BA part 2 : Jalousie Ardente /!\ (100k)

Larry_Is_A_Religion_ a fait un choix et vous aurez donc la partie 2 de Brasier Ardent en premier ! Le second os sera posté demain ;)

Merci 1000 fois, ou plutôt 100 000 fois pour les 100k vues sur le recueil ! Merci de lire, de commenter, de me faire sourire et d'être au rendez vous à chaque publication. Vous êtes des lecteurs géniaux !!! 😘💜💙💚

OS Larry qui est la suite de l'os Brasier Ardent où Harry est un grand fan des romans de W. Austin avant de découvrir qu'il s'agissait du père de son meilleur ami. Dans celui ci, il se pourrait que leur couple soit mis à l'épreuve...

Environ 8 000 mots (je sais c'est peu mais je n'ai pas eu l'inspiration ultime mdr je m'attendais vraiment pas à ce choix mais j'ai tout de même tout donné)

Présence de lemon 🍋

Harry a 25 ans, Louis 37 ans et Freddie 21 ans

Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser vos commentaires 😉

HARRY POV

Je gare ma voiture rapidement et un peu n'importe comment puis j'entre à grands pas dans le bâtiment en me dirigeant vers la secrétaire.

- Bonjour, pourriez-vous m'indiquer où se trouve le plateau de l'interview de Louis Tomlinson s'il-vous-plaît ?

- Il s'agit de l'écrivain ?

- Oui voilà.

- Votre nom ?

- Harry Styles.

- Vous êtes bien sur la liste. Auriez une pièce d'identité ?

Je lui sors ma carte d'identité puis elle m'indique qu'il s'agit du plateau numéro 6, à gauche au fond du couloir de l'étage. L'homme de la sécurité me laisse passer et je monte les marches deux par deux. Je trouve la porte sans problème et j'entre. Je regarde dans tous les sens, un peu perdu car il y a du monde partout.

- H ! M'interpelle Freddie. Tu arrives juste à temps, l'interview vient de commencer !

Il me tire à sa suite dans les coulisses de l'émission et je découvre Louis, magnifique et confiant, élégamment assis sur un canapé rouge près de Diana Fisher, une animatrice télé plutôt connue en Angleterre.

- Il ne sait pas que je suis là, on est d'accord ?

- Oui, t'inquiète, maintenant chut !

Nous reportons notre attention sur le plateau pour écouter la première question.

- Alors Louis, pour ceux qui ne vous connaissent pas, vous êtes Louis Tomlinson aka William Austin, l'auteur de la saga sensation Brasier Ardent qui a déchaîné la toile en décidant de sortir de l'anonymat. Dîtes nous Louis, pourquoi avoir pris cette décision ? Le tome 6, qui est également le tome final, vient de paraître, est-ce que cela fait partie d'un plan marketing ?

Louis rit en rejetant sa tête en arrière. Sublime.

- Je vois que vous ne passez pas par quatre chemins Diana ! Mais pour répondre à votre question, non, ça n'a rien à voir avec le fait de faire de la publicité, mon éditeur n'était d'ailleurs pas vraiment partant au début mais je ne lui ai pas vraiment laissé le choix. Je n'ai jamais vraiment eu la volonté d'écrire sous un faux nom car je n'ai absolument pas honte de mes écrits mais c'était par rapport à ma famille, à mon fils surtout. Il était jeune et je ne voulais pas qu'il soit catalogué comme le fils du l'homme qui écrit des livres érotiques homosexuels. Les parents parlent beaucoup et les enfants peuvent être méchants entre eux. Alors j'ai préféré rester discret, même avec mon fils d'ailleurs, il n'était pas au courant et ne l'a pas été avant sa majorité.

- C'est donc pour ça ? Car votre fils était assez grand ?

Un sourire en coin prend place sur son visage.

- Non il n'y avait pas que ça. Il se trouve que je partage ma vie avec une personne géniale qui m'a toujours encouragé, qui n'arrêtait pas de me répéter que je méritais de la reconnaissance pour mon travail et que mes fans méritaient aussi de me rencontrer.

Moi, pour ceux qui n'auraient pas compris.

- Brasier Ardent est présenté comme l'héritier de sagas comme Cinquante Nuances de Grey ou encore After malgré le sujet encore pourtant tabou pour certains de l'homosexualité. Qu'en pensez-vous ?

- Je suis vraiment heureux que Brasier Ardent ai trouvé son public fidèle. Concernant les détracteurs et les homophobes, j'en pense vraiment peu de choses, ils ne méritent même pas que je pense à des gens comme eux. Ce qui compte ce sont mes fans que je remercie du plus profond de mon coeur

- Très bien. Certaines rumeurs circulent sur le fait que vous auriez été contacté pour une adaptation au cinéma de Brasier Ardent. Pouvez-vous confirmer ou infirmer cette rumeur ?

- Il se pourrait que ça soit le cas oui, mais je n'ai encore rien accepté.

- J'ai été lire quelques avis sur les différents tomes et beaucoup considèrent que le dernier tome est de loin le meilleur et je cite « le plus intense ». C'est assez rare qu'un tome final soit vu comme le meilleur.

- Je dirais simplement que j'ai eu une excellente muse. J'étais un peu à cours d'inspiration pour la fin mais le problème a rapidement été réglé, avoue-t-il malicieusement.

Diana rougit et le sourire de Louis s'agrandit. Quel dragueur...

- Pouvez vous nous en dire plus sur cette muse ? Est-ce la même personne qui vous a encouragé à sortir de l'anonymat ?

- Oui, et c'est tout ce que je vous dirais. Je tiens vraiment à ce que ma vie privé le reste.

Ça fait un mois exactement que Louis n'est plus anonyme. Il a signé son dernier tome de son vrai nom et ça a eu des répercussions disons...inattendues. Des fans l'ont cherché sur les réseaux sociaux, certains ont accosté Freddie et sont même venu jusqu'à chez lui, enfin chez nous. Je crois que Louis n'a pas réalisé le succès de BA et maintenant il est devenu une véritable célébrité, au point qu'il a été contacté par les médias. En un mois, notre vie a changé du tout au tout. Je dis bien « notre » car ma vie aussi a changé.

Nous en avons beaucoup discuté, même avec Freddie, et nous avons conclu que notre relation ne serait pas exposée. Je ne veux pas être harcelé par les journalistes ou par des fans un peu trop...fans. Alors à chaque évènement auquel j'assiste, je suis Harry, le meilleur ami du fils de Louis.

Et ça arrange bien certaines personnes que cette fameuse muse reste dans l'ombre car sinon cette chère Diana n'aurait pas osé donner sa carte à Louis avec un sourire aguicheur quand l'interview s'est terminée. Disons que quand il ne cache à personne qu'il se sert de ses fantasmes et de son vécu sexuel pour écrire ses livres, il est clairement vu comme un sex symbol chaud comme la braise et que, en couple ou non, certains, et je dirais même beaucoup, ne se gênent pas pour lui faire du rentre dedans.

Je me contente de lever les yeux au ciel en regardant la scène alors que lui ne m'a toujours pas vu. Je suis assez occupé par mon travail en tant que technicien de laboratoire dans une grande compagnie pharmaceutique et depuis sa soudaine célébrité, on se voit peu. J'ai pris un appartement près de mon travail pour ne pas avoir trop de route à faire de chez Louis et donc j'y suis peu, souvent seulement les week-ends. Aujourd'hui nous sommes vendredi, je rentre d'une formation d'une semaine dans un laboratoire de Liverpool et je suis désormais en vacances et jusqu'à lundi prochain.

Quand il se détourne enfin d'elle pour retourner auprès de Freddie et qu'il me voit, son sourire se fane, mais de surprise, pas de désespoir.

- Harry, me lance-t-il avec un petit sourire.

- Louis, je rétorque.

- Oh, qui êtes vous pour Louis ? Demande Diana en s'approchant.

- Le meilleur ami de son fils.

- Mon meilleur ami, affirme Freddie avec un sourire forcé.

- Enchanté Henry, m'expédie-t-elle en voyant qu'elle n'a aucun scoop a tiré.

Nous prenons donc le chemin de la sortie et dans les escaliers je sens une main venir me serrer la fesse, mine de rien.

- Tu m'as manqué, me murmure-t-il.

- Toi aussi.

Il finit par me lâcher et une fois dehors, Freddie demande les clés à son père.

- Moi je rentre avec ta voiture et vous vous prenez celle d'Harry.

- Tu n'es pas obligé...Commence Louis.

- Oh si si, car si je retrouve encore une fois une tâche de sperme dans la voiture, je risque de péter un câble !

Je rougis alors que Louis sourit perversement. Je m'installe au volant et lui à mes côtés, sauf que je ne démarre pas et quelques secondes plus tard je me retrouve sur ses genoux à l'embrasser comme un affamé.

- Bébé...Souffle-t-il en prenant le contrôle de notre échange. Dis moi que tu passes le week-end à la maison, je t'en supplie.

- Oui, je suis tout à toi ce week-end et même toute la semaine prochaine, je réponds essoufflé alors qu'il embrasse mon cou. Enfin quand tu auras déchiré le numéro de cette femme.

- C'est déjà fait, susurre-t-il à mon oreille.

**

On se gare à la maison alors que Freddie est déjà arrivé. Quand il voit notre tête, il comprend pourquoi on est en retard et il soupire, complètement blasé.

- Vous êtes des animaux, vraiment, vous m'écœurez.

Louis et moi échangeons simplement un regard complice, nous savons très bien que Fred ne le prend pas vraiment mal. Je suis heureux d'être ici, avec deux des personnes qui comptent le plus pour moi . C'est vraiment ma maison. Je file rapidement prendre ma douche puis je rejoins Louis sur le canapé alors que mon meilleur ami bosse ses cours sur le bar de la cuisine.

J'embrasse tendrement les lèvres de mon amoureux, blottit contre lui, alors que nous parlons de notre semaine.

Malheureusement, notre bulle de tranquillité explose quand quelqu'un vient sonner et quand Louis va ouvrir et que je vois qui c'est, ma bonne humeur s'envole.

- Bonjour monsieur Tomlinson, lui lance timidement Harold, son regard fixé sur mon mécheux.

- Salut Harold, entre.

- Oh bonjour Freddie et bonjour heu...

- Harry, je m'appelle Harry, je lui réponds avec un sourire hypocrite.

- Ah oui c'est vrai, j'oublie toujours, glousse-t-il.

En même temps il ne fait pas vraiment d'effort pour l'apprendre, même si nos prénoms se ressemblent. Harold est l'éditeur actuel de Louis, Tom n'avait pas prévu l'enjouement autour de Louis et n'a pas le temps de s'occuper correctement de lui alors il a mandaté son meilleur stagiaire, sauf que ce dernier en pince à fond pour mon homme et que je suis le seul à le voir. Il a flairé son côté dominant et en bon soumis, il aimerait se faire claquer les fesses par mon petit-ami, mais il peut clairement se fourrer les doigts dans l'oeil.

- On pourrait se parler dans votre bureau ? Nous serons plus à l'aise.

- Oui, évidement viens. Et puis bon sang tutoie moi Harold !

- Désolé, c'est plus fort que moi mais je crois que je préfère vous appeler monsieur...

Je serre la mâchoire. Il cherche clairement Louis ce con. Ils disparaissent ensuite dans le couloir et je me lève pour aller voir Fred.

- Rassure moi, tu réalises bien que ce type veut se faire ton père n'est-ce pas ?

- Oh H, ne recommence pas avec ça. Il est juste un peu intimidé, c'est tout. Le seul qui veut pécho mon père, c'est toi.

- Oui bah quand ça sera ton beau-père, tu feras moins le malin, je le préviens d'un ton faussement sérieux.

- Abruti, rit-il en me jetant sa gomme dessus.

- Alors, tu préférerais que ça soit lui ou moi hein ? Je le taquine en jouant avec mes sourcils. Beau-père Harry ou beau-père Harold ?

- Aucun des deux sale bouffon, rétorque-t-il en me mettant une pichenette au milieu du front.

Je recule, mort de rire, en me frottant le front.

- Je t'aurais prévenu Fred, je t'aurais prévenu, je lui lance malicieusement en remontant vers la chambre de Louis que je partage évidement avec lui.

**

Je me réveille en sentant des baisers sur mon épaule et je souris en me tortillant pour me tourner vers Louis. Mon corps encore nu de nos ébats de la veille se colle au sien alors qu'il continue à déposer des baisers sur mon visage.

- Pourquoi tu me réveilles ? Je lui demande avec une petite moue.

- Je te regardais dormir...

- Psychopathe.

- Et tu as reçu plusieurs messages sur ton téléphone alors j'ai regardé.

- Psychopathe, je répète en riant. Et c'était qui alors ? Mon amant qui m'envoyait des nudes ?

En à peine quelques secondes, il se retrouve au-dessus moi en tenant mes poignets de chaque côté de mon visage. Il me fixe d'un regard dur et ça doit être moi le psychopathe car je le trouve affreusement excitant comme ça.

- C'est qui Liam ? Me demande-t-il d'un ton sévère.

- Un collègue à moi au labo.

- Et pourquoi il t'envoie des messages de si bon matin pour te souhaiter une bonne journée et te demander comment tu vas ?

Je souris en coin face à sa jalousie. Il est ultra possessif et jaloux et même si c'est extrême, j'adore ça. J'aime lui appartenir et savoir que ça le rend fou de m'imaginer avec un autre. Surtout que je suis pareil mais si la situation était inversée, il aurait déjà envoyé Harold au cimetière. Moi je préfère observer et ne rien dire, préférant sortir les griffes et porter de suite le coup de grâce lorsque la personne dépasse vraiment les bornes avec mon homme. J'attends ce petit Harold au tournant.

- Je sais pas, parce que c'est mon ami ?

- Oui bien sûr, rétorque-t-il avec sarcasme. Et comment il est ce Liam ?

- Physiquement ou sa personnalité ? Je demande sur un ton innocent.

- Physiquement.

- Oh eh bien, il est grand, et musclé. Il a des tatouages aussi. Son visage est très doux et ça correspond au fait que c'est un homme foncièrement gentil. Et vu ce que j'ai pu remarquer quand il porte des pantalon moulant, il a une bite immense.

Sa mâchoire se serre et d'un roulement de bassin il vient coller son érection matinale à la mienne, m'arrachant un couinement. Il fait ensuite glisser son bassin vers le bas, calant son gland contre mon entrée encore dilatée de la veille.

- Je ne sais pas ce qui me retient de te prendre à sec, là tout de suite, juste pour avoir osé parler comme ça d'un autre homme en face de moi.

Je ris en entourant son cou et en écartant et remontant mes cuisses encore plus.

- Peut-être parce que tu sais très bien que c'est toi que j'aime et aussi parce que tu sais que même en me baisant à sec je prendrais mon pied. Surtout que ça serait pas la première fois que tu le fais.

Il soupire, le sourire aux lèvres, en secouant sa tête de gauche à droite.

- Tu es...Je crois que j'ai même pas de mots pour te décrire en fait, pouffe-t-il.

- Je crois que ce que tu cherches à dire c'est que je suis parfait.

- Ouais c'est certainement ça, tu es juste putain de parfait pour moi.

Il se penche pour m'embrasser et je sens ensuite son gland pousser contre mon entrée avant qu'il ne me pénètre d'une poussée ferme. Il commence de léger vas-et-viens avant d'y aller plus fort quand il sent qu'il le peut.

Je hurle mon plaisir, savourant la légère douleur de ne pas être pleinement ouvert et lubrifié.

- Il y en a qui bosse ici merde !! S'écrie d'un coup Freddie depuis le salon. Des animaux je vous dis, DES PUTAINS D'ANIMAUX !

Mais Louis ne s'arrête pas pour autant, enfonçant plutôt deux doigts dans ma bouche pour me faire taire.

**

Je regarde Louis se préparer alors que je suis assis sur le canapé.

- Ça te fais quoi d'assister à la deuxième séance de dédicace de ta vie ?

- J'ai hâte, la première était géniale. J'étais si heureux de rencontrer mes fans.

Il y a un peu plus de trois semaines, il a fait une première séance de dédicace pour la sortie du tome 6 et cette fois, c'est la réédition des six tomes avec une toute nouvelle couverture et un tout nouveau format. Ils sont déjà tous sur ma table de chevet, dédicacés, évidement, mais je ne divulguerais pas ce qu'il a écrit, c'est interdit aux moins de 18 ans.

Il se tourne finalement vers moi, vêtu d'un slim noir, d'un pull noir à col roulé et d'un blazer bordeaux.

- Comment je suis ?

- Magnifique, comme toujours.

Il s'avance pour m'embrasser et c'est à ce moment que Harold en profite pour faire son entrée.

- Il faut y aller monsieur Tomlinson, votre chauffeur est arrivé.

- À ce soir love

- À ce soir...

Je les regarde s'éloigner et je soupire. Et dire que ce type va pouvoir passer la journée avec mon Lou... J'allume la télé et zappe jusqu'à trouver une émission intéressante.

- Mon père est déjà parti ? Me demande Freddie en sautant sur le canapé près de moi.

- À l'instant.

- Zut, j'ai pas pu lui dire au revoir.

- Surtout qu'il y a une chance que Harold le kidnappe et ne le ramène jamais alors tu as peut-être raté ta chance de voir une dernière fois ton père.

- T'es vraiment con ! Rit-il en me frappant avec un oreiller. Tu sais bien que mon père t'aime comme un fou Haz, je l'ai jamais vu comme ça avec qui que ce soit.

- J'ai confiance en Louis, c'est de Harold dont je me méfie.

- Il est inoffensif ce gars, H.

Je hausse les épaules en zappant à nouveau.

- C'est ce qu'on verra, je marmonne.

Je finis par sortir mon téléphone et je vais sur Twitter pour suivre la séance de dédicace. De nombreux fans postent leurs photos ou vidéos avec Louis qui rayonne de bonheur. Et en le voyant si heureux, je ne peux que l'être aussi.

À Lou : Profite bien de ta journée, je t'aime.

Le reste de la journée passe sans qu'il ne me réponde, en même temps il doit être occupé. Je reçois finalement un message à 18h mais ce n'est pas à qui je m'attendais...

De Lou : C'était vraiment génial, je t'aime aussi mais je ne m'attends pas pour manger, Harold m'a invité à dîner pour fêter ça !

À Lou : Super, passe une bonne soirée.

Ma colère monte encore un peu contre Harold mais encore une fois, je laisse faire. Je me lève et prépare le dîner pour Fred et moi.

- On mange sans papa ? Me demande-t-il en s'asseyant à table.

- Yep, il a rencart avec Harold ce soir. Ils vont dîner en tête à tête au resto.

Il explose de rire malgré lui avant de me pousser gentiment l'épaule.

- Tu me tues tu sais ? Arrête avec ça, genre vraiment !

- Et toi prépare toi à ce qu'il devienne ton beau-père !

- Abruti !

- Débile !

Il me tire la langue puis commence à manger son assiette en me jetant des petits regards pour s'assurer que je ne cherche pas à riposter. Je le laisse baisser sa garde et quand on arrive au dessert, je lui mets la tête dans sa tarte à la fraise, ce qui déclenche une course poursuite durant laquelle il me court après avec ma tarte au citron meringuée dans la main tout en m'insultant de tous les noms.

Louis revient vers 22 heures, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants autant d'alcool que de bonheur.

- Hey bébé ! S'écrie-t-il en venant m'embrasser.

Il se laisse ensuite tomber à côté de moi sur le canapé alors que je me tourne vers lui pour lui donner toute mon attention.

- Alors cette journée ?

- C'était génial ! Mes fans sont tellement super ! J'ai rencontré des personnes vraiment fantastiques. À vrai dire, je n'ai même pas vu le temps passer. Bon, il y a eu ce gars qui voulait que je lui signe un autographe sur ses fesses pour que ça excite son mec quand il le baise, et cet autre gars qui voulait que je dédicace une photo de sa bite, mais c'était génial quand même !

- C'est vraiment super tout ça. J'ai donc bien fait de te pousser à révéler ton identité ? Je lui réponds pour le taquiner.

- Oui...Mais il se trouve que j'ai beaucoup de chance d'avoir Harold aussi. Ce type est impressionnant et il fait vraiment un boulot de dingue ! Il a géré la séance de dédicace de A à Z et c'était plus que réussi. J'ai appelé Tom pour lui dire qu'il a intérêt l'engager quand il aura terminé sa formation. Je pense même que j'en ferais mon éditeur officiel. C'est assez dur à expliquer mais j'ai l'impression qu'il sait ce que je veux sans même que j'ai à lui dire quoique ce soit.

En tout cas, Louis lui est vraiment aveugle s'il n'est pas capable de voir ce que Harold veut !

- Tu sais qu'il a même organisé une réception en mon honneur derrière mon dos ? Ça devait être une surprise mais Tom a lâché l'info sans faire exprès au téléphone. Il y aura d'autres auteurs, des éditeurs et des journalistes triés sur le volet. Officiellement ça sera une réception en l'honneur des auteurs lgbtq+ mais c'est moi qui lui ai inspiré l'idée. Je veux dire, c'est du génie non ?

- Oui, du génie en effet, je marmonne en tentant d'être le moins sarcastique possible.

**

Je me regarde une dernière fois dans le miroir et je suis plus que satisfait du résultat. Je porte un costume rouge sang près du corps avec une chemise à rayures verticales noires et blanches ouverte à moitié, dévoilant ainsi mes tatouages et mon collier. Mes ongles sont peints d'un vernis noirs alors que la majorité de mes doigts sont bagués. Je me parfume et passe une main dans mes cheveux une dernière fois avant de descendre.

J'ai mis le paquet ce soir car je compte bien attirer tous les regards à cette réception. Ces dernières semaines j'ai eu droit à de nombreuses visites de Harold pour voir, sans compter celles qui ont lieu quand j'étais dans mon appartement. Il y a eu aussi un bon nombre de « Harold par ci... Harold par là... » et je n'en peux plus. Même Freddie est désormais convaincu du fait que Harold veut finir dans le lit de Louis. Mais ça ne va pas arriver, je m'en assurerais personnellement.

- Tu es sérieux ? Me lance Freddie vêtu de son simple costume noir. Mon père va te tuer en te voyant habillé comme ça !

- Ah oui ? Je lui réponds d'un ton faussement innocent.

Je lui offre ensuite un sourire malicieux et je me dirige vers la porte.

- Notre uber est là, bouge toi ! Je lui lance.

Louis est parti plus tôt que nous pour superviser les derniers détails avec Harold, il n'a donc pas pu commenter ma tenue, ce qui m'arrange bien.

Quand nous arrivons, quelques photographes nous prennent en photos alors que nous ne sommes même pas des auteurs connus.

- C'est certainement parce qu'on est des beaux gosses, me souffle Freddie en prenant la pose.

- Ces appareils ont l'air de nous adorer, je renchéris avec un petit sourire en coin.

Nous prenons quelques poses ensemble, tels de vraies stars, avant d'enfin pénétrer l'intérieur de la somptueuse salle louée pour l'occasion. Nous donnons nos invitations aux vigiles pendant que nous observons rapidement les lieux très joliment décorés, puis nous nous avançons pour faire notre entrée. De nombreux regards se tournent vers nous et la plupart semblent plutôt apprécier ce qu'ils voient. En même temps bon nombre des hommes présents doivent être bi ou gays, en plus des femmes bi ou hétéros présentes. Je souris, flatté et heureux de toute cette attention à laquelle je m'attendais tout de même.

- Tu as vu comme ils nous regardent ? Je lance tout bas à Freddie sans quitter mon sourire.

- C'est toi qu'ils regardent mon vieux, d'ailleurs mon père aussi t'a vu et je sens les éclairs qu'ils te lancent d'ici.

- Parfait alors.

Je n'ai pas le temps de regarder mon amoureux qu'un homme d'une trentaine d'années s'avance vers moi avec une démarche assurée et une coupe de champagne qu'il me tend. Freddie lui s'éclipse discrètement pour me laisser m'enfoncer tout seul.

- Je crois qu'on ne se connaît pas, me dit l'homme. Je suis Maxwell Lang, je suis écrivain.

- Bonsoir Maxwell, non effectivement, on ne se connaît pas. Je m'appelle Harry Styles, je suis un ami de Louis Tomlinson.

- Oh oui Louis ! Nous avons eu l'occasion de parler, c'est un homme charmant.

Je me tourne d'ailleurs vers lui à ce moment précis et je lève mon verre dans sa direction alors qu'il discute avec un homme et une femme avec Harold à ses côtés. Il me fusille du regard pendant que je lui lance un sourire malicieux.

Je reviens ensuite à ma conversation avec Maxwell, un homme très beau et très gay qui m'a donné plus ou moins discrètement sa carte avec son numéro dessus. Il y a eu ensuite Cole, puis Brenda et finalement Ronald. J'ai récolté quatre numéros en à peine une heure, dont celui d'une femme, c'est un bel exploit !

Quand je suis enfin libre, je me décide à enfin aller voir Louis mais je ne trouve que Freddie en pleine discussion avec une très jolie blonde.

- Je suis vraiment désolé de vous interrompre mais Fred, tu sais où es ton père ?

- Il est parti avec Harold dans un des bureaux à l'étage, Il voulait parler de quelque chose avec mon père mais je n'ai pas vraiment compris de quoi.

Je serre la mâchoire et je prends une grande inspiration pour me calmer. Lui parler de quelque chose ? Ce pseudo éditeur se fiche clairement de moi. Quoiqu'il ai à lui dire, je suis sûr que ça pourrait attendre demain, j'en déduis donc qu'il s'est volontairement isolé avec mon petit-ami et j'espère qu'il a une réelle bonne raison car sinon je vais le détruire.

- Harry ? M'interpelle Freddie. Qu'est-ce qui se passe ? Ta tête me fait flipper.

- Rien du tout, je vais essayer de les trouver, je lui réponds simplement.

Je cherche les escaliers qui mènent à l'étage et monte les marches en tentant de paraître calme. J'arrive au début d'un couloir avec une série de porte à gauche, je crois que je n'ai plus qu'à trouver la bonne. Cependant je n'en aurais pas besoin car je croise un membre du personnel, un sachet poubelle à la main.

- Excusez moi ?

- Oui ?

- Sauriez-vous si ces bureaux sont occupés ?

- Hum, il me semble que deux d'entre eux le sont. Plusieurs personnes sont entrées dans le numéro 5 et deux hommes s'entretiennent dans le bureau 8.

- Merci beaucoup.

- De rien monsieur, passez une bonne soirée.

- Tout dépendra de ce que je verrais à l'intérieur de ce bureau, je marmonne pour moi même.

Je m'avance lentement vers la porte où est inscrit le numéro 8 et par chance, elle n'est pas verrouillée, je vois le rond vert en-dessous de la poignet, Je colle mon oreille contre la porte et j'entends alors leur conversation.

- Je...ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux Harold...

- Je vous veux vous ! Je...Je vous veux vraiment ! Je suis prêt à tout pour vous, depuis le premier jour ! Vous êtes tellement parfait pour moi, on est fait pour être ensemble, j'en suis sûr. Je ferais tout ce que vous me demandez, absolument tout. Je serais un bon garçon, le meilleur des garçons pour vous. Je suis là, o-offert pour vous, alors allez-y, je vous en prie monsieur, tou-touchez moi. Et puis vous savez, vous pouvez même m'appeler Harry si vous le voulez. Nos prénoms sont assez similaires, et je sais que je pourrais facilement le remplacer, je pourrais même facilement vous le faire oublier. Je pourrais vous satisfaire tellement mieux que lui..

C'est une blague ? Et puis ça veut dire quoi « je suis offert à vous » ? Il a dépassé toutes les limites en ouvrant sa bouche seulement deux minutes ce connard ! Je me recule et pose ma main sur la poignet, je tremble à cause de la colère mais j'arrive tout de même l'abaisser calmement. Je pousse la porte et je découvre une scène qui me donne envie de tout casser.

Harold est complètement nu, à genoux devant Louis et défaisant sa ceinture, alors que Louis lui est assis sur un canapé près d'un grand bureau, les jambes écartés et le visage fermé.

- Je vous dérange peut-être ? J'annonce en croisant mes bras contre mon torse.

- Tu arrives juste à l'heure, me rétorque calmement mon petit-ami.

Harold se recule d'un coup de mon homme, les yeux écarquillés alors Louis se relève lentement, un sourire en coin sur le visage. Ce petit con de stagiaire à poil vient se cacher derrière ses jambes comme un petit chien et me lance un sourire victorieux. Il croit avoir gagné ou quoi ?

- Lève toi, ordonne Louis en me regardant droit dans les yeux.

Harold s'empresse de s'exécuter alors que mon homme attrape la cravate qu'il portait. Il le fait ensuite asseoir sur une des chaises, fait passer ses bras derrière le dossier en les faisant passer sous les accoudoirs et le contourne dans le but de lui attacher les poignets. Harold semble jubiler, mais il ne comprend pas que Louis ne fait pas ça pour l'exciter et encore moins pour lui faire plaisir.

Je m'avance vers Harold et récupère la cravate des mains de Louis.

- Tu permets mon amour ?

- Fais toi plaisir bébé, me répond-il avec un énorme sourire.

- Qu-Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Bredouille le stagiaire.

Je contourne la chaise pour être face à lui et je le fais sursauter en me baissant vers lui tout en posant mes mains sur les accoudoirs. Il essaye de se détacher mais il n'y arrive pas car il est coincé.

- Ce qui se passe Harold, c'est que tu viens d'aller trop loin, je lui explique d'une voix qui se veut calme. Tu crois que tu es capable de me remplacer, sincèrement? Tu ne me connais pas et tu connais encore moins Louis, sinon tu saurais que le Louis en public et le Louis en privé sont deux personnes bien différentes, tout comme si tu crois que notre relation est une simple relation de dominant/dominé ou de daddy/baby ou je ne sais quelle connerie, tu fais vraiment fausse route.

- M-Mais je...

- Non, tais toi, je ne veux même pas entendre ta voix après ce qu'elle a osé dire à mon mec, parce que oui, Louis est à moi et ça ne changera pas, surtout pas pour un mec comme toi. Te mettre à poil devant lui et joué les bons petits soumis ne t'avancera à rien, car ce n'est pas ce qu'il aime et ce n'est pas ce qu'il veut. Louis veut du défi, il veut de la fougue, il veut quelqu'un capable de le mettre dans tous ses états, de le faire hurler de colère, de plaisir, de rire à la fois. Il n'a pas besoin d'un être insipide comme toi, cherchant à me ressembler pour attirer son attention. C'est très fourbe mais surtout très pitoyable.

Je vois ses yeux se baigner de larmes mais je ne m'arrête pas pour autant. Il a dépassé les limites et je l'ai dit, je vais le détruire. Il n'avait pas le droit d'essayer d'allumer Louis derrière mon dos et de lui dire toutes ses choses.

- Tu sais quelle est la différence entre toi et moi ? La différence qui fait que ça sera toujours moi et jamais toi ? L'amour, mon chère Harold ? Louis et moi on s'aime, d'un amour que tu ne comprendras certainement jamais. Un regard suffit pour qu'on se comprenne, une caresse suffit pour exciter l'autre, un mot suffit pour faire jouir l'autre, mais ça, tu ne le comprendras jamais., car tu ne nous connais pas. Comme je l'ai dit, notre relation n'est pas basée sur la domination et la soumission, elle est basée sur le contrôle, la confiance et le respect. Louis aime prendre le contrôle dans notre couple mais en aucun cas il n'a le contrôle sur moi. Je suis totalement libre de mes paroles et de mes actions et c'est ça qui le rend dingue, dans tous les sens du terme. Nous sommes faits pour être ensemble, Louis et moi, et non toi et lui. Je suis le seul capable de comprendre et assouvir ses désirs sexuels car je suis exactement sur la même longueur d'onde que lui sur ce sujet. Tu vois, là tout de suite, je peux dire qu'il bande comme un cheval de me voir t'humilier car il sait que je fais ça pour lui et pour marquer mon territoire. Et honnêtement, qui suis-je pour laisser l'homme j'aime dans cet état ?

- N-Non, vous pouvez pas...

- Il faut bien que je te montre comment on prend vraiment soin de Louis et ce qui le satisfait réellement.

Je me redresse et me tourne sans tarder vers Louis qui fond sur mes lèvres pour les dévorer avidement.

- Tu me connais tellement bien bébé, me souffle-t-il entre deux baisers. Mais tu es sûr ? L'exhibitionnisme ce n'est pas vraiment ton truc.

- Je peux faire une exception pour ce chère Harold, je lui rétorque en palpant sa queue à travers son pantalon.

- Très bien, alors au travail.

Je le fais reculer jusqu'au canapé et une fois qu'il est assis, je m'agenouille devant lui et termine de lui déboutonner son bas.

- Merci de m'avoir mâcher le travail, je lance au stagiaire. N'oublie pas de bien observer et de prendre des notes.

J'avance ensuite mes lèvres vers le membre déjà dressé de Louis et je le prends en bouche sans plus tarder. Je suce doucement son gland puis je me retire pour donner de grands coups de langues sur toute sa longueur en tenant la base avec ma main. Je le reprends ensuite en bouche pour le sucer plus vite et plus loin tout en creusant mes joues.

- Merde, Haz, grogne-t-il en serrant mes cheveux avec sa main.

Il se relève juste après en se soutenant de sa main libre sur le bureau et commence à me baiser la bouche d'abord doucement puis de manière de plus en plus rude. Mon nez frôle ses poils à chacun de ses coups de bassin alors qu'il gémit fortement.

Je viens taquiner ses testicules d'une main tout en jouant avec ma langue autour de son gland et il finit par se figer au fond de ma gorge pour gicler sa semence chaude à l'intérieur de moi.

Il prend quelques secondes pour s'en remettre, le temps que je me relève, et une fois debout, il me plaque contre le bureau en coinçant mon corps contre le sien.

- Tu sais que je dois encore te punir pour ta tenue et tous ces numéros que tu as obtenu sous mes yeux ? Me susurre-t-il en venant mordiller mon lobe.

- Je crois que voir Harold à poil à tes pieds et sur le point de te sucer la queue à largement compensé non ?

- Pas faux, rétorque-t-il en riant contre ma peau. Mais j'ai quand même une folle envie de te punir...

- Alors vas-y daddy, fais le, je le provoque en pressant la bosse qui déforme le bas de mon costume contre sa cuisse.

Il grogne et envoie valser tout ce qui était sur le bureau pour m'y faire allonger. Il me retire ensuite mes chaussures, mon pantalon et mon boxer à la hâte.

- V-vous ne pouvez pas ! Intervient Harold.

- Bien sûr que si, lui lance Louis d'un ton dur. Tu as manqué grandement de respect à Harry ! Tu as prétendu pouvoir le remplacer, me le faire oublier et me satisfaire mieux que lui, pour qui te prends-tu au juste ? Je t'aimais beaucoup en tant qu'éditeur Harold, mais il est évident qu'on ne pourra plus travaille ensemble à l'avenir.

Il se concentre ensuite à nouveau sur moi et écarte mes cuisses au maximum pour avoir accès à mon trou.

- Je rêve ou tu es déjà un peu ouvert ? Me gronde-t-il.

- Je me suis doigté sous la douche en pensant à la façon dont tu me regarderais quand tu me verrais dans mon joli costume, je lui réponds malicieusement.

- Une vraie chaudasse !

- Juste pour toi, je glousse.

- J'espère bien, grogne-t-il en commençant à frotter sa queue humide de ma salive contre mon trou.

Cependant il se recule et enfonce d'un coup deux de ses doigts qu'il a rapidement couvert de salive en moi. Je gémis en me cambrant alors qu'il entame de rapides vas-et-viens avec ses doigts. J'attrape le derrière de mes genoux pour m'exposer entièrement à lui et ça a pour effet de redoubler la passion qu'il met à me doigter.

- Je suis prêt Lou ! Toujours prêt pour toi !

- Je le sais mon coeur, ne t'inquiète pas, j'arrive.

Il sort ses doigts de moi puis tire mes hanches pour amener mes fesses au bord du bureau. Il passe ensuite tendrement ses mains sur mes cuisses et mes fesses avant d'écarter mes globes pour exposer complètement mon trou.

- Regarde comme Harry est magnifique, regarde son corps si musclé et gracieux à la fois, dit-il à Harold tout en massant mon entrée de son pouce. N'était-il pas superbe ? Tu verras, il sera encore plus beau quand je serais en lui.

Il recule alors son pouce et vient placer son membre à la place contre mon trou.

- Je ne vais pas être doux Harry, me prévient-il en enserrant mes hanches. Je suis bien trop excité.

- Donne moi tout ce que tu as, je réponds moi aussi excité au plus haut point.

Il s'enfonce alors en moi d'une forte poussée qui nous fait tous les deux gémir. Il bouge sans tarder, sortant presque entièrement de moi pour y rentrer à nouveau fermement, encore et encore. Je deviens une masse gémissante sous ses assauts mais j'entends tout de même les sanglots de Harold par dessus les bruits obscènes qui sortent de ma bouche. Je dois être diabolique car je suis actuellement en train de jubiler, ce qui augmente mon excitation. Je n'arrive pas avoir de compassion pour cet homme qui a essayé de me voler l'amour de ma vie.

- Comment tu fais pour être toujours aussi bon après tout ce temps ? Grogne-t-il en me pilonnant plus fort.

Je gémis tellement que je suis incapable de lui répondre. Je m'accroche au bord du bureau pour ne pas partir trop en arrière à chacun de ses coups de bassin alors que je commence à voir les étoiles. Sauf qu'au lieu de me faire jouir, il se retire de moi tout en me fixant d'un regard noir de désir. Il me redresse en attrapant mes mains et m'offre un baiser qui me laisse pantelant.

- Maintenant lève toi et à plat ventre bébé.

Je me redresse alors sur mes jambes puis je me tourne dos à lui et allonge mon torse contre la surface en bois en me cambrant bien vers lui. Il ne t'attarde pas avant d'entrer à nouveau en moi assez fortement et de reprendre ses coups de bassins rudes et puissants.

Il me tire vers lui pour que seul mes coudes soient encore sur la table et sa main vient finalement s'enrouler autour de mon membre complètement humide.

- J'aime te savoir si excité pour moi, me murmure-t-il.

- Tou-toujours, je rétorque alors qu'il me malmène encore.

Sa main me branle d'une lenteur vicieuse, en opposition avec son rythme rapide.

- Lou, je t'en supplie, fais moi venir ! Je lui lance en haletant.

- Je crois que je n'ai pas bien entendu.

- Fais moi jouir, s'il-te-plaît Lou, j'en peux plus ! Je hurle sans aucune pudeur.

- Maintenant j'ai entendu, et j'espère que tout le monde aussi !

Il me masturbe alors avec bien plus de vigueur, me faisant crier d'une manière un peu trop aiguë pour ma voix grave. Mes doigts de pieds se crispent et je me contracte d'un coup autour de sa queue enfouit au fond de moi alors que ma semence se répand sur sa main et sur le bureau.

Il continue de me pilonner sans relâche mais il se retire au moment où je le sentais proche.

- Tourne-toi bébé.

Malgré ma fatigue, je comprends ce qu'il veut alors je me retourne vers lui et me laisse tomber à genoux devant lui. Je le regarde droit dans les yeux alors qu'il se branle furieusement devant mon visage.

- Vas-y, envoie moi ta sauce, je lui susurre d'un ton coquin.

Il grogne en retour et se vide en longs jets dans ma bouche et sur mon visage. J'entends sa respiration saccadée alors qu'il passe tendrement son pouce sur mes lèvres souillées.

- Tu sais que je t'aime ? Me dit-il en reprenant son souffle.

Il lèche ensuite son pouce et s'essuie son autre main avec un mouchoir qu'il a récupéré sur le bureau. Il remonte son pantalon et se rhabille convenablement pendant que je me relève un peu difficilement en me soutenant grâce au bureau. Louis m'embrasse chastement puis m'aide à m'habiller également. D'abord mon boxer, ensuite mon pantalon et mes chaussures et il reboutonne finalement ma chemise.

Alors que je me recoiffe dans le petit miroir au-dessus du canapé, je vois dans le reflet que Louis détache Harold avant de lui jeter ses affaires desuus. Le stagiaire commence à se rhabiller en quatrième vitesse, le corps tremblant et les joues rouges et humides de larmes.

- Tu as retenu la leçon Harold ? Je lui lance en me détournant du miroir. À moins que tu veuilles toujours te faire appeler Harry pour me remplacer ?

- Vous êtes complètement cinglés ! Hurle-t-il avant de partir en courant.

Je pouffe de rire en même temps que Louis puis je termine de nettoyer les dernières traces de nos ébats qui tachent le bureau. Quand je termine, mon mécheux vient m'entourer la taille par derrière et dépose un baiser dans mon cou.

- Tu as été...diabolique, me murmure-t-il.

- Il a été trop loin, je lui réponds en me tournant vers lui. Ces choses qu'il a dite m'ont rendu dingue et le découvrir nu devant toi aussi. Rassure-moi, tu n'allais tout de même pas le laisser te sucer si je n'étais pas arriver ?

- Je savais que tu allais arrêter ton petit numéro avec les autres invités tôt ou tard et que tu viendrais me chercher.

Je hoche lentement la tête en entourant sa nuque de mes bras et il me guide pour me faire asseoir sur le bureau

- Mais si je n'étais vraiment pas venu ?

- Eh bien dans ce cas ma queue aurait été taquiner le fond de la gorge de ce chère Harold !

Je le foudroie du regard alors qu'il rit de sa propre blague.

- Je rigole, mon petit ange diabolique, je ne laisserais personne d'autre que toi me toucher, me rassure-t-il. D'ailleurs...

Il commence à me palper au niveau de mes poches et en sort les quatre bouts de papier que j'ai récolté ce soir. Il les déchire dans mon dos et les jette comme des confettis par terre avant de reposer ses mains sur ma taille.

- Tu ne vas pas en avoir besoin de toute façon, décrète-t-il un peu agacé. Te voir draguer et te faire draguer était déjà assez douloureux comme ça.

- Tu sais bien que ça ne voulait rien dire, j'ai juste voulu te rendre jaloux pour me venger de tout le temps que tu passais avec Harold et tous les compliments que tu lui faisais.

- Il faut reconnaître que c'est assez dur de détacher son regard de toi quand tu portes un si joli costume qui te met si bien en valeur.

Il sourit d'une manière coquine et vient m'embrasser amoureusement en me serrant contre lui.

- Je t'aime, me dit-il en caressant ma joue.

- Je t'aime aussi...Mais tu sais cette histoire avec Harold m'a fait réfléchir.

Il se recule en fronçant les sourcils alors que je me racle la gorge.

- Réfléchir à quoi ? Demande-t-il, cachant difficilement son inquiétude.

- A nous.

- Tu veux qu'on arrête ? Juste parce que je n'ai pas su voir que Harold était dingue de moi ?!

- Mais non idiot ! Je parlais de nous et du fait de cacher que je suis ton petit ami. J'aimerais...que tout le monde sache que je suis avec toi. Je ne veux plus me cacher.

Il soupire de soulagement puis vient embrasser tendrement ma joue.

- À vrai dire l'idée m'a effleuré l'esprit aussi. Quand ce Maxwell de mes deux te parlait, j'avais juste envie de débarquer et de t'embrasser comme jamais devant lui, grommelle-t-il. Mais pourquoi tu as pensé à ça en fait ? Harold savait qu'on était ensemble et ça ne l'a pas stoppé pour autant.

- Lui oui, mais Diana Fisher et tous les autres non. Je sais que ça n'empêchera personne de te draguer et que techniquement tout le monde sait déjà que tu es pris mais je veux au moins qu'ils sachent qui leur tombera dessus si jamais ils se montraient trop insistant.

Il explose de rire en plissant les yeux, juste comme j'adore, et je viens lui voler un baiser.

- Mon dieu Harry, tu es pas croyable !

- Dis celui qui est jaloux comme un poux, je rétorque en levant les yeux au ciel. Je peux toujours aller voir Liam et sa grosse bite si ça te dérange.

Son rire se stoppe d'un coup et il me fusille du regard.

- Je t'interdis de dire qu'il a une grosse bite c'est clair ! Car ça voudrait dire que tu l'as déjà vu et je ne veux même pas me l'imaginer ! Tu es à moi putain et j'arracherais la tête du premier connard qui osera te faire du rentre dedans !

Je le fixe avec un sourire victorieux et il comprend que je viens juste de le piéger.

- Ok, j'ai compris. J'appellerais Tom pour lui en parler et on pourrait poster une photo de toi sur mon compte twitter.

- Nu ou habillé ? Je le taquine.

Il agrippe d'un coup mes fesses qu'il sert dans ses paumes et plonge son regard dans le mien, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

- Ne me teste pas trop bébé, me murmure-t-il d'un ton suave.

Je déglutis à cause de l'excitation qui monte en flèche en moi. Ses lèvres glissent aussi doucement qu'une plume de mes lèvres jusqu'à mon cou où il dépose un petit baiser avant de me lâcher et de se reculer.

- Allez viens, on devrait y aller. Je ne veux pas qu'on s'inquiète de notre absence.

Je grogne, frustré car j'étais déjà prêt pour un second round, puis j'attrape la main qu'il me tend en descendant du bureau et je le suis jusqu'à retourner dans le hall où a lieu la réception.

- Vous faisiez quoi là-haut ? Nous interpelle immédiatement Freddie. J'ai vu Harold partir presque en courant alors qu'il était tout débraillé !

- Bon vent, je marmonne avec dédain.

Le regard de mon meilleur ami se pose alors sur nos mains liés et il hausse un sourcil.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Harry a fait comprendre à Harold qu'il avait intérêt à ne plus m'approcher, explique Louis avec un petit sourire mystérieux.

- Tu l'as frappé ?!

- Bien sûr que non, ce n'est pas mon genre, je rétorque en pouffant de rire. Tu connais le dicton, faite l'amour, pas la guerre.

Il fronce les sourcils, essayant de comprendre où je veux en venir. Ses yeux finissent par s'écarquiller de stupeur quand il comprendre enfin.

- Vous avez quand même pas...

- Si tu veux bien nous excuser Fred, commence Louis avec un sourire en coin, je vais amener mon amoureux danser.

Je le suis et nous nous éloignons de Freddie toujours choqué.

- Répondez au moins ! Vous avez quand même pas osé !

- À plus tard Fred ! Je lui réponds au loin.

Nous nous arrêtons au milieu de la piste de danse sous le regard en biais de bon nombre d'invités et nous commençons à danser un slow, blottis l'un contre l'autre.

- Vu comme tout le monde nous regardent, il y a de grandes chances pour qu'on n'ai pas besoin de faire d'annonce, je lui chuchote en riant.

- Je m'en contre fiche, t'avoir dans mes bras n'a pas de prix. Au tout début de notre relation, dans la maison de vacances, je t'ai dit que je voulais tout t'offrir. Les sorties en public et les démonstrations d'affection en public en faisaient partis alors je compte bien m'y tenir totalement. Peu importe ce que me dira Tom, on ne se cachera plus.

Je le serre plus fort contre moi alors que nous continuons à danser. Je ne l'ai ensuite plus quitté de la soirée et il se pourrait même que je ne l'ai plus quitté de toute ma vie.

🌸🌼FIN🌸🌼

Voilà c'était donc la partie 2 de Brasier Ardent et évidement, ça se finit bien pour nos deux amoureux 😉😁

N'hésitez pas à me laisser vos avis et impressions car je l'ai écrit rien que pour vous ! 😊

Encore merci de suivre ce recueil, je vois adore !

À demain pour le second os surprise des 100k et passez une bonne nuit 💋💙💚💤

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