OS 1


- " Salut tout le monde, c'est Lucas! On se retrouve aujourd'hui en live pour une nouvelle vidéo d'exploration urbaine de nuit!"

Je me décale, dévoilant à mon public extasié, la beauté du lieu dans lequel je vais me rendre.

-"Tadaaa! Je vous présente l'une des maisons les moins connues des Etats-Unis !!"

Je me retourne pour observer le bâtiment et reprends mes explications.

- "Cette maison a été construite dans la fin des années 60 par un vieux couple, souhaitant vivre leur retraite en toute tranquillité. Après leur décès, la maison a été vendue de nombreuses fois avant que son dernier propriétaire ne meure en 1989. Depuis, cette maison n'a pas été racheté et est donc à l'abandon depuis plus de 20 ans !"

Je respire un bon coup avant de leur proposer de rentrer. Je franchis la trentaine de mètres qui me séparaient de la maison et filme mon entrée.

(le sol dans mon histoire ne s'est pas effondré)

De l'intérieur, la maison est encore moins accueillante : au moins un tier des vitres sont brisées, de nombreux objets jonchent le sol : des vêtements, des canettes, des restes de nourriture et bien d'autres chose encore. Certains meubles ont moisi, d'autres sont ouverts ou cassés et je distingue malgré l'obscurité que la porte menant vers l'intérieur de la maison est sortie de ses gongs. Après avoir fait quelques plans de la pièce et avoir pris quelques photos, je reprends la parole.

- « Comme vous pouvez le voir, c'est un vrai bordel ! Alors, pour ceux qui demande à voir l'étage, ce sera après l'exploration du rez-de-chaussée ! Bon, maintenant que l'entrée est présentée, passons à la pièce suivante ! »

Je m'approche du fond et allume ma lampe torche. J'éclaire un salon et, malgré le bazar omniprésent, je peux remarquer que ce salon est assez bien décoré. Un lustre pendouille, miraculeusement accroché aux deux seuls câbles n'ayant pas encore cassé. Il reste aussi un canapé éventré, une table basse et une table accompagnée de trois chaises, dont une totalement cramée. Appuyée sur le mur de droite, une bibliothèque à moitié remplie, une bonne vingtaine de livre étant étalés sur le sol, découpé, à moitié calciné pour certains, mais tous en mauvais état.

Après avoir rapporté mes observations à mes spectateurs qui réagissaient en direct, je pris la direction d'une autre porte, que je poussais légèrement, laissant le faisceau de ma lampe entrer dans ce qui semblait être une cuisine.

(Imaginez de nuit et désolée pour les insultes ^^'')

Après une rapide inspection de la cuisine, je repasse par l'entrée et décide de monter à l'étage. Je monte lentement les marches, craignant qu'elles ne s'effondrent sous mon poids.

Une fois en haut, je regarde autour de moi en éclairant à l'aide de ma lampe torche.

Le couloir est en assez bon état et je peux donc atteindre les différentes pièces.

-Tadaaa ! On est en haut !On va commencer par cette pièce là...

J'entre dans une petite chambre :

(Dsl mais je ne trouve pas de photo nocturne T^T)

Après avoir filmé le tout, je sors de la pièce et me dirige vers une seconde porte. En l'ouvrant, je découvre une petite salle de bain et explique à la caméra que, le sol me semblant trop fragile, je n'irais pas jusqu'à la baignoire.

Je sors et me dirige vers une troisième porte. Elle est fermée...

- « Je ne vais pas essayer de la défoncer parce que... bah, c'est irrespectueux et que je ne veux pas casser le sol sous mes pieds. »

Etant attiré par la dernière porte, celle se situant au bout du couloir, je me dirige vers elle. Je pose ma main sur la poignée et la pousse, laissant ainsi mon regard se déplacer dans la pièce, précédé par le faisceau de ma lampe torche.

La pièce est plongée dans le noir et est vide, en dehors de grandes fenêtres vêtues de longs rideaux salis par le temps. Mais je pense que le plus surprenant est le fauteuil, au centre de la pièce, tourné vers la porte. Il est en très bon état, si l'on fait abstraction des taches et des couleurs ternies par les années d'abandon. A côté de ce meuble est présente une petite table de chevet simple, comme celles que l'on trouve dans les brocantes.

A l'instant même où je pénètre dans la pièce, faisant remarquer à mes spectateurs l'étrangeté de cette pièce, la porte se referme derrière moi. Je me retourne brusquement, ayant pour seuls réconforts ma lampe torche et mes spectateurs.

Je respire bruyamment et au moment où je tente de rouvrir la porte, la pièce s'illumine, m'obligeant à fermer les yeux et à patienter quelques secondes. Une fois mes yeux habitués à la lumière, je me questionne: une lumière ne s'allume pas seule et il n'y a plus d'électricité dans cette maison depuis belle lurette. Je sens le stress arriver et tente de me calmer tant bien que mal.

Je remarque alors une forme sur le fauteuil: une femme me fixe, semblant attendre quelque chose de moi. Je l'observe plus en détail: des cheveux bruns attachés en chignon, un visage fin et élégant, des yeux d'un marron profond, qui semblent sonder au plus profond de mon être. Elle est vêtue d'une longue robe de couleurs qui, vives autrefois, semblaient avoir subis le poids des années. Mes yeux revinrent à son visage et je pouvait lui donné une cinquantaine d'année.

- " Bonjour..."

Surpris, je mets quelques secondes à comprendre qu'elle vient de me saluer.

- "Oh, euh... Bonjour..."

Je suis méfiant et m'interroge sur la raison de sa présence ici. Déterminé à comprendre, je lui pose la question:

- " Excusez moi, mais pour qu'elle raison êtes vous ici?

- " Et bien, jeune homme, vous êtes ici chez moi!

-Oh..."

Attends, quoi?! Chez elle ?!

Elle se lève et se dirige vers moi, un air calme sur le visage. Je remarque alors... que le fauteuil est visible derrière elle, comme si on avait placé un filtre! Je fais quelques pas en arrière, sous le regard surpris de la dame. Elle continue son avancée en ma direction et je commence à paniquer.

- " Vous... vous êtes morte!

-Plait-il? Mais que racontez vous jeune homme?"

Elle semble tout d'abord amusée par cette idée avant de me regarder, perplexe.

- " Pour quelle raison racontez vous de telles sornettes?

- Je... je ne mens pas, vous êtes un esprit..."

Elle hausse les sourcils et je panique un peu plus.

- " Ne... NE VOUS APPROCHEZ PAS!"

Elle semble surprise puis tends son bras vers moi. Il me traverse la joue et je frissonne. Je hurle et me retourne, voulant ouvrir la porte. Je force et réussi enfin à l'ouvrir. Je fais l'erreur de jeter un regard en arrière: la femme d'une cinquantaine d'année avait maintenant été remplacée par une autre femme, monstrueuse. Sa bouche s'ouvrait en grand dans un cri d'épouvante, crachant de temps à autre un liquide rouge qui me semblait être du sang. Ses yeux me fixaient d'un regard mauvais et ses cheveux, maintenant détachés se balançait de droite à gauche.

Sa robe était à présent tachée et traînait sur le sol, récupérant au passage quelques poussières présentes sur le sol.

Je retourna mon regard pour me concentrer sur ma course quand je percuta quelque chose, suspendue au plafond. Je regarda plus attentivement et vit que la masse que je venait de me prendre en pleine tête était un corps humain. Je poussa un hurlement et m'écarta. Pendue, la masse qui semblait être une jeune fille me rappelait étrangement quelqu'un. Plus intéressé par ma survie que par l'identification de ce pendu, je repris ma course.

Je me retourna quelques secondes pour voir le spectre foncer vers moi rapidement. En me retournant, je remarquais qu'il n'y avait pas qu'un pendu: il y en avait une demi douzaine, tous accroché, pendouillant dans le vide. Je slalomais entre les cadavres en me retenant de vomir quand je vis les escaliers. Plus que quelques pas est j'étais libre!!

J'accélérais encore et descendis les marches quatre à quatre. La porte était juste en face quand je sentis une main sur mon épaule: elle m'avait rattrapé... Je tenta de la frapper mais ma main ne toucha que mon épaule. Hurlant encore une fois, je tira la porte et tenta de sortir, en vin. Elle me retenait fermement et approchait lentement son visage immonde du mien. Je tenta encore une fois de prendre la fuite mais, impossible. Alors qu'elle me souriais de toutes ses dents (très peu nombreuses soit dit en passant), elle repris la parole:

- " Eh bien, on tente de fuir?"

Sa voix avait elle aussi changée: un mélange de porte grinçante et de raclement d'une craie sur un tableau. Je me bouchais les oreilles mais sa voix parvenait encore à mes tympans.

Je n'en pouvais plus. Dans un dernier élan de courage, j'attrapa le premier objet me tombant sous la main et la frappa du plus fort que je pus avec. 

Elle lâcha prise un instant et j'en profita pour m'enfuir. Je courus longtemps, très longtemps, avant d'atteindre un arrêt de bus, illuminé par seulement quelques néons.

Je tremblais comme une feuille et les larmes dévalaient mes joues tandis que je tentais tant bien que mal de me calmer.  Une bonne vingtaine de minutes étaient passées et je commençais à émerger. 

Je regarda dans ma main et vit ma caméra. J'avais complètement oublié que j'étais en live! Je regarda l'écran et vis des commentaires défiler, certains criant au fake tandis que d'autre, terrifié, se contentais de e demander comment j'allais. Je donna de mes nouvelles à mes spectateurs qui étaient à présent moins nombreux: certains étaient partis, sûrement de peur. Après avoir expliqué les événements sur le chemin du retour, j'atteins l'hôtel où je logeais pour le reste de la nuit et entra dans ma chambre. Je fis un rapide briefing avec mes abonnés et leur souhaita bonne nuit. 

Une fois ma caméra éteinte, j'éclatais en sanglot et je ne dormi pas de la nuit, craignant de la voir revenir...

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Comme promis, il est posté avant la fin de la semaine!! 

Vous en pensez quoi?? è.é

C'est mon premier OS d'horreur alors ne soyez pas trop méchants T^T

Si vous avez des idées, pour de futures OS, je prends! Même si j'en ai quelques une en réserve!

hehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehehe

Bye bye les gens!! ^^

👻👻👻

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