Ceci est un ancien imagine et ce sera la même chose pour quelques uns qui vont suivre, mon style d'écriture a un peu changé depuis. Je vous les mets quand même. Le précédent en revanche était plus récent.

* * *

- Aujourd'hui nous affrontons les Gryffondor. J'aimerais que chacun d'entre vous reste fair-play : le plus important, c'est de prendre du plaisir à jouer. On s'est entraîné comme des dingues, on est une équipe du tonnerre et on va montrer aux lions que les petits blaireaux ne sont pas si inoffensifs qu'ils peuvent le paraître. Ce match marque l'ouverture de la saison de Quidditch, alors on donne tout ce qu'on a ! Vous êtes prêt à vous amuser ? demanda la jeune fille à l'ensemble de l'équipe d'une voix forte et entrainante.

- Oui ! répondirent-ils en cœur.

- Vous êtes prêts à gagner ?

- Oui !

- Alors c'est parti ! Tout le monde sur son balai et chacun en position !

Aïnhoa enfourcha son Nimbus et s'éleva dans les airs pour se positionner devant les buts. Elle  faisait parti de l'équipe de Quidditch depuis trois ans déjà et occupait le poste de gardienne et également celui de capitaine. N'ayant pas une carrure très imposante, les équipes adverses ne l'avaient d'abord pas du tout prise au sérieux, ce qui n'avait eu pour conséquence que de la motiver encore plus.

Cette année, ils ouvriraient la saison de Quidditch en affrontant Gryffondor. La jeune fille savait que Ron Weasley disputait son premier match en tant que gardien et qu'il était angoissé comme pas permis. Elle appréciait fortement le rouquin depuis quelques temps déjà et voyait aussi ce match comme une occasion de l'impressionner.

Mrs Bibine donna le coup d'envoi du match et elle se concentra sur le souafle que leur équipe venait de récupérer. Il filait à une vitesse impressionnante entre les mains des poursuiveurs qui se passaient la balle et tentaient de semer les lions, ce qu'ils arrivèrent d'ailleurs à faire puisqu'ils réussirent même à marquer le premier but ! Une salve d'applaudissement parvint jusqu'aux oreilles d'Aïnhoa et un sourire béat étira ses lèvres. Elle observait la réaction de Ron qui, quant à lui, était blême et affichait une mine piteuse.

« Et c'est bien Poufsouffle qui marque le premier but de cette saison ! Ah, regardez moi la tête de notre petit rouquin, il n'en mène pas large ! commenta Lee Jordan. Le match reprend et c'est désormais nos Gryffondor qui possèdent le Souafle. Dean Thomas fait une passe à la jolie Ginny Weasley -Ginny ma belle, tu accepterais de sortir avec moi ?- et Oh non ! j'ai bien cru qu'ils allaient réussir à marquer un but mais la gardienne de Poufsouffle Aïnoha l'a magnifiquement arrêté ! continua le commentateur. »

Le match dura près d'une heure et demi. La jeune fille reposa ses pieds sur le sol un peu abattue. Elle croyait tellement en leur victoire ! Elle était complètement vidée de toute énergie et la défaite des Poufsouffle ne pouvait que l'enfoncer encore plus. Cependant elle ne pouvait le montrer devant l'équipe et elle se ressaisit bien vite, entamant un petit discours pour remonter le moral des troupes. Ce n'était pas si grave s'ils avaient perdu. Tout le monde avait bien joué et ils avaient  marqué presque autant de buts que les Gryffondor. Ils s'étaient amusés et cette petite défaite allait les booster encore plus pour gagner les prochains matchs : la saison venait tout juste de commencer après tout !

Alors qu'elle se dirigeait vers les vestiaires, Ron l'appela et elle vit en se retournant qu'il affichait un immense sourire.

- Eh bah, c'était un sacré match ! J'ai vraiment cru que tu n'allais pas réussir à arrêter le premier souafle !

- C'est ça le talent, répondit-elle en souriant pour le taquiner. Si tu veux il m'en reste un peu en réserve, comme je suis généreuse je veux bien partager avec toi.

- Quel honneur vous me feriez là ! dit-il de la voix enjouée et chaude qui caractérisait les Weasley. Et alors, comment tu m'as trouvé dans ce premier match ?

- Et bien ... vous avez gagné il me semble, répondit-elle avec un sourire contrit, ayant du mal à dissimuler sa déception de leur défaite, c'est en grande partie grâce à tous les souafles que tu as pu arrêter.

- Oh désolé, c'était peut être pas très malin de te demander ça vu que vous avez ... sa phrase mourut entre ses lèvres, comprenant que s'il la terminait il s'enfoncerait encore plus.

Cette fois, la jeune fille se dit qu'elle n'avait pas à faire semblant d'être enjouée comme avec l'équipe quelques minutes plus tôt, son rôle de capitaine ne s'appliquant pas avec Ron.

- Vous m'énervez les Lions, je ne comprend pas comment vous faites pour toujours obtenir ce que vous voulez, se plaignit-elle avec un air plus boudeur que colérique. Je m'en veux, c'est en partie à cause de moi si on a perdu, j'ai laissé trop de souafles passer. On s'est entraîné comme des forcenés pour pouvoir vous battre et qu'enfin on reconnaisse notre
force. Mais apparemment le travail ne suffit pas, ça ne suffit jamais quand on se retrouve face à vous.

- Tu sais, on obtient pas toujours ce que l'on veut.

- Vas-y, donne moi un exemple, le défia-t-elle.

- Eh bien, par exemple, ça fait un moment que je voudrais t'embrasser, mais je n'ai encore trouver le courage de le faire.

- En revanche, tu as le courage de me le dire, répondit-elle après un court silence durant lequel elle tenta d'intégrer ce qu'il venait d'avouer. Je ne comprendrais jamais les Lions.

Ron évitait son regard et c'était tant mieux, de cette façon il ne vit pas ses joues prendre une jolie teinte rosée.

- Tu comptes le trouver quand le courage pour le faire ?

- Eh bien, je suis censé avoir de la chance jusqu'à la fin de la journée, donc ...

Ron se rapprocha d'elle et elle dû lever légèrement la tête pour pouvoir continuer de le regarder dans les yeux, différence de taille oblige. L'une de ses grandes mains vint de poser contre sa joue pendant qu'il se rapprochait de son visage. Lorsque enfin il l'embrassa, son ventre se tordit de la manière la plus douce et agréable qui soit. Elle souriait contre ses lèvres, même quand il se recula pour pouvoir la regarder.

- Tu vois, je te l'avais dit que vous aviez toujours ce que vous vouliez.

* * *