OS Julian Brandt #75

Je rentre du stade, l'entraînement est enfin terminer. Je peux de nouveau faire face à moi-même.

Je vais devant mon miroir et les larmes finissent par couler silencieusement sur mes joues.

Comme d'habitude ma solitude me rattrape et l'absurdité envoutante de ce monde aussi. Le monde dont je fais parti, n'est que fausseté, image et mensonge.

Personne ne s'aime réellement ici.  Ce n'est que sourire malsain et coup de couteau dans le dos.  Est ce que finalement nous ne sommes pas que des prostitués qui nous donnons en spectacle ?

Tout est trop stérile, l'impression d'être heureux n'est malheureusement donner que par la drogue que nous sommes obliger de prend, pour oublier notre condition.

La vérité c 'est que nous ne sommes que les putes d'un système véreux. Notre nom est utiliser pour permettre à de grosses compagnies de s'engraisser encore un peu plus.

La vraie vie n'est pas belle à montrer alors nous nous transformons en acteur devant la population pour éviter de montrer la réalité de la vie.

Mais bien-sûr c'est facile de montrer une vie dorée, quoi n'est que mise en scène. C'est facile de faire dire aux images ce que l'on veux.

Mais ouvrir sa gueule pour dénoncer un monde pourrit jusqu'à l'os ce n'est pas possible. Alors on continue de faire les ptits toutous, les moutons....pour suivre les porcs de la société.

Je me dégoute.....je ne suis qu'un des pigeons portes paroles de toute cette nocivité !

Mais aujourd'hui essayez de parler c'est risqué d'être retrouver inanimé au fond d'un fossé boueux.

J'ai envie de pouvoir cracher ma haine à la gueule du système qui ne se servent que de nous comme du vulgaire pion dans une partie d'échec.

J'ai tellement.....tellement de chose à dire mais je suis baillonner par la peur et par les gros bonnets qui risquent trop gros si nous commençons à nous soulever contre eux.

Mais est-ce-que finalement j'en ai encore quelque chose à foutre.

Au final ça fais bien longtemps que j'ai tout abandonner et que je me retiens de cracher toute la vérité.

Mais faire ça, c'est signer mon propre arrêt de mort.

Finalement est ce que je n'ai envie d'appuyer sur la gâchette et de me faire sauter la cervelle ? Je pense que si.

Je n'ai plus envie d'être la pute de tout ça ! C'est bien beau de nous faire passer pour des gens heureux, bien dans leur peau. Mais la vérité.....

C'est tout autre, je ne suis qu'un pauvre gars lambda avec ses propres problèmes, ces propres addictions.

Ce monde si beau en apparence, gâcher par tout les gens qui se donnent en spectacle chaque jour.

Merdre ouvrer les yeux ! Réalisé enfin que vous n'êtes bon qu'à sucer le système et à rendre tout ça encore plus pathétique que ça ne l'est déjà !

Ma voix ne sera jamais entendu, jamais je ne pourrais faire bouger ces choses, trop ancrer en chacun de nous.

Ma première addiction....la cocaïne, me rappel à l'ordre.

J'ai besoin de me niquer le corps avec ce genre de substance pour pouvoir garder un faux sourire sur le visage chaque jour.

Je vais donc prendre ma dose et reviens devant le miroir. Mes pupilles plus dilater m'aide à poser un regard neuf sur ce monde de merde.

Mon envie de définitivement partir commence à s'accroître dans mon esprit et je regarde l'arme poser à ma gauche.

Une seule pression sur la gachête et tout mes tourments s'en vont. Mais est-ce-que ce n'est pas trop simple et lâche ?

Je pense que si, mais finalement il n'y à aucune réponse préconstruite là-dessus, alors pourquoi pas !

Pourquoi pas ce foutre en l'air pour tenter d'apaiser les souffrances d'un monde au bord du gouffre.

Bientôt les ténèbres et le malheur va s'abbatre sur nous, alors autant partir avant et essayer de quitter ce monde pendant qu'il est encore debout.

La chute est de toute manière inévitable, mais je veux rester mettre du destin qui ne m'appartient pourtant plus depuis bien longtemps.

Ma deuxième addiction choisit de s'inviter dans cette danse avec la mort. Ce tango endiablé que je mène depuis des années.

Mais qui va craquer le premier, la faucheuse ou moi ?

Personnellement je penche plus sur moi, le pauvre mortel dont le ras de bol général s'aggrandit de jour en jour.

Je vais donce chercher la bouteille de rhum, que repose fièrement sur la table de mon salon.

Je porte le goulut à ma bouche et la vide d'un trait. L'alcool chauffe d'une manière presque meurtrière ma gorge.

La rédemption est peut-être là, debout devant ma porte qui sais !

Peut-être que si je choisis de descendre plus profond dans mes addicitons, je pourrais attraper la main tendue.

Je ne sais pas.

Mais je veux essayer, alors j'enchaîne les rails de coke, je vide les bouteilles, mais toujours rien.

Le mélange des deux me fais vomir, mais je m'en moque et je continue.

L'arme vien doucement prendre sa place dans mon esprit. Je n'ai qu'une seule balle dans le chargeur.

Je prend l'objet étonnement lourd en moi et pose le canon sur ma temps.

Un sourire limite fou orne mes lèvres et je sens la rédemption, je la voit ! Elle est là, elle est enfin là. Elle m'invite à la suivre et je décide de dire oui.

Je presse la détente. La détonnation est rude, je n'ai pas le temps de ressentir une quelconque douleur.

La lourde absurditée de ce monde à gagner !

Félicitation à toi la mort, tu aura réussi à me faire trépasser en seulement 23 années.

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