OS #10

Claude

Sam cri, ça me brise le coeur mais je sais que c'est obliger.

Son visage rouge est couvert d'une fine pellicule de sueur et son souffle est erratique.

Les médecins qui sont entre ses cuisses lui disent de continuer et moi je suis là.....inquiet de voir mon compagnon souffrir autant.

Lorsqu'il m'as annoncer sa grossesse j'étais tellement heureux et impatient d'être au jour de la naissance de notre petit ange.

Mais lorsque je l'entend crier autant, je n'ai qu'une envie c'est que ça se termine.

En plus il n'as pas pu avoir de péridurale étant donner qu'en tant qu'hermaphrodite ça n'aurais pas fonctionner......

Les larmes coulent sur ses joues et il cri de plus belle.

Mon coeur se brise encore un peu plus et je me sens désemparé face à sa douleur.

Les médecins l'informe que la tête est presque là.

Il me regarde douloureusement et une nouvelle contraction le force à pousser à nouveau.

Je me souviens alors avec émotion du jour où j'ai apprit sa grossesse.

C'était un soir sur la plage aux Fidji, lors de notre aventure.

La veille il était aller au médecin car il avait des vomissements, lorsqu'il est revenu nous avons fait passionement l'amour......

Après le rapport nous avons parler et il m'as avouer la fabuleuse nouvelle.

J'étais heureux d'avoir réussi à procréer avec lui, mais en cet instant, je m'en veux énormément. C'est de ma faute si il souffre autant.

Il pousse pendant encore 20 minutes et enfin des cris se font entendre dans la salle de naissance.

Il me regarde en larme.

-Elle est là Claude.....elle est enfin là.

Je caresse doucement ses cheveux puis embrasse ses lèvres très chastement et essuis mes joues aussi couvertes de larme.

Je suis interpellé par une sage femme qui me demande si je souhaite couper le cordon ombilical.

Je m'approche et le fais avec plaisir.

Notre petite et ensuite poser sur la poitrine de mon compagnon qui est toujours en larme.

Je m'approche d'eux en souriant.

-Elle est sublime, je suis fier de toi mon coeur...tellement fier de toi.

Il caresse la joue de notre bébé.

-Elle.....mon dieu elle est là.

Il me regarde à nouveau avec les larmes aux yeux. Finalement il décide de caresser son petit dos, alors qu'elle gigote sur lui.

Finalement un gynécologue arrive et commence à appuyer sur son ventre pour en sortir tout ce qui est placenta et autres....

On me demande de sortir alors qu'un médecin est affairés entre ses cuisses, pour recoudre son vagin qui à subis pas mal de dégâts, je dois bien l'avouer.

Ensuite il est mit en observation alors que notre petite est emmener elle aussi en observation. Et moi je me retrouve comme un con, sans savoir quoi faire.

Je suis finalement autorisé à aller auprès de mon conjoint.

-Chéri tu te sens comment ?

-J'ai mal et j'ai l'impression d'avoir la chatte grande ouverte......c'est une horrible sensation....

-Tu veux que je regarde ?

Il hoche la tête et comme il est encore les pieds sur les étrillés avec les cuisses écartées, c'est simple de voir.

Lorsque je m'approche je vois son intimité encore assez béante, mais je ne lui dit pas pour ne pas l'affoler.

-Nan ça va mon amour.

Il me fais un petit sourire épuisé.

-J'ai une idée de prénom.

-Dit moi alors.

Je m'assois à ses côtés et prend sa main droite entre les miennes.

-Noa....

Je souris

-C'est magnifique tu sais.

-Tu....tu est donc d'accord ?

-Bien sûr. De toute manière il était hors de question pour moi de choisir son prénom. C'était à toi de le faire. Tu l'as porter, lui a permis de grandir et surtout, le plus difficile de tous, tu l'as mise au monde.

-Merci....elle est où ?

-Une sage femme la nettoie et l'ausculte. Elle me devrait pas tarder à arriver.

D'ailleurs quand on parle du loup....

Notre petite nous est apporter et la sage femme me demande de sortir avec Noa.

Nous attendons donc devant la porte de la salle d'observation.

Finalement Sam sort enfin, allonger sur un brancard qui est pousser par la sage femme.

-Quesqu'il c'est passer ?

-Elle m'as donner un sous-vêtement spécial pour les pertes de sang.

-Okay, on peux monte dans la chambre ?

Il hoche la tête et la femme me laisse pousser le lit. Nous prenons donc notre temps pour arriver en haut.

Une fois arriver je le soulève pour le poser sur le lit, où il s'allonge en grimaçant.

-Mon coeur tu as mal où ?

-Vagin et anus.....

Je caresse doucement son bras.

-Je suis désolé de ne rien pouvoir faire mon ange. Ça me brise le coeur de te voir souffrir comme ça....

Il me regarde et tend les bras pour prendre Noa. Je la pose contre sa peau et elle ouvre ses yeux en sentant le contact avec la peau de sa maman. Elle commence à gigoter contre lui et donne un coup de pied dans sa poitrine.

-Aie !

Il la repose dans le berceau à côté et frotte doucement la zone.

-Comme si j'avais pas les seins assez sensible comme ça....

Je prend Noa contre moi car elle c'était mise à pleurer du fait de ne plus sentir de peau contre elle.

Bien évidemment comme je suis en tee shirt ça ne l'as calme pas.

Donc je la repose et me met torse nu, puis lorsqu'elle sent la chaleur de mon torse contre son petit corps elle se stoppe et pousse un couinement de contentement.

Je fond et regarde Sam.

-Elle a pas fait exprès mon ange.

Il souffle un peu mais accepte rapidement quand même de la reprendre contre lui.

Elle s'endort en sentant la présence rassurante de sa maman.

3 semaines plus tard

Sam

J'ouvre les yeux et me tord de douleur. Finalement j'arrive à me calmer assez pour voir l'heure sur mon réveil, 1 heure du matin.

Je sens que ma protection est pleine alors je me lève et me rend dans la salle de bain.

J'en prend une nouvelle, que j'ai prit soin de bien cacher pour que Claude ne tombe pas dessus, et aussi un vaporisateur d'eau en brume.

Je m'assois alors sur les toilettes et enleve mon short puis baisse l'espèce de couche que je dois dorénavant porté, enfin du moins jusqu'à ce que mes saignements se stoppent.

Mes larmes coulent alors que je commence à me déshabiller.

Une fois fais je m'assois sur les toilettes et récupère le spray d'eau que je passe entre mes cuisses et commence à m'en asperger.

Ça calme momentanément la douleur que je ressens au quotidien.

Depuis mon accouchement je dois bien avouer que je ne me sens pas bien.

Même vis à vis de ma petite Noa....J'ai l'impression de ne pas arriver à l'aimer comme je le devrait, pire elle m'énerve quand elle commence à pleurer ou à s'agiter.....

Je repose la bombe d'eau et me lève en pleurant puis me dirige vers le placard pour récupérer une  protection supplémentaire en plus de la précédente, car malheureusement pour moi, je fais parti des gens qui perdent énormément énormément de sang. Tellement que parfois j'ai l'impression de me faire pipi dessus, c'est affreux.

Enfin bon de toute manière je n'ai pas le choix et je fais avec tout en priant pour que ça se calme le plus rapidement possible.

Mais je n'ai même pas le temps de me pencher et d'ouvrir le placard que j'entend la porte bouger sur ses gonds.

Je me tourne instinctivement avec rapidité en espérant qu'il n'ai pas vu l'avant de mon corps, qui a énormément changer.

-Mon amour.....ça ne vas pas ?

-Sort d'ici Claude !

J'avais tenter de maîtriser ma voix, mais visiblement ce fut peine perdue.

J'entend ses pas sur le carrelage froid de notre salle de bain.

Bien vite il vient m'entourer le torse de ses bras musclés et me colle doucement contre lui.

-Bébé je vois bien que ça ne vas pas alors parle moi s'il te plaît.

-Je.....nan s'il te plaît. Laisse moinme rhabiller.

Il s'approche de mon oreille et chuchote.

-Alors ce qu'on vas faire c'est que je vais sortir pour te laisser t'habiller. Je vais aller voir si Noa dors toujours, nous préparer du chocolat chaud avec la guimauve comme tu aimes et on va s'installer sur le canapé prêt du feu, ça te va ?

Je baisse la tête sachant pertinemment que je vais devoir parler.

-D'accord, oublie pas la cannelle dans mon chocolat.

Il embrasse doucement mon épaule.

-Jamais mon amour. Je vais te laisser, prend tout ton temps et appel moi si jamais tu as un soucit, okay ?

-Oui.

Je l'entend partir lentement et je vais chercher ma protection que j'enfile et me regarde dans le miroir.

J'ai une mine affreuse et mon corps.....que dire de mon corps abîmer par la grossesse. J'ai un ventre qui ne desenfle presque pas, une poitrine lourde et douloureuse qui ne ressemble à plus rien et un vagin dans un état lamentable........

Sérieusement je ne sais pas comment il fait pour être encore avec moi.....

Je me mouille doucement le visage pour tenter de retrouver une contenance et sort de là.

Je regarde rapidement dans la chambre de Noa et voit qu'il n'y est pas, donc je descend en bas.

Lorsque j'arrive je le vois, assis sur le canapé, deux tasses de chocolat poser sur la table basse et un feu crépitant dans notre cheminée.

-Vien dans mes bras mon amour.

Je le regarde et vien me blottir, en larme, contre lui.

-Chuut mon bébé.....tout vas bien, je suis là.

Il me berce doucement et caresse amoureusement mon dos.

Après finalement 10 minutes de crise de larme, je me calme.

Il me garde contre lui, mais me redresse puis ke tend ma tasse.

-Tien bois un peu, ça te fera du bien.

J'hoche la tête et prend quelques gorgées de ce doux brevage sucré.

-Chaton, je ne veux pas te forcer mais il va falloir parler.

Je baisse ma tête. Nan je suis définitivement pas prêt à tout lui avouer.

-Nan ça ira ne t'en fais pas.

-Bébé....ne me mens pas s'il te plaît.

Et alors que j'allais répondre, les pleurs de Noa se font entendre.

Je sais que c'est l'heure à laquelle elle doit manger, mais ce n'est jamais un bon moment, ni pour elle ni pour moi, alors je fond en larme.

Claude me regarde avec incompréhension.

-C'est bon t'occupe pas de moi, va la chercher......

Il me regarde d'un air désoler et va récupérer notre progéniture braillarde.

Finalement il revient vers moi.

-Elle à faim.

Il me regarde et je dénude ma poitrine. J'appréhende tellement ce moment que je suis tendu à l'extrême.

Il pose son petit corps contre moi et je suis incapable de la placer correctement pour qu'elle puisse attraper mon téton.

Il fronce les sourcils en me regardant.

-Ba quesque tu fais ? Elle à faim.

-Oui ba moi j'ai mal......

Finalement il la cale de lui même et elle commence à boure goulument.

C'est excessivement douloureux pour moi et je pleure alors qu'elle appuie fort.

-Sam bébé mon dieu quesque tu as ?

Je peux entendre l'inquiétude dans sa voix.

-Je.....je l'aime pas.......

Je pleure encore plus et il retire notre fille de mes bras.

-Tu es sérieux chaton ? Que ressens tu d'autres ?

-Je....je n'arrive pas à être heureux.....je veux l'aimer....mais j'en suis incapable.....

Il se lève et j'ai peur qu'il parte.

-Je vais la recoucher, on doit avoir une longue discussion bébé. Met toi à l'aise d'accord ?

Je suis troublé par son ton bienveillant. Comment il peux être gentil alors que j'ai dit que je n'aime pas notre enfant ?

Finalement prend un plaid que je met sur moi après m'être lever pour chercher des gâteaux.

Il revient et me prend directement contre lui.

-Bébé tu fais une dépression post-partum je me trompe ?

Je le regarde et pleure.

-Oui je....je crois. Putain je veux l'aimer, mais elle me fait mal quand je l'allaite, ses pleures sont insupportable, à cause d'elle mon corps est déformé et j'ai mal......il n'y a aucun point positif.

-Tu ressens ça depuis quand ?

-De....depuis le jour de sa naissance.

Il ne dit rien mais je le sens se crisper.

-Si tu veux que je parte, je peux le comprendre tu sais. Je retournerais chez mes parents....

-Mais j'ai pas envie que tu partes enfin ! L'accouchement est un évènement traumatisant pour le corps et l'esprit. Mon amour tu as vécu ça si jeune.....Pour moi tu es un guerrier, même si tu craques, ce qui est normal. Mais pourquoi tu me l'as cacher ?

-Je....j'ai pas envie que tu me vois comme ça, que ce soit psychologiquement ou physiquement.

-C'est pour ça que tu te caches constamment ?

-Oui....

Je baisse la tête et remonte le plaid sur moi.

-Mon amour tu sais, même si ton corps à changer, ça m'importe peu. Je t'aime pour qui tu es, pas pour un physique. Puis moi je le vois comme une sorte de sacrifice pour notre famille alors je ne peux pas te blâmer pour ça, tu n'as rien choisis, tu as subis. Mais tu as subis avec brio et tu as mit au monde notre princesse. Je t'en serais reconnaissant à vie et d'ailleurs si l'allaitement te fais trop de mal, arrête. Nous passerons au biberon, car l'important c'est que tu passes un bon moment avec elle, et à l'heure actuelle j'ai l'impression que le repas est un calvaire pour vous deux. D'ailleurs demain je poserais autant de vacances que je le peux, pour rester prêt de toi, pour que tu puisses te reposer. J'essaie de te ménager mais ce n'est pas assez, alors je resterais auprès de vous chaques jours d accord ?

J'hoche la tête en sanglotant.

-Merci d'être si génial.

Il me sert plus contre lui.

-Nan c'est juste normal mon amour. Mais je peux te poser une question ?

-Vas y

-Pourquoi tu tiens tant à te cacher ? Et quesque tu faisais en pleine nuit dans la salle de bain ?

-Je....je veux pas que tu vois mon corps car ce n'est plus celui que tu as connu. Je n'ai plus mes abdos, j'ai une poitrine moche et douloureuse à cause des hormones et je....j'étais parti me...me changer.

-Comment ça te changer ?

Je respire un bon coup.

-Je..je saigne tellement que je dois porter des couches moi aussi.....

J'avais parler vite et fondu en larme.

-Oh nan mon amour. Ne pleure plus je t'en supplie. C'est rien tu sais ?

Je le regarde avec incompréhension.

-Je m'en fiche de tout ça. Comme je te l'ai dit ton corps reste sublime à mes yeux car je sais pourquoi il a changer, puis devoir porter des protections ce n'est pas grave. Je trouve ça même normal, je me doutes que tu saignes beaucoup, un accouchement ce n'est pas annodin pour le corps, tu dois encore guérir, c'est une convalescence mon chaton. Puis pour tout avouer je me suos renseigner sur internet et j'ai essayer d'aménager comme je pouvais notre mode de vie pour que tu sois à l'aise avec Noa. D'ailleurs je pense que vous devriez apprendre à vous apprivoiser tout les deux. Tu as peur d'elle et elle a peur de toi. Vous n'êtes pas en confiance l'un envers l'autre et c'est normal. Vous devez vous adaptez, alors la prochaine fois qu'elle se réveille tu y vas et moi je serais devant sa chambre pour venir si il y a un soucit. Ça te convient ?

J'hoche la tête et viens dans ses bras, toujours en sanglotant un peu.

-Merci mille fois, quesque je ferais sans toi. Tu es merveilleux.

-Merci mais c'est normal mon amour. Tout le poids que représente cette naissance on doit le prendre à deux.

Je souris mais me plis de douleur.

-Mon coeur mon dieu quesque tu as ?

Je couine.

-Contraction post accouchement.

-Oh et je ne peux rien faire ?

-Non malheureusement.

Il soupire et me cale contre lui puis masse doucement mon ventre. Ça me fais du mal qu'il touche comme ça cette partie de mon corps mais il me dit rien et se contente de m'apaiser comme il le peux.

-Je t'aime mon amour tu sais, et je comprends que tu veuille cacher ce moment peu glamour et garder ton intimité, mais je serais très heureux de pouvoir t'aider dans cette période compliquée. Ce bébé nous l'avons conçu ensemble et même si je ne peux pas ressentir ta douleur, j'ai envie de participer pleinement à ton rétablissement et autres. Au faite pour ta poitrine tu peux mettre du gel d'aloe vera et des gants de toilette humide.

-Merci mais on a pas de gel d'aloe.

Il se lève en souriant et m'en ramène un tube.

-J'en avais acheter en prévision mais comme je ne savais pas que tu avais mal j'ai oublier se te prévenir. Désolé mon amour de pas avoir su voir ta douleur.

Je fond tellement il est adorable.

-Non ne t'excuse pas mon amour, t'es parfait.

Il sourit et m'embrasse.

-Aller met toi torse nu que je m'occupe de ta douloureuse poitrine.

-Je....oui mais je cache mon ventre.

Il sourit.

-Oui mon amour, si tu ne te sens pas prêt à ce que je vois ton corps, je ne regarderais pas.

-Merci d'être si compréhensif.

Il se tourne et je me déshabille puis cache bien ce que je ne veux pas qu'il voit.

-C'est bon.

Il sourit et commence donc à enduire chaque sein de produit et après il vien doucement les couvrirs.

-Voila, il faut attendre bien 30-45 minutes. On met une série ?

J'hoche la tête et il met notre série du moment qui est The Last Kingdom.

Nous regardons blottit l'un contre l'autre et une fois l'épisode terminer il me nettoie.

-Tu te sens mieux ?

Je souris et l'embrasse.

-Oui merci, t'es parfait.

Il m'embrasse et je ressens dans ce baiser tout l'amour qu'il éprouve envers moi.

Il a parfaitement su faire taire mes doutes et je lui en serais à jamais reconnaissant.

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