BTS-Jin : Le seul vrai amour

Coucou les puceaux 👋🏽 ! Pour ceux qui ont déjà lu cet OS, relisez le si ça vous chante et pour ceux qui ne l'ont pas encore fait... savourez !


L'amour. Sûrement le sentiment le plus stupide. Le plus incontrôlable aussi. En tout cas de ce que j'en sais.

Je m'appelle Kim Seok-Jin. J'ai bientôt 27 ans. Je suis commercial dans une grande entreprise coréenne de publicité. Ma vie n'est pas très intéressante. La seule chose qui la rend intéressante est l'amour. Le vrai amour. Aujourd'hui je vais me marier. Je vais me marier avec une magnifique jeune femme du nom de Kim Geong-Min.

Aujourd'hui j'ai peur. Et si le mariage gâchait notre amour ? Et si je finissais par ne plus l'aimer ? Que se passerait-il ? Qu'adviendrait-il de moi et de mes sentiments ? Comment ferais-je pour vivre ? Pour respirer ?

Je doute. Je ne veux pas me marier. Je ne veux plus. J'ai peur. J'ai peur de ce qui pourrait nous arriver après.

Je me suis rendu compte que je l'aimais un mois après avoir commencé à sortir avec Geong-Min. Je l'ai tout de suite demandée en mariage. Après un mois ? Oui, mais je l'aimais trop. J'avais besoin d'épouser Geong-Min. J'avais besoin d'être au plus près de l'amour de ma vie.

J'ai peur. Les gens doivent sûrement trouver que notre amour est sale, contre-nature, ou autre. J'ai peur.

Heureusement, j'ai des parents compréhensifs. Ils m'ont beaucoup aidé. Ils auraient pu m'empêcher d'épouser Geong-Min, en prétextant comme tous les autres qu'elle est trop jeune et qu'elle veut seulement profiter de mon argent ainsi que de ma popularité. Mais ils ne l'ont pas fait. Ils l'ont acceptée dans la famille. Ils l'ont aimée. Elle et ses proches. Ils ont accepté mon seul amour dans la famille. Je ne sais pas si je dois leur être reconnaissant.

Est-ce moi qui pense trop ?

Pourquoi la société est-elle comme ça ?

Pourquoi tout le monde se sent obligé de juger qui on aime ?

L'amour. Quelle stupidité. Je voudrais pouvoir ne plus ressentir ce sentiment vain. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas. J'en ai marre.

L'amour me rend tellement niais. J'y pense matin, midi, et soir. L'amour me rend impuissant. Ça fait trois mois que je n'ai pas touché Geong-Min. L'amour ne peut pas tout gâcher comme ça. On a mis un an et demi pour préparer ce fichu mariage. Pourquoi est-ce que l'amour veut tout foutre en l'air comme ça ? Je vais me marier et l'amour de ma vie sera à mes côtés. N'est-ce pas formidable ?

J'ai envie de pleurer. Je n'aurais jamais dû la demander en mariage. On aurait dû prendre notre temps on aurait dû annoncer les choses en douceur. Au lieu de ça, j'ai tout précipité. J'avais peur. J'avais peur de ce que je ressentais. C'était la première fois que j'étais comme ça.

Alors je me suis dit qu'épouser  Geong-Min serait la meilleure solution. Je me suis dit qu'après avoir emménagé ensemble et eu des enfants notre amour s'estomperait sûrement.

J'ai peur. J'ai peur d'avoir raison.

Et si je me remettais à coucher avec elle ? Est-ce que mes sentiments resteront inchangés ?

Je l'espère.

Ou peut-être pas.

Je n'en sais rien.

Mon cœur me torture. J'ai atrocement mal. Je ne sais pas pourquoi l'aimer me donne autant envie de vomir. Ce n'est pas comme ça qu'est décrit l'amour dans les livres. Ni dans les dramas. Pourquoi sommes-nous si différents ?

Je n'en sais rien.

Je ne veux pas savoir.

A chaque fois que je repense à ses mains sur mon corps, à sa bouche sur ma peau, j'en ai des frissons. Presque des frissons de dégoût. Son toucher ne me dégoûte pas, bien au contraire. C'est la société qui me dégoûte. Pourquoi tout le monde se sent obligé de nous juger ?

Je ne devrais pas penser autant.

Je vais épouser une femme merveilleuse. Mais j'ai peur.

Je déteste l'amour. J'ai mal. J'ai envie de sexe. C'est sûrement une montée d'adrénaline. C'est sûrement le stress du mariage. J'en ai très envie. J'en ai trop envie.

Ça fait deux mois que je n'en ai pas ressenti le besoin. On s'est d'ailleurs disputés pour ça. Son amour était devenu chaleureux. Le mien était devenu frigide. Je n'y arrivais pas.

Mais, maintenant j'ai chaud. Et m'imaginer sa langue parcourir mon torse, remonter jusqu'à mes clavicules pour pouvoir remonter le long de mon cou et atterrir derrière mon oreille n'arrange rien. Mon visage me brûle.

Je l'imagine me serrer dans ses bras rassurants. J'imagine son aura apaisante m'encercler. Mon cœur ne cesse d'en faire des siennes à cette pensée.

Je desserre ma cravate pour mieux pouvoir respirer. Mon souffle est bloqué dans ma poitrine. Je ne sais pas si c'est l'excitation ou juste l'anxiété par rapport au mariage. Je vais étouffer dans mon amour. Je vais étouffer dans mon désir. Je vais m'étouffer tout seul. Et peut-être que je vais l'étouffer.

Des milliers de petits frissons parcourent ma colonne vertébrale. Pourquoi je dois m'imaginer ses mains descendre le long de mon dos ? J'étais seulement plongé dans mes pensées. Voilà ce qui arrive quand je pense trop à la personne qui fait battre mon cœur.

Je suis comme dans un rêve éveillé. Ou un cauchemar. Je ne sais pas. C'est à moi de choisir ce que ça doit être.

J'ai chaud. Affreusement chaud.

J'ai mal. Affreusement mal.

Comment est-ce qu'on fait si on s'éloigne ? Comment est-ce que je fais si on s'éloigne ?

J'ai peur.

Je vais avoir un poste plus important au sein de mon entreprise. Déjà qu'on ne se voyait pas souvent avant, j'ai peur qu'on ne puisse que s'apercevoir.

J'ai toujours eu une peur bleue de l'engagement. Pourtant, j'ai très vite demandé à Geong-Min m'épouser. Je l'ai fait parce que je l'aimais.

Quel stupide sentiment que l'amour. Si je pouvais en être coupé, je m'en porterais mieux. Mais la vie ne se passe pas comme ça malheureusement.

J'apparentais toujours l'amour à la pire des niaiseries avant. C'est sûrement pour ça que je croyais avoir été amoureux avant. Mais en connaissant ce ressenti, je me suis rendu compte que ce que je qualifiais d' « amour sincère et purifié par l'âge de la jeunesse » n'étaient en fait que de simples amourettes de lycée.

Maintenant, l'amour me semble plutôt être une addiction. On a besoin de l'autre. Quand l'autre n'est pas là, on ressent un manque. Quand on nous coupe d'un coup de la personne qu'on aime, on a l'impression de mourir de l'intérieur, on croit que le monde vient de s'effondrer sur nous. On croit qu'on ne va jamais se relever.

Si je le sais, c'est parce qu'on a rompu pendant un moment, par peur de ce mariage. Je croyais devenir fou. Dès que je trouvais une personne qui lui ressemblait, je voulais l'enlacer, l'embrasser, la rassurer, la protéger, la garder auprès de moi comme si c'était la seule personne qui méritait de vivre. Ça a été la période la plus difficile pour moi.

Contrairement à ce que tout le monde pense d'une rupture, je mangeais à ma faim, et je ne pleurais pas toutes les larmes de mon corps en m'empiffrant de tonnes de glace non plus. Je dormais beaucoup. Peut-être pour me persuader que tout ça n'était qu'un mauvais rêve.

Etonnamment, ma vie sexuelle n'était pas morte non plus. C'est un peu gênant à dire, mais je me branlais en pensant à son corps. Je le faisais en songeant à ce que ses mains auraient pu me faire subir comme tortures, aux endroits que ses lèvres auraient pu effleurer, aux mots qui m'auraient été susurrés au coin de l'oreille pendant que nous ferions l'amour et à ce que je pourrais répondre.

A vrai dire, la rupture m'excitait tout le temps. A chaque endroit où je passais, je pensais à un de nos souvenirs en tant que couple. Et notre couple me rappelait nos parties de jambes en l'air légendaires.

J'étais obligé de me toucher en imaginant ses mains à la place des miennes. Je suis un homme. Un homme qui a des besoins et qui doit les soulager.

J'ai de plus en plus chaud. J'ai de plus en plus mal.

Je ne suis qu'un lâche. Qu'un peureux. Qu'un traître. J'ai honte de moi.

Pourquoi suis-je né ainsi ? J'ai peur de beaucoup de choses, comme des araignées, des esprits, des serpents, du bruit de craquement des branches des arbres dans la nuit, des orages, des clowns tueurs... mais la chose qui m'effraie le plus, c'est certainement l'amour.

C'est stupide en y pensant bien, d'avoir comme plus grande peur la meilleure chose qui m'est arrivée dans la vie.

J'ai peur d'être déçu. J'ai peur de décevoir.

Je me blesse tout seul en étant amoureux. Je me blesse tout seul avec ce mariage. Je me blesse tout seul avec cette relation vouée à l'échec.

Mais je m'accroche. Je continue de m'accrocher. Je ne veux faire de mal à personne. Surtout pas à moi.

J'ai besoin de sa présence.

L'amour est mon héroïne. C'est la drogue qui me permet de me sortir de ce quotidien plus que monotone.

L'amour est mon héroïne. Celle qui me sauve de mes démons. Celle qui m'élève plus haut que terre. Celle qui m'élève plus haut que les anges.

J'ai toujours chaud.

J'ai toujours mal. Pas seulement au cœur. Maintenant, j'ai mal en bas.

Les érections douloureuses ne m'étaient pas arrivées depuis au moins six mois.

J'aimerais tellement pouvoir la libérer. J'aimerais tellement pouvoir au moins plonger une de mes mains dans mon pantalon. J'aimerais tellement pouvoir juste la masser à travers mes habits.

Mais, je ne peux pas. Ça ne ferait que l'accentuer.

La seule façon de me soulager, ce serait avec ses doigts de fées.

Mais comment lui expliquer mon envie alors que j'ai refusé ses avances pendant plusieurs mois et que nous nous sommes même disputés pour ça.

Une douche froide me ferait du bien. Malheureusement, la cérémonie démarre dans trop peu de temps. Dix minutes ne sont pas suffisantes pour me faire désenfler.

J'ai tellement peur. Je n'ai que dix minutes pour décider de mon avenir.

Dix petites minutes.

Comment peut-on réfléchir correctement en dix minutes ?

Le temps m'embrouille les pensées. Elles n'étaient déjà pas très claires avant. C'est pire à présent.

Vais-je mourir de honte ? Vais-je réellement mourir de honte d'avoir choisi l'issue la plus sûre pour nous deux ?

Est-ce que la seule personne que je n'aie jamais aimé va m'en vouloir si le mariage nous éloigne plus qu'il ne nous rapproche ?

J'ai mal. Mon cœur me fait mal. Mon organe reproducteur me fait mal.

Est-ce que je suis un être humain normal pour que mon cœur soit autant serré que mon pantalon ?

J'ai mal. J'ai tellement mal.

L'amour est un sentiment bien au-delà de la stupidité.

Tomber amoureux, c'est être masochiste. S'accrocher au sentiment amoureux, c'est être suicidaire.

Les amoureux et l'amour, au final, c'est un peu comme Gollum et l'anneau. Il y a touché une fois, il l'a gardé trop longtemps et quand il l'a perdu, il a vraiment tout perdu, y compris sa personnalité et dès qu'il le voit, il le veut. A vrai dire, après qu'il l'ait possédé et perdu, le retrouver était sa seule obsession.

J'ai tellement mal à ma fierté. Elle s'est fait tabasser par mon amour. Plus d'une fois.

Je lui ai donné le peu d'orgueil qu'il me restait.

L'amour m'a tout donné. L'amour m'a tout pris.

Mon menton tremble. J'ai envie de pleurer. J'ai tellement mal. Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. J'ai mal autant à l'extérieur qu'à l'intérieur.

On toque à la porte. Ça y est. L'heure de vérité est arrivée.

Le stress fait automatiquement dégrossir mon membre tendu.

Mes mains tremblent. J'ai du mal à baisser une simple poignée. J'essuie mes mains qui commencent à devenir moites sur ma veste de costume.

Mon corps parle de lui-même. J'ai peur. Je ne veux plus.

Mon cœur bat à un rythme anormalement lent. Tout mon stress est concentré dans mon estomac. La boule d'anxiété qui s'y trouve me donne l'impression d'avoir une tumeur.

Quand j'arrive enfin à m'extirper de cette pièce diabolique, mes pas me guident robotiquement jusqu'à l'autel.

Je ne sais même pas comment j'ai fait pour ne pas penser en traversant la longue allée jonchée de pétales de roses.

Maintenant, je ne dois pas relever le regard. Courage Seok-Jin. Marie-toi. N'aie as peur. Comporte-toi en homme. Porte tes couilles pour une fois.

Ma boule de stress augmente au creux de mon ventre. Sa tenue moule parfaitement l'entièreté de son corps. J'en viens à me demander si je ne bave pas. J'en viens à me demander si je ne bande pas.

Je suis attiré irrémédiablement par ses yeux. Ils ne quittent pas les miens. Le bonheur m'envahit.

L'amour. Ce que c'est niais. C'est la pire et la meilleure chose qui peut arriver à un être vivant. L'amour est destructeur, mais l'amour est réparateur. L'amour rend malade, mais l'amour pense les blessures. L'amour est le plus grand des paradoxes.

Je vais me marier et l'amour de ma vie sera à mes côtés. N'est-ce pas formidable ?

Pas du tout. Pas le moins du monde.

C'est la chose la plus horrible que j'ai vécu de toute mon existence. J'ai l'impression de me faire arracher le cœur sans anesthésie. Son regard pesant ne m'aide pas.

J'ai envie de m'effondrer au sol et d'y pleurer toutes les larmes de mon corps.

C'était censé nous rapprocher. Nous allons nous perdre.

J'ai peur.

J'ai mal.

Je veux mourir. Mais ne suis-je pas déjà en train d'agoniser ? Pourquoi est-ce que personne ne semble le remarquer ? Pourquoi est-ce que même mon seul amour ne semble pas le remarquer ?

Ses yeux sont tellement captivants que je ne remarque même pas l'arrivée de la mariée.

Quoi ?

Vous êtes bien naïfs si vous avez réellement cru que Geong-Min était mon seul amour. Vous l'êtes encore plus si vous avez pensé un seul instant que le nous dont je parlais s'agissait de Geong-Min et moi.

J'aime Kim Nam-Joon. J'aime un homme formidable. J'aime un homme que je n'ai pas le droit d'aimer. Il est mon beau-frère, je n'ai pas le droit de l'aimer. Il est un homme, je n'ai pas le droit de l'aimer.

Mais, voilà, je l'aime. Et il m'aime aussi.

Je ruine ma vie seulement par peur. Par peur de ce que les gens pourraient penser. Par peur de mes propres sentiments. Par peur de mon orientation sexuelle.

Alors je détruis mon cœur. Je m'auto-brise le cœur. Mais je brise le sien avec.

Je m'en veux. J'ai mal. J'ai tellement mal. J'ai tellement de peine. Je voudrais verser des torrents de larmes.

Mais je ne peux pas. Je dois me comporter en homme. Je dois assumer les conséquences de mes choix.

Le prêtre vient de me demander si je voulais prendre Geong-Min pour épouse.

Je voudrais tellement lui cracher un « non » horripilant à la gueule. J'aimerais tellement attraper sa main pour la mettre dans la mienne. J'aimerais tellement pouvoir m'enfuir avec lui. J'aimerais tellement qu'il me prenne à sec contre un mur ensuite.

Mais, je ne peux pas.

Je ne suis qu'un lâche. Qu'un peureux. Qu'un traître. J'ai honte de moi.

Pourquoi suis-je né ainsi ? J'ai peur de beaucoup de choses, comme des araignées, des esprits, des serpents, du bruit de craquement des branches des arbres dans la nuit, des orages, des clowns tueurs... mais la chose qui m'effraie le plus, c'est certainement l'amour.

J'ai peur de notre amour.

Je réponds « oui ».

Je meurs. Je suis mort de l'intérieur. J'ai tellement mal.

Son visage se décompose. Il espérait sûrement que je dise le contraire. Il voulait sûrement que je plante la mariée là, même si c'est sa propre sœur.

Mais, il ne fait pas de scandale. Il sait que je ne pouvais pas.

Comme d'habitude, il ne va rien dire.

Parce qu'il m'aime plus que tout.

Et que moi aussi.


Frustrant, hein ? Bah je vous avais prévenu ! C'est pas de ma faute si vous n'écoutez rien !
Vous avez même pas vu le Namjin venir, avouez !
Je vous aime les puceaux ! À la prochaine pour de nouvelles aventures palpitantes 👋🏽!

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