réaction.
- Moi ?
- Tu es si spécial Harry, m'explique-t-il comme si c'était une évidence. Dès le départ, tu as été si gentil avec moi, si compréhensif, tu as su trouver les mots qu'il faut et me rassurer comme si tu m'avais compris et que tu savais quoi me dire. Tu as su voir en moi des choses que même moi je ne me connaissais pas. Je sens que...Enfin j'aime la personne que je suis quand je suis avec toi. Je suis plus calme, plus ouvert, plus détendu, plus souriant, plus...moi-même. Tu es le seul à me faire sentir comme ça Harry...
Il soupire en enfonçant mollement sa tête dans l'oreiller alors que je suis un peu abasourdi par cette avalanche de compliment
- Au début je me suis dit que c'était uniquement de l'amitié et de la complicité et que c'était génial, car on est acteurs et que c'était à notre avantage. Mais ensuite il y a eu les faux baisers, les rires, les câlins, les caresses, et tous ces moments où je me suis dit que tu étais un ange tombé du ciel juste pour moi. Un peu comme quand tu m'as invité chez toi, et puis tout à l'heure, ce baiser c'était...j'ai peu perdu les pédales, mais c'était si...
Plus il parle et plus je me rends compte que ce qu'il ressent, je le ressens aussi...Alors sans réfléchir, et un peu obnubilé par le mouvement de ses lèvres, je me penche et viens les capturer doucement.
Moi aussi j'ai adoré ce baiser ce matin, j'aime aussi être avec lui, à quel point c'est simple, à quel point c'est doux...
Je mouve mes lèvres lentement contre les siennes et il répond timidement. Je me recule quand le baiser s'essouffle et nous nous fixons dans un silence un peu étrange. Je me perds dans ses grands yeux brillants alors qu'il se lèche les lèvres et que je me mords la lèvre inférieure en ressentant l'envie de recommencer.
Sa main tremblante vient se poser sur ma joue et nous complétons ensemble la distance qui nous sépare. Cette fois nos lèvres se mouvent les unes contre les autres sans hésitation. Sa main caresse ma joue et je glisse la mienne dans sa nuque pour lui faire basculer la tête un peu en arrière. Il entrouvre ses lèvres et je pars à l'assaut, doucement, sans le brusquer.
Nos langues se découvrent, un peu pour la première fois, car cette fois, c'est réel, ce n'est pas Oliver et Thomas mais Harry et Louis.
Le mécheux roule sur le dos et je le suis, me plaçant sur lui, entre ses cuisses. Je l'ai déjà fait des dizaines de fois, mais ce soir aussi, ça a un goût de première fois.
Nous nous séparons pour nous regarder et nous rions pour aucune réelle raison avant de nous embrasser à nouveau. Ses mains se baladent sur mon dos, mes flans, mes épaules, mes cheveux. Il les tire en gémissant quand je mordille sa lèvre avant de glisser ma bouche dans son cou.
Je reviens bien vite vers ses lèvres quand il attrape mon visage en coupe en me faisant comprendre de garder ma bouche sur la sienne, ce que je fais sans protester pendant un long moment, jusqu'à ce que nous tombions de fatigue.
**
25 décembre
Quand je me lève, je découvre avec bonheur que la tempête s'est calmée. Les premiers déneigeurs commencent à passer dans les rues et l'électricité est revenue. Je range le chauffage et les guirlandes puis je jette le reste des bougies qui se sont éteintes durant la nuit.
Louis dort toujours et j'en profite alors pour nous préparer un petit-déjeuner. Je fais griller des toasts, nous fais couler des cafés et sors de la confiture, de la pâte à tartiner et de la brioche.
- Ça sent bon, murmure une voix derrière moi.
Je me tourne et vois Louis s'étirer avant de s'asseoir à table, juste en face de moi, dans son pull de Noël trop grand pour lui. Il pose son coude sur la table et appuie sa tête sur son poing en me fixant et me souriant timidement.
Je lui rends son sourire et dépose le plat de pain sur la table.
- Je me disais bien que tu serais attiré par l'odeur de nourriture, je lui dis pour le taquiner. Tu as bien dormi ?
- Oui, plutôt bien oui. J'ai vu que l'électricité et le chauffage était revenue, c'est super.
Je hoche la tête et lui tend une tasse de café avant de m'asseoir face à lui. Nous petit-déjeunons avec le bruit de la télé en fond sonore et c'est d'ailleurs le seul bruit qui résonne dans mon appartement car aucun de nous ne parle. Je n'ose pas vraiment parler de ce qui s'est passé hier soir et je préfère que ça soit lui qui aborde le sujet. Il s'agit de son coming-out, ce n'est pas rien, je ne veux pas le gêner ou le brusquer. Il en parlera quand il en ressentira le besoin et qu'il sera prêt.
Une fois la nourriture avalée et la table débarrassée, je pars faire ma toilette dans la salle de bain puis je vais dans ma chambre pour me changer.
J'enfile un jean et avant que je ne puisse mettre un pull, Louis entre dans ma chambre sans frapper.
- Oh pardon ! S'écrie-t-il en rougissant.
- Ce n'est pas grave, je le rassure avec un sourire. Tu voulais me dire quoi ?
- Je voulais savoir si tu...
Il fait une courte pause durant laquelle il m'observe de la tête aux pieds en ralentissant au niveau de mon torse nu, puis il reprend la parole en revenant soudainement à lui.
- Enfin, maintenant qu'on a internet et qu'il est encore assez tôt, je voulais savoir si tu voulais qu'on parle par Skype avec nos familles. Ma mère m'a envoyé un message et elle aimerait bien qu'on passe un petit moment tous ensemble.
- Avec ma mère et ma sœur aussi ? je demande étonné.
- Oui, ma mère est curieuse tu sais, et puis c'est Noël après tout. C'est un moment de partage !
- Super alors, j'arrive tout de suite. Tu peux déjà allumer l'ordinateur pendant que je préviens ma mère et ma sœur.
J'envoie un message à ma sœur qui me répond dans la foulée que c'est ok et qu'elles vont se connecter tout de suite. Une fois entièrement habillé, je rejoins Louis sur le canapé qui est déjà en grande conversation avec ses sœurs.
Nous n'avons pas le choix de nous coller pour être tous les deux visibles sur l'écran mais ça ne semble pas le déranger, au contraire, il m'offre un grand sourire tout en posant l'ordinateur bien en face de nous.
- Les filles, je suppose que vous connaissez déjà Harry ? Pouffe Louis.
Je leur fais coucou de la main et elles se mettent à toutes parler en même temps jusqu'à ce que Johanna les vire et emporte l'ordinateur avec elle dans sa chambre.
- Enfin tranquille ! S'écrie-t-elle.
Au même moment, un message indique que ma mère souhaite rejoindre la conversation et elle apparaît avec ma sœur. Nous laissons le temps aux femmes de notre vie de faire connaissance puis nous commençons à discuter tranquillement tous les cinq.
- Comment était votre soirée ? S'enquiert Jay. Vous avez quelque chose pour ton anniversaire aussi ?
- Maman ! La gronde Louis. Harry est déjà bien gentil de m'inviter chez lui et en plus il ne sait pas que...
- Nous ferons un petit quelque chose ce soir, je le coupe. Nous nous sommes levés tard et nous avons bien manger donc on ne fera pas de repas ce midi mais ce soir oui.
Louis se tourne vers moi avec de grands yeux étonnés et je lui souris en embrassant sa joue.
- Tu croyais que je ne connaissais pas ta date d'anniversaire ? Je lui dis avec un sourire en coin.
- Tu es définitivement parfait, murmure-t-il en se blottissant contre moi.
Et il ne quitte pas cette position alors que nous reprenons notre discussion.
- Je suis si heureux que Louis est un ami comme toi, Harry, me complimente sa mère.
- Merci Jay, et vous, comment était votre Noël ?
- Oui, dites nous, renchérit Louis.
- C'était super, explique Johanna. Ernest a pleuré quand le voisin est arrivé déguisé en Père Noël pour faire plaisir aux petits du quartier, Doris s'est moquée de lui en lui disant qu'il était bête car c'était notre voisin David et pas le vrai Père Noël. Pour se venger, Ernie lui a pris sa poupée préférée et la jeté dans la cheminée. Phoebe a trop mangé de bûche à la fin du repas et elle a vomi sur la toute nouvelle poupée que le Père Noël venait d'apporter à Doris alors elle a fait une grosse colère et elle a poussé le sapin qui a failli assommer mamie qui revenait de la cuisine avec la bouilloire en main.
J'ouvre la bouche, complètement abasourdi, alors que Louis est mort de rire, et sa mère aussi d'ailleurs.
- Au moins rien n'a changé ! dit-il.
- Mais tout le monde va bien ? S'inquiète ma mère.
- Oui, c'est comme ça chaque année. L'année dernière, Félicité a fait tomber le sapin près de la cheminée en essayant son nouvel overboard et le sapin a pris feu alors on a dû appeler les pompiers ! Explique Louis en riant.
En riant !
- Moi qui croyait avoir la meilleure histoire a raconté, lance Gemma en pouffant.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Je leur demande.
- Maman a foutu les parents de Nick à la porte ! Et Nick avec d'ailleurs.
- Quoi ?
- Sa mère est une vieille aigrie qui critique tout ! Elle a commencé par mon repas puis elle a mal parlé de toi en disant que ça ne se fait pas de passer les fêtes avec un autre homme que Nick ! Je lui ai dit que tu faisais ce que tu voulais et que tu avais très bien agit alors elle s'est offensée puis je lui ai demandé de partir.
- Tu as oublié de dire qu'avant de lui demander de s'en aller avec son mari et son fils, tu l'as traité de vieille dinde mal farcie avec de lui écraser la bûche sur la tête, complète ma sœur.
- Personne n'a le droit de dire du mal de mon fils devant moi, alors que c'est Noël et qu'il me manque !
Je secoue désespérément la tête alors que Louis se retient de rire.
- Tu m'en veux ? Demande-t-elle d'une petite voix.
- Non...Mais c'est sur la tête de Nick que tu aurais dû écraser la bûche, ça lui aurait mis les idées en place.
- Ils sont égoïstes et c'est de famille visiblement, peste ma mère.
- D'ailleurs Lou, intervient sa mère un peu exaspérée. Tu te doutes bien que Eleanor n'est pas venue hier soir. Elle nous a prévenu à la dernière minute en disant qu'elle resterait seule avec ses chiens car elle n'était pas d'humeur à fêter.
- Grand bien lui fasse, rétorque-t-il, agacé.
Un petit blanc s'installe mais il est rapidement brisé par le rire de Johanna.
- Qu'est-ce qui passe maman ?
- C'est juste que je suis heureuse de savoir qu'on est pas les seuls à vivre des Noëls, disons, étranges ! Mais vous avez eu raison Anne, il ne faut pas vous laisser faire.
Nos mères se lancent alors dans une discussion entre elles alors que Louis et moi recevons un appel en même temps. Nous décrochons et savons qu'il s'agit de l'aéroport. On nous annonce que nous avons un nouveau vol prévu pour 10h30 demain.
Nous raccrochons et prévenons directement nos mères.
- Mais c'est génial ! S'écrie ma mère.
- Vous serez au moins là pour Nouvel An, rajoute ma sœur.
- D'ailleurs vous faites quoi le 31 ? Demande la mère de Louis.
Ma mère m'interroge du regard et je hausse les épaules.
- Je pensais rester à la maison avec vous. On ne s'est déjà pas vu pour Noël alors mes amis peuvent attendre...
- Dans ce cas fêtons le ensemble ! Propose Jay. J'aimerais vous voir en vrai et non derrière un écran !
- Tu penses vraiment qu'ils ont envie de passer du temps avec nous après ce qu'on leur a dit ? Dit Louis avec une moue.
- Moi je suis carrément d'accord ! Je viens de rencontrer une famille aussi folle que la nôtre, ça peut pas se refuser !
- Gemma ! Je la gronde.
Mais les Tomlinson ne semblent pas offensés car encore une fois, Louis et à sa mère rient à gorge déployée. C'est sur cette note plus légère que se planifie notre soirée du Nouvel An, que nous passerons donc ensemble, Styles et Tomlinson réunis dans la même maison le soir le plus festif de l'année.
Ça ne va pas être triste...
**
Je prépare tranquillement la pizza alors que Louis regarder la télé. Je n'ai pas fait la pâte moi-même mais c'est l'intention qui compte.
Je viens m'asseoir à ses côtés pendant que la pizza cuit et je lui pose un verre de jus de fruit, on a déjà assez donné hier avec l'alcool.
- Merci Harry. Tu n'étais vraiment pas obligé tu sais, j'aurais au moins pu t'aider à...
- C'est ton anniversaire, profites-en. Et puis ça ne m'a pas pris longtemps, tu as bien vu.
Je me relève ensuite et pars chercher le sachet que j'ai laissé dans ma chambre.
- Et qui dit anniversaire, dit...
- Oh mon dieu Harry ! Je me sens tellement gêné !
- Je ne t'ai rien offert pour Noël car je savais que tu te sentirais gêné de rien n'avoir à m'offrir en retour mais aujourd'hui c'est ton anniversaire alors je voulais marquer le coup. Ne refuse pas un cadeau et surtout accepte l'attention qu'on te porte Lou, je le gronde gentiment.
Il rougit et récupère le sachet avec un petit sourire.
- Ce n'est pas grand-chose, j'ai trouvé ça à l'épicerie en faisant les courses.
- C'est l'attention qui compte.
Il sort une boite de chocolats qui n'est bien sûr pas emballée car je n'ai pas de papier cadeau mais il l'ouvre et souris.
- Il n'y que du chocolat blanc, remarque-t-il, heureux.
- Je t'avais vu tous les piquer quand Anastasia en avait ramené à la Saint Valentin.
- Et tu t'en souviens...
Il sourit un peu niaisement et sors un autre cadeau, un mug.
- Je sais que tu aimes le thé mais aussi le café, tu auras maintenant ta propre tasse...
- C'est adorable.
Il la pose et prend le dernier cadeau, c'est une petite boite ronde en plastique rose avec des paillettes et je vois son air amusé pendant que je retiens un rire.
Il explose de rire en ouvrant la boite puis récupère l'objet à l'intérieur. C'est un bracelet composé de petites billes translucides, pailletées et colorées de différentes nuances de rose et de violet. Il l'enfile sans attendre et admire son poignet sous tous les angles.
- Il est magnifique, je l'adore !
- Tu n'es pas obligé de...
- Si si, je vais le garder, c'est un cadeau et je trouve ça drôle et mignon !
Il se lève pour aller mettre la tasse et les chocolats dans sa valise puis en revenant, je suis surpris quand il ne s'assoit pas sur le canapé comme avant, mais en travers sur mes cuisses. Il prend mon visage en coupe et embrasse tendrement ma joue.
- Merci Harry, murmure-t-il tout près de mon visage.
Je sens son souffle contre mon visage et mon coeur commence à battre plus fort. Son nez frôle doucement ma joue alors que mes mains glissent de ses cuisses jusqu'à ses genoux.
- Tu vois maintenant ce que je voulais dire quand je disais que tu étais si spécial ? Murmure-t-il à nouveau. J'ai vraiment envie de t'embrasser, là tout de suite...
Je me tourne pour que nos lèvres se frôlent et que nos regards s'encrent l'un dans l'autre. Je viens doucement caresser sa joue en tentant de rester calme.
- Tu sais ce que ça impliquerait ? Pour Eleanor, et Nick aussi ? Je lui réponds tout bas.
- Oui...Mais c'est trop tard. Je ne suis plus perdu maintenant, je sais ce que je ressens.
Malheureusement pour Nick, moi aussi je sais ce que je ressens. Mon coeur n'avait plus battu si vite et si fort depuis bien longtemps, je dois me rendre à l'évidence.
Prenant mon silence pour un feux vert, il s'avance et embrasse mes lèvres tout doucement, les effleurant d'un simple baiser. Il en dépose ensuite un autre, puis encore un, avant que nous ne nous dévorons lentement la bouche.
Nos langues se frôlent, s'enlacent, se repoussent alors nos lèvres s'épousent presque sans répit. C'est le genre de baisers qui vous retourne l'estomac et le coeur tout en couvrant votre peau de frissons. C'est le genre de baisers qui vous fait réaliser que vous êtes foutu et déjà un peu trop attaché pour que ça soit un simple échange innocent.
- Pourquoi...Pourquoi je ressens ça seulement maintenant ? Je souffle contre ses lèvres.
- Peut-être parce qu'on s'est toujours caché derrière Oliver et Thomas et que ces derniers jours nous ne pouvons plus ?
Je reprends ses lèvres pour de petits baisers en assimilant ses paroles.
- Tu veux dire que nous n'avons pas toujours jouer la comédie sur le tournage ?
- Pour ma part, ça fait un moment que je trouve nos scènes de baisers un peu trop plaisantes, glousse-t-il en m'embrassant. Mais je ne voulais pas assumer...
Moi non plus je n'ai jamais assumé, et je le réalise seulement maintenant. J'adore Louis, depuis le début, tout a toujours été si simple avec lui, et ça ne m'étonne même pas d'avoir craqué peu à peu pour lui sans même m'en rendre compte, me convainquant que ce n'était que de la comédie et que j'étais déjà heureux en ménage.
Mais ce n'est pas le cas, clairement pas le cas. Ça fait un moment que je ne suis plus heureux avec Nick.
Je m'apprête à l'embrasser à nouveau, mon esprit enfin clair, mais nous sommes interrompus par la sonnerie du four. Nous nous reculons en riant, un peu gênés.
Je me lève chercher notre repas et il me suit, cherchant des bières dans le frigo.
- Soirée bières/pizzas, je n'auras pas pu rêver mieux, dit-il en s'asseyant.
Je découpe des parts et nous commençons à manger. Nous regardons la télé mais je sens aussi les petits coups d'oeil qu'il me lance, je fais d'ailleurs la même chose et quand nous nous prenons en flagrant délit, nous rions comme des adolescents.
Quand nous terminons de manger, une drôle de tension s'installe entre nous. Maintenant nos regards s'évitent mais nous savons tous les deux pourquoi. J'éteins alors la télé et m'approche de lui. Il semble anxieux alors j'embrasse sa joue avec douceur pour le détendre puis l'invite à se lever et me suivre.
Nous sommes dans ma chambre, il observe la décoration avec attention, avant de se planter au milieu de la pièce en triturant son pull. Je m'avance vers lui et attrape ses hanches pour qu'il arrête de se dandiner. J'embrasse à nouveau sa joue et il vient agripper mon pull.
- On peut simplement dormir tu sais ? Je lui dis avec un petit sourire amusé.
Il ne répond rien mais ses mains qui glissent sous mon pull me font comprendre qu'il a fait son choix. Je me laisse faire et lève mes bras pour qu'il puisse me retirer mon vêtement. Ses mains se promènent sur mon torse et ses doigts retracent attentivement mes tatouages. Il s'approche ensuite de moi et dépose un chaste baiser au dessus de mon pectoral droit avant de se blottir contre moi en enfouissant son visage dans mon cou, ses mains caressant mes flans.
- Ça me fait bizarre de te toucher pour de vrai...
Ses lèvres frôlent ma peau et déposent une lignée de baisers le long de ma mâchoire avant de venir capturer mes lèvres. Je le serre contre moi en répondant vivement à son assaut.
C'est si bon...C'est dingue à quel point l'absence des caméras change tout. Nous nous écartons juste pour qu'il retire lui aussi son pull puis je nous fais reculer jusqu'à ce que nous tombions sur mon lit.
Je dévie mes lèvres sur sa joue, sa mâchoire puis son cou qu'il m'offre en haletant. Ses mains passent avec douceur dans mon dos et je sens mes poils de hérisser. Je descends mes lèvres plus bas et prends en bouche l'un de ses tétons déjà tendu et dur.
Ses mains se contractent et lacèrent ma peau alors qu'un léger gémissement quitte ses lèvres. Je me recule légèrement avec un sourire en coin et souffle sur le bout de chair sensible.
- Ohhh, s'écrie-t-il, surpris par la sensation.
Fier de l'effet que je lui fais, je poursuis mon chemin et embrasse le creux de ses fins abdominaux avant de poser plus longuement mes lèvres sur son nombril. Son ventre se contracte et se creuse sous mon touché puis je dévie vers sa hanche gauche que je mordille tout en caressant son opposé.
Il lâche un long soupire que je viens capturer en remontant l'embrasser. Il me répond immédiatement en accrochant ma nuque et en remontant son bassin contre le mien. Je dirige alors mes mains vers le bouton de son slim et lui demande silencieusement l'autorisation en encrant mon regard dans le sien.
Il hoche presque imperceptiblement la tête et je me redresse donc en m'asseyant sur ses cuisses pour défaire le bouton et descendre sa tirette. J'abaisse le pantalon en accompagnant mon geste puis le retire complètement en même temps que ses chaussettes.
D'un geste décidé, il se redresse pour défaire le mien et je me lève pour retirer tous mes vêtements à l'exception de mon boxer, tout comme lui.
Je reviens et me place à quatre pattes au-dessus de lui. Il entoure mon cou de ses mains et me sourit tendrement. Je me penche pour l'embrasser en me soutenant sur un coude et faufile mon autre main jusqu'à son boxer. Je presse ma paume contre la bosse que forme son membre et il ouvre d'un coup ses lèvres pour gémir. J'en profite pour y glisser ma langue et il gémit encore plus fort mais c'est étouffé par mes lèvres.
Je commence à caresser son sexe à travers le tissu et les petits halètements qui sortent de ses lèvres me font un effet dingue. Tout en appuyant plus fort, je lèche ses lèvres entrouvertes et sa langue
vient fébrilement à la rencontre de la mienne.
Il se cambre pour augmenter de lui-même la pression sur son sexe et je décide de passer à la vitesse supérieure en glissant ma main dans son boxer. Je le caresse lentement et m'abaisse pour retirer entièrement le sous-vêtement, je me retrouve face à son sexe et reporte mon regard vers lui pour savoir s'il veut que je continue.
Vu son regard de braise et sa lèvre malmenée, je n'ai aucun doute sur sa réponse alors je viens d'abord lécher son sexe sur toute la longueur avant de le prendre en bouche. Je suce lentement son gland en passant ma langue dessus, lui arrachant un long gémissement.
Je le prends de plus en plus profondément en alternant entre un rythme rapide puis lent, ce qui semble le rendre fou. J'essaye de lui faire découvrir des choses dont il n'a pas l'habitude avec les femmes et même si Eleanor a dû lui faire aussi des fellations, je veux lui montrer que ça peut être tout aussi bon, voire meilleure, avec un homme, et plus particulièrement avec moi.
Je viens masser ses testicules pour augmenter son plaisir puis je branle doucement la base de son sexe qui n'est pas dans ma bouche. J'augmente en même temps la cadence de mes lèvres tout en en creusant mes joues et je le sens se tortiller en marmonnant des choses incompréhensible.
- Harry, je distingue enfin alors que ses mains serrent les draps.
Je fais monter ma main libre jusqu'à la sienne pour lier nos doigts mais il en profite pour me tirer vers lui, me forçant à délaisser son membre. Je me place au-dessus alors qu'il reprend son souffle qui est actuellement chaotique.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Je lui murmure en déposant un baiser sur la commissure de ses lèvres.
- Je veux juste...Je veux juste pouvoir te regarder quand on jouira...ensemble. Je veux pas venir comme ça.
Il papillonne des yeux, les joues rouges de plaisir et de gêne puis je souris en déposant de petits baisers sur ses lèvres, comprenant ce qu'il veut.
Je m'installe alors complètement sur lui entre ses cuisses et remonte mon bassin pour qu'il se loge tout contre le sien. Sa bouche forme « o » parfait quand nos deux membres en érection se rencontrent.
- C'est...perturbant mais carrément excitant, m'avoue-t-il tout bas.
Je ne réponds rien et amorce un premier roulement de hanche qui lui fait rejeter sa tête en arrière en haletant. Je commence alors à instaurer un rythme lent mais ferme qui le fait haleter de plus en plus fort.
J'embrasse la peau qui m'est offerte et je pousse un léger gémissement quand ses mains s'empare d'un coup de mes fesses, les malaxant fortement tout en commençant à répondre à mes coups de hanche.
Il repousse précipitamment mon boxer sur mes cuisses pour que son sexe puisse rencontrer le mien et non le tissu de mon sous-vêtement.
- Oh oui, souffle-t-il tout près de mon oreille.
- Lou, je grogne contre la peau de son cou.
Nous augmentons peu à peu le rythme de friction de nos membres et je ne croyais pas que simplement faire ça avec lui serait si bon.
La sueur qui recouvre notre peau favorise les mouvements de nos bassins qui deviennent brouillons et désordonnés.
- Harry je..Je crois que...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase que je donne un puissant dernier coup de bassin qui nous fait venir tous les deux d'un coup.
- Oh mon dieu ! Crie-t-il.
Je reprends mon souffle en regardant son visage rouge déformé par le plaisir et l'extase. Ses yeux sont fermés et il vient passer ses mains sur son visage en repoussant ses cheveux humides vers l'arrière.
Je le laisse reprendre ses esprits et m'allonge à ses côtés. Je nettoie nos torses avec un mouchoir puis je me tourne sur mon flan. Il pivote lui aussi pour être face à moi et il vient se blottir contre mon torse en cachant son visage dans mon cou.
- Si j'avais su que le sexe entre hommes était si bon...dit-il contre ma peau.
Je caresse simplement son dos et je sens ses lèvres déposer de petits baisers dans mon cou avant de remonter vers mes lèvres qu'il dévore tendrement.
- J'en déduis que tu as aimé, je murmure sans interrompre nos petits baisers.
- Je n'ai pas eu autant de plaisir depuis si longtemps, m'avoue-t-il en reculant. Maintenant je viens de découvrir que j'adore aussi la façon dont tu me touches, c'est à ajouter à la longue liste de choses qui me plaisent déjà chez toi.
- Tant mieux alors, car je crois que moi aussi j'aime avoir tes mains sur mon corps.
Il rit malicieusement avant de m'embrasser une dernière fois et de rouler sur le dos pour s'étirer allègrement.
- Par contre maintenant je ne serais pas contre l'idée de dormir, lance-t-il.
- Je serais pas contre non plus. Nous devons nous lever tôt demain pour prendre l'avion.
Je me lève pour aller éteindre la lampe et récupère mon boxer au passage. Quand je me retourne, je vois que lui aussi remet son sous-vêtement avant de se glisser sous les draps. Je le rejoins et timidement, il vient se blottir contre moi.
Demain à la première heure, je vais avoir une discussion avec Nick...
*
Fin janvier
Louis et moi arrivons sur le lieu de tournage, ensemble. Quand nous débarquons sur le plateau, de nombreux regards se tournent vers nous et le silence se fait.
Ronald nous rejoint quand nous nous arrêtons prendre de quoi grignoter au petit buffet qui est installé quand nous commençons tôt.
- Alors ? Comment vous allez ? Vous êtes prêts à reprendre ? Lance-t-il d'un ton un peu trop enjoué pour être sincère.
Louis et moi échangeons un regard en faignant l'indifférence.
- Il y a un problème Ronald ? Demande Louis d'un ton innocent.
- Bon ok, j'ai eu vent des rumeurs ! Eleanor et Nick crient sur tous les toits que vous n'êtes plus ensemble et donc je m'inquiète ! Vous vous sentez d'attaque pour reprendre le tournage ? Une double rupture ça craint ! Surtout qu'on ne sait même pas pourquoi !
Même si nos ruptures respectives sont officielles, notre récente relation, elle, ne l'est pas. Nous en avons parlé avec nos familles lors du Nouvel An et non seulement la famille de Lou l'a très bien pris, mais en plus sa mère était à deux doigts de nous faire une danse de la victoire en apprenant que son fils n'était plus avec Eleanor. Après cette nouvelle, Louis s'est senti en confiance et nous avons fait l'amour pour la première fois ce soir là, guidés par l'euphorie et un peu par l'alcool. Cependant Louis préfère attendre un peu pour en parler dans la presse, ce que je comprends.
- On va très bien, je le rassure.
- Oui, on est d'attaque, renchérit Louis. Tout va bien.
Il nous observe l'un après l'autre avant de taper dans ses mains.
- Dans ce cas c'est parti ! On débute par la scène que nous aurions dû terminer de tourner en décembre. J'espère que tu t'es entraîné Louis !
- Ne t'inquiète pas, je vais y arriver cette fois.
Nous nous dirigeons vers les vestiaires où nous croisons d'autres acteurs, dont l'actrice jouant ma femme dans la série, et nous les saluons avant de nous changer pour mettre notre sous-vêtement et notre peignoir.
- Je suis habitué à te voir sans tout ça maintenant, dit Louis avec une petite moue.
Je ris et viens le prendre dans mes bras en embrassant doucement ses lèvres.
- Je peux les enlever si tu préfères, mais tu ne seras pas le seul à me voir nu, je lui réponds d'un ton taquin.
- Garde les alors, gronde-t-il en cachant son visage dans mon cou pour mordiller ma peau.
- Doucement chaton, tu vas me laisser une marque.
- J'adore tellement quand tu m'appelles comme ça, glousse-t-il en remplaçant ses morsures par des baisers dans mon cou.
- Mais c'est ce que tu es, mon petit bébé chat.
Je vois ses joues rougir de gêne alors qu'il frotte son nez dans le creux de mon cou. Qu'est-ce que je disais ? C'est un petit chaton ! Et je crois que c'est ça que Louis cherchait, quelqu'un qu'il l'aime pour ce qu'il est et qui prend soin de lui.
J'embrasse sa tempe et nous nous séparons pour rejoindre le plateau. Nous nous glissons sous les draps et Ronald vient régler les derniers détails avec nous avant que nous ne commencions.
- Et...action !
Je le fixe avec tendresse et caresse sa joue alors qu'il me sourit.
- Je t'aime Oliver, je lui souffle alors que son visage devient soudainement sérieux.
- Je ne te crois pas...Tu n'auras pas retiré ton anneau de mariage avant de te glisser dans mon lit si c'était le cas.
- Ne parlons pas de ça, pas maintenant, et si tu ne me crois pas avec des mots, laisse moi te le montrer avec des gestes, je murmure.
Je viens l'embrasser amoureusement, dévorant ses lèvres peut-être avec un peu trop passion pour une simple scène de cinéma. Il se cambre légèrement en gémissant tout en accrochant mes omoplates. Je me recule pour respirer et le fixe avec attention en collant nos fronts ensemble.
Ce n'est pas dans le script original mais c'est le dernier de mes soucis.
Il vient de lui même m'embrasser à nouveau en posant sa main sur ma joue. Je dévie mes lèvres vers son cou et sa main se loge sur ma nuque. Je viens frôler le point sensible que je lui ai découvert récemment sous l'oreille en oubliant un peu les caméras.
- Harry, souffle-t-il alors que je sens sa peau frisonner.
- Je t'aime Lou, je murmure près de son oreille.
Je réalise un peu tard ce que je viens de dire. Non seulement ce n'est pas le bon prénom mais en plus je ne lui ai jamais dit avant. Je me fige légèrement surtout en entendant Ronald.
- Coup...
Mais surprenant tout le monde, Louis reprend les choses en main et nous retourne en un éclair comme Oliver doit le faire, se retrouvant assis sur mes cuisses
- Non, coupez pas ! On continue !
- Promets moi que tu vas quitter ta femme, dit-il en me fixant.
Il commence ensuite à esquisser des mouvements de hanches en haletant, mimant une scène de sexe.
- Oliver...Ne parlons pas de ça maintenant, je rétorque en simulant un gémissement.
- Dans ce cas...Faisons l'amour comme si c'était la dernière fois...
Un air surpris et confus se dessine sur mon visage.
- Je ne peux plus faire ça...Murmure-t-il. Tant que tu ne seras pas libre, plus rien ne se passera entre nous...
Je m'apprête à protester mais il se penche pour coller ses lèvres aux miennes, clôturant la conversation.
- Coupez ! On la tient enfin, c'était génial ! On pourra modifier les problèmes de noms au montage car c'était super comme ça, je ne veux pas prendre le risque d'en tourner une autre.
Je suis heureux d'être enfin débarrassé de cette scène même si elle était loin d'être désagréable. Je me redresse alors que Louis est toujours sur mes cuisses et le prends dans mes bras pour le féliciter.
- Bravo chaton, tu as été super.
- Merci Haz, mais j'ai failli tout faire rater en disant ton prénom...
- Moi aussi, j'avoue en rougissant.
Il rougit également en se relevant du lit. Je le suis et nous remettons nos peignoirs puis Ronald vient nous revoir.
- Par contre c'était quoi ça ?
- Ça quoi ? Demande Louis.
- Le problème des prénoms.
- Oh ça...Souffle-t-il. On s'est juste un peu mélangé entre la réalité et la fiction.
- La réalité ? S'étonne-t-il.
Louis vient de lui même se mettre sur la pointe des pieds pour embrasser chastement mes lèvres et je suis d'abord surpris puis heureux qu'il prenne l'initiative.
- Attendez vous...Mais....Bredouille Ronald.
On s'éloigne en se tenant la main comme si de rien n'était, le laissant digérer la nouvelle alors qu'il nous fixe comme un merlan fris.
- Tu le pensais ? Me murmure mon amoureux. Ce que tu as laissé échapper tout à l'heure ?
- Peut-être bien, je lui avoue timidement.
- Ça tombe bien alors, je crois que moi aussi.
Il m'annonce ça tout naturellement en venant embrasser ma joue puis il trottine jusqu'au vestiaire, me laissant moi aussi hébété.
Je suis définitivement amoureux...
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J'espère que cet os vous aura plu ! N'hésitez pas à me donner votre avis 😉
Bonne après midi et la prochaine 💚💙
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