Demi-frères (part. 2)

* PDV HARRY *

Je déglutis lorsque j'entends ces sons étouffés et je me dirige silencieusement vers la porte de sa chambre. Et lorsque je m'approche, la scène la plus érotique de ma vie se déroule sous mes yeux : Louis, complètement nu, chevauchant ce qui s'apparente être un sextoy rose sur son lit, dos à moi. J'écarquille les yeux face à ce spectacle et je sens une goutte de sueur traverser mon échine...

- Han... Dit-il, d'un souffle étouffé.

Mes yeux ne quittent pas les mouvements montants et descendants qu'il effectue. Je suis complètement obnubilé par la courbure de son bassin, ses hanches et ses... Ses magnifiques fesses rebondissantes. Je me fais violence pour ne pas entrer et je finis par me décaler et m'appuyer contre le mur pour reprendre mes esprits. Je baisse les yeux et constate qu'une certaine partie de mon anatomie est réveillée.

- Oui... S'il-te-plait... Continue-t-il en gémissant.

Je ferme les yeux en expirant, tentant de me concentrer pour faire disparaître cette "tension" mais rien n'y fait. En entendant ses sons si sexy, attirants et excitants, mon corps tressaute et ma main se plaque instinctivement contre mon intimité en feu. Je respire profondément et tente de réfléchir mais mon cerveau reste tourné sur ce que je viens de voir. 

Mon deuxième cerveau est également tourné vers que je viens de voir et les petits gémissements de Louis ne m'aident pas à faire redescendre mon excitation. La tension devient de plus en plus insoutenable et je détache un bouton de mon jean pour soulager la pression. Je me sens immédiatement mieux et je finis par jeter un coup d'oeil à Louis, perdant totalement le contrôle sur ma raison.

Le spectacle sous mes yeux est digne des plus grands shows érotiques : Louis balançant ses hanches pleines de haut en bas, la tête rejetée en arrière. Ma main se glisse sous mon boxer et mes mouvements se calent sur les siens. La situation m'excite de plus en plus, il ne sait pas que je l'observe chevaucher vigoureusement son jouet et cela me donne encore plus envie de lui. Ses gémissements se font moins discrets et j'ai de plus en plus de mal à contrôler les miens. Je m'appuie contre le mur et me soutiens de mon autre main pour ne pas perdre l'équilibre. Mes mouvements se font plus désordonnés et je suis sur le point de jouir lorsqu'il fait quelque chose qui me fait complètement perdre la tête : il gémit mon prénom.

- Han Harry...

Il plaque rapidement sa main sur sa bouche pour étouffer son gémissement tout en continuant de balancer ses hanches doucement. Ce doux son me fait venir et tout à coup, je vois la bêtise que je viens de faire.

J'ai jouis sur le mur du couloir.

Ha bah bravo Harry, on t'applaudit des deux mains.
Va expliquer ça à maman maintenant !

Je déglutis, range mon "deuxième cerveau" à sa place et réfléchis à ce que je peux faire pour faire disparaître ma bêtise. J'entends du mouvement dans la chambre de Louis et la panique me prend. S'il me voit dans le couloir avec ce mur taché, il va forcément comprendre ce que j'étais en train de faire et je ne veux surtout pas passer pour un pervers sexuel voyeur. Même si, pour le coup, je vous avoue qu'on n'en est pas loin.

Je prends le bas de mon tee-shirt, essuie le mur comme je peux et je me précipite dans les escaliers pour retourner à la cuisine. Quelques secondes plus tard Louis descend. Il a les joues rouges, les yeux brillants et les lèvres gonflées. Même si je n'étais pas monté, j'aurai su qu'il s'était envoyé en l'air, sa coupe d'après baise est tout bonnement... Baisable.

- Le... Le poulet est toujours chaud ?

Mon esprit pervers me joue des tours et je réponds en le regardant droit dans les yeux assez intensément :

- Très chaud oui...

Il baisse les yeux en rougissant et s'approche du four. Il sort le plat et fait chauffer le tout sous un silence assourdissant. Personne ne parle, pourtant nos corps crient ce qu'il vient de se passer. Nous nous attablons et mangeons face à face, toujours en silence. Vers 17h, les parents finissent par rentrer et ma mère remarque immédiatement la tension entre Louis et moi.

- Bah alors les garçons... Tout va bien ? 

Nous hochons la tête sans nous regarder et je sens mes joues picoter, signe qu'elles rougissent.

- Harry ? Tu rougies ? Dit-elle en rigolant.

Je plaque mes mains sur mes joues pour cacher celles-ci et bafouille.

- Non, non, j'ai juste chaud, c'est tout...

- Tu ne tombes pas malade hein... ? Nous partons la semaine prochaine avec Mark mais si tu ne vas pas bien alors je pense qu'on restera, je ne veux pas te laisser seul ici. Dit-elle, tout à coup inquiète.

- Non ça va maman, j'ai juste... Vu un film assez... 

- Un film ? Dit Louis.

Nos regards se croisent et nous savons tous les deux la raison pour laquelle mes joues sont rouges et lorsqu'il comprend que je sais ce qu'il a fait tout à l'heure, ce sont ses joues à lui qui virent cramoisies. Il se racle la gorge et dit qu'il va sortir voir un certain Adam. Maman lui dit de la prévenir au cas où il ne rentrerai pas et je dis à ma mère que ce soir je sors voir une amie. 

- Donc si je comprends bien, personne n'est là ce soir ?

- Louis ne rentrera pas trop tard non ?

- Oh, tu sais, depuis qu'il sort avec Adam il ne rentre pas certains soirs donc je pense que Mark et moi resteront en amoureux.

- Adam ? Dis-je, étant la seule réelle information que j'ai retenue de sa phrase.

- Oui Adam, le copain de Louis, dit-elle en nettoyant le plan de travail.

- Louis a un copain ? Dis-je, étonné.

- Tu le ne savais pas ? Me dit-elle, surprise, en arrêtant ses gestes.

- Non... Dis-je en réfléchissant au fait qu'il s'agisse sûrement du gars d'Instagram et de la dernière fois. 

Je serre les dents et sourie faussement à ma mère.

- Harry... S'il te plait soit gentil avec Louis... S'il ne t'en a pas parlé c'est sûrement pour une raison... Dit-elle en caressant mes boucles. 

- J'y vais... Dis-je, sans me retourner vers elle.

Je sors rapidement de la maison et me retrouve dans la rue, me dirigeant vers le petit appartement de Karen. Les paroles de ma mère tournent en boucle dans ma tête, Louis a un copain et pourtant c'est bien mon prénom qu'il a gémit lorsqu'il a... Sans m'en rendre compte, je finis par arriver et lorsque je sonne, Karen m'ouvre la porte en petite tenue.

- Salut Ka'...

- Salut Hazza...

Je me jette sur ses lèvres et ferme la porte d'un coup de pied. Ses mains fourragent mes boucles et elle tire les petites mèches dans ma nuque, me faisant gémir. Je passe mes mains sous ses cuisses pour la soulever et ses jambes s'enroulent autour de mon bassin. Je nous dirige vers le canapé et je la fais basculer, je me place au-dessus d'elle et je continue de l'embrasser. Elle retire mon pull et ses mains glissent sur mon torse pour déboutonner mon jean. J'embrasse son cou et je me rends compte de que ce que je suis en train de faire. Je m'arrête doucement et elle me regarde en se redressant doucement.

- Haz' ? Ça ne va pas ?

Je baisse la tête, je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai dû m'arrêter. 

- Hey vient là...

Elle me prend dans ses bras et m'embrasse la tempe.

- Ne pleure pas Haz'... Explique-moi ce qu'il se passe...

J'essuie mes joues, je ne m'étais même pas rendu compte que je pleurais. Je la laisse me bercer doucement en essayant de regrouper mes idées.

- Ça va mieux ?

J'hoche la tête et elle se redresse.

- Je vais juste enfiler quelque chose et nous faire du thé, je reviens.

Elle disparait dans le couloir qui mène à sa chambre et je me frotte les yeux et prends ma tête dans mes mains. Je suis perdu depuis quelques temps, je ne sais plus comment réagir. Je reboutonne mon pantalon et remets mon pull et la vois arriver avec un legging, un pull oversize et deux tasses fumantes en main. Elle s'assoit sur le canapé en face de moi et me tend une des tasses.

- Explique-moi tout.

- Bah en fait... Je ne sais pas trop... Je crois que j'ai un problème.

- Okay je le vois bien, et tu sais comment le résoudre ? Tu as besoin d'aide ? C'est grave ?

- Tu sais que j'ai un demi-frère ? Dis-je en baissant les yeux.

- Oui, tu m'avais dit que vous ne vous entendiez pas hyper bien non ? Dit-elle en buvant une gorgée de thé.

- Ouais bah... En fait je crois qu'il m'attire, dis-je en buvant moi aussi une gorgée.

- Qu'il t'attire ? Genre sexuellement ? Me dit-elle en souriant.

- Je ne sais pas si je peux dire sexuellement mais... 

Les images de ce midi et début d'après-midi me reviennent en tête et...

- Oui, on peut dire sexuellement. 

- Et tu trouves que c'est mal ? Pourquoi ça te met dans cet état ? Dit-elle en fronçant les sourcils.

- C'est mon demi-frère et il est en couple avec un gars.

- Mais c'est super ça !

Je la regarde surpris, ne comprenant pas sa réaction.

- En quoi c'est super qu'il soit en couple ?

- Bah s'il sort avec un gars, tu es bien un gars à ce que je sache non ? Donc techniquement tu as tes chances ! Dit-elle en souriant.

- Il est un couple et de toute façon il reste mon demi-frère... Dis-je, en baissant les yeux. 

- Donc, le problème c'est le gars avec qui il est en couple... Dit-elle en réfléchissant. 

Je connais Karen depuis 3 ans maintenant. Nous avons immédiatement accroché car nous avons la même vision des relations humaines et on ne se prend pas la tête. Nous sommes devenus sexfriends et cela n'a jamais entaché notre relation. Je ne sais pas si je peux la considérer comme ma meilleure amie mais elle n'est clairement pas comme toutes les filles de mon entourage. Elle m'a toujours soutenu dans mes choix, même s'ils allaient contre ses idées et je ne la remercierai jamais assez pour ça. Encore ce soir, elle savait que je venais pour qu'on s'envoie en l'air mais elle est là, à m'aider à trouver une solution pour que je réussisse à savoir ce que je dois faire avec un mec qui se trouve être mon demi-frère. 

Je la regarde et je sais que dans sa tête, elle prépare une stratégie loufoque mais qui, comme à chaque fois, aboutira sûrement par miracle.

- Dans tous les cas, on ne peut pas sortir ensemble... Dis-je, évitant de me faire de faux espoirs. 

- Haz', c'est ton demi-frère, pas ton frère de sang !

Je reste un peu con face à sa réponse. Effectivement, techniquement ce n'est pas "incorrect" même si aux yeux de beaucoup de gens ce n'est pas "correct" non plus. Je continue de boire mon thé et je suis de plus en plus perdu au fur et à mesure de notre discussion. 

- Il est avec son copain ce soir...

- Oh Haz'...

Je sens les larmes remonter et je me réfugie dans ses bras. Elle me papouille les cheveux en me rassurant et je me laisse aller.

- Je ne sais pas comment tout est parti en couille aussi vite... Il y a quelques jours je ne pouvais pas le supporter et maintenant je n'arrive pas à détacher mes yeux de lui... 

- Ça va aller Haz'... S'il ne se rend pas compte que tu es l'homme parfait alors il est juste con...

- Le truc c'est que... Tu vois... Ce midi il s'est passé quelque chose... Dis-je ne me redressant, les joues toujours mouillées de larmes.

- Dis-moi, dit-elle en me soutenant du regard.

- Bah en fait... Je l'ai surpris au lit... Dis-je, mes joues se teintant de rouge.

- Avec son gars ?! Dit-elle, horrifiée.

- Non il était tout seul... Il chevauchait un gode sur son lit...

- Wow. 

- Ouais... Et il a gémit mon nom.

- PUTAIN HARRY IL A FAIT QUOI ?!

Je rigole face à sa réaction, elle a crié ça avec un sourire béat et la moitié de son thé a volé dans les airs quand elle a bougé les bras.

- Ouais, j'ai entendu mon prénom quand il a jouit.

- Donc ça veut forcément dire qu'il est attiré par toi Hazza ! Mais c'est génial ! Même si c'est hyper creepy que tu aies regardé jusqu'à ce moment-là !

Je rigole doucement avec elle et elle me sourit.

- Haz' il faut que tu lui dises...

- Mais je n'ai jamais été dans une relation sérieuse, ce n'est pas pour moi ce genre de choses tu comprends... Dis-je en baissant la tête.

- Si tu ne le lui dis pas, ça m'étonnerait fortement que le premier pas vienne de lui, s'il est en couple il ne prendra pas le risque de tout gâcher... 

- Je sais... Mais est-ce que je veux vraiment être en couple, genre sérieusement ?

- Il n'y a que toi qui sait Haz'...

- Je suis désolé Ka'... Dis-je, un peu gêné de la tournure qu'a pris la soirée.

- T'inquiète, je suis heureuse que tu me parles enfin de tes sentiments !

- Ouais...

Après quelques secondes et quelques hésitations, elle finit par souffler un grand coup et me poser cette question :

- Tu vois Lizzie ?

- Du lycée ?

- Ouais, celle de la terminale L, avec les cheveux mi violets ni noirs...

- Ouais et bah ? Dis-je, ne comprenant pas où elle veut en venir.

- ...

Ses jouent se teinte d'une douce couleur rosée et je prends conscience de son sous-entendu.

- Mais non !? Dis-je en haussant les sourcils.

- Bah si... Et tu ne devineras jamais, elle a un tatouage de poney sur la fesse gauche !

- Trop bizarre... Dis-je en fronçant les sourcils et buvant une gorgée de thé.

- De fou ! Mais sur le coup je n'ai pas vraiment fait attention, j'étais concentrée sur une autre partie de son anatomie si tu vois ce que je veux dire !

- Stop toi ici !

Karen et moi partons dans un fou rire lorsqu'elle imite un poney sur le canapé, renversant complètement son thé. Vers minuit, nous finissons avachis sur son canapé qu'on déplie en lit double pour finir par s'endormir devant un reportage animalier sur les chevaux. 

À 10h, je rentre à la maison et lorsque je passe le pas de la cuisine, maman m'accueille en m'enlaçant. 

- Bonjour mon coeur, comment ça a été avec ton amie ?

- Instructif ! Tu as fait des pancakes ? Dis-je en sentant la bonne odeur.

- Oui, ils sont sur la table basse dans le salon !

J'embrasse sa joue et me dirige vers la pièce commune de la maison. Je m'installe et mange quelques pancakes en trainant sur les réseaux sociaux. Je m'étouffe lorsque je tombe sur la dernière photo de Louis : Lui, maquillé d'un trait de khôl soulignant parfaitement son regard, habillé d'une sorte de harnais en cuir et posant sur un lit blanc immaculé. Je déglutis et mes doigts zooment instinctivement sur ses lèvres rosées. Je suis surpris dans ma contemplation lorsque la porte d'entrée claque.

- Salut ! Je suis rentré !

- Salut Louis ! Il reste des pancakes sur la table basse si Harry ne les a pas tous mangé ! 

J'entends ses pas se diriger vers le salon et ma respiration se fait de plus en plus rapide. 

- Salut Harold.

- Salut Louis.

Un silence gênant prend place et il s'assoit à mes côtés en grimaçant. Je ne fais aucun commentaire car il faudrait être stupide pour ne pas faire le rapprochement entre la soirée qu'il a passé avec son copain, le fait qu'il dorme chez lui et pose dans des tenues toutes sauf innocentes et qu'il arrive ce matin en boitillant et grimaçant en s'asseyant. 

Je souffle, énervé par sa présence et me lève pour monter dans ma chambre. Une fois allongé dans mon lit, je rouvre les réseaux et re-regarde la photo. 

- Pourquoi tu me fais tant d'effets... ?

La question reste en suspens et le silence règne dans ma chambre. Je passe ma main dans mes boucles emmêlées et souffle doucement. Je reste dans cette pièce en attendant que maman m'appelle pour venir manger. 

Une fois à table tous ensembles, je ne peux lâcher du regard Louis, assis en face de moi. Maman nous sert et Mark entame une discussion sur la semaine qui arrive, leur destination de vacances. Cette discussion me tend un peu car je sais que je vais passer une semaine, seul avec Louis, du moins les jours où il ne sera pas avec Adam. 

- Vous nous promettez que vous ne vous disputerez pas trop hein les garçons ? Dit ma mère.

- Promis Anne, puis je pense que je ne serai pas trop à la maison cette semaine, dit Louis en souriant doucement. 

Je sens qu'une chaleur s'installe dans mon coeur quand je vois son sourire et je me surprends à sourire aussi. Puis quand je saisis le sens de la phrase, je perds mon sourire immédiatement et baisse la tête. 

- D'accord, juste pensez à nous envoyer un message de temps en temps, nous dit Mark.

Je reste la tête baissée tout le long de leur conversation mais mon coeur loupe un battement lorsque je sens un pied contre ma cheville. Je me tends et me concentre sur ce pied contre le mien. Je relève doucement les yeux et vois Louis en train de parler normalement avec ma mère et son père. Je regarde mes parents et vu la composition de la table, ce pied ne peut qu'appartenir à Louis. Je reste à l'observer et quand ses yeux tombent dans les miens, nous rougissons tous les deux en baissant la tête. Je sens qu'il retire son pied et je me dis que ce contact n'était pas voulu de base. 

Sauf que moi je voulais bien ce contact... 

Alors, pris d'un élan de courage, je relève la tête, le fixe et avance mon pied jusqu'aux siens à tâtons. Mon pied touche sa cheville et il relève les yeux vers moi, me regardant d'un air surpris. Je déglutis et continue de le fixer intensément. Nous ne nous lâchons pas des yeux et je commence à bouger mon pied contre le sien en regardant sa réaction. Sa bouche s'entrouvre et je le vois respirer d'un coup. 

- Tout va bien Lou' ? Lui demande Mark.

- Euh ou-ouais... Tout va bien, dit-il en ne me lâchant pas du regard. 

La conversation s'affaisse dans la pièce et une tension s'installe à table. Personne ne parle et je bois une gorgée d'eau en espérant détendre la tension et la gêne. Sauf que je m'étouffe littéralement lorsque je sens le pied de Louis remonter contre mon mollet. 

- Harry ! Enfin bois doucement ! Dit ma mère en se levant et me tapotant doucement dans le dos.

Je me calme après quelques secondes et Louis baisse la tête, me laissant apercevoir rapidement un petit sourire sur ses lèvres. Le repas reprend dans le calme mais je suis toujours troublé que le pied de Louis soit toujours contre mon mollet. Je baisse la tête et quand ma mère nous apporte le dessert, Louis remonte son pied contre ma cuisse. Mes joues me brûlent mais un sourire se glisse sur mes lèvres. 

Je sais qu'il veut me tester mais je vais faire encore pire et le pousser à bout. Je relève la tête, plantant mes yeux verts dans ses yeux bleus et en le fixant, j'écarte mes cuisses pour lui laisser plus d'espace. Je vois qu'il est surpris de mon geste et je souris en voyant que j'arrive à le déstabiliser. Je suis surpris quand il continue à avancer son pied et qu'il le passe sur l'intérieur de ma cuisse, proche de mon intimité. Je sens mon sexe se durcir, je suis excité par la tension entre nous et je sais, par la couleur de ses joues et la brillance de ses yeux, que lui aussi n'est pas insensible à tout ça. Ma mère me sert une part du brownie qu'elle a fait et j'en prends une bouchée en léchant la cuillère de façon osée. Je le teste et sa réaction est plus que plaisante à voir : je vois littéralement sa mâchoire se décrocher et ses yeux s'écarquiller quand je passe le bout de ma langue sur la cuillère, récupérant le chocolat. Je souris et je sens que cette semaine va être assez intéressante. 

À la fin du repas, je monte directement dans ma chambre pour mettre au clair mes idées après ce repas mouvementé mais j'ai à peine le temps de m'allonger sur le lit que des coups à ma porte se font entendre. Je me lève et ouvre la porte, me retrouvant devant Louis qui me fixe intensément. En moins d'une seconde, il se jette sur mes lèvres et mes mains viennent instinctivement se placer dans ses cheveux et les siennes dans mon cou pour me rapprocher de lui. Le baiser est sauvage, précipité, nos dents s'entrechoquent mais l'un comme l'autre, on s'en fout. Après quelques secondes, nous reprenons notre souffle, restant collés front à front, les yeux dans les yeux, nos respirations hachées et saccadées.

- Je crois qu'il faut qu'on parle, murmure-t-il.

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